La neuroimagerie du LSD : une première mondiale aux frontières de la sciencePar Neuro89. Publié le 12/04/2016 à 12h30
Ce lundi, un nouveau chapitre s’est ouvert dans l’histoire tumultueuse de l’acide lysergique diéthylamide (LSD), dont les effets psychédéliques – « révélateurs de l’âme », en grec – furent découverts en 1943 par le chimiste Albert Hoffmann (1906-2008).
Bien que les substances psychédéliques comme la
mescaline, la
datura ou la
psilocybine soient utilisées depuis des millénaires en certains points du globe (Inde, Amérique du Sud), leur mode d’action neurobiologique reste mystérieux et le
LSD n’échappe pas à la règle.
Si l’on sait qu’ils impliquent le système sérotoninergique (comme la
MDMA ou les antidépresseurs), le lien entre ces modifications chimiques et les effets cognitifs constatés demeure quasiment inconnu.
Comment de si petites doses (quelques dizaines de microgrammes) peuvent-elles engendrer de telles modifications de la conscience, altérer si profondément le rapport aux couleurs, aux sons et aux autres, ou encore générer ces étranges « révélations » qui s’apparentent parfois à des points de non-retour personnels, professionnels, voire spirituels ?
http://rue89.nouvelobs.com/blog/neuro89 … -premiere-Source : Neural correlates of the
LSD experience revealed by multimodal neuroimaging, PNAS. En haut, le cerveau d'un participant ayant pris un placebo. Seul le cortex visuel est activé. En bas, le cerveau sous
LSD. La quasi-totalité de l'organe est mobilisée.
Dernière modification par Mister No (14 avril 2016 à 09:55)