#1
- PilMePlease
Nouveau Psycho - 28 mars 2017 à 21:15
Bonjour à tous,
J'ai une question, sûrement très conne.
On sait tous que les Benzo sont très addictif (mentalement mais aussi physiquement) avec une risque de mort (instantanée ?) lorsque l'arrêt se fait brutalement.
J'aurai aimé savoir s'il était possible de consommer des Benzo toutes sa vie pour des problèmes d’anxiété sans créer d'autres problèmes ?
Il y a t'il un effet "dévastateur" sur le corps comme on pourrait le voir avec d'autres substances psychotrope, par exemple.
Je dois aller consulter un psychiatre prochainement pour une dépression sévère et des problèmes d'anxiété. J'ai testé pour la première fois un Benzo (autre que lors de descente de stim) une journée et j'ai trouvé formidable le fait de ne pas être "déchiré" ni "endormi", mais juste bien et sans anxiété, ça été magique.
Je suis actuellement sous Etizolam en total auto-médication (pas bien).
Je devais l'utiliser pour les descentes de stim mais je voulais essayer sans descente.
Je consomme 1 mg par prise et je monte pas a plus de 3 mg par jour.
Cela ne fait que 2 jours pour le moment.
Merci d'avance.
J'ai une question, sûrement très conne.
On sait tous que les Benzo sont très addictif (mentalement mais aussi physiquement) avec une risque de mort (instantanée ?) lorsque l'arrêt se fait brutalement.
J'aurai aimé savoir s'il était possible de consommer des Benzo toutes sa vie pour des problèmes d’anxiété sans créer d'autres problèmes ?
Il y a t'il un effet "dévastateur" sur le corps comme on pourrait le voir avec d'autres substances psychotrope, par exemple.
Je dois aller consulter un psychiatre prochainement pour une dépression sévère et des problèmes d'anxiété. J'ai testé pour la première fois un Benzo (autre que lors de descente de stim) une journée et j'ai trouvé formidable le fait de ne pas être "déchiré" ni "endormi", mais juste bien et sans anxiété, ça été magique.
Je suis actuellement sous Etizolam en total auto-médication (pas bien).
Je devais l'utiliser pour les descentes de stim mais je voulais essayer sans descente.
Je consomme 1 mg par prise et je monte pas a plus de 3 mg par jour.
Cela ne fait que 2 jours pour le moment.
Merci d'avance.
"La drogue a fait 100 morts en France l'année dernière, l'alcool 50 000 ! Choisis ton camp, camarade !" Coluche.
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#2
- Recklinghausen
Adhérent PsychoACTIF - 29 mars 2017 à 05:44
Salut,
Effectivement, une benzodiazepine doit être stoppée de façon progressive à l'arrêt du traitement, qu'il soit sous prescription médicale ou en automédication.
Il existe un syndrome de sevrage qui peut effectivement aller jusqu'au décès de l'utilisateur ( il faut neanmoins les consommer depuis un moment certain ).
Pour ce qui est de l'etizolam, il n'a pas d'AMM ( Autorisation de Mise sur le Marché ) en France. Le professionnel de santé ne pourra donc pas le prescrire.
Pour ce qui est de son équivalence, 1mg etizolam = 10 mg de diazepam ( Valium )
Et la molécule possédant une AMM en France qui se rapproche le plus de cette molécule est le lorazepam ( le Temesta ).
Ils font partie de la même famille et ont une demie vie quasi équivalente.
Pour ce qui est des risques à long terme, c'est de développer une maladie d'Alzheimer ou une démence précoce.
Cela doit dépendre des organismes car je connaîs plusieurs personnes qui en consomment depuis plus de 25 ans de façons journalières et, hormis le fait qu'elles n'arrivent pas à stopper leur consommation, elles n'ont ( toujours pas ? ) développer une quelconque perte de leurs facultés mentales.
Si la consommation devait se prolonger, j'ai tendance à penser qu'une benzo de demie vie longue comme le valium ou le lysanxia seront plus approprié.
Mais c'est à voir avec le professionnel de santé avec lequel tu as bientôt rendez vous.
Je t'engage à ne pas lui cacher ta consommation actuelle et de pourquoi pas noter sur un calepin les effets positifs et négatifs que tu ressens avec cette benzodiazepine, qui n'a certes pas d'AMM en France mais qui en possède une dans d'autres pays, comme l'Espagne par exemple.
Prends soin de toi,
Reck.
PS : il n'existe pas de questions " conne " dans la communauté ( au pire des doublons
).
Effectivement, une benzodiazepine doit être stoppée de façon progressive à l'arrêt du traitement, qu'il soit sous prescription médicale ou en automédication.
Il existe un syndrome de sevrage qui peut effectivement aller jusqu'au décès de l'utilisateur ( il faut neanmoins les consommer depuis un moment certain ).
Pour ce qui est de l'etizolam, il n'a pas d'AMM ( Autorisation de Mise sur le Marché ) en France. Le professionnel de santé ne pourra donc pas le prescrire.
Pour ce qui est de son équivalence, 1mg etizolam = 10 mg de diazepam ( Valium )
Et la molécule possédant une AMM en France qui se rapproche le plus de cette molécule est le lorazepam ( le Temesta ).
Ils font partie de la même famille et ont une demie vie quasi équivalente.
Pour ce qui est des risques à long terme, c'est de développer une maladie d'Alzheimer ou une démence précoce.
Cela doit dépendre des organismes car je connaîs plusieurs personnes qui en consomment depuis plus de 25 ans de façons journalières et, hormis le fait qu'elles n'arrivent pas à stopper leur consommation, elles n'ont ( toujours pas ? ) développer une quelconque perte de leurs facultés mentales.
Si la consommation devait se prolonger, j'ai tendance à penser qu'une benzo de demie vie longue comme le valium ou le lysanxia seront plus approprié.
Mais c'est à voir avec le professionnel de santé avec lequel tu as bientôt rendez vous.
Je t'engage à ne pas lui cacher ta consommation actuelle et de pourquoi pas noter sur un calepin les effets positifs et négatifs que tu ressens avec cette benzodiazepine, qui n'a certes pas d'AMM en France mais qui en possède une dans d'autres pays, comme l'Espagne par exemple.
Prends soin de toi,
Reck.
PS : il n'existe pas de questions " conne " dans la communauté ( au pire des doublons
).
L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.
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#3
- prescripteur
Modérateur - 29 mars 2017 à 10:11
Bonjour,
Certaines études trouvent un risque accru de démence de type Alzheimer après une consommation prolongée de BZD mais d'autres études ne trouvent pas ce sur-risque.
Dans le doute, la conclusion la plus logique est qu'il ne faut pas les prendre inutilement !!! Par contre, s'ils corrigent des symptomes difficilement supportables il est logique de les prendre tant qu'ils sont nécessaires, même si c'est pendant des années.
Certaines précautions sont cependant nécessaires, dont de ne pas les arrêter brutalement , de se méfier des associations notamment avec l'alcool et de se méfier des risques de somnolence pour la conduite automobile.
Et puis, bien sûr, les prendre comme ils sont prescrits, sans sur et sous consommation.
J'ajouterai aussi qu'il ne faut pas se contenter de leur effet anxiolytique mais le mettre à profit pour modifier son style de vie, afin de les rendre inutiles ou de pouvoir baisser les doses. Avec des psychothérapies, de la méditation , de la sophrologie etc.. ou de "simples" modifications de son cadre de vie, professionnel ou familial.
Amicalement
Certaines études trouvent un risque accru de démence de type Alzheimer après une consommation prolongée de BZD mais d'autres études ne trouvent pas ce sur-risque.
Dans le doute, la conclusion la plus logique est qu'il ne faut pas les prendre inutilement !!! Par contre, s'ils corrigent des symptomes difficilement supportables il est logique de les prendre tant qu'ils sont nécessaires, même si c'est pendant des années.
Certaines précautions sont cependant nécessaires, dont de ne pas les arrêter brutalement , de se méfier des associations notamment avec l'alcool et de se méfier des risques de somnolence pour la conduite automobile.
Et puis, bien sûr, les prendre comme ils sont prescrits, sans sur et sous consommation.
J'ajouterai aussi qu'il ne faut pas se contenter de leur effet anxiolytique mais le mettre à profit pour modifier son style de vie, afin de les rendre inutiles ou de pouvoir baisser les doses. Avec des psychothérapies, de la méditation , de la sophrologie etc.. ou de "simples" modifications de son cadre de vie, professionnel ou familial.
Amicalement
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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#4
- MushRocks
L'infréquentable - 29 mars 2017 à 22:25
Salut à toi,
Je vais tenté de te répondre, d'abord simplement, puis en m'expliquant.
" Benzo et consommation sur le long terme ?" -> Pour moi, clairement NON.
Avant tout, je tiens à précisé que je vais te conseiller selon mon expérience et ce que j'ai entendu par ci, par la mais surtout des professionnels de santé (psychiatres, psychologues, généralistes).
Les BZD sont géniaux pour l'angoisse en effet, je ne vais pas dire le contraire car j'en consomme aussi pour ça. Le seul problème, et pas des moindre, c'est qu'ils ne règlent pas le problème en fond. Ils font "sauter" l'angoisse sur le moment, mais plus tu avancera plus tu en aura besoin et à des doses plus élevés (car effet d’accoutumance assez important je trouve).
J'ai commencé en Juin, car après 2 ans d'angoisses non stop, j'en pouvais plus, j'ai cédé. J'ai commencé par le célèbre et renommé Alprazolam (aka Xanax) à 0.25 matin / soir.
Tout allait bien, je retrouvais enfin une vie normale ! J'étais assez content. Le problème c'est que l’effet s'atténue avec le temps et j'en ai demandé plus, toujours plus.
J'en suis aujourd'hui à (cela dépend des jours mais ..) 0.5 matin / midi / soir / coucher.
Alors évidement certains diront qu'ils ont toujours la même dose depuis des années et que cela leur suffit (tant mieux pour eux), mais de toute façon cela ne règle pas le problème n°1 : régler l'angoisse & la dépression dans ton cas ( et le miens aussi ).
Dans ce cas, comme disent les psys il faut plutôt s'orienter vers un AD qui a un effet anxiolytique et qui traite la dépression au passage. C'est exactement ce que je suis en trin de faire en ce moment car ce n'est plus possible de prendre autant (je trouve cela pas mal, même si certains doivent consommer bcp + que moi) de xanax. Surtout que j'y ai ajouté les somnifères (Zolpidem / Zolpiclone), donc bon c'est sans fin pour ma part. Dépression présente (car ce n'est pas du tout antidepresseur).
Concernant l'AD, le temps qu'il fasse effet en général on continuera à te prescrire un BZD, une fois qu'il fera effet le sevrage BZD commencera.
Mon conseil serait donc de prendre rdv avec un psy et d'en discuter avec lui. Quand à l'arrêt brutal de ce genre de médicament, comme dit plus haut ce n'est pas conseillé. Il faut y allé vraiment progressivement et plus tu en prends et plus ça dure, plus tu aura les effets rebonds :
Anxiolytique devient anxiogène
Ceci dit, pour un traitement bref cela reste des médicaments tout à fait valables et très efficaces.
En espérant t'avoir aidé.
Bon courage à toi et fais attention avec les BZD. Ils peuvent être nos meilleurs amis comme nos pires ennemies quand ils sont mal utilisés :)
Je vais tenté de te répondre, d'abord simplement, puis en m'expliquant.
" Benzo et consommation sur le long terme ?" -> Pour moi, clairement NON.
Avant tout, je tiens à précisé que je vais te conseiller selon mon expérience et ce que j'ai entendu par ci, par la mais surtout des professionnels de santé (psychiatres, psychologues, généralistes).
Les BZD sont géniaux pour l'angoisse en effet, je ne vais pas dire le contraire car j'en consomme aussi pour ça. Le seul problème, et pas des moindre, c'est qu'ils ne règlent pas le problème en fond. Ils font "sauter" l'angoisse sur le moment, mais plus tu avancera plus tu en aura besoin et à des doses plus élevés (car effet d’accoutumance assez important je trouve).
J'ai commencé en Juin, car après 2 ans d'angoisses non stop, j'en pouvais plus, j'ai cédé. J'ai commencé par le célèbre et renommé Alprazolam (aka Xanax) à 0.25 matin / soir.
Tout allait bien, je retrouvais enfin une vie normale ! J'étais assez content. Le problème c'est que l’effet s'atténue avec le temps et j'en ai demandé plus, toujours plus.
J'en suis aujourd'hui à (cela dépend des jours mais ..) 0.5 matin / midi / soir / coucher.
Alors évidement certains diront qu'ils ont toujours la même dose depuis des années et que cela leur suffit (tant mieux pour eux), mais de toute façon cela ne règle pas le problème n°1 : régler l'angoisse & la dépression dans ton cas ( et le miens aussi ).
Dans ce cas, comme disent les psys il faut plutôt s'orienter vers un AD qui a un effet anxiolytique et qui traite la dépression au passage. C'est exactement ce que je suis en trin de faire en ce moment car ce n'est plus possible de prendre autant (je trouve cela pas mal, même si certains doivent consommer bcp + que moi) de xanax. Surtout que j'y ai ajouté les somnifères (Zolpidem / Zolpiclone), donc bon c'est sans fin pour ma part. Dépression présente (car ce n'est pas du tout antidepresseur).
Concernant l'AD, le temps qu'il fasse effet en général on continuera à te prescrire un BZD, une fois qu'il fera effet le sevrage BZD commencera.
Mon conseil serait donc de prendre rdv avec un psy et d'en discuter avec lui. Quand à l'arrêt brutal de ce genre de médicament, comme dit plus haut ce n'est pas conseillé. Il faut y allé vraiment progressivement et plus tu en prends et plus ça dure, plus tu aura les effets rebonds :
Anxiolytique devient anxiogène
Ceci dit, pour un traitement bref cela reste des médicaments tout à fait valables et très efficaces.
En espérant t'avoir aidé.
Bon courage à toi et fais attention avec les BZD. Ils peuvent être nos meilleurs amis comme nos pires ennemies quand ils sont mal utilisés :)
Cordialement,
MushRocks
« Une vision sans action n'est qu'une hallucination. »
« Des raisons ? Y a pas de raisons. On a pas besoin de raisons quand on a l'héroïne. »
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#5
- PilMePlease
Nouveau Psycho - 01 avril 2017 à 04:17
Merci à vous 3 pour vos réponses, c'est décidé, je vais aller consulter un médecin pour mes problèmes d'anxiété/dépression plutôt que de prendre de l'Etizolam un peu à l'arrache. D'ailleurs j'ai fais une erreur dans mon premier post, il ne s'agit pas réellement d'un Benzo, mais d'un Thiénodiazépine, si j'ai bien compris.
J'ai débuté il y a un peu moins d'une semaine (dimanche dernier) :
1er jour : 1 mg
2ème jour : 2 x 1 mg (matin et midi)
3ème jour : 3 x 1 mg (matin, midi et soir)
4ème jour : 2 x 1 mg (matin et midi)
3ème jour : 4 x 1 mg (2 le matin, midi et soir)
5ème jour : 8 x 1 mg (2 le matin, midi, 2 en fin d'après-midi et 3 ce soir)
Je viens d'apprendre le décès d'un proche et j'étais en redescente de speed après 1,5 gr consommé et nuit blanche, d'où le refuge avec les 8 mg aujourd'hui (ce qui n'est pas RDR, même si je ne pense pas qu'une dose sur une journée de 8 mg soit "énorme").
Demain, j'ai une soirée, je compte consommer de l'alcool et peut-être de la cocaïne a faible dose en spray nasal (200 mg pour 10 ml de serumphy) et donc ne pas prendre d'Etizolam de la journée et je pense/j'espère ne pas ressentir de manque. Peut-être en redescente et encore, je ne pense pas que j'en aurai besoin.
Faut-il dimanche/lundi que je reprenne 1 ou 2 mg (matin/midi) pour ne pas faire un arrêt brutal ou avec une consommation si courte, je peux arrêter sans risque pour ma santé ?
Il faut vraiment que je trouve la motivation et le courage de me déplacer pour parler de mon problème d'anxiété/dépression qui me gâche ma vie (plus envie de sortir, peur d'aller dans des endroits que je ne connais pas, etc.) ce qui ne m'arrivait jamais avant. J'arrive quand même à faire l'effort, mais ça me demande tellement de motivation... Pourtant, une fois que je suis à la soirée/au rendez-vous, je me sens à l'aise.
C'était la reprise des cours cette semaine (nouvelle promotion, nouvelle tête), après 2 mois de "vacance" et de léger abus de stimulant disons 1 à 2 fois par semaine (sans Benzo sauf une fois à ma première consommation de speed avec une dose de 0,5 de Xanax).
Pour répondre à Prescripteur , ça m'a vraiment facilité la vie, je me sentais tellement à l'aise avec les autres, j'avais beaucoup plus de tchatche, je me sentais comme avant, quelqu'un d’intéressant et charismatique. J'ai eu aucun effet secondaire, ni manque ni dépression (au contraire, je me sentais beaucoup mieux, mais avec un soleil comme on a eu cette semaine ça m'a beaucoup aidé !).
Je retiens de cette semaine une très bonne expérience, mais comme toute auto-médication, il faut savoir dire "stop" ! Du coup, j'ai décidé de garder les quelques cachets qu'il me reste pour les descentes de speed/MDMA (la cocaïne, j'arrive à bien la gérer).
Pour ceux qui voudrait en savoir plus sur ma consommation et ma manière de gérer ma RDR, j'ai crée un topic, voici le lien direct : https://www.psychoactif.org/forum/t2319 … .html#divx
Ça peut apporter des informations complémentaires sur ma consommation, etc.
En tout cas merci à vous 3 d'avoir pris le temps de me répondre, vous avez répondu à beaucoup de mes interrogations !
Prenez soin de vous ! :)
J'ai débuté il y a un peu moins d'une semaine (dimanche dernier) :
1er jour : 1 mg
2ème jour : 2 x 1 mg (matin et midi)
3ème jour : 3 x 1 mg (matin, midi et soir)
4ème jour : 2 x 1 mg (matin et midi)
3ème jour : 4 x 1 mg (2 le matin, midi et soir)
5ème jour : 8 x 1 mg (2 le matin, midi, 2 en fin d'après-midi et 3 ce soir)
Je viens d'apprendre le décès d'un proche et j'étais en redescente de speed après 1,5 gr consommé et nuit blanche, d'où le refuge avec les 8 mg aujourd'hui (ce qui n'est pas RDR, même si je ne pense pas qu'une dose sur une journée de 8 mg soit "énorme").
Demain, j'ai une soirée, je compte consommer de l'alcool et peut-être de la cocaïne a faible dose en spray nasal (200 mg pour 10 ml de serumphy) et donc ne pas prendre d'Etizolam de la journée et je pense/j'espère ne pas ressentir de manque. Peut-être en redescente et encore, je ne pense pas que j'en aurai besoin.
Faut-il dimanche/lundi que je reprenne 1 ou 2 mg (matin/midi) pour ne pas faire un arrêt brutal ou avec une consommation si courte, je peux arrêter sans risque pour ma santé ?
Il faut vraiment que je trouve la motivation et le courage de me déplacer pour parler de mon problème d'anxiété/dépression qui me gâche ma vie (plus envie de sortir, peur d'aller dans des endroits que je ne connais pas, etc.) ce qui ne m'arrivait jamais avant. J'arrive quand même à faire l'effort, mais ça me demande tellement de motivation... Pourtant, une fois que je suis à la soirée/au rendez-vous, je me sens à l'aise.
C'était la reprise des cours cette semaine (nouvelle promotion, nouvelle tête), après 2 mois de "vacance" et de léger abus de stimulant disons 1 à 2 fois par semaine (sans Benzo sauf une fois à ma première consommation de speed avec une dose de 0,5 de Xanax).
Pour répondre à Prescripteur , ça m'a vraiment facilité la vie, je me sentais tellement à l'aise avec les autres, j'avais beaucoup plus de tchatche, je me sentais comme avant, quelqu'un d’intéressant et charismatique. J'ai eu aucun effet secondaire, ni manque ni dépression (au contraire, je me sentais beaucoup mieux, mais avec un soleil comme on a eu cette semaine ça m'a beaucoup aidé !).
Je retiens de cette semaine une très bonne expérience, mais comme toute auto-médication, il faut savoir dire "stop" ! Du coup, j'ai décidé de garder les quelques cachets qu'il me reste pour les descentes de speed/MDMA (la cocaïne, j'arrive à bien la gérer).
Pour ceux qui voudrait en savoir plus sur ma consommation et ma manière de gérer ma RDR, j'ai crée un topic, voici le lien direct : https://www.psychoactif.org/forum/t2319 … .html#divx
Ça peut apporter des informations complémentaires sur ma consommation, etc.
En tout cas merci à vous 3 d'avoir pris le temps de me répondre, vous avez répondu à beaucoup de mes interrogations !
Prenez soin de vous ! :)
"La drogue a fait 100 morts en France l'année dernière, l'alcool 50 000 ! Choisis ton camp, camarade !" Coluche.
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#6
- prescripteur
Modérateur - 01 avril 2017 à 09:22
Il ne faut pas arreter brutalement les BZD même si ta conso semble récente. Mais une BZD à longue duree de vie type Valium est préférable pour gérer le sevrage.
Pour répondre à Prescripteur , ça m'a vraiment facilité la vie, je me sentais tellement à l'aise avec les autres, j'avais beaucoup plus de tchatche, je me sentais comme avant, quelqu'un d’intéressant et charismatique. J'ai eu aucun effet secondaire, ni manque ni dépression (au contraire, je me sentais beaucoup mieux, mais avec un soleil comme on a eu cette semaine ça m'a beaucoup aidé !).
Certaines techniques (psychothérapie, médiatation) peuvent te permettre d'atteindre cet effet sans produit (mais avec du temps). Inversement l'etizolam perdra de l'efficacité avec le temps. C'est pourquoi il faut démarrer dès maintenant une alterbative.
Amicalement
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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#7
- Recklinghausen
Adhérent PsychoACTIF - 01 avril 2017 à 10:56
Salut,
Euh... 8 mg d'etizolam est une grosse dose !!!
Si je prends l'équivalence en valium, cela fait déjà deux fois la dose maximum recommandée par jour.
Ce qui est loin d'être un dosage anodin.
Essaie dans la mesure du possible de ne pas depasser 4 mg/ jour.
Mes condoléances pour la perte d'une personne qui t'était chère.
Prends soin de to,
Reck.
Euh... 8 mg d'etizolam est une grosse dose !!!
Si je prends l'équivalence en valium, cela fait déjà deux fois la dose maximum recommandée par jour.
Ce qui est loin d'être un dosage anodin.
Essaie dans la mesure du possible de ne pas depasser 4 mg/ jour.
Mes condoléances pour la perte d'une personne qui t'était chère.
Prends soin de to,
Reck.
L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.
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