[ Arrêt & Sevrage ]
Mon début d'arrêt

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#31 
MIAOU44 femme
Adhérent PsychoACTIF
06 juin 2017 à  14:29
Bonjour

Merci pour vos messages.

Le coup de mou est passé.  Et comme ma vraie nature est d'être une combattante qui ne lâche rien (une teigne quoi... punk1)... Ben j'ai pas laissé passer mon éviction de mon poste de travail.

Jai directement écrit à  la DRH France expliquant que cette mise à  l'écart SANS mission pouvait constituer une faute. En effet un employeur à  OBLIGATION  de fournir du travail à  ses salariés.
Sinon ça constitue une forme de harcèlement.

Donc aujourd'hui je suis restée à  la maison et dès demain je retrouve mon poste et mon équipe. Certe avec un planning allégé mais au moins une facon de partir proprement.
Et au passage mon chef (toujours le même connard) s est pris une belle remontée de bretelles lol

Voilà , j'ai trouvé un moteur pour oublier la codeine : faire respecter mes droits !

Mais tu as raison Reck, cette molécule sera probablement toujours dans un coin de mon cerveau. A moi d'apprendre à  gérer les difficultés de la vie autrement que par des cachets.

Je sais que si je craque dans un moment de déprime ou de dépression, il sera difficile de ne pas retomber dans la consommation quotidienne. Car c'est quand-même un formidable anxiolytique.

Après pour une utilisation récréative je sais que ça ne poserait pas de problème avec une consommation raisonnée.  Mais malheureusement je n'ai pour l'instant jamais réussi à  envisager la codeine comme simplement un molécule récréative.

A suivre, mais je suis confiante...smiley-gen013

Bises Mia

Hors ligne

 

#32 
MIAOU44 femme
Adhérent PsychoACTIF
08 juin 2017 à  21:14
Bonjour

Les jours de suivent et ne se ressemblent pas... mais en tout cas, plus du tout d'envie de codeine smiley-gen013

Aujourd'hui c'était mon dernier rdv avec le psychiatre.

Et pour une fois ça s'est bien passé!

Ça été l'occasion de faire le point sur ces derniers mois.  Et de voir à  quel point j'ai évolué. J'ai aussi admis que mon état avait été critique.

Le psychiatre m'a aussi avoué qu'à  un moment il avait vraiment été inquiet sur le risque suicidaire.  Le seul truc qui l'avait retenu de m'hospitaliser c'est que je l'appelais quand je me sentais sombrer. Signe que mon instinct de survie était toujours là .

Du coup je vais diminuer avec son accord l'effexor. je vais passer de 225 mg a 187,5 mg. Les effets secondaires sont trop lourds. Bouche sèche, tremblements,...

Mais cet AD m'a vraiment aidé. Quand je vois que certains pensent que ça n'aide pas du tout... pour mon presque burn out et bien c'était tout à  fait indiqué.

Je pense que ce post va s'arrêter : et bien oui, je suis plutôt sur le milieu de sevrage qu'au début! !

Reste à  consolider tout ça.  On verra si le changement de région, de boulot,.. ne va pas me stresser et me pousser vers copine codeine... en tout cas je vais me remettre au sport, à   sortir,...
Pour protéger mon équilibre et mieux gérer les situations stressantes.

Bises Mia

Dernière modification par MIAOU44 (08 juin 2017 à  21:16)

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