[ Opinions ]
Dependance physique ou psychologique
Publié par grokik,
4368 vues, 3 réponses
#1
- grokik
Psycho sénior - 28 juin 2017 à 10:36
Salut les psycocos
Je lis quelquefois des propos distinguant addiction physique d'addiction psychologique
Comme : "pas d'accroche physique mais une forte accroche psy"
Pourtant selon moi la dimension psychologique de notre être est directement liée au cerveau, donc régulée par de fins processus physiologiques.
C'est pourquoi je comprends pas trop cette dualité clivante: une addiction psychologique a une origine physique, organique non?
Une dépendance psychologique doit certainement avoir une origine physiologique vous croyez pas? Et meme si les syndromes sont pas les mêmes entre une crise de manque carabinée genre frissons diarée etc et un fort craving obsessionnel (qu'on considèrerait alors comme un symptome de dependance psychologique), je trouve que ca revient au même.
Que pensez vous de cette approche plutot mecanique de nos états psychologiques?
Je lis quelquefois des propos distinguant addiction physique d'addiction psychologique
Comme : "pas d'accroche physique mais une forte accroche psy"
Pourtant selon moi la dimension psychologique de notre être est directement liée au cerveau, donc régulée par de fins processus physiologiques.
C'est pourquoi je comprends pas trop cette dualité clivante: une addiction psychologique a une origine physique, organique non?
Une dépendance psychologique doit certainement avoir une origine physiologique vous croyez pas? Et meme si les syndromes sont pas les mêmes entre une crise de manque carabinée genre frissons diarée etc et un fort craving obsessionnel (qu'on considèrerait alors comme un symptome de dependance psychologique), je trouve que ca revient au même.
Que pensez vous de cette approche plutot mecanique de nos états psychologiques?
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#2
- Caïn
PsychoAddict - 28 juin 2017 à 11:22
Oui, je suis d'accord. La distinction est difficile à établir, sauf dans les cas de symptômes -physiques- que tu décris. Et encore dans le cas de diarrhées aiguà«s, de crampes douloureuses, de douleurs pénibles, on se focalise sur ces manifestations physiques mais il est peu probable que le mec ait en même temps un moral de champion (c'est peu fréquent quand tu te chies dessus).
Tout est lié, mais je crois que ça reste quand même important de distinguer les symptômes. Par exemple tu vas agir différemment sur les diarrhées, tu prendras du smecta ou je ne sais quoi, tandis que si tu es dans une phase de dépression aigüe ce sera plutôt des benzos ou des ad...
Tout est lié, mais je crois que ça reste quand même important de distinguer les symptômes. Par exemple tu vas agir différemment sur les diarrhées, tu prendras du smecta ou je ne sais quoi, tandis que si tu es dans une phase de dépression aigüe ce sera plutôt des benzos ou des ad...
La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.
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#3
- Recklinghausen
Adhérent PsychoACTIF - 28 juin 2017 à 16:29
Salut,
A titre personnel, je vois une diffèrence flagrante entre un produit qui ne me crée pas de douleurs physiques, qui ne me fait pas vomir et qui ne me déclenche pas la diarrhée quand je ne le consomme pas et un autre produit qui ne crée pas ces désagréments.
Au départ, quand je prenais de l'oxycodone, j'avais envie d'en reprendre.
Aujourd'hui, ben même si j'ai pas envie d'en reprendre spécialement, les douleurs physiques me rappellent à l'ordre.
Du coup, la différence entre la différence physique et psychologique est assez flagrante de mon point de vue.
@ +
Reck.
A titre personnel, je vois une diffèrence flagrante entre un produit qui ne me crée pas de douleurs physiques, qui ne me fait pas vomir et qui ne me déclenche pas la diarrhée quand je ne le consomme pas et un autre produit qui ne crée pas ces désagréments.
Au départ, quand je prenais de l'oxycodone, j'avais envie d'en reprendre.
Aujourd'hui, ben même si j'ai pas envie d'en reprendre spécialement, les douleurs physiques me rappellent à l'ordre.
Du coup, la différence entre la différence physique et psychologique est assez flagrante de mon point de vue.
@ +
Reck.
L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.
Hors ligne
#4
- Caïn
PsychoAddict - 29 juin 2017 à 10:30
Je crois que Grokik ne dit pas qu'il n'y a pas de différences mais qu'au final ça revient au même.
C'est vrai que l'on est amené à s'éloigner d'une drogue dont on sait qu'elle va nous rendre physiquement malade (et encore, il arrive que l'on cède à la tentation en connaissance de cause). Mais à mon avis c'est aussi parce qu'à ce malaise physique sera associé un malaise psychologique (effet kiss-cool en fait).
C'est vrai que l'on est amené à s'éloigner d'une drogue dont on sait qu'elle va nous rendre physiquement malade (et encore, il arrive que l'on cède à la tentation en connaissance de cause). Mais à mon avis c'est aussi parce qu'à ce malaise physique sera associé un malaise psychologique (effet kiss-cool en fait).
La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.
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