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- annaM
- Nouveau membre
- Inscrit le 06 Jul 2017
- 1 message
bonjour
je voudrais savoir si la diminution trop rapide de la metha peut entrainer une confusion mental
si oui comment faire
c est trés dur,la motivation est la , l envie,la possibilitée phisique tous est ok mais la tete ne suit pas
13 ans de metha ,un surdosage,un coup dure et le desir d arreter d un coup
en 1 ANS je suis passé de 160 MG A 25 MG mais la tout devient compliqué
je voudrais savoir si la diminution trop rapide de la metha peut entrainer une confusion mental
si oui comment faire
c est trés dur,la motivation est la , l envie,la possibilitée phisique tous est ok mais la tete ne suit pas
13 ans de metha ,un surdosage,un coup dure et le desir d arreter d un coup
en 1 ANS je suis passé de 160 MG A 25 MG mais la tout devient compliqué
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- Anonyme9404
- Invité
Une diminution rapide peut engendrer divers maux physiques, ceux que tu dois déjà connaître... ça peut aussi engendrer de l'anxiété, des moments de déprimes, insomnies etc.
Après, qu'entends-tu exactement par confusion mentale ?
Si tu pouvais décrire en quelques mots, ça serait bien. :)
Après, qu'entends-tu exactement par confusion mentale ?
Si tu pouvais décrire en quelques mots, ça serait bien. :)
Dernière modification par Anonyme9404 (06 juillet 2017 à 23:48)
- JC
- Adhérent PsychoACTIF
- Inscrit le 11 Sep 2016
- 1461 messages
annaM a écrit
bonjour
je voudrais savoir si la diminution trop rapide de la metha peut entrainer une confusion mental
si oui comment faire
c est trés dur,la motivation est la , l envie,la possibilitée phisique tous est ok mais la tete ne suit pas
13 ans de metha ,un surdosage,un coup dure et le desir d arreter d un coup
en 1 ANS je suis passé de 160 MG A 25 MG mais la tout devient compliqué
Salut,
D'après mon expérience je dirais clairement oui .. Une fois le plus gros des désagréments physiques passés, j'ai eu une période (une dizaine de jours environ) où j'avais du mal, du mal à réfléchir, du mal à comprendre ce que je faisais là , etc ..
D'où l'utilité d'une baisse progressive.
Certains se retrouvent à l'hosto après un arrêt brusque a doses élevées, pour confusion mentale justement.
" Il est difficile de vivre sans l’opium après l’avoir connu parce qu' il est difficile, après avoir connu l’opium, de prendre la terre au sérieux " JC ..
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- Anonyme9404
- Invité
Donc en fait, la confusion mentale c'est comme perdre ses repères spatio-temporel, ne plus savoir pourquoi on est là ? Peiner à comprendre des choses simples?
Voir même ne plus reconnaître les gens qui nous entourent... c'est comme un peu perdre la mémoire en fait !
Il y a une différence entre le fait en revanche à l'arrêt de tout remettre en question comme un peu une crise existentielle:
- Qu'est-ce que je fous sur cette planète? Que suis-je venue faire? Apporter au monde?
Et ne plus reconnaître les autres ou soi, parce qu'un gros changement dans notre vie à eu lieu....
Après un sevrage notre regard sur les autres et sur la vie peut changer du tout au tout.
Parce que du coup je suis allée lire ce qu'ils s'accordent à dire sur la confusion mentale, et franchement encore une fois je me suis carrément retrouvée au dedans, seulement jamais je n'aurais pu penser une seule seconde à ces mots là ...
Et heureusement que je ne savais finalement pas, ça m'aura évité de la panique inutile.
Lorsque je regardais dans le miroir, je ne me reconnaissais plus, j'avais des pertes de repères, autant sur le plan psychologique, car changements d'habitudes, et sur le plan physique, voir même des impressions de voir blanc à certains moments, perte des couleurs etc. Moi j'appelais cela "vertiges" et/ou désorientation.
Et je me disais que mon organisme et mon cerveau devait passer par là , pour se réorganiser, se refaire, se libérer etc.
Et dire que certaines personnes osent encore nous dire qu'un sevrage ça se fait, ce n'est pas dangereux... Pff !
Et que dire alors des voix subtiles que j'entends? Des présences que je ressens, des présences invisibles ? C'est des hallucinations? Des bouffées délirantes?
Non, pas pour moi ... c'est tout aussi réel que tout ce que je peux toucher. Et je travaille dessus afin d'organiser, et d'y trouver un sens... que ça soit cohérent !
Je pense simplement que la drogue active des choses qu'on ne maîtrise pas... la drogue et les médicaments.
Mais j'ose croire que les termes médicaux ne sont pour moi, qu'illusion, finalement...
Même un psy, un jour m'a dis que j'avais raison de penser comme cela... étrange !
Et que chaque étape du sevrage était nécessaire, sans poser l'un de ces mots médical sur ces étapes, et ces symptômes. Y voir des solutions, plutôt que des "problèmes".
Merci pour le sujet.
Voir même ne plus reconnaître les gens qui nous entourent... c'est comme un peu perdre la mémoire en fait !
Il y a une différence entre le fait en revanche à l'arrêt de tout remettre en question comme un peu une crise existentielle:
- Qu'est-ce que je fous sur cette planète? Que suis-je venue faire? Apporter au monde?
Et ne plus reconnaître les autres ou soi, parce qu'un gros changement dans notre vie à eu lieu....
Après un sevrage notre regard sur les autres et sur la vie peut changer du tout au tout.
Parce que du coup je suis allée lire ce qu'ils s'accordent à dire sur la confusion mentale, et franchement encore une fois je me suis carrément retrouvée au dedans, seulement jamais je n'aurais pu penser une seule seconde à ces mots là ...
Et heureusement que je ne savais finalement pas, ça m'aura évité de la panique inutile.
Lorsque je regardais dans le miroir, je ne me reconnaissais plus, j'avais des pertes de repères, autant sur le plan psychologique, car changements d'habitudes, et sur le plan physique, voir même des impressions de voir blanc à certains moments, perte des couleurs etc. Moi j'appelais cela "vertiges" et/ou désorientation.
Et je me disais que mon organisme et mon cerveau devait passer par là , pour se réorganiser, se refaire, se libérer etc.
Et dire que certaines personnes osent encore nous dire qu'un sevrage ça se fait, ce n'est pas dangereux... Pff !
Et que dire alors des voix subtiles que j'entends? Des présences que je ressens, des présences invisibles ? C'est des hallucinations? Des bouffées délirantes?
Non, pas pour moi ... c'est tout aussi réel que tout ce que je peux toucher. Et je travaille dessus afin d'organiser, et d'y trouver un sens... que ça soit cohérent !
Je pense simplement que la drogue active des choses qu'on ne maîtrise pas... la drogue et les médicaments.
Mais j'ose croire que les termes médicaux ne sont pour moi, qu'illusion, finalement...
Même un psy, un jour m'a dis que j'avais raison de penser comme cela... étrange !
Et que chaque étape du sevrage était nécessaire, sans poser l'un de ces mots médical sur ces étapes, et ces symptômes. Y voir des solutions, plutôt que des "problèmes".
Merci pour le sujet.
Dernière modification par Anonyme9404 (07 juillet 2017 à 11:40)
- Sufenta
- Modérateur
- Inscrit le 11 Apr 2015
- 6262 messages
Salut
Oui des états de sevrage ou des baisse trop raides peuvent provoquer dès syndrome du type confusion voire dans des cas extrêmes une BDA bouffe délirante aiguë qui peut être très grave et demander une PEC spécialisée
Comme je l'ai déjà dit le manque ne tue pas, c'est une phrase courante chez certains médecins, j'y ai déjà eu droit quelque fois, du coup je répond ok ca tue pas d'accord et encore ça dépend de l'état de santé, mais si ça provoque une décompensation grave ?? Comme j'ai déjà pu le voir ...
La il reste con ... il faut être vigilant avec ca, car ça peu mal finir et en cas bien sur il faut une hospitalisation fissa
Amicalement sufenta
Oui des états de sevrage ou des baisse trop raides peuvent provoquer dès syndrome du type confusion voire dans des cas extrêmes une BDA bouffe délirante aiguë qui peut être très grave et demander une PEC spécialisée
Comme je l'ai déjà dit le manque ne tue pas, c'est une phrase courante chez certains médecins, j'y ai déjà eu droit quelque fois, du coup je répond ok ca tue pas d'accord et encore ça dépend de l'état de santé, mais si ça provoque une décompensation grave ?? Comme j'ai déjà pu le voir ...
La il reste con ... il faut être vigilant avec ca, car ça peu mal finir et en cas bien sur il faut une hospitalisation fissa
Amicalement sufenta
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- Syam
- गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
- Inscrit le 26 May 2015
- 3358 messages
Si si le manque peut tuer, il y a de nombreux cas et c'est reconnu médicalement, si un médecin prétend que ça ne tue pas, il faut lui dire qu'il se trompe et qu'en raisonnant comme ça il met la vie de ses patients en danger de façon criminelle.
"Allez-y vous risquez rien". Bande d'ordures qui jouent impunément avec la vie de leurs patients! c'est juste écœurant.
"Allez-y vous risquez rien". Bande d'ordures qui jouent impunément avec la vie de leurs patients! c'est juste écœurant.
Psychoactif propose l'analyse de vos produits (effets indésirables ou inhabituels) de manière anonyme, gratuite et par courrier (dispositif SINTES). psychoactif.org/sintes
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- Tristefee
- Nouveau membre
- Inscrit le 23 Jun 2017
- 37 messages
Bonjour,
Suite à un switch metha/ sub , j ai eu un manque précipité car pris le sub trop tôt. Le manque était si fort que le quatrième jour je perdais mes mots , j avais des hallucinations! J ai atterri à l HP ( je suis bipolaire aussi il faut dite ça a pas du aider) complètement épuisée avec une tension de 8/5....
J ai été très bien prise en charge. Je suis restée une semaine et suis sortie en forme.
Je te conseille d envisager une hospit , ils soulagent les symptômes du manque et assomment un peu ce qui est appréciable dans ces moments la!
Mais pourquoi ne pas baisser ta metha tout doucement?
Amicalement
Tristefee
Suite à un switch metha/ sub , j ai eu un manque précipité car pris le sub trop tôt. Le manque était si fort que le quatrième jour je perdais mes mots , j avais des hallucinations! J ai atterri à l HP ( je suis bipolaire aussi il faut dite ça a pas du aider) complètement épuisée avec une tension de 8/5....
J ai été très bien prise en charge. Je suis restée une semaine et suis sortie en forme.
Je te conseille d envisager une hospit , ils soulagent les symptômes du manque et assomment un peu ce qui est appréciable dans ces moments la!
Mais pourquoi ne pas baisser ta metha tout doucement?
Amicalement
Tristefee
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- Sufenta
- Modérateur
- Inscrit le 11 Apr 2015
- 6262 messages
Salut
Oui Syam le manque peut tuer selon le tableau clinique je le sais mais c'était une boutade par rapport à ce que j'ai déjà entendu plein de fois ..
Le manque ne tue pas c'est un mauvais moment à passer mais vous n'aimez pas souffrir ...
Connard bien sûr que je n'aime pas souffrir qui aime .. et de plus même si le manque ne tue pas forcément si l'on est en bonne santé c'est un gros traumatisme avec souvent une grosse perte de poids, on en ressort super affaiblie et parfois en petent un gros câble ou en decompensent une bonne BDA dès familles ...
Le manque selon son dégré de dépendance peut être une formalité 5 jours pas bien genre une vilaine grippe ou un RUN d'un mois ou tu part 15kg et très traumatisant avec en prime un gros impact sur ta psyché.. et la ca demande un suivie +++
Tu as raison syam certain médecin sont des criminel avec leur phrase le manque ne tue pas, je peux plus l'entendre ça me vénère grave
Amicalement
Oui Syam le manque peut tuer selon le tableau clinique je le sais mais c'était une boutade par rapport à ce que j'ai déjà entendu plein de fois ..
Le manque ne tue pas c'est un mauvais moment à passer mais vous n'aimez pas souffrir ...
Connard bien sûr que je n'aime pas souffrir qui aime .. et de plus même si le manque ne tue pas forcément si l'on est en bonne santé c'est un gros traumatisme avec souvent une grosse perte de poids, on en ressort super affaiblie et parfois en petent un gros câble ou en decompensent une bonne BDA dès familles ...
Le manque selon son dégré de dépendance peut être une formalité 5 jours pas bien genre une vilaine grippe ou un RUN d'un mois ou tu part 15kg et très traumatisant avec en prime un gros impact sur ta psyché.. et la ca demande un suivie +++
Tu as raison syam certain médecin sont des criminel avec leur phrase le manque ne tue pas, je peux plus l'entendre ça me vénère grave
Amicalement
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- coluche
- Psycho sénior
- Inscrit le 19 Jun 2016
- 953 messages
Syam a écrit
Si si le manque peut tuer, il y a de nombreux cas et c'est reconnu médicalement, si un médecin prétend que ça ne tue pas, il faut lui dire qu'il se trompe et qu'en raisonnant comme ça il met la vie de ses patients en danger de façon criminelle.
"Allez-y vous risquez rien". Bande d'ordures qui jouent impunément avec la vie de leurs patients! c'est juste écœurant.
exact , ce n'est pas sistematique mais sa arrive .
d'ailleur j'ai vue un reportage sur youtube qui raconter la vie d'un anglais heroinomane invétéré qui est mort du manque .
ben diary. ..
je laisse le lien au cas ou par contre c'est en anglais. ..
Les psychiatres, c’est très efficace. Moi, avant, je pissais au lit, j’avais honte. Je suis allé voir un psychiatre, je suis guéri. Maintenant, je pisse au lit, mais j’en suis fier.â€
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- coluche
- Psycho sénior
- Inscrit le 19 Jun 2016
- 953 messages
par contre Anna ,
une baisse aussi importante en 1 ans seulement sa me paraît beaucoup trop .
moi je suis passer de 50 à 0 en 2 ans en baissant de 5 en 5 et je l'ai senti passer . j'ai du beacouo prendre sur moi pour passer les différent cap .
alors passer de 160 à 25 mg en 1 ans j'imagine même pas comment sa doit être dur ...
une baisse aussi importante en 1 ans seulement sa me paraît beaucoup trop .
moi je suis passer de 50 à 0 en 2 ans en baissant de 5 en 5 et je l'ai senti passer . j'ai du beacouo prendre sur moi pour passer les différent cap .
alors passer de 160 à 25 mg en 1 ans j'imagine même pas comment sa doit être dur ...
Les psychiatres, c’est très efficace. Moi, avant, je pissais au lit, j’avais honte. Je suis allé voir un psychiatre, je suis guéri. Maintenant, je pisse au lit, mais j’en suis fier.â€
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