L'erreur d'un seul consommateur a suffit.
En 2013 certains centres de pharmacovigilance avaient noté une augmentation des ventes et se doutaient d'un mésusage, mais rien de plus, ça n'allait pas plus loin.
Jusqu'au jour où un pharmacien a fait remonter officiellement un dossier, ils ne pouvaient plus fermer les yeux et ont choisi de retirer le sudafed plutôt que de mettre la
pseudoephedrine sous ordonnance car il y avait de gros intérêts en jeu.
Ce pharmacien avait vu ses ventes passer de 10 boites en 2012 à 110 boites en 2013.
Parallèlement il avait eu 3 achats de sachets de permanganate de potassium par des clients qu'il n'avait jamais vu pour d'autres achats.
Jusque là tout allait bien .
Un jour un client a commis l'erreur fatale, il a acheté à la fois du sudafed et des sachets de permanganate et ça a provoqué un déclic chez le pharmacien qui a été fouiller sur le net et a trouvé la solution.
Il s'avérait que la transformation de
pseudoéphédrine en methcatinone par oxydation entrainait la formation d'impuretés d'oxyde de manganèse qui s'ajoutaient à la toxicité de la methcatinone, il y avait eu pas mal de dégats aux etats unis.
Le pharmacien avertit son syndicat, créa une alerte qu'il envoya à son centre régional de pharmacovigilance qui fit remonter en hauts lieux avec les conséquenses que l'on sait