Mammon Tobin a écrit
La bonne vieille bananadine
Une de mes légendes urbaines préférées (et elle date mine de rien...) question drogues ^^
Par curiosité, dans le bouquin ils en parlent de façon sérieuse, où ils savent que c'est bidon mais trouvaient intéressant de se pencher quand même sur la question?
Merci!
MT
Haha non ce n'est bien qu'une légende!
J'avoue que j'avais à peine survoler le sujet, ce n'est pas vraiment ça qui m'intéressait dans le livre, mais j'ai trouvé ça drôle comme petite note d'humour finale.
Mais je viens de lire en détail (p.120) : apparemment cette rumeur à pris tellement d'ampleur que le gouvernement à bel et bien hésiter à classer la peau de banane dans les stupéfiants à cause de
- dopamine (70mg/100g)
- sérotonnine (5-hydroxyptamine)
car ce sont tous deux des neurotransmetteurs. Mais d'après moi ce serait comme interdire la consommation de chocolat! Bien que je ne mange pas la peau de banane..
En conclusion ils disent qu'il faudrait fumer des kilos de peaux de bananes séchées..
Encore une fois c'est juste une question de dosage.. même si celle-ci me fait bien rire!
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Dernière modification par ji air (25 janvier 2017 à 11:10)
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Dernière modification par Scantloz (08 février 2017 à 09:49)
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Dernière modification par ElSabio (14 février 2017 à 12:03)
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Les politiques des drogues sont aujourd’hui l’expression d’enjeux et de tensions au cœur des sociétés contemporaines. Les drogues se diffusent, les usages sociaux de ces substances évoluent et les réponses publiques s’avèrent souvent difficiles à mettre en œuvre car elles soulèvent des controverses autour du permis et de l’interdit, du licite et de l’illicite, de la prévention et de la répression….
L’ouvrage est construit en 3 parties :
– La fin du consensus sur la guerre à la drogue
– Le brouillage des frontières entre illicite et licite
– Promouvoir une approche équilibrée qui prenne en compte l’expérience des usagers
Paru en février 2017
Éditeur : Editions Esprit
Auteurs :
Marie Jauffret-Roustide
Sociologue et politiste, elle est chargée de recherche à l’Inserm et mène actuellement une recherche sur les politiques de réduction des risques en Europe. Elle est également chargée de mission à Santé Publique France et coordonne avec Richard Rechtman le programme Sciences sociales, drogues et société de l’Ehess.
Jean-Maxence Granier
Agrégé de lettres, linguiste et sémioticien de formation, il a fondé le cabinet de conseil Think-Out spécialisé dans l’analyse des médias. Il s’intéresse à la question des drogues et des psychotropes autour des enjeux de représentation, de philosophie morale et du rôle des groupes d’entraide, et participé à l’audition publique sur « La réduction des risques et des dommages liés aux conduites addictives » organisée à l’initiative de la Fédération française d’addictologie.
Commander l'ouvrage ou en suivant le lien il est possible d'en lire une partie en PDF.
Source : http://www.federationaddiction.fr/ouvra … s-drogues/
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Dans il n'y a pas de drogués heureux, le docteur Claude Olievenstein nous raconte d'abord son enfance et son adolescence. Né à Berlin en 1933 d'une famille juive, émigré à Paris, son itinéraire le projette à tous les carrefours significatifs de notre temps. Devenue psychiatre, il traverse plusieurs de ces mouroirs livrés aux bureaucrates qu'étaient les ailes des années 50 et 60. La révolte où le jette le conformisme pontifiant, le fréquent sadisme de l'univers hospitalier d'une part et les travaux qu'il entreprend d'autre part sur le LSD, le rapprochent alors d'une jeunesse qui trouve, dans les stupéfiants, un moyen privilégié de satisfaire son besoin radical d'absolu. Pour conseiller les " toxicos ", et tenter de les sortir de leur prison infernale, le docteur Olievenstein crée, en 1972, le centre Marmottan où s'élabore, dans l'action, tout un ensemble thérapeutique original. C'est pour une médecine plus humaine et plus chaleureuse que plaide ce livre lucide, profond et généreux, jalonné de portraits et de récits saisissants.
Dernière modification par zenoupazen (19 juin 2017 à 23:42)
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Cet ouvrage tente d'expliquer les fondements épistémologiques, anthropologiques, historiques et juridiques déterminant encore aujourd'hui nos pratiques sociales, politiques et thérapeutiques en matière de drogues. La question de la drogue est en réalité plus aujourd'hui une question d’anthropologie culturelle définitivement inscrite dans la dynamique géopolitique de l’offre et de la demande qu’une problématique prioritairement clinique, contrairement à ce que l’on continue à prétendre et ce, sans minimiser la réelle souffrance d'une partie des consommateurs qui précisément se soignent eux-mêmes souvent inadéquatement sans le savoir.
De l’expérience contrôlée à la dépendance nocive pour l’individu, il y a non seulement une question de dosage et d’usage, mais surtout une affaire de motivations, de rencontres et de relations et plus encore une affaire de lien que l’on entretient avec les drogues (liens distants ou passionnels, liens utilitaires occasionnels ou nécessaires, liens avec soi-même ou avec les autres, etc.). Enfin, ces liens sont déterminés par des représentations et des contextes dans lesquels les drogues circulent et les individus vivent et évoluent avec leurs désirs et leurs pulsions.
L’effacement des frontières entre drogues et médicaments nous montre bien aujourd’hui que le remède peut ou peut ne pas se transformer en poison parfois redoutable, quel que soit le nom qu’on lui attribue.
Entre les deux se trouve un espace individuel où la subjectivité rencontre les tensions inhérentes au quadruple impératif de la nouvelle modernité : productivité, consommation, autonomie et responsabilité. Une mission quasi impossible à atteindre qui débouche forcément sur un malaise.
C'est au creux de cet espace que notre choix individuel et notre éthique résident à l'époque de risque zéro, de l'euphorie perpétuelle obligatoire et du bonheur sous ordonnance.
Dernière modification par zenoupazen (19 juin 2017 à 23:57)
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Pourquoi avoir choisi le terme de « se doper » pour le titre, plutôt que celui de « drogues » ?
Non seulement parce que le terme de « drogue » est connoté dans le sens commun, mais aussi parce que nous souhaitions éviter l’entrée par produits : alcool, médicaments psychotropes, tabac, etc. Par ailleurs, le terme de « dopage » est connu par l’opinion publique dans le domaine du sport… qui est aussi un monde du travail parmi d’autres. Même s’il y a des différences entre domaines professionnels et que la consommation n’est pas la même partout. Nous souhaitions surtout avancer l’idée que l’on ne consomme pas uniquement parce que l’on est dépendant, pour satisfaire à une conduite impulsive, parce que l’on est piégé par le plaisir, et qu’il ne s’agit pas forcément non plus d’une consommation hédonique, pour le plaisir, mais que la consommation de ces substances, pour tenir au travail, a d’autres fonctions… Sociales, anesthésiantes, stimulantes. Cette consommation n’est donc pas à renvoyer à la psychologie singulière du sujet, mais à un contexte de travail, à des attentes de productivité, de solidarité, etc. Il y a par ailleurs aujourd’hui une diversification des produits, et un mode de consommation qui s’est adapté aux transformations du travail : il s’est individualisé. Il est moins collectif, mais aussi moins visible, d’autant plus que certains produits, comme les antidépresseurs, se consomment seuls.
Vous mettez justement les médicaments en avant, qui peuvent aussi venir « réparer » des problèmes de santé liés à l’activité de travail ?
Exactement. Ils peuvent par exemple « réparer » le sommeil, lorsque l’on est tendu, stressé, mais qu’il faut bien travailler le lendemain… Ensuite, il y a tous les anti-douleurs, ce que je vois beaucoup chez ceux qui travaillent malgré des troubles musculo-squelettiques très douloureux… Ou encore les antidépresseurs, pour continuer à se lever le matin. Dans la boîte à pharmacie, il y a beaucoup de choix. Si les premières consommations se font le plus souvent sur la base d’une consultation médicale, on peut assez vite passer ensuite à l’automédication.
L’hypothèse qui sous-tend cet ouvrage est que cette consommation vise à se transformer soi, à défaut de pouvoir transformer le travail… Pour la limiter, il faudrait donc transformer le travail ?
On en revient en effet toujours à la même idée : les marges de manœuvre se réduisent, les exigences professionnelles s’accroissent et s’accompagne d’une réduction des moyens pour les satisfaire… Résultat : dans les milieux de travail, nous avons de plus en plus de difficultés à trouver les aides, ressources et soutiens pouvant permettre de faire face aux contraintes. Il faut donc prendre sur soi-même, s’arque-bouter, continuer à donner une image de soi qui répond aux attendus, au risque sinon de se voir reléguer dans l’entreprise, voire licencier… On est donc bien dans la transformation de soi, parce que l’on ne peut pas transformer la situation professionnelle. Et cela peut également contribuer à masquer la question de la santé au travail. Ces produits anesthésient, et éludent ces problématiques, même si ce n’est pas une solution durable.
La solution du dépistage a actuellement le vent en poupe… Vous parlez d’un fond d’hygiénisme et de délocalisation du problème, qui est, ainsi, individualisé. Qu’entendez-vous par là ?
Oui. Et cela ne concerne pas que le monde du travail… Mais plus globalement les représentations sociales et l’évolution des pratiques en matière de santé. C’est à chacun, individuellement, de manger cinq fruits et légumes par jour, de faire les trois quarts d’heure de marche qui s’impose… Aussi dans le monde du travail. Et c’est une très vieille histoire : lorsqu’un accident du travail se produit, par exemple, on va tout de suite penser que l’accidenté a commis une faute à l’origine… Il y a toujours, encore aujourd’hui, cette suspicion. En matière de consommation de produits, on se focalise sur la problématique de l’addiction… Mais c’est une confusion, ou plutôt une réduction de la question de la consommation à celle de l’addiction, qui met en avant la problématique individuelle. Par ailleurs, on ne voit généralement que les personnes qui peuvent être repérées du fait de leur consommation, notamment par leur absentéisme ou parce qu’elles sont en conflit avec leurs collègues… Mais tant qu’il n’y a pas de manifestation extérieure, on n’en tient pas compte.
Comment agir concrètement pour réorienter vers la prévention, et limiter cette consommation en amont ?
D’abord, il faudrait plutôt parler d’usage ou de consommation, que d’addiction. En effet, ce terme psychopathologise et donc stigmatise très vite la personne… qui risque de s’en défendre. Ensuite, il faudrait peut-être organiser des temps d’échanges sur le travail pour discuter de ce qui est difficile dans le travail, de ce qui le complique, de ce que l’on pourrait transformer, inventer, pour l’améliorer… Pour faire en sorte que chacun se sente moins seul à assumer la gestion de ces difficultés. Ce qui permettrait d’ailleurs d’agir autant sur la consommation de produits que sur les troubles musculo-squelettiques, ou encore les burn-outs… Ce serait une démarche plus efficiente que celles de prévention à l’heure actuelle où l’on a, d’un côté, la prévention des risques psychosociaux, de l’autre celle des TMS…
Vous écrivez aussi que la consommation de ces substances pourrait peut-être même prévenir d’autres risques du travail… Desquels parlez-vous ?
Par exemple celui de perdre son emploi… C’est une idée qu’avait déjà évoquée Claude Veil, pionnier de la psychopathologie du travail, sur la consommation d’alcool dans le BTP ou dans d’autres activités à risque. En effet, l’alcool calme la peur, qui peut créer du danger en provoquant des réactions inappropriées. Claude Veil montrait que cette consommation collective d’alcool, en fait, renforçait les liens entre travailleurs, entretenait la solidarité et anesthésiait la peur… Trois grandes fonctions qui permettaient en réalité de prévenir le risque de conduite inappropriée provoquée par la peur, par exemple en haut d’un échafaudage, et de développer la solidarité utile pour faire face aux épreuves du travail… Une personne qui a des TMS, ou simplement un senior qui a des rhumatismes rendant certains mouvements compliqués, vont prendre des médicaments pour se mettre à l’abri du licenciement. Quand on voit aujourd’hui le nombre de seniors au chômage… Il faut donc voir l’étendue des risques : que risque-t-on, au final, dans la vie professionnelle ? Ce n’est pas tellement l’accident du travail… Cela peut aussi être la stigmatisation, la relégation, le licenciement.
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Source : val-solutions.fr
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Dernière modification par coddeine (27 juillet 2017 à 18:45)
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Dernière modification par Caïn (16 octobre 2017 à 11:46)
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Dernière modification par Cobe (16 octobre 2017 à 15:27)
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Plongée dans le Paris underground à notre époque, un genre de guide touristique à travers quelques endroits-références comme la rue St-Denis, le square Villemin et les afghans, Belleville, La Chapelle, visite d'une backroom de Montparnasse, les fachos de la rive gauche ou encore la porte d'Aubervilliers et ses combats clandestins, on rencontre également toute la faune de ses lieux, UD, prostitué(e)s, révolutionnaires armés, fachos, etc...Le tout narré par l'auteur qui, avec un langage cru, direct et sans fioritures nous emmène dans tous ces lieux parfois glauques, parfois gris mais souvent magiques et mystérieux, c'est cash mais bien écrit.
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Dernière modification par Hypnotic.Dream (10 novembre 2017 à 18:00)
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Caïn a écrit
C'est assez flagrant dans son interview, la nana a un discours de repenti à la fin que personnellement je n'aime pas. Je crois que c'est le cas malheureusement de tous les bouquins que j'ai lus qui racontent des parcours dans la came. A part peut-être Burroughs parce qu'il n'a jamais décroché. Il a continué jusqu'à 84 ans... Respect.
Ouais c'est vrai j'ai remarqué la même chose . Mais bon un site comme psychonaut t'apprends à être plus tolérant grâce à des milliers de partage d'expérience et de retour ça rend humble .
Ca a été sa façon de réagir . Mais j'ai vu d'autre interview d'elle . Elle veut prévenir les jeunes des dangers de la drogue et de ne pas y toucher c'est en aucun cas un livre rdr enfin mais si mais en mode "NY TOUCHAIS JAMAIS JEUNE FOU" . Surtout que tu te rend compte qu'elle avait une façon de consommer absolument pas RDR . Elle a arreté du jour au lendemain .2 extrême .
Dernière modification par Hypnotic.Dream (10 novembre 2017 à 18:01)
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Dernière modification par Cobe (10 novembre 2017 à 15:50)
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Cobe a écrit
8 mois de consommation en faisant n'importe quoi et après ça fait la leçon :)
Qu'est-ce que c'est chiant tout ces gens qui s'improvisent spécialiste de la "drogue" juste parce qu'il en ont consommé. Rien qu'en lisant l'interview on voit qu'elle maitrise pas du tout son sujet et sérieusement, y'a des gens que ça intéresse encore les histoires de petites provinciales qui viennent sur Paris pour devenir mannequin et qui reparte le nez plein de coke chez leur parents quelques mois plus tard ? On dirait une mauvaise caricature.
N'empêche ça fait réfléchir, si des gens comme ça arrivent à publier un livre et finir en interview à Paris Match à 22 ans alors qu'ils n'ont rien vécu, beaucoup ici pourraient sortir leur propre bouquin et faire fortune avec des histoires de dingues
Par contre j'ai bien peur que pour avoir un peu de pub il faut bien dire à la fin de son livre "la drogue c'est pas bien, moi ça m'a foutu dans la merde donc personne n'y touche et il faut l'interdire partout, merci "
C'est son vécu je le respecte même si il aurait dû être nuancer de gris selon mon point de vue et mes expérience . :)
Dernière modification par Hypnotic.Dream (10 novembre 2017 à 18:02)
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Cobe a écrit
8 mois de consommation en faisant n'importe quoi et après ça fait la leçon :)
Qu'est-ce que c'est chiant tout ces gens qui s'improvisent spécialiste de la "drogue" juste parce qu'il en ont consommé. Rien qu'en lisant l'interview on voit qu'elle maitrise pas du tout son sujet et sérieusement, y'a des gens que ça intéresse encore les histoires de petites provinciales qui viennent sur Paris pour devenir mannequin et qui reparte le nez plein de coke chez leur parents quelques mois plus tard ? On dirait une mauvaise caricature.
Et Psychoactif est cité comme source à la fin Oops...
"Les effets et les risques de la MDMA (Psychoactif.org)." et ils linkent ceci: https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … 9moignages
(genre ils l'ont lu)
Y'a pas de mauvaise pub il parait ^^
Sérieux c'est vrai qu'il craint l'interview, ton post (qui m'a fait marrer au passage ) m'a rendu curieux donc je suis allé voir, et doux Jésus... ><
C'est clair que le public féminin est visé, comme à l'époque avec l'Herbe Bleu que je trouvais ultra chiant
Bidule 12 ans droguée prostituée c'était du même tonneau, mais bon au moins le côté "droguée" était déjà plus intéressant & réaliste
Si y'a un public pour les mauvais TR sur papier, la nana a eu raison de le publier IRL et d'en profiter ^^
interview auteur a écrit
Je voulais tenter ma chance dans le mannequinat, ce qui aurait pu porter ses fruits si je n'avais pas loupé tous mes castings à cause de la drogue
Ça commence bien (1ère question )
Pour moi, consommer de la cocaïne était une fierté. C'était comme acheter un sac à main très cher ou être amie avec une grosse célébrité.
Une narcissique qui tombe dans la coke? Quelle surprise ^^ mais j'imagine que le côté "terrain propice/personnalité à risque" n'est pas soulevé...
car lorsque l'on est "dedans", on ne se rend pas compte qu'un "essaye" peut être très grave.
C'est bien connu ^^
Sérieusement, c'est justement quand on connait les prods aka qu'on "est dedans" qu'on peut justement se rendre compte qu'un encouragement à la conso est loin d'être anodin
Comme dans le livre, elle m'a mis une "trace" (ndlr: une ligne de cocaïne) sous le nez et m'a dit, presque d’un ton maternel, "Je préfère que tu essayes avec moi plutôt qu'avec n'importe qui." Cela peut paraître étrange mais elle a pensé bien faire et je ne lui en veux pas du tout car lorsque l'on est "dedans", on ne se rend pas compte qu'un "essaye" peut être très grave. De même, si je ne lui avais pas fait croire que j’avais déjà essayé d’autres produits, nous n'en serions pas arrivées là.
Elle lui en veut pas? Quelle bonté, surtout après l'avoir baratiné "ouais ouais les prods je gère t'inquiète j'ai juste pas eu l'occaz de tester la C"
Entre "faire essayer" un pote qui n'a jamais rien pris comme produits, et un autre qui a déjà testé des trucs équivalent, genre là pour la C du speed ou autre stim, c'est AMHA 2 choses très différentes.
Houla, moi les médias m'ont toujours dit que si je prenais de la MD je passerais à la coke [qui est au même niveau que l'héro, "les drogues qui détruise ton âme"], pas l'inverse
Et c'est des pros qui connaissent leurs métiers hein
Faudra pas oublier de le rappeler à la prochaine personne qui vient demander de l'aide pour ses problèmes d'addiction à ces 2 prods
Quels risques court-on avec ces stimulants ?
On en prend sans craintes, pensant qu'elles n'ont rien de dangereux.
Parle pour toi ><
Mais quelle nunuche sérieux
J'ai fait une overdose en soirée [...] C'était terrible ! J'avais l'impression que la musique était un monstre qui allait m'engloutir. J'ai vraiment cru que j'allais mourir.
"Ah oui c'est bien ça, genre hommage à la scène du frigo qui essaye de bouffer Ellen Burstyn dans Requiem for a Dream", pis il faut bien un truc sensationnel comme dernier boss à vaincre avant de retourner se désintox à la maison de campagne des parents"
Je me souviens d’un jour où, tranquillement installée dans un parc avec un cocktail sans alcool pour tenter de me désintoxiquer, je recevais des appels ou des messages de mes amies qui me racontaient leur vie, on ne peut plus glauque. J’ai alors changé de numéro de téléphone. Et là, c'en était vraiment terminé.
Super pour les "amies"
Enfin il fallait surement un dernier shot symbolique fort pour finir ce torchon "elle efface sans regret les numéros des amies qui l'avaient pourtant acceptée & accueillie, pensant en souriant à leurs vies de merde... coupez=> générique=> Tony Stark débarque pour la recruter=>fin "
Aujourd’hui, il y a des gamines de 14 ans qui portent des tee-shirts ou des casquettes sur lesquelles il est écrit "I love héroïne" sans même savoir ce que c'est. C'est ainsi que les drogues deviennent nos idoles !
Honteux
J'attendais mieux de Paris Match
l'interview" continue encore 2 pages mais j'ai pas le courage de me encore plus... mais c'est affligeant jusqu'à la dernière ligne (hoho).
Ça fait peur de savoir que des ados voulant en savoir + sur la MDMA pourraient acheter ce livre en se disant que ça sera un minimum sérieux, et pas besoin de le lire pour savoir que c'est pas le cas.
MT
Dernière modification par Mammon Tobin (06 juin 2018 à 11:18)
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