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bazukero a écrit
je fume quotidiennement du cannabis depuis 1983 et moi non plus je ne ressent aucun manque, ou si mais un manque juste psychologique pas beaucoup plus terrible que le manque de chocolat si je n ai pas ma tablette avant de dormir,je vais etre irritble et avoir du mal am endormir,ce n est pas ce que j apelle le singe , le vraie manque ,celui des opiacés qui une foie que tu l a connu , font grave relativiser le manque que provoque d autre substane..
Je suis complètement d'accord avec ça et je trouve que la comparaison avec le chocolat est assez bien vue...Perso, je suis fumeur de tabac depuis des décénies (désormais, je fume peu,mais même quand j'en étais à un paquet et demi de brune /jr c'était pareil) et le "manque" de tabac, c'est de la douce rigolade à côté d'un manque d'opiacé...
Je ne nies pas que l'on ressente des symptômes désagréables, mais, comme tu dis Bazukero, la connaissance du manque d'opiacés fait relativiser grandement le mot "manque" quand on parle d'une autre substance...Les seules qui pourraient rivaliser sont, probablement, l'alcool et les benzos que, perso, je ne connais pas.
Prescripteur a dit:
Evidemment l'intensité de ce syndrome de sevrage est variable selon les personnes et certains ne ressentent qu'un syndrome leger.
J'ai souvent lu ça sur PA et, en matière d'héroine, et même d'opiacés en général, je suis TRES sceptique , en effet, je m'explique :
De par mon expérience et ce que j'ai pu en voir en 40 ans de "carrière" , JE pense que si tu prends 10,100 ou 1000 cobayes volontaires, que tu les shootes 3 fois/jour durant 6 mois avec de la vraie H4 à 80% , les 20% restants étant du lactose et que tu les lâches dans la nature sans rien au bout de ces 6 mois, leur ressenti du manque sera à peu de choses près exactement le même ...
Ce qui rend le manque plus ou moins supportable, à mon avis, c'est la qualité du produit, ses coupes actives éventuelles, son mode de prise (la ROA, mais aussi le moment de la journée où tu le prends habituellement) et, le pourquoi tu te retrouves en manque pour la dimension psycho qui n'est pas à négliger non plus...
Ainsi, quelqu'un qui sniffe seulement le soir en rentrant du boulot (ou qui prend sa codéine) n'aura pas du tout le même ressenti que quelqu'un qui s'enquille son truc en shoot dès le réveil par exemple et à qualité et quantité égales .
Quelqu'un qui décide fermement le sevrage le vivra différemment de quelqu'un qu'on jette en taule sans produit du jour au lendemain.
Et puis, un truc certain, le 1er sevrage est ressenti bien moins durement que le 25eme à mon avis (plus tu anticipe ce que tu sais, t'attendre, et plus c'est douloureux...)
Bref, je pense malgré tout, qu'avec la même ROA, les mêmes quantités et la même qualité durant le même temps, des personnes différentes ressentiraient quasiment la même intensité de malaise...
Dernière modification par Mascarpone (18 octobre 2018 à 09:00)
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(On m'a déjà dit quelque fois "moi je préfère le manque d'opi que de plus avoir de bedo"de mon point de vue c'est hallucinant et pourtant j'ai aucune raison de mettre en doute leurs parole)
Si le cannabis apaise des symptomes, l'arrêt eut être plus violent à vivre qu'un gros manque physique qui finit tout de même par passer.
Le côté psy est capital dans l'addiction, même si le manque physique des opis n'arrange rien.
Avec le cannabis, ce qui est hallucinant pour certains, c'est le détachement que d'autres peuvent avoir au point de ne pas considérer le cannabis comme une drogue au sens qui rend accrow.
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