Règles, tension basse, et drogues...

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Chapizza femme
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Bonjour à toutes tongue

Alors voilà tout ou presque est dans le titre.

Je prends la pilule (obligation d'un traitement hormonal car trop de testostérone, ovaires poly-kystiques, endométriose etc... bref le bordel, obligée d'être sous pilule à vie puisque pas de traitement.)

Le premier jour de mes règles ont toujours été un cauchemar, des douleurs à en perdre connaissance, à ne plus pouvoir marcher et surtout une tension très basse ! La pilule a réglé le pb des douleurs, mais pas de la tension/fatigue.

Bref. J'ai eu l'occasion de remarquer, deux fois déjà que, le premier jour de mes règles, si j'avais le malheur de consommer un stimulant, ça me mettait MAL. Mais à un point fou.

=> Première fois, mois d’août dernier : coke + premier jour de règles.
J'ai fait un mal aise de fou : faiblesse dans les membres du côté gauche, j'arrivais plus à réfléchir, à me concentrer, à comprendre ce que les autres disaient, ou à parler. Impression de faiblesse, de plus être coordonnée. Coup de chaleur de fou à la tête.

Ayant l'habitude d'un premier jour hardcore, j'ai pas tilté ; me suis mis en boule et ait attendu que ça passe.

J'ai appris par la suite que j'avais sans doute été victime d'un accident ischémique transitoire  (bébé de l'AVC x)...). Heureusement que ça n'est pas allé plus loin.

=> Avant hier.

Premier jour de mes règles. J'ai pris du speed.
BIM. Truc bien flippant qui m'a fait penser au syndrome sérotoninergique (je peux vous dire que j'ai bien bien flippé...) Tachycardie très très importante, (coeur qui s’affole comme jamais puis, qui ne bat plus.. Puis tout doucement... Puis SUPER VITE d'un coup... Etc...) sifflement dans les oreilles, faiblesse dans les membres, douleur dans l'épaule gauche, impression que mon cou se serrait, fourmillements. Difficultés à respirer, pupilles qui ne réagissent plus aux changements de lumière ; elles bougeaient toute seules comme bon leur semblaient. Mâchoire serrée. Par contre pas de fièvre, pas de chaleur ; tout le contraire. Le besoin intense de me mettre au chaud, j'avais trop trop froid. Moi qui ait les mains moites d'habitude ; plus de transpiration notable. J'ai mis 3 pulls et me suis collée au radiateur. Toujours glacée.
Le mal aise de fous. J'ai bu 1L d'Hépare et une boite de Granola entière. Ca a fini par s'atténuer et j'ai fini par m'endormir. J'ai beaucoup pris sur moi pour pas appeler les urgences et inquiéter tout le monde pour rien étant habituée aux crises d'angoisses, j'me suis dit que ça pouvait être aussi ça mais...

Le fait que ces mal-aises importants avec les prod tombent toujours le premier jour des règles...

Ça vous est déjà arrivé à vous ? Ça peut être du à quoi ?

Seulement au changement de tension ??? C'est vraiment hardcore.

Merci de partager si vous avez eu des expériences du même genre, ou des solutions pour pas risquer que ça recommence ?

Dernière modification par Chapizza (16 janvier 2019 à  17:20)

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Anonyme1756
Invité
Cela pourrait-il venir de l'association avec ta pilule?

Ce que tu décris pourrait être l'effet d'une forte vasoconstriction, tu ne penses pas?
 

Chapizza femme
Nouveau Psycho
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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J'avoue que je n'y avais pas pensé !

La pilule est vasoconstrictrice ?

Je sais qu'il faut déjà éviter de la prendre avec la clope, alors avec la c ou le speed, j'imagine bien que ça puisse pas faire bon ménage.

Tu penses que c'est dû plus à la pilule qu'aux ragnagnas ? Sachant que, même sans la pilule, j'ai 7 de tension au moment de mes règles...

Je pensais que c'était lié à la tension o_O..?

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Anonyme1756
Invité

Chapizza a écrit

La pilule est vasoconstrictrice ?

Je sais qu'il faut déjà éviter de la prendre avec la clope, alors avec la c ou le speed, j'imagine bien que ça puisse pas faire bon ménage.

Je ne pense pas, mais sachant que la clope et les stimulants le sont et que l'association tabac + pilule nuit au système cardio-vasculaire, je me dis que pilule + certains stimulants comme le speed ce n'est peut-être pas terrible.

Chapizza a écrit

Tu penses que c'est dû plus à la pilule qu'aux ragnagnas ? Sachant que, même sans la pilule, j'ai 7 de tension au moment de mes règles...

Ah oui quand même... Enfin 7 quoi? Systolique, diastolique?

Je suis trop ignare en pilule, mais j'imagine que tu as une variation hormonale au moment où tes règles (de vraies règles?) arrivent qui pourrait interagir avec les effets du speed.

Par exemple, quand j'ai mes règles et que je suis trop intoxiquée (au CO par le tabac), je peux développer une migraine, et avec l'âge de façon générale j'ai plus d'effets cardiovasculaires liés aux variations de mon cycle menstruel, donc je me rends plus compte de la réalité de l'impact de ces variations hormonales.

Je ne suis pas familière des effets de la tension basse sinon que je pense avoir fait des chutes de tensions parfois mais ça ressemblait plutôt à des quasi-évanouissements (le sang qui quitte le cerveau, on se sent partir si on ne change pas de position) et je pouvais rester jusqu'à 1/2h allongée avant de reprendre tous mes esprits.

 

Chapizza femme
Nouveau Psycho
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Systolique, diastolique... Je ne sais pas, en général ça affiche de 7.2 à 8.4 sur le tensiomètre, après je saurai pas te dire.

Ben, j'avoue que justement je cherche une réponse... Parce que, pendant l'hémorragie de privation due à la pilule ; petite douleur, supportable par le commun des mortels, sensation de fatigue, faim, et tension basse.
(difficultés à me mouvoir également, sensation de faiblesse du corps qui peut varier.) = pour moi c'est la super forme, parce que je suis habituée à ce qui suit depuis mes premières règles (13 ans, sachant que j'ai commencé la pilule à 19 ans...)

Pendant les "vraies" règles, qui surviennent si j'ai le malheur de ne pas prendre d'hormones pendant le cycle (gynéco en vacances ; pas d'ordonnance... etc) :

- Mal de ventre à avoir envie d'se suicider pour que ça s'arrête (= très fortes contractions utérines pouvant être comme des spasmes ou durer jusqu'à une bonne minute...)
- Ça se diffuse (douleurs musculaire) dans le bas du dos, reins, fesses, les jambes...
- Du mal à me tenir debout, à marcher, jambes en coton
- Souffle court
- Douleurs pelviennes ; utérus, vessie, rectum, anus
- Diarrhée, vomissements, mal aise qui dure jusqu'à ce que je sois "vide"
- Sueurs froides
- Tremblements
- Pâleur
- Fatigue extrême
- Inconfort général (ne sais pas comment m'installer)

La seule chose qui atténue mes douleurs, bien qu'on m'ait prescrit des anti-douleurs aux opiacés (lamaline... ils ne me font pas d'effet c'est du pipi de chat) c'est de piquer un Subutex 0.4 à mon chéri. Ça me défonce, je peux m'endormir, et je me réveille avec les douleurs atténuées. Légère nausée persistante par la suite due au Sub, mais tellement mieux que subir tout le reste...

Du coup, c'est vrai que, j'ai lu la notice de ma pilule et qu'un risque accru d'accidents type "embolies" et autres problèmes cardio-vasculaire est présent.
La notice de cette pilule (Leeloo Gé) est immense, et, la rubrique "risques et effets à surveiller" représente les 8/10 du papier...

Mais c'est la seule pilule que je tolère et qui m'aide (peu dosée en hormones) à me sentir mieux pendant mon cycle.

Malgré tout, du coup, vu mon état général habituel, je pensais que ça venait plutôt de mon "moi" naturel au moment de mes règles tu vois ce que je veux dire ?

Je pensais que la pilule "masquait" tous ces ressentis, et que des stimulants faisaient réapparaître le calvaire d'une autre façon...

En fait, je suis habituée à un tel seuil de douleur et d'inconfort que, toute sensation désagréable est biaisée tu vois ? J'ai tendance à ignorer les douleurs moyennes, à ne même pas m'en rendre compte. Et sous pilule, comme tout est amoindri (présent quand même mais, quelle libération de ne pas avoir l'impression d'une mort imminente tous les 22 du mois !) baaah voilà quoi.

Aussi, j'ai une autre question un peu con-con parce que paradoxalement ça a pas que des mauvais côtés quoi ; le syndrome poly-kystique des ovaires étant dû à un peu trop d'androgènes (testostérone...) cause (entre autres...) une rétention des graisses au niveau abdominale (là où la graisse viscérale est la plus dangereuse pour l'organisme...) , une pilosité + développée...

Depuis que je prends du speed un peu régulièrement (paraît il accessoirement que ça a un gros impact sur les hormones) paradoxalement, je peux, pour la première fois, distinguer mes muscles abdominaux sous mon gras qui disparaît, et me sens plus à l'aise ; je respire mieux, je bouge mieux... Problème de pilosité (hum.. glamour) dû à mon excès d'androgènes, pareil ; mes poils poussent même plus. J'en ai perdu à des endroits gênants (duvet fesses/bas du dos hum...).

J'ai l'impression d'être une vraie fille depuis que j'chamboule mon corps ! (mdr)
Mais j'aimerai savoir d'où ça vient, pour éventuellement pouvoir continuer à me "soigner" sans la toxicité du prod en trouvant LE truc qu'il y a dedans qui me fait ce bien là x).

Parce que les médecins, gynéco etc... Ils s'en foutent. Tant que j'ai pas mal, je peux avoir des adhérences utérine, des kystes, des poils, du bide... J'ai pas mal, je peux vivre normalement pour eux. Sauf qu'à long terme (et psychologiquement) bah... Cécho roll pilule et basta. Pourtant j'en ai consulté pas mal. Pas de temps à perdre, pas assez de connaissances, et tant que je veux pas un bébé y'a pas de raisons de prendre soin de mes organes reproducteurs/hormones quoi.

Est ce finalement pas "bon" d'une (petite) part, pour mon corps de se défaire de ce gras en stimulant un peu mon cœur etc ? (plus grosse consommation d'oxygène = dépense énergétique = perte du gras dangereux).

Même si je me doute bien qu'il vaudrait mieux le stimuler par de vrais efforts physiques.

La graisse elle même est facteur de risque pour les problèmes cardio vasculaire.
Et j'ai sincèrement mais, très sincèrement tout essayé (sport intense, 1h à 2h par jours, alimentation suivie par nutritionniste une longue période de ma vie...) rien y fait sur mon corps ; c'est hormonal, point barre sad . Je vais pouvoir maigrir et me muscler naturellement que les bras et jambes. Le dos éventuellement, mais le ventre... Siège de tant de douleurs et de complexes...

Quelle est la corrélation hormones/coeur que je n'arrive pas à saisir ?


Donc, j'avoue que, si t'es un peu éclairée sur le système hormonal ça m'aiderait vachement.

Quelles sont les hormones qui influencent le système veineux et cardiaque ?
Quelqu'un sait quel est LE truc présent dans le speed qui influence les hormones œstrogènes/testostérone ? Comment je pourrai simuler les bons côtés du speed avec des plantes... etc ?

J'aimerai pouvoir continuer à prendre quelques stimulants de temps en temps , mais en vue de ce qui se passe dans mon corps à ce moment du mois, je me dis que peut être c'est super dangereux pour moi d'en prendre (c ou amphet) même en dehors de mes règles ?

C'est chiant parce que sous prétexte que c'est pas légal y'a pas d'indications sur les interactions pilule/stims , mais, ça serait super utile et franchement... Si ça se trouve c'est carrément ultra toxique comme cocktail et on s'en doute même pas quoi.

Combien y'a de nanas qui prennent ce cocktail tous les jours et qui si ça se trouve courent à un danger de cinglées...?

surpris eek

Dernière modification par Chapizza (17 janvier 2019 à  09:09)

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Anonyme1756
Invité
Hello Chapizza,

Garde en tête que je n'y connais rien, vraiment.

Voici ce que je note:
- tu mentionnes une tension basse (même si j'ai toujours du mal à comprendre ta tension, 7/2 ou 8/4 me paraît très bas, mais je ne suis pas médecin), et je lis dans la notice de ta pilule que le risque associé est plutôt d'hypertension. Je ne m'y connais pas assez pour comprendre les liens entre tension et autres risques associés à la pilule, si une chute de tension est contradictoire ou non.

- risque de thrombose associé à ta pilule. Si se formaient des caillots on pourrait comprendre que l'effet vasoconstricteur du speed se fasse sentir. Est-ce compatible avec l'hypotension?

-est-ce que l'endométriose peut générer des hémorragies internes? D'où la chute de tension?

J'ai connu les douleurs menstruelles que tu mentionnes, à un degré moindre, au cours de mes premiers cycles. Cela s'est vite espacé avec le temps jusqu'à devenir de plus en plus rare ou de plus en plus atténué. Je sais bien que ça peut être insupportable.

Sur speed et testostérone ou autre hormone sexuelle, je ne peux pas te répondre.

J'ai bien compris/senti après coup (=après avoir arrêté) l'effet de l'alcool sur les oestrogènes, et ça passe par le foie (l'alcool ralentirait la dégradation des oestrogènes en faisant concurrence) : on vit mieux sans (alcool). Pour le tabac, je ne me suis pas mise suffisamment sérieusement en condition d'expérience sur moi-même pour savoir s'il a une action hormonale et je ne me suis pas vraiment renseignée sur la question (ça craint). Donc sur le speed j'en sais encore moins.

Chapizza a écrit

Quelle est la corrélation hormones/coeur que je n'arrive pas à saisir ?

Si quelqu'un de calé en endocrinologie passe par là... Je ne vais pas me risquer, je pense que ça passe par plein de trucs différents, action directe, action indirecte dont sur les vaisseaux...

J'espère que tu auras d'autres réponses, mais je t'engagerais à consulter car ce qui t'arrive pendant ton hémorragie de privation est assez flippant je trouve.

 

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Shaolin femme
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Je signale à Prescripteur, il pourra peut-être nous en dire plus wink

Faut rien regretter... Revendique tes conneries, elles sont à  toi. Et surtout, vis à  fond! On vieillit bien trop vite. La sagesse, ça sera pour quand on sera dans le trou.        Jacques Brel

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Je pourrais surtout dire que là où de nombreux médecins, ayant vu la patiente et ses résultats d'examens, ne semblent pas maitriser le problème, je ne vais pas apporter LA réponse intelligente.

Pour moi c'est une relation patient-médecins pas satisfaisante et il faudrait qu'elle le devienne. Alors comment faire ?

Deja je remarque qu'au moment où il y avait un pouls très rapide puis très lent avec une baisse de tension et probablement un AIT il n'y a pas eu de passage aux urgences qui aurait permis de savoir pourquoi tout ceci survenait. Quelques jours après, même le médecin le plus doué a du mal à faire un diagnostic !
Donc il faut consulter au moment de ces problèmes et voir s'il y a un problème cardiaque/circulatoire défini. Ce n'est pas "embêter" les médecins mais au contraire leur permettre de bien faire leur travail.
En plus Chapizza parle d'hémorragie mais ne précise pas le taux d'hemoglobine par exemple.
Donc je dirais qu'en choisissant des contacts irréguliers avec la médecine et en prenant des décisions pas toujours bien informées elle n'optimise pas sa prise en charge.

Mais, en effet, les différents médecins qu'elle voit ne semblent pas non plus briller par leur efficacité pédagogique. Il faudrait un médecin qui fasse un bilan de ses problèmes de santé, sans se focaliser sur leur seule spécialité, et qui lui explique le diagnostic , ses conséquences, les risques à surveiller, l'évolution à long terme etc..
C'est en principe le rôle du médecin traitant mais s'il n'a pas le temps un spécialiste peut aussi faire ce travail par exemple au cours d'une hospitalisation de jour à l'hôpital. Ce genre d'hospitalisation permet en effet de faire plusieurs consultations (dont cardiologique) et examens dans la même journée et, en principe, est suivie d'une synthèse par un médecin responsable. Normalement c'est au médecin traitant de le demander mais le gyneco ou l'endocrinologue peuvent aussi le demander. Bref, vu la complexité du cas de Chapizza, je ne peux pas apporter de réponse "médicale" valable  mais je peux expliquer comment elle pourrait en obtenir une.
Si elle veut des compléments d'information , je suis à sa disposition.

Remarquons qu'elle doit faire tout ça, qu'elle décide ou non de parler de ses consommations. Evidemment ce serait mieux d'en parler car elle aura des réponses plus fouillés mais si elle ne veut pas en parler c'est mieux que de continuer comme ça.

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (17 janvier 2019 à  12:19)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Mister No homme
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plusieurs consultations (dont cardiologique)

Oui, tu as effectivement une tension très basse, rien que ça, ça doit être une épreuve.
Il te faudrait absolument un dialogue plus serein avec les soignants, mais aux urgences, ils ne peuvent pas faire de miracles, même si on ne leur en demande pas.
Au moins éviter la double peine, des ennuis avec les prods et des ennuis avec ta santé.
Cherche quitte à discuter cash des soucis de jugement que tu rencontres avec un généraliste qui te conseillera et pourra même te préparer un écrit en cas de nouveau "malaise", expliquant la nécessite de te prendre en charge, que tu aies consommé ou pas.
C'est pas un reproche, ce boulot n'est pas le tien, mais celui de tous les soignants et certains ont encore beaucoup de mal.

Bon courage pour la suite et donne des news.

Dernière modification par Mister No (17 janvier 2019 à  15:20)


Just say no prohibition !

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Anonyme 218797
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Chapizza a écrit

Je prends la pilule (obligation d'un traitement hormonal car trop de testostérone, ovaires poly-kystiques, endométriose etc... bref le bordel, obligée d'être sous pilule à vie puisque pas de traitement.)

C'est pas la Diane 35 / Minerva ta pilule des fois...?
Moi aussi, trop de testo, et autres joyeusetés...

Cette pilule agit sur les hormones féminines, mais elle a été interdite un moment mais c'est la seule qui fonctionne pour certaine.
Mais le risque cardiaque est accru surtt avec la clope.

Bises bon courage

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Chapizza femme
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Ben j'avoue que pour ce qui est de faire confiance aux médecins, c'est chaud. Quand je vois comme ils me laissent impuissante face au problème, j'avoue que quand je me sens en danger physiquement, je me dis "je me suis toujours démerdée, ça va le faire" sur le moment.

C'est avec du recul que je flippe le plus en fait !

Ma tension est bonne en dehors des premiers jours de mes règles, c'est ce que je ne comprend pas. Comme si mon système hormonal était genre... Un monstre.

@Marla Singer ; non, c'est Leeloo Gé ; et j'ai lu un article (témoignage) d'une jeune femme qui mettait en garde les autres, sur Diane 35 récemment, une nana de 21 ans qui avait fait une crise cardiaque,  alors qu'elle était en bonne santé en associant tabac/pilule... Ça fout les jetons !

Sachant que les médoc, comme les prod, réagissent différemment selon les gens...

Disons que mon médecin généraliste est aussi le médecin de mon homme, de son ex femme, de leur gamin, de ma mère... Je me vois mal lui parler de prise de prod, (bien qu'il soit au courant pour mon homme et son ex, le contexte familial aujourd'hui est pas super enclin à ce qu'il apprenne que la "belle mère" sait aussi s'amuser on va dire...).

Sinon, je n'ai aucune honte de parler de mes consommations, ma gynéco est au courant mais n'a pas su me dire quoi que ce soit. On dirait que chaque médecin a SA spécialité, et que personne ne sait répondre quand aux interactions.

@préscripteur ; quand je parle d'hémorragie, je parle des "regles" qui surviennent à l'arrêt de la pilule. En fait quand on prend la pilule on prend 21 comprimés, et on arrête pendant 7 jours. Les règles qui apparaissent alors ne sont pas de vraies règles, mais ce qu'on appelle des "hémorragies de privation". Sorti de son contexte, le mot fait peur oui... big_smile

Bon... Ben je retiens le côté vasoconstricteur alors... J'ai fait quelques recherches, il est question d'une hormone ; la vasopressine.

Apparemment, elle est liée aux ocytocines et autres hormones qui influencent notre humeur.

Cette hormone est liée à la vasoconstriction et serait apparemment pointée du doigt pour ce qui est des douleurs menstruelles.

J'en viens à me dire qu'une consommation de speed/coke accentue la prolifération de cette hormone, sans doute ; et que quand mon corps en produit + à l'instant du début des règles, ça fait un excès ce jour du mois !

Vasopressine et règles douloureuses ;
https://www.pourquoidocteur.fr/Symptome … uloureuses

Serait ce une bonne piste ?

Peut être, je pense. A ce moment là, faites gaffe, les filles sad

Et, c'est possible de faire grossir ses veines ? Genre, sans vasodilatateur (le mélange étant dangereux...) mais naturellement ?

Par une conduite, une alimentation ou des plantes..? Pour atténuer la vasoconstriction ou tuer un peu de vasopressine, afin de voir si ça pourrait venir de là ?

J'avoue que, j'ai plus de satisfaction et me sens plus à l'aise à trouver comment me soigner, en écoutant mon corps et le savoir des autres, et des encyclopédies médicales, qu'en me faisant prescrire des merdes par un médecin qui m'écoute à peine...

Il y a 6 mois, ma mère atteinte d'hyper-thyroïde (maladie de Basedow...) a fini à l’hôpital. Ils lui ont rien trouvé d'autres qu'une pyélonéphrite ; c'est moi, qui par ses symptômes (et la pyélonéphrite en était un, et non un maladie en soi, comme ils l'ont traitée..) et ma curiosité physiologique qui l'ait orientée vers un pb de thyroïde en lui disant de demander à son médecin des analyses de sang de ce côté là.
Ayant pu constater que j'avais raison, face à un mec qui ne faisait que lui prescrire du magnésium... Déjà on a changé de médecin traitant toute les deux, mais depuis je fais plus confiance au corps médical.

Quand on voit qu'avec des connaissances vulgaires de la médecine, sans diplôme, on voit des choses qu'ils ne voient pas, parce qu'ils sont trop habitués à faire des ordonnances de Xanax/magnesium/exaspray et autres conneries qu'on a tous en triple dans nos placards à pharmacie...

Bref. Si je dois finir un jour aux urgences, je pense que je le ferai. Je n'avais pas peur d'embêter les médecins, juste, le moment tombait mal, ça aurait foutu un beau bordel à la maison à 4h du mat, difficile... Je trouvais ça pas approprié, ça me gênait d'être dans un tel état en fait. (culpabilité, je sais c'est con).

Puis faire venir une ambulance à Orléans, ça relève du miracle : il faut qu'on soit mourant (on me l'a dit cash y'a 2 ans et demie suite à une agression : j'ai subi un coup du lapin et était paralysée partiellement, et ben "j'étais pas mourante" qu'on m'a dit : "je pouvais prendre le tram" me disait la nana du standard (alors qu'à l'époque je pouvais même plus m'habiller seule...) bref.).

Alors quelqu'un qui fait une intoxication aux prod, vous imaginez bien qu'à part juger et envoyer chier, je pense pas que ça serve à grand chose.

Bref, faites attention à vos coeur les filles, la pilule c'est pas réputé comme un bonbon qui fait beaucoup de bien. Quand on a pas le choix, on encaisse, mais si vous avez d'autres solutions hésitez pas...

heart

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C'est un peu ce que je craignais, que tu généralises sur les médecins et du coup fait ta cuisine dans ton coin.

je me dis "je me suis toujours démerdée, ça va le faire" sur le moment.

Je ne veux pas défendre les médecins mais c'est comme tout, il y a des bons et des mauvais.
En faisant ta cuisine, tu es probablement meilleure que les mauvais mais moins pertinente que les bons, surtout sur plusieurs sujets à la fois.
Donc si ton médecin traitant ne te convient pas tu as le droit (et même le devoir) d'en changer et d'en trouver un qui te comprenne (les autres membres de ta famille peuvent rester avec l'actuel).

Quand je te parlais d'hemorragie c'était pour m'interroger sur ton nombre de globules blancs et taux d'hemoglobine, parce que s'ils étaient anormaux ça se ressent sur la circulation.

Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Eh bien, j'ai eu l'occasion de passer par 3 médecins généralistes différents.. Ceux de mon secteur, après je peux pas pousser plus loin (les médecins acceptent pas de nouveaux patients car il manque de médecins.. surtout si ils ne sont pas de la même commune.).

Ben c'est aussi que leur métier devient difficile, y'a tellement de gens à voir dans la journée, ils ont plus le temps d’ausculter, de questionner, ceci cela.

Je vois mon médecin il a la tête en l'air, il nous parle d'un truc, oublie de le prescrire, on lui parle d'un truc, 5 min après il oublie et nous repose la question. J'le sens débordé le gars x) !

Tu sais à force, ben on est bien obligé d'en être rendu là malheureusement sad .

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Essaie tout de même de voir côté hospitalisation de jour. Ton médecin peut le prescrire et cela ne lui prendra pas beaucoup de temps. Avec au moins une cs cardio (et si possible holter tensionnel au moment de tes règles) , gyneco, endocrino, prise de sang (pour préciser les choses si tu as des anomalies à tes prises de sang en ville).
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Chapizza femme
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Oui, merci. J'ai été chez le médecin hier déjà, pour qu'il me prescrive des radios (suite à un coup du lapin y'a 2 ans, j'ai encore des séquelles à la nuque...) il a pris ma tension, parce que je lui ai demandé ; (bientôt la fin de mes règles) = 9.6.

Il m'a seulement dit que c'était bas (il l'a prise à deux reprises !), ça ne l'a pas inquiété, bizarrement.

J'ai pas pensé à lui en demander plus faute de passer pour l'hypocondriaque de service qui fait ses courses mdr !

Mais c'est vrai que j'ai tellement cumulé les trucs qui déconnent.

Avec le désert médical, les hôpitaux surchargés et tout, franchement, une hospitalisation de jour sans être sur de rien, il va me rire au nez x)...

Mais je tenterai en allant lui remettre les résultats de la radios, de lui demander un tit chek up pour comprendre pourquoi tout part en couilles au moment de mes ragnagnas ^^' !

Merci à vous :)

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