#1
- Kao
ça s'en va et ça revient - 02 octobre 2007 à 13:48
"Te faire payer pour te faire violer." m'a-t-elle dit.
Ca la choque, moi je trouve ça normal qu'ils payent enfin.
Et beaucoup croient que je le fais pour la came.
N'importe quoi, je me came pour oublier ça.
Ceux qui payent comme ceux qui ne payaient pas.
Mépris dédain sale catin parait que je devrais avoir honte.
Moi la honte connais pas peut-être la honte de soi.
De mon corps que je tords pour supporter tout ça.
Ils sont hostiles et puants je les hais.
Mon aiguille elle me comprends.
Douce pénétration sous la peau après la dure confrontation.
Je les hais il parait qu'il me rendent la même.
Je ne veux plus je n'en peux plus.
Comment cesser de croire au destin puisque j'en suis l'incarnation.
Mon corps est fait pour ça alors pourquoi pas.
Mais il faut bien qu'il payent comprennez-moi.
Ne me jugez pas, ma propre haine me suffit.
Et sur la rue je vends ma haine aux inconnus.
Sous ces satanés platanes silencieux.
Hiver été enchaînant les clients déchaînés.
Je les hais je les hais je me hais.
"Argent facile" disait celle-ci ben qu'elle vienne avec moi.
Tous ces gens autour qui ne comprennent pas.
Je crois.... qu'il faut connaitre le tapin pour parler de la pute.
Les autres dehors, les clients, les gens en général.
Il te toisent de haut te traitent de lâche, que dalle.
Faut une dose de courage pour affronter la mort.
Et chaque fois encore vivante je m'en sors.
Douleur suffocante au sein même de mon corps.
J'avoue que moi-même j'ai du mal à comprendre.
J'ai du vouloir me détruire l'argent je m'en fous.
Mais ça fait toujours un peu mal.
De savoir que je vaux pas plus de cinquante euros.
Ca la choque, moi je trouve ça normal qu'ils payent enfin.
Et beaucoup croient que je le fais pour la came.
N'importe quoi, je me came pour oublier ça.
Ceux qui payent comme ceux qui ne payaient pas.
Mépris dédain sale catin parait que je devrais avoir honte.
Moi la honte connais pas peut-être la honte de soi.
De mon corps que je tords pour supporter tout ça.
Ils sont hostiles et puants je les hais.
Mon aiguille elle me comprends.
Douce pénétration sous la peau après la dure confrontation.
Je les hais il parait qu'il me rendent la même.
Je ne veux plus je n'en peux plus.
Comment cesser de croire au destin puisque j'en suis l'incarnation.
Mon corps est fait pour ça alors pourquoi pas.
Mais il faut bien qu'il payent comprennez-moi.
Ne me jugez pas, ma propre haine me suffit.
Et sur la rue je vends ma haine aux inconnus.
Sous ces satanés platanes silencieux.
Hiver été enchaînant les clients déchaînés.
Je les hais je les hais je me hais.
"Argent facile" disait celle-ci ben qu'elle vienne avec moi.
Tous ces gens autour qui ne comprennent pas.
Je crois.... qu'il faut connaitre le tapin pour parler de la pute.
Les autres dehors, les clients, les gens en général.
Il te toisent de haut te traitent de lâche, que dalle.
Faut une dose de courage pour affronter la mort.
Et chaque fois encore vivante je m'en sors.
Douleur suffocante au sein même de mon corps.
J'avoue que moi-même j'ai du mal à comprendre.
J'ai du vouloir me détruire l'argent je m'en fous.
Mais ça fait toujours un peu mal.
De savoir que je vaux pas plus de cinquante euros.
Dernière modification par Kao (01 octobre 2009 à 13:48)
"La valeur éthique d'une société se mesure à la manière dont elle traite ses membres les plus vulnérables" (Roland Gori)
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#2
- ketamineuse
Psycho sénior - 02 octobre 2007 à 15:19
Argent facile en faisant la pute
je sais pas si les gens peuvent savoir à quel point ça peut faire mal , c'est loin d'être de l'argent facile , ça c'est sur.
je sais pas si les gens peuvent savoir à quel point ça peut faire mal , c'est loin d'être de l'argent facile , ça c'est sur.
"Et ce désir qui fait courir ... Sur une chimère. Sur un souvenir ...
C'était si bon la première fois."
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#3
- reskaper
en route pour le soleil - 02 octobre 2007 à 15:21
Hiver été enchaînant les clients déchaînés.
belle rime kao ..
biz
oui.. tuer sa candeur
s envoyer du bonheur
ne plus voir ces horreur,
de ces chien en chaleur
délaissant sans honneur
leur femme dans la douleur
reskap
a toutes les travailleuse du sex je tire mon chapeau et bien haut
c est pas ce qui manque les salauds
Dernière modification par reskaper (01 octobre 2009 à 15:21)
une goutte d eau dans un océan..
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#4
- Poison Ivy
Psycho junior - 02 octobre 2007 à 20:05
kao, je crois que de toute façon, ceux, celles qui n'ont jamais tapiné peuvent pas savoir ce que ça fait, et pour de l'héro encore moins.
Moi par contre, je dissocie totalement le tapin= sexe contre fric avec des mecs puants, que je ne peux pas m'empcher de hair; avec le sexe choisi non payé, soit par autodestruction (quand je suis bourrée ou déjà défoncée), ou alors le sexe choisi avec un partenaire voulu. C'est TOTALELMENT différent pour moi.
enfin, je crois que faire la pute, ça illustre vraiment le "ce qui ne tue pas rend plus fort". Je le reprécise je l'ai fait que qq fois, mais je sais que si j'avais vraiment besoin de fric pour la came (j'irais pas tapiner pour du vernis à ongles quoi), ben je le referais.
Même si je connais pas les lieux à paris donc bon lol
je crois que le pire, c'est quand tu attends la client; moi j'avais peur de tomber sur des gens que je connaissais, des potes passant apr là , des connaissances de ma mère etc, et puis quand tu vois une voiture ralentir, mettre le clignotant, ct'as qu'une envie: gerber et parit en courant. Et pourtant, il faut s'avancer et sourire.
Moi par contre, je dissocie totalement le tapin= sexe contre fric avec des mecs puants, que je ne peux pas m'empcher de hair; avec le sexe choisi non payé, soit par autodestruction (quand je suis bourrée ou déjà défoncée), ou alors le sexe choisi avec un partenaire voulu. C'est TOTALELMENT différent pour moi.
enfin, je crois que faire la pute, ça illustre vraiment le "ce qui ne tue pas rend plus fort". Je le reprécise je l'ai fait que qq fois, mais je sais que si j'avais vraiment besoin de fric pour la came (j'irais pas tapiner pour du vernis à ongles quoi), ben je le referais.
Même si je connais pas les lieux à paris donc bon lol
je crois que le pire, c'est quand tu attends la client; moi j'avais peur de tomber sur des gens que je connaissais, des potes passant apr là , des connaissances de ma mère etc, et puis quand tu vois une voiture ralentir, mettre le clignotant, ct'as qu'une envie: gerber et parit en courant. Et pourtant, il faut s'avancer et sourire.
Dernière modification par Poison Ivy (01 octobre 2009 à 20:05)
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#5
- Kao
ça s'en va et ça revient - 02 octobre 2007 à 23:43
Chais pas. J'ai du mal à en parler.
"La valeur éthique d'une société se mesure à la manière dont elle traite ses membres les plus vulnérables" (Roland Gori)
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#6
- Poison Ivy
Psycho junior - 03 octobre 2007 à 00:05
si jms tu veux en parler en privé, y'a mon mail ici. ou sinon bonne chnace et courage pour tout
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#7
- ketamineuse
Psycho sénior - 03 octobre 2007 à 00:10
merci kao pr le compliment
j'ai pas osé te rajouter à mes contacts , à toi de me dire oui ou non
j'ai pas osé te rajouter à mes contacts , à toi de me dire oui ou non
"Et ce désir qui fait courir ... Sur une chimère. Sur un souvenir ...
C'était si bon la première fois."
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#8
- Kao
ça s'en va et ça revient - 03 octobre 2007 à 00:29
pas de soucis.
"La valeur éthique d'une société se mesure à la manière dont elle traite ses membres les plus vulnérables" (Roland Gori)
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