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Thérapie psycholytique
La thérapie psycholytique implique l'utilisation de doses faibles à moyennes de médicaments psychédéliques, à plusieurs reprises à des intervalles de 1 à 2 semaines. Le thérapeute est présent pendant le pic de l'expérience et à d'autres moments selon les besoins, pour assister le patient dans le traitement du matériel qui se présente et pour offrir un soutien si nécessaire. Cette forme générale de thérapie a été utilisée principalement pour traiter les patients souffrant de troubles névrotiques et psychosomatiques. Le nom, inventé par Ronald A. Sandison, [note 1] signifiant littéralement "dissolvant l'âme", fait référence à la croyance que la thérapie peut dissoudre les conflits dans l'esprit. La thérapie psycholytique était historiquement une approche importante de la psychothérapie psychédélique en Europe, mais elle était également pratiquée aux États-Unis par certains psychothérapeutes, dont Betty Eisner.
Un avantage des drogues psychédéliques dans l'exploration de l'inconscient est qu'un éclat conscient de l'ego adulte reste généralement vigilant pendant l'expérience. [7]: 196 Tout au long de la séance, les patients restent intellectuellement alertes et se souviennent de leurs expériences de façon vivante. [7]: 196 In cet état hautement introspectif, ils sont également activement conscients des défenses de l'ego telles que la projection, le déni et le déplacement lorsqu'ils réagissent à eux-mêmes et à leurs choix dans l'acte de les créer. [7]: 196
Le but ultime de la thérapie est de fournir un contexte sûr et mutuellement compatissant à travers lequel la revivification profonde et intense des souvenirs peut être filtrée à travers les principes d'une véritable psychothérapie. [Citation nécessaire] Aidé par l'état profondément introspectif atteint par le patient, le le thérapeute l'aide à développer un nouveau cadre de vie ou une philosophie personnelle qui reconnaît la responsabilité individuelle du changement. [7]: 196
En Allemagne, Hanscarl Leuner a conçu une thérapie psycholytique, qui a été développée officiellement, mais qui a également été utilisée par certains thérapeutes clandestins à motivation sociopolitique dans les années 1970 [38] [39] [40].
Thérapie psychédélique
La thérapie psychédélique implique l'utilisation de doses très élevées de médicaments psychédéliques, dans le but de promouvoir des expériences de pointe transcendantales, extatiques, religieuses ou mystiques. Les patients passent la majeure partie de la période aiguë de l'activité du médicament allongé avec des lunettes en écoutant de la musique non lyrique et en explorant leur expérience intérieure. Le dialogue avec les thérapeutes est rare pendant les séances de drogue, mais essentiel pendant les séances de psychothérapie avant et après l'expérience médicamenteuse. Il y a deux thérapeutes, un homme et une femme. La récente résurgence de la recherche (voir § Résurgence du début du 21e siècle ci-dessus) utilise cette méthode. [1] Elle est plus proche de la psychologie transpersonnelle que de la psychanalyse traditionnelle. La thérapie psychédélique est pratiquée principalement en Amérique du Nord. La méthode de thérapie psychédélique a été initiée par Humphry Osmond et Abram Hoffer (avec une certaine influence d'Al Hubbard) et reproduite par Keith Ditman. [41]
Pendant la thérapie psychédélique, l'accent est mis sur la psilocybine et l'ayahuasca, car les patients reçoivent de fortes doses de médicament. Pendant les essais, il faut analyser à la fois la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et / ou la thérapie d'amélioration de la motivation (MET). Dans le cadre d'une intervention CBT structurée et d'une dose de psilocybine, les patients ont la possibilité de vivre des états cognitifs et émotionnels qui sont modifiés. Avec ces effets psychédéliques, le recadrage cognitif des schémas préjudiciables et de l'identité de soi peut être modifié positivement. Dans un environnement MET, les patients sont capables de réfléchir à leurs propres comportements pour modifier les manières problématiques, comme l'abus chronique d'alcool. De plus, cela pourrait potentiellement accroître la motivation à changer et diminuer l'ambivalence possible concernant les changements de comportement. Dans le cadre d'une séance de drogue psychédélique, grâce à une réévaluation du concept de soi et à la reconnexion avec les croyances et les valeurs fondamentales, cela peut être réalisé.
Autres variations
Autres variations
En Tchécoslovaquie, Stanislav Grof a mis au point une forme de traitement qui semblait combler ces deux formes principales. Il a analysé l'expérience du LSD dans un contexte psychanalytique freudien ou jungien en plus de donner une valeur significative à l'expérience transpersonnelle, mystique ou spirituelle globale qui permettait souvent au patient de réévaluer toute sa philosophie de vie. [7] [43]
Le thérapeute chilien Claudio Naranjo a développé une branche de la thérapie psychédélique qui utilisait des médicaments comme le MDA, la MDMA, l'harmaline et l'ibogaïne [7].
Thérapie anaclitique
Le terme anaclitique (du grec ancien "?????????", anaklitos - "pour se coucher") fait référence aux besoins et tendances primitifs et infantiles dirigés vers un objet d'amour pré-génital. Développée par deux psychanalystes londoniens, Joyce Martin et Pauline McCririck, cette forme de traitement est similaire aux approches psycholytiques car elle est basée en grande partie sur une interprétation psychanalytique des abréactions produites par le traitement, mais elle a tendance à se concentrer sur les expériences dans lesquelles le patient re - rencontre des sentiments charnels de privation émotionnelle et de frustration résultant des besoins infantiles de leur petite enfance. En conséquence, le traitement a été développé dans le but de satisfaire directement ou de satisfaire ces envies angoissantes refoulées d'amour, de contact physique et d'autres besoins instinctifs revécus par le patient. Par conséquent, le thérapeute est complètement engagé avec le sujet, contrairement à l'attitude traditionnelle détachée du psychanalyste. Avec les épisodes émotionnels intenses qui ont accompagné l'expérience psychédélique, Martin et McCririck visaient à jouer le rôle de «mère» qui entrerait en contact physique étroit avec les patients en les berçant, en leur donnant du lait dans une bouteille, etc. [43 ]
Thérapie hypnodélique
La thérapie hypnodélique, comme son nom l'indique, a été développée dans le but de maximiser la puissance de la suggestion hypnotique en la combinant avec l'expérience psychédélique. Après avoir entraîné le patient à répondre à l'hypnose, le LSD serait administré et pendant la phase de début du médicament, le patient serait placé en état de transe. Levine et Ludwig ont trouvé que la combinaison de ces techniques était plus efficace que l'utilisation de l'un ou l'autre de ces deux composants séparément. [43]
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Pour avoir étudié l'an dernier les bénéfices thérapeutiques des psychédéliques, la plupart des études mettaient en avant le fait que l'efficacité à long terme de ces thérapies étaient surtout observées suite à l'apparition d'expériences mystiques
Je suis d'accord mais je pense que ces expériences mystiques doivent être "accompagnées", par des professionnels ou non mais dans ce cas les "guides" doivent être expérimentés. Voir le manuel ci dessous, très complet, malheureusement en anglais.
https://freedomandfulfilment.com/mystic … nce-guide/
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (15 avril 2020 à 10:04)
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Mais je suis le seul à penser que chaque prise d'acide change ma personnalité doucement dans le temps ?
Probablement oui, mais en bien ou en mal ??? on ne peut pas le dire. Amicalement
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Trippouw a écrit
Donc déjà, un point que j'ai du mal à cerner, on dit de prendre de l'acide uniquement si l'on va "bien", mais qui voudrais prendre un trip en allant vraiment bien ?
Bonjour,
Il faut aller mal pour prendre un trip ? Les acidifiés sont donc malade ?
Premières nouvelles.
Ocram
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Trippouw a écrit
Donc de ton avis, une personne "sobre" qui n'a jamais touché de prods, peut en arriver à la même créativité, la même réflexion qu'une personne "non-sobre" ?
Encore heureux que oui.
Sinon ça voudrait dire que tout l'art, la musique, la philosophie, n'est basé que sur la drogue, et que l'être humain en est moins/pas capable sans.
Et ce depuis des millénaires.
Ce serait un peu réducteur non ?
Si tu as du temps à tuer je te conseilles de lire "anatomie de l'horreur" et "Écriture" de Stephen King.
C'est un peu une autobio mais axée sur son travail pendant 50ans.
Il a une réflexion intéressante envers la créativité sous substances.
Il a fait la moitié de sa carrière sur orbite et l'autre moitié les pieds sur terre. Il parle donc en connaissance de cause.
Dernière modification par RandallFlag (15 avril 2020 à 16:18)
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Trippouw a écrit
Donc de ton avis, une personne "sobre" qui n'a jamais touché de prods, peut en arriver à la même créativité, la même réflexion qu'une personne "non-sobre" ?
Oui bien sur, regarde du côté des mystiques tu verras que certains se tapent de sacrée trip avec le ventre vide
Sans aller dans ces extrêmes ça m'est arrivé un nombre incalculable de fois de me rendre compte que de grosses "révélations" que j'avais eu sur dieu, la vie, les humains etc... avaient déjà été développé par de grands penseurs, philosophes ou textes religieux des siècles voir des millénaires avant mon petit trip.
Sauf que ces gens avaient l'esprit assez clair pour développer ces idées, les mettre sur papiers et les rendre intelligible pour le commun des mortels, ce qui est difficile quand t'as 300µg dans le sang
Depuis je compte + sur les livres que sur la drogue pour me faire avancer dans la vie, même si c'est au final les psychédéliques qui m'ont permis de m'intéresser à tout ça et de me poser certaines questions
Dernière modification par Cobe (15 avril 2020 à 15:28)
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RandallFlag a écrit
Si tu as du temps à tuer je te conseilles de lire "anatomie de l'horreur" de Stephen King.
C'est un peu une autobio mais axée sur son travail pendant 50ans.
Tu confonds pas avec « Écriture — Mémoires d’un Métier » ? (Incontournable pour tout graphomane.)
« Anatomie de l’Horreur » fut publié en 1981. Stephen King est devenu abstinent à la fin des années 80 (merci les Alcooliques Anonymes !)
Ce qui s’appelle un anachronisme.
« Randall Flagg », voyons !
Je sais, je suis chiant.
Après, King, même s’il a arrêté, est quand même passé par la case « drogues ». Il ne s’agit pas d’écrire sous l’influence des drogues, qui à force, s’avère totalement contre-productif, mais d’être passé par là, ce qui offre quelques expériences de vie et ouvre tout de même deux, trois portes.
Mais rien d’obligatoire, c’est certain…
Cobe a écrit
Les expériences positives marquent beaucoup aussi, mais elles se "diluent" avec le temps.
Très bien dit, je suis à 200 % d’accord avec ce constat, et ce, dans tous les départements de la vie...
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Dernière modification par RandallFlag (15 avril 2020 à 18:33)
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Trippouw a écrit
Je ne voulais pas dire que chaque personne qui prend des prods est vraiment forcément mal mais en soit, regarde, une personne heureuse et épanouie par une vie sobre, elle va peut être taper une fois un petit truc et encore. Mais elle va sûrement pas s’amuser à en prendre 1,2 fois par mois voir plus si ?
Ben si je prend que mon cas perso, j ai deux boulots, une fille, une nana, des potes et j aime me casser la tête avec des psychés et des stims... a une fréquence de 1 à 2 fois par mois.
Et je compte bien continuer encore longtemps et essayer plein de trucs. Je n attend pas que les prods me soignent de quoique ce soit, ni qu ils ne m apportent une quelconque révélation mystique ou je ne sais quoi. J aime la défonce car c est drôle quand c est bien maîtriser.
Je pense que je ne suis vraiment pas le seul dans cet état d esprit.
Ocram
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RandallFlag a écrit
Nan je ne confondait pas rassure toi, j’ai juste zappé une partie de mon message.
L’un aide à comprendre l’autre.
Merci de m’avoir fait remarqué l’oubli
@Zenon.
Erreur corrigée.
Je suis déçu, Randall.
Avec ton célèbre humour tranchant, je m’attendais à ce que tu me répondes : « Ta gueule, anachronisme toi-même ! »
Allez en paix, pauvre pécheur, vous êtes tout pardonné.
(En ce moment, j’écris sous substances, et voilà le résultat, quoi.)
Dernière modification par Zénon (15 avril 2020 à 17:40)
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Trippouw a écrit
Mais pourquoi presque tous sont passés par la case « drogue » ou y sont encore..?
Bonjour,
Pas sûr que ça soit vrai ça comme affirmation... faut voir la défonce comme une expérience parmi d autre qui permet à certaine personne de sublimer leur art. Mais ce n est pas une condition sine qua non. Les voyages, les traumatismes et plein d autres choses peuvent être des catalyseurs pour l art.
Attention aux généralité facile.
Ocram
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Trippouw a écrit
Ocram a écrit
Il faut aller mal pour prendre un trip ? Les acidifiés sont donc malade ? :thinking
Je ne voulais pas dire que chaque personne qui prend des prods est vraiment forcément mal mais en soit, regarde, une personne heureuse et épanouie par une vie sobre, elle va peut être taper une fois un petit truc et encore. Mais elle va sûrement pas s’amuser à en prendre 1,2 fois par mois voir plus si ?
T'en connait beaucoup des gens qui consommes rien du tout ? Un peu d'alcool de temps en temps, du café ou une petite clope par ci par là ou un petit médicament pour aller un peu mieux ?
C'est pas parce que tu te bourre la gueule 2/3 fois par mois que t'as une vie merdique, c'est pareil avec les autres drogues.
Ca ne veut pas dire que tout les consommateurs de drogues sont heureux hein, tout comme toute les personnes sobres ne sont pas forcemment au top de leur forme. Faut pas confondre causalité et corrélation
Dernière modification par Cobe (15 avril 2020 à 17:51)
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guygeorges a écrit
guygeorges
Attention 3615mavie.com
Je suis de loin le plus curieux en matières de substances psycho actives dans mon entourage (coke, mdma, 2CB, 2CD, metocine, mescaline, 3mmc, sulfate d amphet)... et pourtant j ai jamais ne serait ce que tiré une latte sur un joint ou sur une cigarette... je suis vierge de tout THC.
Voilà c était très intéressant, au revoir.
Ocram
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je suis vierge de tout THC.
Si on se croise un de ces quatre, je te proposerais certainement un truc pas trop fort.
Quoique, tu as une âme de rider.
Il ne faut pas oublier que parmi tous ceux qui nient la moindre conso de drogue, la plupart occultent certains points évoqués ou non par Cobe.
Je me souviendrais toujours de cet apéro avec un complice de 82 ans, qui me disait qu'il n'avait jamais touché à la drogue. Avec sa nana, on s'est marré, pasqu'il avait une clope et un verre à la main, déjà, et ensuite, pasqu'il avait oublié les insomnies liées aux surdosages de maxiton durant leur jeunesse. Il n'avait jamais consommé de cannabis, mais des zamphés, voui.
Et parmi ceux qui disent ne jamais avoir fumé de cannabis, tu as des faux positifs :
Les plus paranos qui pensant que babylone les espionne pour les ficher et qui répondant comme il faut, y compris dans les questionnaires médicaux et ceux qui ne souhaitent pas avouer un crime pour faire court.
Le ratio de personnes qui expérimentent les psychédélique semble augmenter également et ce pour des motivations thérapeutique aussi parfois.
Dernière modification par Mister No (16 avril 2020 à 10:39)
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