Arrêt de l'alcool mais reprise du valium

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Psycho-virus homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 19 Apr 2020
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Salut à tous ;
J'ai arrêter l'alcool depuis 17 jours et franchement ça va je tiens mais je suis a 4 ou 5 valium 10mg par jour.
Pour le moment je sais que c'est nécessaire car en plus niveau shit j'en trouve pas assez pour me calmer.

Le truc c'est que j'ai déjà eu des sales expériences avec le valium mais je n'étais pas dans le même délire psycho.
Ce que je me demande c'est que quand il va falloir arrêter le valium est ce que je vais pas retourner vers l'alcool.
En fait je n'ai pas l'impression de recherché une défonce mais plus un apaisement ou un anxio.
Et malheureusement j'ai pas la place de faire la culture indoor que je projette des que j'aurais un appart de taille normale.
En attendant je flippe de redevenir accro au valium....
Vivement que les prix du pillon redevienne normal....

Bon courage et force à tous ....

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EvenFlow homme
King Crimson
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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55 messages
Bon personne ne t'as répondu plus tôt c'est dommage néanmoins je vais essayer de t'apporter un peu de soutien

Le valium c'est très bien pour arrêter l'alcool, mais prends tu en + du baclofene ? Ça ne marche pas sur tout le monde mais peut être que ça pourrait te rendre beaucoup moins attiré par l'alcool

Sinon trouver une activité pour ne pas y penser, si tu as une passion essaye d'approfondir tes connaissance, ou sinon il y a plein de choses qui peuvent marcher, jouer aux jeux vidéo, apprendre un instrument de musique, faire du sport (le sport procure une défonce très agréable) bref t'occuper l'esprit un maximum

Prends soin de toi et même si tu deviens accro au valium, parles en avec ton médecin il t'aidera a en sortir en douceur ne te mets pas de pression

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Psycho-virus homme
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France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 19 Apr 2020
33 messages
Salut merci pour ta réponse

Pour le moment je gère ma conso de valium je ne l'augmente pas mais je ne l'a diminue pas non plus!!!

Dans ma période rue, défonce hard, j'ai déjà grave déconné avec l'alcool et les benzos et je ne referais pas cette connerie.
Mais aujourd'hui j'ai complétement changé ma vision des choses sur les produits; même pendant le confinement j'ai replongé pendant environ un mois dans l'alcool mais cette fois j'ai su réagir à temps et je m'en sort pas trop mal, avec l'aide de mon médecin et du projet que j'ai en tête qui me permet de m'occuper le cerveaux, ce qui est la chose la plus importante pour décrocher de n'importe quels prods, du moins arrivés à un certain moment du sevrage quand ça se passe bien, tu commence à ravoir des envies de lecture, de musique, de partouze géante girl_devil,etc....

Le seul gros problème qui m’inquiète c'est l'appétit que je ne retrouve pas, et mon sommeil fait maintenant partie de la CGT il est en grève punk1.
Demain je retourne voir mon doc, je dois passer une prise de sang agen à 7h du matin; mais que tu t'es réveillé à deux ou trois heures dans la nuit sans pouvoir te rendormir. C'est vraiment difficile de pas avoir un craquage café....

En tout cas je compatis avec ceux qui sont obligé d'aller voir les petits dealers de shit de certaines villes ils ont complétement craqué sur les prix et même la qualité n'est pas là, moi je sais que je vais changer de gars après le confinement je le voyais tous les jours mais ils s'est mal comporter.

Bon courage à tous

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Lilas24 femme
Bavarde
France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 31 Jul 2017
344 messages
Bonjour,

Je ne peux que te parler de ma propre expérience avec le valium.

Je n'ai pas de problème d'alcool mais j'ai souffert d'une sévère dépendance à la codéine lorsqu'elle était en vente libre. J'ai fait un sevrage dégressif, seule puis en CSAPA.

J'ai pris 10mg de valium une semaine après l'arrêt total de la codéine en guise de myorelaxant car les effets du manque physique étaient trop sévères. 10mg le soir en me couchant se n'était pas assez pour couvrir l'énorme tension physique et nerveuse mais je n'ai pas voulu en prendre plus.

J'ai passé 6 mois compliqués jusqu'à ce que le valium couvre enfin le manque physique.

Je n'aurais jamais imaginé que les effets physiques du sevrage seraient aussi durables car il a fallu presque un an et demi pour que je puisse envisager de réduire le valium.

Je te dirais qu'entre une dépendance toxique et une accoutumance pour régler cette dépendance toxique, il faut savoir accepter celle qui te parais la moins destructrice. J'ai fini par accepter que j'allais devoir prendre le valium un certain temps et qu'ensuite j'allais devoir l'arrêter progressivement et donc, refaire un autre sevrage.

Sauf que tout est différent. Je suis très réceptive aux opiacés et j'aimais leurs effets. Par contre, je me fous royalement du valium. Je l'ai pris parce qu'il m'aidait, que j'ai pu continuer à bosser, mais je n'ai aucun goût ni envie de ce médoc.

Dès que j'ai remarqué que la tension physique et nerveuse avait disparu, j'ai commencé à réduire avec mon psychiatre (je ne suis plus suivie en CSAPA), d'un milligramme environ par mois au début. En fait, je réduis quand je me sens prête et au début il ne s'est strictement rien passé.

C'est à 3 mg qu'un léger manque physique de 3/4 jours est apparu mais rien à côté de la codéine. Là à 1mg, c'est un chouia plus intense sans que je ne sache en fait si c'est un manque lié au valium ou une persistance d'un syndrome de sevrage prolongé de la codéine. Mon psychiatre est dubitatif également et il m'a demandé de garder ce mg un temps.

Moi j'étais prête à en finir pendant le confinement mais je l'ai écouté.

Alors je vais être franche, je dors de nouveau très mal, j'ai des impatiences la nuit (environ pendant une heure), j'ai de la tension physique dans les bras et jambes. C'est même pas 1/10eme des difficultés du sevrage de la codéine.

Je sais qu'il ne s'agit que d'une expérience personnelle que je vis avec une relative légèreté et une volonté d'en finir avec la dépendance que j'ai chevillée au corps depuis 4 ans maintenant, après des années sans parvenir à aller au bout d'un sevrage. J'accepte ce qui se passe. Si je ne dors pas la nuit et bien je fais autre chose, je ne m'en rends plus malade.

La méditation de pleine conscience m'a énormément aidée à voir cette expérience sous un autre angle et à accepter ce qui était là et ne pouvait être supprimé en le planquant sous le tapis.

Je ne sais pas si mon témoignage peut t'être utile mais tu sais qu'actuellement tu as besoin d'aide et si tu es attentif à observer si tu ne développes pas un gout pour le valium, c'est un médicament utile pour les trouble physiques du sevrage et sa demi vie très longue rend son sevrage plus confortable que ce que je pensais.

Bon courage à toi

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Psycho-virus homme
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France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 19 Apr 2020
33 messages
Salut à toi lilas24;

Je ne pense pas que je vais développer une accoutumance au valium; car dans le passé ça m'a fait faire tellement de connerie que je ne peux pas me permettre de ne pas respecter les doses, pour te dire je fais même des tableurs pour me souvenir de combien j'en prend tout les jours, je sais je suis un peu bizarre...

Mais pour le moment le valium m'aide à passer le pack, mais hier le doc à décidé, avec moi, de me mettre sous Effexor (un anti dépresseur), je crois que c'est mieux car en ce moment j'ai traversé trop de choses compliqué émotionnellement en peu de temps, pour y arriver sans l'aide de quelque chose pour m'aider.
Car je ne dors plus, je n'ai plus d'appétit, j'ai beaucoup de mal à me concentrer à part quand c'est pour des choses qui me tiennent vraiment à cœur, comme mon projet d'association.
Mais les jours ou il n'y à pas de pillon j'avoue que c'est vraiment compliqué.
A un moment tu me parle de méditation en pleine conscience j'en ai souvent entendu parler mais je n'ai jamais su comment vraiment m'y mettre, il faudrait que je me penche la dessus, mais je ne sais pas si je suis pas un peu trop nerveux pour ce genre de choses...
En tout cas courage à toi et oui je connais le sevrage des opiacés je suis encore sous métha alors que j'ai pas pris d'héro depuis presque 10 an mais pour moi c'est une béquille, et marcher sans pour le moment ça me paraitrais compliqué.
Force et courage.

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