Sevrage ambulatoire hospitalier ? Dans quel état est on après ?

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#31 
cram
Nouveau membre
14 octobre 2007 à  21:15
oui courage, merci lilith du soutien,
je t'en souhaite aussi pour retrouver assez de chaleur dans ce monde pour ne pas avoir envie de ce qui se cache dans ton placard. En ce moment, je trouve le monde froid. J'ai besoin de me réchauffer. J'ai l'impression des fois que ce n'est pas moi qui ai besoin de morphine, c'est ce monde qui est en manque de chaleur.

Snoopy dit :
bien profond dans son paradie il est tres diffile d en sortir .çe te reste tellement dans le crane,le monde sans ce paradie te parait fade et sans gout.

C'est vrai, sans je me sens faible, avec je me sens fort et rayonnant de chaleur, tellement que je pourrais réchauffer ce monde. Les autres qui pourrait me soutenir, sans, je n'ai parfois pas la force de les supporter

Dernière modification par cram (13 octobre 2009 à  21:15)

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là  est justement le terrible dilemme : ou se camer jusqu'a ce point où l'on ne ressent plus rien de bon, à  part le soulagement du manque perpétuel; ou arrete avant....mais avant???? n'y a t il pas ce doux sentiment d'être dans un cocon? cette chaleur unique, qui te fera vendre ton âme  au diable plus d'une fois!!! cet état d'apesanteur qui te fait te sentir libéré des chaines corporelles!cette liberté d'agir et de dire quand t'es bien défoncé et qui te ferais te sentir libre des opinions d'autrui !! bref,tout ce qui fait qu'on aime la dope, comment y renonçé si vite???? alors je comprends bien ce cruel dilemme des plus jeunes: ils savent qu'il faut (faudrait; ou faudra ) arréter..mais QUAND 
et POURQUOI?? POUR QUI ?
personnellement je ne peux pads dire à  snoopy ou kéta : ils vs faut vs arreter maintennant !! je ne peux pas;je peux juste les aider quand ils voudront de celle ci, dans la came ou sans..;que ma vie de tox serve à  quelqu'un au moins !

l angoisse est le vertige de la liberté

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#33 
cram
Nouveau membre
16 octobre 2007 à  00:17
Je ne bois pas, ne fume pas d'herbe ou très rarement, à  l'occase je peux prendre un taz ou un peu de c, mais au final je n'aime pas trop tout ça. Je suppose que pour certain c'est réconfortant de ce dire qu'ils peuvent boire un petit verre de temps en temps, pour se remonter. Finalement le sevrage ne me fait pas si peur. Ce qui me fait peur c'est de me dire que je ne jouirai plus de cette douce enveloppe d'oubli de réconfort et de chaleur que procure les opiacés. Les opiacés sont mauvais à  la longue  à  cause de cette accoutumance et dépendance mais sinon je bénie cette rencontre qui, sur le moment, m'a mis du baume au coeur, remede universel qui en me soulageant de mes douleurs physiques et morales et en m'accompagnant de sa présence douce et chaleureuse m'a permis de me retrouver, alors que je doutais de moi, de  ma valeur, embourbé dans une sensibilité douloureuse qui demandait à  être calmée.
Je voulais juste dire que les opiacés ne sont pas que des poisons, ils sont aussi de puissants remèdes, inoubliables.
Produit pourtant paradoxale car je me souviens que dans la période où cela paraissait etre que plaisir, quand je m'endormais le soir, j ai souvent  fait des cauchemars aux idées douteuses et morbides. Peut etre que cette relaxation physique et psychique exrème qui libère pendant l'eveil la personnalité la meilleure et la plus séduisante de notre être, pendant le sommeil donne libre  cours aux peurs que, stressés, nous enfouissant profondément.  En fait, je n'en sais rien, mais pour en avoir parlé à  des amis, j'ai l'impression de ne pas etre  le seul, chez qui les opiacés, en eveil donnait le calme d'une eau plate, et opérait pendant le sommeil une plongée dans ses eaux stagnantes sans fond.
là  aussi peut etre nous pouvons voir que plaisir et douleur sont deux extremités d'une même ligne. Ou peut etre que ses cauchemars n'avait rien avoir avec les opiacés et que je regardais trop de films d'horreurs...
Je m'emballe un peu, mais je serais curieux de savoir si vous avez eu aussi des cauchemars que vous sentiez propre aux effets opiacés.

Dernière modification par cram (15 octobre 2009 à  00:17)

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#34 
snoopi
Nouveau Psycho
16 octobre 2007 à  14:55
au début oui après plus du tout , plus de rève plus rien avec les opiacés.j ai fait qq cauchemar asser violent pdt le sevrage mais ça passe.

en tout cas félicitation pour ta décision, j ai commencé a arreété comme toi en stabilisant li minimum pour pas etre trop mal tu soufre un peu mais ça vas non?
mais j ai fais l erreur de craqué vaire la fin de stabilisation tout un week end, et ca ma fait mal lors de l arret netqq jours après,donc tiens bon.
le fait que tu n associe pas d autre drogue et bien car tu pourras utilisé des benzo lors du sevrage total, et l activité du cerveau sera moin chamboulé du manques de plusieurs substances et si tu as un bon toubib qu' il ta suive dans ta démarche.

enfin je ne suis pas d accord sur le bilan tout rose de la came, bien sur c est un puissant calmant et un bon anti depresseur mais a quel prix, franchement.?
il faut savoir qu a la longue vouloir maintenir cette dépendance anihile toute activité du cerveau a produire ses propre endorphine, mais le corps a des puissances de guérison phénoménal ,laisse lui le temps, tu recéras des hormones du bien etre, retrouveras des activité naturel qui les booste, dormira d un vrai sommeil réparateur.etc....

je n en suis pas encore la et meme loin, mais si je dois dire merci a la came ,c est qu aujourd hui
lorsque je retrouverai ces sensations, j en prendrai pleinement consciance et je savourerai ces instants comme les plus merveilleux de ma vie; je l ai ferais partagé au gens que j aime;  et j aurai enfin gagné un vrai combat...
moi qui n aime pas les doc je pense de plus en plus a faire le pas d une psychothérapie ,comprendre pourquoi cette chaleur que moi aussi j éprouvé?
la verbalisé et tout le reste....

bon courage a toi

Dernière modification par snoopi (15 octobre 2009 à  14:55)

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#35 
cram
Nouveau membre
26 octobre 2007 à  03:06
Salut Snoopy,
j'ai mis du temps à  te repondre, je n'étais pas vraiment stable, je ne savais pas si je pouvais dire si j'allais bien ou non. ca me parait long, ça fait presque 2 semaines, et je ne me sens ps vraiment bien, juste un cran en dessous. J'ai pas mal d'insomnie et je suis souvent fatigué. Je n'arrive pas vraiment à  me stabiliser, y a un cap à  peu près 3 jours, où je craque. J'ai encore craqué ce w.e, l'envie était vraiment irrésistible.
En fait, je me sens légerement mal tout le temps, j'ai un seuil de tolérance un peu bas, du coup  les autres me fatiguent ou m'agacent, et je commence à  m'isoler un peu.
Ma confiance en moi ne m'accompagne pas trop. 
Des fois j'ai l'impression que ça va aller bientôt mieux, et des fois j'ai l'impression que ça s'installe.
Y a un juste milieu necessaire pour interagir avec l'exterieur qui m'échappe, des fois je suis un cran en dessous, et des fois en dessus. ca me parait compliqué, alors qu'avant ça me paraissait si simple, ça fait un moment que je ne me reconnais plus.
J'espère en tout cas que pour toi, ça va mieux avec le temps...

Dernière modification par cram (25 octobre 2009 à  02:06)

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