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Jehol a écrit
Salut,
Sans vouloir faire mon gros relou pessimiste, je trouve ça bien court pour arrêter et être opérationnel au taf le lundi.
Tu consomme depuis combien de temps ? (c'est important pour te conseiller)
Tu es à 350mg depuis combien de temps ?
Moi pour arrêter sans avoir de manque je baissais de 0,25mg par 15j ou semaine, ça dépendait comment je me sentais.
C'est pour te donner une idée.
Je te conseil d'arrêter dès que tu peux, plus tu fais ça sur une période courte plus c'est dur.
Tu risque d'avoir des sueurs froides, transpirations intenses, la chiasse, humeur et moral au fond des chaussettes, ne pas arriver à rester en places... Enfin tous les symptômes d'arrêt d'opiacés quoi.
Tiens au courant pour la suite, courage !
Hello merci pour ta réponse ! J'ai commencer en 2021. J'ai arreter en 2022 mi année pendant 1 an. J'ai fait plusieurs petite rechute mais juste a 100mg. Et en juillet j'ai rechuter et je suis passer de 50mg a 600 mg en 3 mois. Et je n'ai plus aucun effets. La j'ai diminué depuis 3 semaine environ entre 250mg et 350mg cela dépend.
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Stelli a écrit
Arrêter sur un temps aussi court c’est ultra hard! C’est quasiment un sevrage sec, et si tu consommes depuis un moment à ce dosage tu risques de sévèrement en chier (littéralement…), et surtout de ne vraiment pas être au top pour bosser la semaine suivante…
À ta place je me ferais prescrire un substitut genre du Subutex (buprenorphine) par un médecin généraliste (ou ton addicto). Le switch est bien plus simple, et tu peux reporter ton sevrage à plus tard quand ce sera plus propice, si tu y tiens toujours. Mais je ne suis pas à ta place ^^
Ton addicto peut aussi te prescrire de la metha mais 24h entre ton rdv et ton départ c’est court pour une induction par rapport à ce qui se fait généralement, après c’est peut-être à tenter si tu préfères ça que le Sub? Ou reporter ton départ? Je ne sais pas comment fonctionne ton CSAPA. Ça arrive qu’ils soient un peu plus souples dans leur protocole avec les personnes qui travaillent.
Salut! Merci pour ta réponse!
En fait mon addictologue m'avait parlé de la méthadone, mais je sais que c'est quand même aussi addictif et le problème c'est que je pars en Thaïlande en avril 2026 et en fait j'ai regardé les lois et c'est vraiment un bordel pour voyager avec ça donc je me suis dit vas-y c'est le moment d'arrêter et je me connais je sais que si c'est pas maintenant et brutalement je le ferai jamais.. Je connais pas du tout le sub
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silae a écrit
Bonsoir,
Se sevrer des opiacés à sec (= d'un coup), c'est s'infliger beaucoup de souffrances et je ne vois à cela aucun bénéfice. Au contraire, le risque de rechute est beaucoup plus grand à arrêter brutalement.
C'est donc la double peine, on en chie à mort (et la souffrance n'est pas rédemptrice à mon avis*, bien que ce soit une croyance fortement ancrée dans nos esprits en lien avec notre culture judéo-chrétienne) puis on échoue.
Je ne pense donc pas qu'un addicto te recommandera ce genre de méthode, il est documenté que cela a moins de chances de réussite qu'un sevrage progressif.
La recommandation est donc plutôt de baisser par pallier (par exemple 10% toutes les 2 semaines pour déshabituer le corps sans souffrance) ou d'utiliser une substitution comme le Subutex déjà évoqué (mais ça peut être un autre opiacé, certains utilisent par exemple le Kratom qui se trouve facilement sur internet).
C'est sûr qu'on raisonne souvent de manière binaire (moi le 1er) en se disant soit je consomme soit j'arrête et donc on se dit que si on le décide, on ne consomme plus rien, mais ce n'est pas forcément la stratégie qui a le plus de résultats, au contraire...
Attention, le Tramadol agit aussi sur la sérotonine ce que ne fait pas le Subutex qui permet de soulager uniquement le manque d'opiacé donc à voir s'il suffit.
Le pic du sevrage, lorsqu'il est brutal, est le jour 3 et les symptômes diminuent franchement au jour 5. Mais sans substitut, en arrêt net, sur une forte dépendance, cela peut vraiment être insupportable.
Je te souhaite plein de courage dans ta démarche.
*Elle peut même être dommageable pour le corps et l'esprit car elle peut constituer un traumatisme avec d'éventuels impacts. Il me semble avoir lu que le syndrome prolongé de sevrage des opiacés (PAWS) pouvait plus facilement apparaître en cas de servage sec d'ailleurs (++ si répété), est-ce que cela est vrai (ou plausible) ?
Hey! Merci pour ta réponse.
J'ai déjà essayé plusieurs fois d'arrêter en diminuant les doses et je n'y arrive pas au départ je réussis et au final je recommence toujours par augmenter ma dose parce que je suis un peu faible en vrai je dois dire je me convaincre très facilement de prendre plus fort et les fois où j'ai arrêté j'ai seulement réussi en arrêtant d'un coup mais c'était pas des doses aussi fortes.
Ayant déjà fait plusieurs sevrage sec sur des petites doses j'ai déjà eu quelques symptômes du sevrage et c'était déjà assez compliqué et douloureux et je suis consciente que là je me lance dans quelque chose qui va être vraiment atroce mais je suis motivé et je serai surveillé 24 heures sur 24 et au besoin mon ami appellera les pompiers s'il le faut et dans ces cas-là je ferai la démarche avec eux. Je cherche toutes les possibilités pour ne pas rejeter et que cela fonctionne
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Dernière modification par Groschacha (Aujourd'hui à 11:38)
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