Risques des consommations

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prescripteur homme
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Bonjour, recemment il y a eu un débat sur une interaction alcool/BZD. Cette interaction fait l'objet d'une mise en garde par les sites "officiels" et pourtant elle est assez pratiquée, sans que beaucoup de consommateurs aient de problème.
C'est l'histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein, sauf que là les risques sont de quelques cas pour dix milles usages ou plus d'un côté,  et 100% moins ce risque de l'autre (soit 99,999% par exemple).
C'est une problematique recurrente sur PA. Faut il mettre en garde sur un risque très faible ou rassurer ceux qui prennent ce risque ?

Je pense qu'il serait intéressant que l'on définisse les règles d'une bonne communication
sur ce sujet.

Pour aider à la reflexion j'ai fait plusieurs pdf (attention assez techniques) , dédiés à la mortalité (overdoses et autres) parce que les chiffres sont plus disponibles. Mais il faut bien garder à l'esprit que pour une OD mortelle il y a 10 à 20 OD non mortelles.

Le premier porte sur la mortalité dans la population (epidémiologie)

risques123.pdf

Le deuxième porte sur le risque vu du point de vue du consommateur

risques21.pdf

Le troisième porte sur un élément souvent négligé, la variabilité ou "bruit" statistique qui semble être responsable de certaines OD mortelles.

odbruit1.pdf

Comme c'est fait pour ouvrir un débat toute correction ou critique est bienvenue.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Échec Scolaire homme
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Bonjour,

J'ai lu les .pdf un peu en biais pour l'instant, c'est intéressant comme toujours mais en attendant une phrase m’étonne dans le deuxième document:
La buprénorphine, ...,  est un médicament qui réduit les envies d'opioïdes sans devenir lui-même addictif.”


J'ai du mal à comprendre le sens, vous ne considérez pas la buprénorphine comme addictive ?

Bon dimanche.

Dernière modification par Échec Scolaire (12 juin 2022 à  10:13)

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prescripteur homme
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Bonjour, je cite en fait un article datant des années 2000, comme le texte le montre. A l'époque l'argument (fallacieux je suis d'accord) que la Buprenorphine n'avait pas de risque addictif a pu aider à débloquer le Subutex et à resoudre la crise des opioides à la française.  Je pourrais corriger (je ferai une note) mais c'est un rappel de l'histoire qui me semble utile. Amicalement

Dernière modification par prescripteur (12 juin 2022 à  11:24)


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g-rusalem non binaire
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Bonjour Prescripteur.

Merci d'écrire sur ce problème de la perception du risque des pratiques et des combos. J'ai lu les documents, mais j'avoue qu'il me faudra du temps pour les intégrer et en digérer le message. L'aspect statistique est difficile à comprendre, mais très important.

J'ai personnellement plusieurs choses à ajouter, qui sont mes ressentis personnels.

S'il n'y a qu'une surdose mortelles sur 10-20, les OD non-mortelles peuvent potentiellement traumatiser durablement l'usager, ce qui peut conduire paradoxalement à une consommation accrue. Une OD non-mortelle n'est pas anodine et peut comporter des conséquences sociales.

Un risque silencieux des combos est la forte augmentation de la tolérance qui peut en découler.

Un combo pour atteindre un effet récréatif m'apparaît aussi bien plus risqué qu'un combo pour diminuer des effets secondaires. Par exemple, mélanger alcool et benzodiazépine pour être défoncé, plutôt que terminer une soirée stimulant avec un benzo. Dans le premier cas, on cherche le maximum d'effet. Chercher le max d'effets avec des combos m'apparaît bien plus risqué que de le faire avec une drogue unique.

Le plus dangereux dans les combos à mon avis, c'est la plus grande difficulté à pouvoir prédire l'effet qui va en découler, ce qui peut déclencher des pertes de contrôles. Un effet plus important que prévu peut faire jeter toute prudence aux orties et déclencher un effet "boule de neige". Redose compulsive sans s'en rendre compte par exemple. Les GABAergiques m'apparaissent particulièrement dangereux à ce niveau. Les composés qui ont un effet qui n'est pas linéaire suivant la dose le sont aussi (3-meo-pcp).

Dernière modification par g-rusalem (12 juin 2022 à  11:24)


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prescripteur homme
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Bonjour,

Le plus dangereux dans les combos à mon avis, c'est la plus grande difficulté à pouvoir prédire l'effet qui va en découler, ce qui peut déclencher des pertes de contrôles. Un effet plus important que prévu peut faire jeter toute prudence aux orties et déclencher un effet "boule de neige". Redose compulsive sans s'en rendre compte par exemple. Les GABAergiques m'apparaissent particulièrement dangereux à ce niveau. Les composés qui ont un effet qui n'est pas linéaire suivant la dose le sont aussi (3-meo-pcp).

C'est exactement la définition du bruit, la plus grande difficulté à pouvoir prédire l'effet. quel que soit le mécanisme du bruit et tu en cites un. Amicalement

Dernière modification par prescripteur (12 juin 2022 à  11:27)


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Échec Scolaire homme
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prescripteur a écrit

Bonjour, je cite en fait un article datant des années 80, comme le texte le montre.

Effectivement c'est un article, je suis allé trop vite.
Mais mine de rien c'est passionnant qu’on ait pu dire des absurdités pareilles, quel que soit le but. 
Qui veut la fin veut les moyens et l’assertion de l'auteur est pire que fallacieuse, c'est carrément du mensonge.
Il y a d'autres erreurs, en 95 ”tout médecin” ne pouvait pas prescrire de la bupré (à ma connaissance, j'ai mauvaise mémoire et je crois bien qu'il fallait encore aller obligatoirement en CSST, je me trompe peut-être ), sauf du Temgesic bien évidemment.

On aurait pu aussi mieux expliquer sans mentir et plus clairement, c'est à dire faire comprendre que grâce à ce traitement on réduirait l'incidence du VHC, du VIH, les méfaits liés à la drogue, et qu’on améliorerait le retour vers le soin.

J'y étais en 95, ça ne m'a pas été expliqué comme ça, et d'ailleurs ça ne m'a pas été expliqué du tout.
On ne m'a pas dit que la bupré n'était pas addictive, mais pas loin, un peu comme dans l'article.

Et même aujourd'hui c'est trop souvent limite ( de mon expérience en CSAPA ), les explications sont vagues et parcellaires, en particulier pour la problématique de la substitution à vie.
On s'informe beaucoup mieux ici et par soi-même.

Merci pour votre réponse, bonne journée.

Dernière modification par Échec Scolaire (12 juin 2022 à  11:47)

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g-rusalem non binaire
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Je ne crois pas que le chercheur ou tes médecins t'ont menti de façon volontaire. On croyait pouvoir guérir la morphinomanie avec de la coke à un certain moment de l'histoire. Mais les connaissances évoluent. Et le terme "addictif" il faut le définir. La dépendance physique, c'est quelque chose de différent de la dépendance psychique. Le fait est que la buprénorphine et la méthadone sont une avancée énorme en termes de traitement addictif.

Mais je te rejoins dans le sens ou les docteurs de manière générale développent peu les effets secondaires possibles. Par manque de temps ? D'envie ? Ou alors parce qu'ils utilisent des thérapies qui ont été prouvées comme positives de manière rigoureuse et scientifique, et que de lister tous les effets secondaires possibles aurait potentiellement un effet contre-productif sur l'efficacité du traitement ? Car il y a une grande part de psychologique dans la réponse ou l'adhérence à un traitement et la manière qu'a le sachant (le médecin) de présenter le traitement est extrêmement importante (faut lire des trucs sur l'hypnose et la "manipulation" positive que peuvent utiliser les médecins pour améliorer l'efficacité de leurs soins). Ils doivent être conscients de ça, considérer que par leur expérience ils savent mieux que toi ce qui est bon pour toi (ce qui n'est pas totalement inexact, sinon tu ne viendrais pas demander de l'aide).

Dernière modification par g-rusalem (12 juin 2022 à  11:48)


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Échec Scolaire homme
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g-rusalem a écrit

Je ne crois pas que le chercheur ou tes médecins t'ont menti de façon volontaire.
ils savent mieux que toi ce qui est bon pour toi .

Effectivement je crois que personne ne m'a menti, c'est juste compliqué.

Ce que je dis n'est pas un jugement, c'est juste factuel pour moi, plus de 27 ans plus tard j'essaie encore de comprendre ce qu'il s'est passé.
Je voulais dire que les choses ne sont pas si simples qu'on voudrait bien le croire.
J'ai voulu, sûrement maladroitement, pointer que nous n'avons pas connaissance de tous les enjeux qui pourtant nous concernent et même souvent nous dépassent, surtout en matière de santé publique.
J’ai voulu dire que ”ce qui est bon pour moi” c'est une chose et en ce sens je te rejoins, mais ”ce qui est bon pour la société” c'en est une autre, et qu'il peut s’avérer difficile de faire le tri, au bout de tant d’années.

Bon dimanche !

Dernière modification par Échec Scolaire (12 juin 2022 à  13:00)

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AnonLect homme
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prescripteur a écrit

Bonjour, recemment il y a eu un débat sur une interaction alcool/BZD. Cette interaction fait l'objet d'une mise en garde par les sites "officiels" et pourtant elle est assez pratiquée, sans que beaucoup de consommateurs aient de problème.
C'est l'histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein, sauf que là les risques sont de quelques cas pour dix milles usages ou plus d'un côté,  et 100% moins ce risque de l'autre (soit 99,999% par exemple).
C'est une problematique recurrente sur PA. Faut il mettre en garde sur un risque très faible ou rassurer ceux qui prennent ce risque ?

Je pense qu'il serait intéressant que l'on définisse les règles d'une bonne communication
sur ce sujet.

Pour aider à la reflexion j'ai fait plusieurs pdf (attention assez techniques) , dédiés à la mortalité (overdoses et autres) parce que les chiffres sont plus disponibles. Mais il faut bien garder à l'esprit que pour une OD mortelle il y a 10 à 20 OD non mortelles.

Le premier porte sur la mortalité dans la population (epidémiologie)

risques123.pdf

Le deuxième porte sur le risque vu du point de vue du consommateur

risques21.pdf

Le troisième porte sur un élément souvent négligé, la variabilité ou "bruit" statistique qui semble être responsable de certaines OD mortelles.

odbruit1.pdf

Comme c'est fait pour ouvrir un débat toute correction ou critique est bienvenue.
Amicalement

Salut,

Pour moi bien sûr qu'il faut mettre en garde sur un risque X, même si ce risque n'a que 1% de chance de se produire.

Sur 1M de personne, ça en représente tout de même 10 000 qui soufriront de l'effet en question, ce qui reste non négligeable.

Par exemple il y a peu d'OD d'opiacé en France, par rapport au nombre de consommation. Qq centaines tt au plus, c'est pas grand chose.
Est-ce qu'on peut donc décemment dire, à un type qui vient demander conseil sur les dosages d'héro par ex : "nan mais en fait tu t'en fou du dosage, prend au pif tkt, y a meme pas 0,1% d'OD chez les consommateurs..."

Ou alors en voiture :" nan mais la ceinture ça sauve 10 000 personne par/an... sur le nombre de trajet c'est que dalle franchement,ça fait quoi, 0,001% ? autant ne pas mettre sa ceinture !"

Je ne pense pas lol

Puis la ce qui est pris en compte semble être les OD mortelles... mais quand on donne des conseils de rdr, c'est pas pour eviter une OD mortelle. Fin si, entre autre ; mais il y a une enorme palette d'effets désagréables potentiels, et c'est contre ceux la aussi qu'une mise en garde est émise.

Par exemple pour le combo benzo/alcool... Ok, peu de gens en meurent, soit... mais combien pète les plombs et font nimp ? Se reveilent au comico ? Ont des black out, peut être sans conséquence pour l'instant, mais jusque quand ?

Fin il y a 10 000 EI à éviter autre que l'OD !
Donc plus de rdr sur le cannabis car ça ne peut pas entrainer d'OD mortelle ? thinking

Sur les notices de médocs, ont vire tous les EI qui ont moins de 1 chance sur 1000 de se produire donc ? thinking

Pareil, on parle pas de coma éthylique car en vrai , vu le nombre de ge.s qui se bourrent la geule, c'est un risque très limité...

Etc. Etc.

Bien sûr qu'il faut une info complète et transparente !! Sans exagérer les risques pour autant, mais ne pas les mentionner ? thinking

Si même une seule personne décède car on aurait sciemment ommis de mentionner une info car "bwarf, aucune chance que ça arrive !!", ce serait deja grave je trouve.

drogue-peace

Dernière modification par AnonLect (12 juin 2022 à  22:01)

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Tagrossedaaar homme
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AnonLect a écrit

Si même une seule personne décède car on aurait sciemment ommis de mentionner une info car "bwarf, aucune chance que ça arrive !!", ce serait deja grave je trouve.

drogue-peace

Totalement d'accord avec toi, il faut donner toutes les informations aux consommateurs pour leurs donner le libre choix de s'ils veulent ou non, prendre ce risque super

Bien-sûr sans foutre la pression ou sans leur faire culpabiliser d'avance

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AnonLect a écrit

Est-ce qu'on peut donc décemment dire, à un type qui vient demander conseil sur les dosages d'héro par ex : "nan mais en fait tu t'en fou du dosage, prend au pif tkt, y a meme pas 0,1% d'OD chez les consommateurs..."

Mais pas du tout, tu caricatures un peu trop. 
En plus sur des dosages de Came... sans connaitre sa tolerance a lui et sans avoir  une analyse quali quanti de sa came ?

Bon nan mais sinon je n'ai pas eu le temps d'y jeté un œil...je repasse bien plus tard


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meumeuh a écrit

AnonLect a écrit

Est-ce qu'on peut donc décemment dire, à un type qui vient demander conseil sur les dosages d'héro par ex : "nan mais en fait tu t'en fou du dosage, prend au pif tkt, y a meme pas 0,1% d'OD chez les consommateurs..."

Mais pas du tout, tu caricatures un peu trop. 
En plus sur des dosages de Came... sans connaitre sa tolerance a lui et sans avoir  une analyse quali quanti de sa came ?

Bon nan mais sinon je n'ai pas eu le temps d'y jeté un œil...je repasse bien plus tard


Amicalement

Salut,

Oui bien sûr je caricature un peu j'avoue, puisqu'il y a bien une DL50, et donc selon les dosages, les chances de mourrir peuvent atteindre + de 50%... tongue

Mais pour moi tout est une question de nuances. La question n'est pas de mettre en garde ou pas en language binaire, style : 1=mise en garde 0=non mise en garde.

Par exemple si un type arrive et dit : "je suis naif au benzo, je compte prendre 10mg de xan et 2 litre de vin, vous en pensez quoi"

On va émmettre une mise en garde ferme et catégorique, style,pour vulgariser : "t'es taré, fais pas ça ! C'est à minima le black out de 24h avec destruction de ton appart', si t'as de la chance le gros dodo de 24h, et si t'en a pas la mort ou le reveil en gardav'."

Si c'est un type qui dit :" j'ai pris mon traitement habituel depuis 2 mois à 20mg de valium, j'ai une soirée prévue ce soir, ça passe si je bois beaucoup ?"

La mise en garde va être plutôt : " si ça fait 2 mois que tu prend le même traitement et que la prise remonte à plusieurs heures ça devrait passer ; mais gaffe quand même à la majoration des effets.

Commence peut être doucement deja, voir comment tu réagis au mélange, et évite de te prendre une enorme cuite, les risques paraissent faible, mais on sait jamais. Dans le pire des cas ça peut entrainer une depression respiratoire, pouvant être mortelle... mais vu tes dosages et ta tolérance, ça devrait aller a priori".

Alors oui, ça demande d'écrire des pavés, mais perso je trouve ça bien d'avoir une information exhaustive, et d'eventuellement parer à toute éventualité, meme si très peu de chance qu'elle se produise.

Surtout qu'on connait pas forcémment tous les facteurs de risques auxquels le mec est exposé, et qu'il n'a pas forcémment pensé à mentionner.

drogue-peace

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Bonjour, suite aux diverses reflexions et pour améliorer, j'ai corrigé ces deux articles.

risques2b.pdf

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Amicalement

Dernière modification par prescripteur (14 juin 2022 à  18:25)


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