Difficulté à respecter le dosage prescrit // cocaïne : que faire ?

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IsadoraD femme
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Bonjour à tous !

Je suis un peu perdue et j'aimerai avoir vos avis, et peut être retours d'expériences concernant le méthylphénidate.
En effet, je réalise que j'ai de réelles difficultés à ne pas tomber dans les excès, peu importe la substance. J'avais de grands espoirs en reprenant pour la 2ème fois ce traitement, et je me sentais capable de ne pas tomber dans l'abus ou le mésusage, mais il semblerait que non !!!
C'est une réelle défaite pour moi car j'avais vraiment espoir d'aller mieux avec cette 2ème chance. Et il a suffit de quelques heures pour que je perde le contrôle. Je me déçois tellement. je ne comprends pas pourquoi je n'y arrive pas, malgré tout ce que je mets en place pour aller bien et avoir le controle sur moi même ....

Pour résumé ma situation et mon parcours :

Mal être et angoisses depuis l'enfance
Hypersensibilité, très émotive, difficulté à gérer les abandons et séparations ... je vois pour la première fois un psy vers 8 ans
Adolescence sans soucis : j'étais une petite fille sage, première de la classe. Très énergique et vive mais je n'ai pas posé de problème, pas de consommation

A partir de 17 ans, début des troubles alimentaires. Anorexie puis boulimie jusqu'à mes 25 ans
Début de la clope à 18 ans et premières cuites, mais rien de méchant
A 23 ans, je commence à avoir une consommation d'alcool excessive. Je bois une bouteille de vin avant de retrouver mon amoureux, je mets de l'alcool dans mon thermos et je bois au travail
Je suis souvent dans l'excès, je me mets en danger sexuellement, je n'ai pas de limite, je teste sans arrêt la vie et je joue avec le feu

A 25 ans, découverte de la cocaine. 6 mois après ma premirèe trace au nouvel an, je commande 1g toute seule. Très vite, je passe à une conso quotidienne, parfois jusqu'à 3g/jour
je m'endette, je sombre en quelques mois

26 ans - 1ere hospit en service psychiatrique
Diagnostic trouble de personnalité borderline
Début d'un traitement - Lamictal et AD Brintellix

Je m'équilibre pendant 2 ans
Arrêt de la coke pendant 10 mois, puis reprise mais relative maitrise
J'arrive à gérer plus ou moins, en tout cas pas de repercussions vraiment négatives sur ma vie

Confinement, puis déconfinement - Je replonge
Je change plusieurs fois de traitement et d'AD (Effexor, Cymbalta...)
Mais rien de vraiment adapté

J'ai des consos d'alcool pulsionnelles pendant lesquelles je bois une bouteille de vodka juste pour m'anesthésier, moins ressentir mes émotions

Automne 2021 - Hospitalisation en clinique psychiatrique
Diagnostic de TDAH
La psy de la clinique change complètement mon traitement
selon elle pas besoin d'AD car ma sérotonine fonctionne très bien (c'est vrai qu'en dehors des "crises", je ne suis pas dépressive, je suis souvent joyeuse et active, enthousiaste. mais je change rapidement démotions au cours d'une même journée)
Début du lithium + Ritaline à 60mg (30mg LP le matin, 20 LP le midi, 10 LI à 18h)

Janvier et Février 2022
Tout va très bien
La ritaline change ma vie
je ne consomme plus de cocaine
la vie quotidienne me semble plus simple à gérer
je n'ai pas de problème de sommeil
tout semble plus facile !

Mais progressivement, je commence à surdoser la ritaline
je ne sais pas torp pourquoi, un peu machinalement ...
peut etre un sentiment d'inconfort en fin de dose...
la peur de me sentir mal, l'envie que ca continue

je ne le fais pas vraiment consciemment, c'est vraiment pulsionnelle, sans d'intention récréative derrière. juste la peur de me sentir mal de nouveau

fin février, je fais un gros surdosage
j'avoue ne pas réussir à gérer les doses
je ne sais même pas combien j'en ai pris, mais vraiment beaucoup !
j'ai eu des hallucinations (je voyais les objets et meubles de l'appart' bouger. On avait une souris clandestine chez nous à ce moment là, et j'ai commencé à la voir partout. en me couchant à 3h du matin, j'ai hurlé et réveillé mon copain, en disant que la souris était en train de nous regarder ....), j'ai vomi, tremblement etc ...

alors, j'avoue à ma mère et mon copain que je ne maitrise plus le traitement, que j'ai fait un gros surdosage, et que ce n'est pas la première fois. que je surdose depuis plusieurs semaines, de plus en plus


En accord avec ma psychiatre , on met en place un passage d'infirmière chez moi qui vient me donner mon traitement chaque jour
c'est un peu fastidieux mais ça me permet de continuer le traitement, sans avoir de risque de surdose.

mais même la , je détourne un peu : on me donne à 10H les 3 comprimés pour la journée, et j'ai tendance à en reprendre un toutes les 2. et à écraser et sniffer le LI en premier parfois, alors qu'il est prévu pour contrer l'effet fin de dose de 18H;

Mars et Avril 2022
Consommations d'alcool de plus en plus régulières
crises de colères excessives, violence envers mon compagnon
reprise de la c progressivement

Ma psychiatre décide d'arrêter la ritaline qui ne semble plus apporter grand chose

Avril - Juin 2022
Nouvelle hospit à la clinique
Lithium + mise en place de Revia pour la conso pulsionnelle d'alcool

Je vais de nouveau un peu mieux ...
arrêt de la coke pendant 2 mois et abstinence d'alcool pendant 6 semaines, puis reprise mais très ponctuelle et raisonnable : ca au moins ça va !

Juillet
Reprise de la cocaine
Je ne bois presque plus, mais je consomme de plus en plus et à fortes doses la c , plusieurs fois par semaine (4g environ, 1g par session à chaque fois)

Je perds toute confiance en moi, le quotidien me semble difficile à gérer, on me reproche sans arret d'être trop agitée, de gigoter ...
Tout cela avait disparu avec la ritaline

Ce lundi, j'ai revu ma psychiatre et j'ai émis le souhait d'essayer de nouveau la ritaline , car je me sens capable de ne pas en abuser cette fois ci
je pensais qu'elle allait peut etre émettre des réticences mais pas du tout

elle m'a prescrit Quasym LP 20mg le matin + 10mg le midi
en m'expliquant que la LP se faisait 30 pour cent immédiatement et 70 % sur la durée, contrairement à la Ritaline qui libère 50/50

J'étais confiante ...

Malheureusement, à peine sortie du rendez vous à 18H, j'ai dépassé le dosage et j'en ai pris en tout 120 mg entre 18h et 4h du matin. Comme si c'était de la coke ...

Et la aujourd'hui il est 22h30 et j'en suis djà à 100

j'arrive pas à respecter, je les gobe de façon pulsionnelles sans trop savoir ce que je recherche , ni pourquoi je fais cela.

ma vision est floue, j'ai la bouche sèche, je n'ai presque rien mangé
je me sens dans les vapes et un peu défoncée comme quand je prends trop de c
je ne bouge pas, mais je me sens bien, détendue

Est ce que je peux prendre de l'atarax pour arrêter les pulsions et tenter de dormir ou est ce que l'interaction risque d'être dangereuse ?

J'aimerai donc avoir votre avis !!!

merci d'avance à ceux qui prendront le temps de me répondre, et à ceux qui m'ont lu

bonne soirée :)

Dernière modification par IsadoraD (03 août 2022 à  09:28)


Tout ce qui monte redescend.
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cependant
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Salut,

J'ai suivi surtout ton blog et ça fait plaisir avoir des nouvelles, même si de ce que tu racontes, ce n'a pas l'air d'être une des périodes les plus faciles à vivre...

À part les médocs, ils ne t'ont jamais proposé un accompagnement psychologique (et ou d'autres thérapies, selon ce que tu trouves adapté) ?
Après peut-être que si, mais c'est pas dit que ça marche, perso je trouve ça m'a fait du bien et ça me permet de m'equilibrer, mais je sais bien que ça dépend des profesionells qu'on rencontre et de la méthode...

Mais de ce que tu dis, j'ai l'impression qu'il y a des comportements (des stratégies ?) bien ancrées qui te mènent à perdre la gestion de tes conso comme tu le souhaite. Et les médicaments peuvent aider, mais sont rarement la seule solution en soi...surtout si tu n'y te retrouve pas.

Après pour l'avoir expérimenté moi même, en cas de co-diagnostique avec d'autres troubles c'est vite le bordel.

Moi j'ai réussi à m'en sortir mieux quand l'autre diagnostique a été éclairci et le bon traitement trouvé, ce qui n'est pas évident ni facile. Mais entre temps j'avais bien développé une dépendance physique (à la came), alors voilà...mais c'est clair que je gère bien plus facilement que quand j'y comprenais rien d'où ça venait mes symptômes que j'essayais (efficacement !) à assommer à coup d'opiacés (mais du coup c'était complètement palliatif).
Maintenant je suis revenue à ma conso occasionnelle d'avant (sauf que j'ai une base de tso), je profite bien des sessions.

Le fait de surdoser peut être un symptôme de médicament pas adapté comme une réponse à d'autres problèmes, difficile à dire quand les spécialistes en plus font des essais en étant que partiellement à l'écoute.

Pour l'atarax en effet, je ne peux pas te conseiller vraiment. À priori c'est moins addictif que les benzo, moi j'ai surtout utilisé du donormil qui est de la même famille mais pas exactement la même chose, du toplexil ou du tercian (c'est tous des anti psychotiques antihistaminiques H1, avec effet sédatif), avec des assez bons résultats pour dormir, même si j'ai remarqué une augmentation de la tolérance et une tendance à m'en servir trop souvent (mais heureusement pour moi, j'ai réussi à régler quelques trucs perso qui m'ont quand même à aller mieux et à dormir, alors c'est plus facile de me passer des hypnotiques...par contre j'ai aussi remarqué que les H1 me collent bien plus les yeux que les Z drugs le lendemain, alors en bossant je les ai un peu délaisses).

Le mieux ça reste quand même de trouver un bon soignant et pouvoir lui demander, il sera le mieux placé en fonction des autres traitements.
Parce que je ne voudrais pas te dire des conneries...

Perso pour la descente de stim, je préfère benzo et opiacés, mais d'une part je ne sais pas si pour toi c'est vraiment la descente le problème et de l'autre c'est assez casse gueule en matière d'addiction se servir en polyconso de stim/downeurs (au moins de ce que j'ai constaté sur moi, alors qu'en général je n'ai pas trop de comportements compulsif, ni de craving de malade).

Bref, désolée de ne pas apporter vraiment de réponse à ta question, mais je te souhaite de trouver des solutions qui te conviennent :)
Bises (enfin si tu le permet) et courage !!

fugu kuwanu hito niwa iwaji

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IsadoraD femme
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Salut cependant,

Merci pour ton retour. je me souviens bien aussi de tes écrits big_smile

C'est vrai que je ne poste plus, et il y a de bonnes raisons à cela.
A une époque, la coke me donnait envie d'écrire beaucoup, et je passais beaucoup de temps sur Psychoactif.
J'avais une facilité et une envie d'écrire immense. Mais en contrepartie, je regrettais de ne plus réussir à le faire dans mon état normal.

Et bien aujourd'hui, ca s'est renversé. Depuis presque un an.
J'ai retrouvé mon gout et mon envie d'écrire quand je suis clean.
Dans ces cas là, j'écris pour moi, sur mes carnets, ou je travaille, mais je ressens plus l'envie de me confier ici.
Et sous coke, je n'arrive plus à rien faire, je regarde juste le plafond, je réfléchis, et je scroll sur mon téléphone.

Enfin voilà, pour expliquer mon absence ces derniers temps !
Peut etre aussi que j'avais plus rien à dire ! big_smile

Bref !

cependant a écrit

À part les médocs, ils ne t'ont jamais proposé un accompagnement psychologique (et ou d'autres thérapies, selon ce que tu trouves adapté) ?
Après peut-être que si, mais c'est pas dit que ça marche, perso je trouve ça m'a fait du bien et ça me permet de m'equilibrer, mais je sais bien que ça dépend des profesionells qu'on rencontre et de la méthode...

Si si bien sur.
Je ne l'ai pas évoqué car mes questionnements concernaient la méthylphénidate.
A coté de cela, je suis suivie en hopital de jour là où j'ai été hospitalisé, et c'est un super endroit, qui m'apporte beaucoup.
J'y vais trois fois par semaine, et ce suivi n'a rien de médicamenteux, mais est axé sur les activités / le lien social etc. Ca m'aide à garder un bon rythme, avec des horaires (quoique ce matin je loupe par exemple, à cause de cette nuit blanche).
j'ai repris le sport, sport collectif, boxe thérapie ... je fais aussi de la peinture, de l'argile, de la sophrologie, de l'art thérapie addicto ...
c'est très complet et c'est une chance pour moi d'avoir accès à ca.

En plus, j'ai enfin entamé une TCC, sur laquelle je mise beaucoup aussi car beaucoup d'écrits affirment que les médocs n'ont pas grand intérêt pour aider les troubles personnalité borderlines, mais que c'est surtout la TCC qui permet de gérer ses émotions // comportements, pulsions, addictions etc.

donc je ne mise pas entièrement tout sur la ritaline ... mais j'espérais que ça allait me faciliter les choses disont !





cependant a écrit

Le fait de surdoser peut être un symptôme de médicament pas adapté comme une réponse à d'autres problèmes, difficile à dire quand les spécialistes en plus font des essais en étant que partiellement à l'écoute.

Je crois que ce qui me perturbe, c'est que je travaille beaucoup sur le fait que mes consommations et excès viennent m'aider / m'automédicamenter lorsque j'ai un surplus d'émotions, des contrariétés, que je n'arrive plus à gérer et que la cocotte est pleine.
Soit c'est l'explosion pendant laquelle je crie sur ceux que j'aime et je lance des objets, soit c'est l'implosion et je consomme pour me libérer en quelque sorte.

Mais là, la consommation excessive de ce traitement me questionne.
j'en viens à me dire : est ce que toutes ces excuses pour consommer sont pas du vent ?
est ce qu'au final, c'est pas juste que j'ai besoin de me défoncer ? de me mettre dans une bulle ?

parce que justement, la ritaline était là pour me permettre de ne plus ressentir mes tensions internes, mes angoisses, mes malaises .... me faciliter la vie, et empêcher d'autres addictions.
mais là à l'évidence, ca fonctionne pas du tout, ca fait même tout l'inverse. ca remplit la même fonction que la coke ou l'alcool : me mettre dans une bulle, me permettre un temps avec moi même, protégée du monde extérieur. en tout cas l'illusion de l'etre.



Finalement j'ai pris de l'atarax, 3 comprimés, j'ai vaguement sommeilé.

et me revoilà partie pour le Quasym.
je sais pas comment je vais m'arrêter, j'ai peur de prendre tout jusqu'à ce qu'il y en ait plus exactement commme je fais avec la cocaine !

qu'est ce que je peux faire ?

j'avais 28 comprimés de 10mg
et 28 comprimés de 20mg

il me reste seulement 14 comprimés de 20 mg

hier j'ai écrit que j'avais consommé lundi 120mg
ça veut dire que depuis hier 18h, j'ai avalé et sniffé 440mg !!!

ca me semble énorme
je sais que je dois arrêter mais j'ai peur de ne pas en être capable
je m'autoflagelle en me disant que je n'ai aucune volonté, mais ça ne m'aide pas à me reprendre en main

je n'ai pas vraiment de tachycardie, juste un peu de transpiration et bouche sèche
je me sens comme après une nuit blanche de c
je me sens à la fois calme et fatiguée

mais j'ai peur quand même.

il  y a quelques semaines, j'ai appelé les urgences après 5 jours sans dormir et conso de cocaine. je venais de prendre un verre de vodka, j'en ai bu qu'une gorgée.
j'ai un peu honte de devoir appelé les urgences pour m'arrêter, mais ca semblait la seule solution pour mettre un stop.

là, je ne sais pas quoi faire !
j'aimerai appeler quelqu'un mais là c'est clair que je vais me griller pour ce traitement, alors que je suis sure qu'il peut m'aider, si seulement j'arrivais à respecter le dosage et gérer le craving !!!! rrrrr


Tout ce qui monte redescend.
Sauf Laïka.

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Mental Distorsion homme
Nouveau Psycho
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 06 Oct 2015
90 messages
Salut,

Je me reconnais dans ton parcours (Initiation de TT MPH + abus de MPH + Coke + décompensation psychiatrique).
Tout comme toi, je pense, j'ai du mal à comprendre pourquoi à certaines périodes, je suis capable de prendre mon traitement MPH normalement (60mg / jour) et pourquoi en ce moment, je le liquide en 15 jours....
Du coup, ma "combine" actuelle (qui dure depuis 2 ans quand même), c'est de prendre du speed à dose "thérapeutique" les 15 jours restants avant le renouvellement de l'ordonnance.
J'avoue qu'à ce jour, je ne me sens pas accroc au speed (c'était autre chose quand j'étais addict à la coke). En effet, malgré la qualité du produit, mon corps a développé une telle tolérance que 0.5g / Jour me font l'effet de 60mg de MPH. Je ne sens plus grand chose à vrai dire.
Pour autant, je sens bien que la situation n'est pas très saine mais j'ai peur que si j'en parle à ma psy addicto, elle me recolle un antipsychotique à haute dose + suppression ritaline....

Pour conclure, il faudrait vraiment pouvoir identifier ces "cycles" d'abus afin de pouvoir les anticiper et les traiter avant le dérapage.

Personnellement, je me suis tourné vers la spiritualité avec des résultats probants sur plusieurs aspects de ma personnalité mais encore mitigé pour ce qui est de mon addiction latente aux stimulants.

En tout cas, merci pour ton témoignage et à bientôt !

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Yam055 femme
Nouveau Psycho
Suisse
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Inscrit le 06 Jul 2023
93 messages

IsadoraD a écrit

Je bois une bouteille de vin avant de retrouver mon amoureux, je mets de l'alcool dans mon thermos et je bois au travail

Ça a peut être déjà été dit mais pourquoi ne pas simplement proposer à ton copain de te surveiller avec tes cachets?


❤️

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Monsieur Grossier homme
Banni
champi vert10champijaune1cxhampi rouge1
Inscrit le 31 Aug 2023
157 messages
Sans doute parce que des fois, on estime que nos problèmes sont les nôtres et ne doivent pas être ceux des autres. Professionnels exceptés. Ou pas, d'ailleurs.

Parce qu'on craint que ça remette en question une relation parfois déjà pas très stable. Parce qu'on craint le côté infantilisant et intrusif de la chose.
Parce que même si on aime pas le côté anarchique et pulsionnel des prises, on aime avoir la possibilité de le faire. Et que si l'on confie son traitement à un autre, on perd cette possibilité. Cette dualité est pas évidente à gérer, encore moins au sein du couple.

Pour ma part, malgré tous mes excès, j'ai jamais pu me résoudre à confier mon traitement à ma compagne. Imagine je me tape un craving à un moment, je me retrouve à fouiller dans ses affaires pour l'assouvir et elle constate ensuite que j'ai "brisé le contrat".

Trop d'enjeux au sein du couple.

Mais bon, tu dois comprendre, toi qui aimerais retrouver la ritaline sans personne pour te fliquer derrière, en dépit des conséquences des abus que ça pourrait engendrer...

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