Dernière modification par NoRaisonToRun (15 octobre 2022 à 13:51)
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Affections psychiatriques
Très fréquents: insomnie (20.5%).
Fréquents: nervosité, rêves inhabituels, baisse de la libido, anxiété, agitation, anorgasmie.
Occasionnels: confusion mentale, manie, hypomanie, dépersonnalisation, apathie, hallucination, trouble de l'orgasme, bruxisme (grincement des dents nocturne), idées suicidaires, comportement suicidaire, agression.
Rares: délire.
Fréquence inconnue: prédisposition à l'auto-mutilation.
Affections du système nerveux
Très fréquents: céphalées (33%), sensation vertigineuse (22.5%), sédation (16%).
https://compendium.ch/product/58348-efe … o#MPro7450
J'ai souligné certains effets secondaires qui semblent s'appliquer à ton cas. Les antidépresseurs sont difficiles à supporter en début de prise et les effets (s'il y en a) ne se font sentir qu'après plusieurs semaines.
Ce que je ne saisis pas (et ce n'est que ma réflexion je ne suis pas médecin), c'est pourquoi partir sur cette classe d'antidépresseur sachant que tu as le tramadol. Alors probablement que le risque de syndrome seroto est "faible" mais il est là quand même.
Les symptômes que tu décris ne sont pas vraiment veux d'un syndrome seroto donc pour l'instant je ne m'inquièterais pas trop.
Le SS est décrit classiquement comme une triade de manifestations cognitivo-comportementales, neurovégétatives et neuromusculaires.1,3,7,10 Il comporte une altération de l’état mental avec anxiété, impatience, agitation, confusion, éventuellement des troubles de la vigilance, parfois un état hypomane. Les manifestations végétatives associent diaphorèse, hyperthermie, tachycardie, hypertension artérielle, nausées, vomissements et diarrhées. Au plan neuromusculaire, on note une mydriase, un tremor, des myoclonies, une akathisie (impatiences motrices), des troubles de la coordination, une hyperréflexie, un clonus et une augmentation du tonus musculaire. Ces troubles sont souvent plus prononcés aux membres inférieurs. Dans les cas graves, ils peuvent toutefois être masqués par la rigidité.
L’installation des symptômes est la plupart du temps rapide, et survient majoritairement dans les 24 heures suivant l’introduction ou le changement de médication.1,7 Dans une revue, 60% des cas s’étaient manifestés dans les six premières heures.2 Le développement d’une tolérance pourrait expliquer la rareté des manifestations tardives.
https://www.revmed.ch/revue-medicale-su … -en-suisse
Le syndrome seroto apparaît rapidement et très souvent violemment. Alors certains symptômes se recoupent aux effets secondaires de l'AD. Tu aurais ressenti des symptômes (en théorie) plus violents qu'une sensation de malaise. Je ne dis pas que cette sensation de malaise est facile à vivre, beaucoup de traitements aux ADs sont arrêtés rapidement justement à cause des effets secondaires désagréables en début de traitement.
Si ton état empire ou que ça ne va vraiment pas, n'arrête pas seul de ton côté ton antidépresseur quitte à consulter les urgences. Bon après cela ne fait que 24h que tu as commencé donc il n'y a pas d'accoutumance à ton antidépresseur mais en théorie, il faut éviter d'arrêter sans suivi.
Si tu sens de la fièvre pointer, urgences.
Courage.
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CaptainCrox' a écrit
De ce que je sais, un tel syndrome apparaît assez soudainement, il n'y a pas de "début progressif".
Je n'en suis pas aussi sur ! J'ai trouvé pas mal d'infos a ce sujet , ci dessous un tableau des cas rapportés de syndromes sérotoninergiques secondaires à la prise de tramadol et d’antidépresseurs .
source: 666-texte-de-l-article-2596-1-10-20140816.pdf
Dernière modification par NoRaisonToRun (16 octobre 2022 à 19:04)
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