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Bonjour,
voici un texte fondateur pour PA, que j'ai en parti traduit. Il parle de la condition de drogué, et de la manière de déconstruire cette condition.
C'est un texte difficile à lire, avec des phrases à rallonge, mais ca reprend beaucoup de ce que nous disons ici. Si il y avait quelque chose à en retenir, ca serait :
Le discours medicol-légal dominant (celui du soin et de la repression) sur les PUD et la consommation de drogue est un discours négatif sur les usages. Il est la pour controler les usages et les PUD. Il créé de la stigmatisation, de la honte et de la culpabilité pour les PUD.
Il existe une déconnexion entre l'expression des PUD sur les drogues, et la manière dont le PUD et sa consommation de drogues sont évoqués ou construits dans le discours médico-légal dominant.
Le forum Psychoactif (comme les autres forum de réduction des risques et d'autosupport dans le monde) est le témoin de cette déconnexion. Il permet au PUD de développer un autre discours, une autre expression de l'usage, que le discours dominant.
Psychoactif est le témoin qu'il est possible de contester les relations de pouvoir établi par le discours dominant, même si ce combat est inégal.
Une des manière de le faire est de mettre en avant les bénéfices et les subjectivités positives liés à la consommation de drogues. Cela augmente le pouvoir d'agir des PUD et peut réduire les domages liés à la stigmatisation !
Pierre
Voici la traduction du texte, en commençant par l'abstract, puis l'introduction, et les fondation du discours dominant sur les drogues.
Abstract
Les personnes qui utilisent des drogues comprennent les drogues et l'usage de drogues d'une manière souvent différente de la façon dont la connaissance de l'usage de drogues est construite dans le discours médico-légal dominant.
Leurs expériences sont, le plus souvent, représentées de manière négative dans le discours dominant. Une déconnexion qui peut produire de la stigmatisation et de la honte conduisant à des domages sanitaires et sociaux.
Une différence clé dans la façon dont les PUD comprennent les drogues est leur capacité à reconnaître les aspects positifs de la consommation de drogue et à se créer des subjectivités qui augmente leur pouvoir d'agir sur cette consommation.
À l'aide d'une analyse thématique du forum en ligne Australian Drug Discussion, hébergé par Bluelight.org, nous identifions des histoires positives sur les drogues et les contextes de leur émergence, comme des subversions ou des modifications des compréhensions dominantes.
Nous soutenons que des conceptions positives de l'usage de drogues, ainsi que la reconnaissance de la manière dont leur expression sert à générer une capacité d'action dans ou contre les limites du discours dominant, peuvent offrir des opportunités pour limiter davantage les dommages découlant de la stigmatisation.
Introduction
Cet article explore certaines des façons dont les personnes qui utilisent des drogues (PUD) discutent de leurs expériences de consommation et la relation entre ces expériences et les façons normatives dont la consommation de drogues est plus généralement comprise.
Cette exploration montre comment il existe une déconnexion entre la propre expression des PUD et la manière dont le sujet PUD et sa consommation de drogues sont évoqués, ou construits, dans le discours médico-légal dominant, celui-ci servant à connaître, réguler et répondre à la consommation de drogue dans la société contemporaine.
À la suite de la découverte de cette discontinuité, nous pouvons tirer des conclusions qui suggèrent que, dans l'intérêt d'une plus grande prise en charge des PUD, nous devons accorder plus d'attention aux expressions positives, par les PUD, de leurs expériences. Une telle expression peut constituer un type différent de compréhension de l'usage de drogues, qui accorde aux PUD la possibilité d'une plus grande agentivité que ce qui leur est permis en tant que sujets construits dans le discours médico-légal.
Ce discours dominant a des conséquences négatives directes pour ses sujets qui, par la stigmatisation et la honte, peuvent souffrir de graves problèmes de santé mentale et ne pas pouvoir accéder à un soutien thérapeutique efficace et approprié en cas de besoin.
Nous soutenons qu'une attention explicite aux histoires de drogue positives, définies comme des histoires qui proposent une valeur positive pour les pratiques des PUD, reflète mieux l'expérience vécue des PUD et milite contre leur construction déresponsabilisante au sein du discours dominant. Les histoires positives, qui peuvent perturber les compréhensions dominantes et ainsi aider à les remodeler, servent à la fois à contrer l'hypothèse inappropriée selon laquelle il n'y a qu'une seule façon de connaître l'usage de drogues et à la fois créent une source complémentaire pour l'élaboration de politiques et d'actions pour soutenir les PUD.
Pour atteindre cet objectif, l'article commence par passer en revue les recherches existantes pour : premièrement, établir comment le discours fonctionne, et en particulier, comment il sert à créer une connaissance problématique de l'usage de drogues avec des conséquences négatives pour les PUD ; deuxièmement, considérer ce que nous savons déjà de l'importance de la formation de connaissances concurrentes qui tentent de donner la priorité à l'action des PUD, en particulier en tenant compte du plaisir lié aux drogues ; et troisièmement, comment nous pourrions accéder à d'autres compréhensions de la consommation de drogues grâce à l'analyse de ce que les PUD disent de leurs expériences dans les forums en ligne.
L'article présente ensuite les résultats d'une analyse thématique de ce que les gens disent des expériences de consommation et des politiques de drogues sur le forum Bluelight.org Australian Drug Discussion (AusDD). Cette analyse montre qu'il existe plusieurs manières par lesquelles des histoires positives peuvent émerger, partagées par les PUD entre eux dans des efforts, souvent consciemment compris comme tels, pour dire un autre type de vérité sur la consommation de drogues. Ces discussions sont toujours menées en articulation avec le discours médico-légal, et nous montrons comment le bien-être des PUD pourrait être amélioré si les politiques antidrogues développées dans ce discours représentaient plus efficacement les perspectives et les expériences de vie des PUD.
L'inclusion des PUD, à travers une construction discursive plus diversifiée, tendrait au fil du temps à aider à élaborer des politiques qui conduisent à des résultats efficaces, lorsque les PUD interagissent avec les services de santé et de réduction des risques dont le travail est guidé par ces politiques.
Le discours dominant sur les drogues
Le concept de discours, né de Michel Foucault, est aujourd'hui largement utilisé pour aider à comprendre comment la connaissance, sous toutes ses formes, naît à travers les mots que nous utilisons pour décrire le monde.
La connaissance, en tant que construction discursive, non seulement « connaît le monde », mais limite ou autorise ce qu'il est possible d'en dire (ce qui est faux ou vrai), crée des subjectivités pour les personnes qui sont « connues » par le discours, et surtout encode à la fois dans la connaissance et la subjectivité, des jugements de valeur sur ce qui est bon ou mauvais (Foucault 1978, 1986, 1990)
Les discours dominants sont ceux qui, bien qu'ils ne reflètent pas pleinement tout ce qui peut être vécu ou compris, finissent néanmoins par ETRE source de vérité primordiale et difficilement contestable sur un phénomène social particulier.
De plus, le discours n'est pas seulement une question de mots et de sémantique : le discours, en disant ce qui est connu (tout en excluant nécessairement d'autres perspectives de ce qui pourrait être connu), est le fondement de l'établissement de l'autorité qui permet à certaines personnes d'en contrôler d'autres.
La contestation du discours dominant par les PUD
Bien que des discours subordonnés et potentiellement contraires coexistent avec un discours dominant, de tels modes de connaissance ne permettent pas de générer des vérités largement acceptées et comprises.
En effet, en revendiquant des contre-vérités à partir d'une position marginale, leur existence est souvent considérée comme la preuve de la justesse de la connaissance créée au sein du discours dominant.
Ces modes de connaissance alternatifs sont communément exprimés par ceux qui sont le « sujet » et l'assujetti d'un discours qui prétend les connaître, eux et leur expérience, sans faire partie de cette expérience.
On les trouve souvent dans des forums et des lieux moins publics, marginaux non seulement dans leur capacité d'influence sur la société mais aussi dans leur visibilité.
Ils (les forums) témoignent de la possibilité de la contestabilité des relations de pouvoir établi par le discours dominant, même si ce combat est inégal.
Les approches médicales et répressive des drogues construisent le discours dominant
Dans le domaine des drogues, les approches médicales et judiciaire/repressif, (ce qui fondent le savoir et l'action) sont communes et, par conséquent, le discours dominant sur la drogue est un discours médico-légal
Dans ce domaine, les personnel médicaux et judiciaires/repressifs sont les autorités légitimes pour le contrôle de la consommation de drogues et leurs approches et actions sont, par définition, correcte.
Bien que des tensions occasionnelles surgissent entre les approches médicales et judiciaire/repressive, néanmoins, en termes généraux, ils travaillent en harmonie.
Un élément clé dans la façon dont ce discours affecte les PUD est la caractérisation des drogues comme étant personnellement dangereuses, moralement mauvaises et constitutives de criminalité (Taylor 2016 ; Taylor et al. 2016 ; Bright et al. 2008). Par conséquent, les positions de sujet que les PUD sont tenus d'occuper dans ce discours, et ce que leurs actions et leurs paroles sont censées signifier, sont largement négatives. De plus, les subjectivités sont passives, les PUD étant rendues impuissantes par leur manque de maîtrise de soi et ayant besoin du contrôle des autres. Les PUD sont constitués en toxicomanes pathologisés (Fraser et al. 2017), déviants, malades ou dangereux. Être positionné comme « à risque » ou « un risque » renforce la légitimité des actions menées auprès des PUD.
Les PUD peuvent être victimes d'autostigmatisation (Jones et Corrigan 2014) qui, à leur tour, peuvent entraîner des problèmes de santé physique (Ahern et al. 2007) et mentaux (Birtel et al. 2017 ; von Hippel et al. 2018), comportements qui augmentent les risques de préjudice (Palamar 2012), voire qui conduit à une consommation accrue de drogues (Palamar et al. 2013) malgré le fait que les politiques autorisées par ce discours prétendent réduire les préjudices.
L'autostigmatisation conduit également à des sentiments de honte qui ont été associés à un accès réduit aux services de réduction des risques (Luoma et al. 2007 ; Kulesza et al. 2013 ; Wilson et al. 2018)
Les conséquences réelles d'une telle subjectivité passive sont bien établies. Lorsque les PUD adoptent sans discernement les vérités qui leur sont présentées dans le discours dominant sur la drogue, leur agentivité (y compris leur capacité à gérer et à améliorer leur propre situation) est réduite.
Les conséquences négatives du discours médico-légal, le fait que ce dernier soit enraciné dans les services de santé (Lee et Petersen 2009) sont révélés par des recherches. Celles-ci ont révélé que les personnes accédant aux services de traitement de la toxicomanie subissaient une auto-stigmatisation accrue par rapport aux PWUD (Personne Who Use Drugs) qui n'avaient pas cherché de traitement.
Les milieux de soins et de la santé où le discours dominant est le plus évident ont également été associés au fait que les PUD reçoivent une qualité réduite de services (van Boekel et al. 2013
Ainsi, quelle que soit l'intention des approches médico-légales de contrôle et de gestion de l'usage de drogues dans la société contemporaine, le fonctionnement du discours médico-légal est autant responsable de certains des préjudices subis par les individus que la solution à ces préjudices. Le danger de ce discours dominant émerge le plus fortement dans ses effets sur la façon dont les PUD sont déresponsabilisés, rendus passifs et donc, paradoxalement, plus à risque que s'ils étaient capables d'être des agents de leur propre expérience.
De plus, si l'agentivité des PUD devait être plus évidente et faire partie de la pensée dominante sur les drogues, il se peut que les stratégies de réduction de la demande soient plus efficaces et que de nouvelles initiatives de réduction des risques puissent émerger, ce qui offrirait aux PUD des opportunités de participer à leur propre construction discursive.
Les avantages potentiels de cette approche ont été explorés dans une série d'études politiques, qui promeuvent une gamme de developpement de connaissances concurrentes pour l'usage de drogues.
Ils comprennent : des approches de contre-santé publique, reformulant l'usage de drogues par rapport à des plaisirs sûrs, contrôlés et éthiques des drogues (Race 2008) ; des approches d'usage régulé (Järvinen 2017), mettant l'accent sur le contrôle des consommateurs de leur usage; et des modèles consuméristes (Bright et al. 2008), qui valorisent la capacité des consommateurs de drogue à prendre des décisions subjectives efficaces concernant leur consommation de drogue. Rødner (2005) a également montré comment les individus peuvent se forger une identité d'usager qui caractérise leur usage comme non problématique ou récréatif, afin de tenter d'être « en dehors » du discours dominant évoqué plus haut.
Cependant, il y a peu de preuves que ces approches sont plus que des interventions marginales et donc la primauté du discours médico-légal demeure, ainsi que les conséquences délétères de la façon dont de nombreux PUD sont perçus et se perçoivent, comme manquant de capacité d'action.
Plaisir lié aux drogues, discours sur les drogues et discontinuité épistémologique
Au cœur de la diminution de l'agentivité inhérente au discours médico-légal se trouve l'idée centrale que toute consommation de drogues illicites est négative.
En conséquence, une intervention clé de ces dernières années a consisté à examiner si le plaisir que la consommation de drogues peut apporter aux PUD pourrait être un moyen de réintroduire, dans la formation des politiques et les interventions de santé associées, une forme plus positive de subjectivité. Une telle subjectivité permettrait aux PUD d'être gouvernés par ce discours tout en conservant leur libre arbitre et ainsi minimiser non seulement le risque de préjudice lié à la consommation de drogue, mais aussi de passivité et de perte d'estime de soi.
Cependant, notre compréhension du plaisir lié aux drogues est en soi un concept contesté, la manière dont le plaisir influence notre réflexion sur la subjectivité des PUD étant récupérée dans l'approche médicale dominante existante de la gestion de la consommation de drogue.
Race (2008) a identifié deux théorisations différentes du plaisir : socio-pragmatique et thérapeutique. Une approche socio-pragmatique reconnaît la nature émergente et inattendue des plaisirs procurés par la consommation de drogues (Bohling 2017) ; il met également l'accent sur le caractère socialement construit du plaisir et sur la façon dont les PUD eux-mêmes cherchent à décrire et à connaître leur comportement comme agréable (Dwyer 2008 ; Duff 2008). En revanche, une approche thérapeutique classe le plaisir de manière binaire, normal ou anormal, et ce plaisir peut être compris de manière normative comme déterminé pharmacologiquement, plutôt que comme vécu individuellement (Keane 2008 ; Bohling 2017). Race (2008) souligne que si une approche socio-pragmatique du plaisir peut créer des possibilités d'actions dans le domaine de la gestion des drogues, le plaisir thérapeutique est toujours compris comme un processus de discrimination. Une perspective thérapeutique considère le plaisir comme un écart par rapport aux normes acceptables (causé par les drogues elles-mêmes) ; une perspective socio-pragmatique reconnaît que ce plaisir fait partie de la façon dont les PUD négocient des pratiques d'autorégulation et de sécurité. En d'autres termes, le plaisir pourrait donner lieu à une reconnaissance du rôle positif et agentique des PUD dans la gestion de leur propre consommation ; mais dans une approche thérapeutique, le plaisir devient un autre moyen par lequel l'agentivité est retirée aux PUD car ils sont tenus d'être soumis au contrôle exercé par le plaisir que les drogues apportent.
L'approche thérapeutique s'inscrit dans le discours médico-légal établi et permettra ainsi de déterminer la manière dont le plaisir pourrait fonctionner comme une construction au sein de cette forme dominante de savoir. Par exemple, comprendre le plaisir de la consommation de drogue comme extatique (l'une des quatre formes possibles de plaisir de la drogue identifiées par Bunton et Coveney, 2011), est intrinsèquement transgressif des normes sociales et est donc suspect dans le discours médico-légal conçu pour maintenir ces normes.
Le plaisir charnel, une autre forme identifiée par Bunton et Coveney, trouble le corps, en faisant une déviation « grotesque » (Moore, 2008) des normes des corps civilisés. Ainsi, le plaisir n'est guère un moyen de défaire la négativité de l'usage de drogue, puisque le discours médico-légal, s'appuyant sur des approches thérapeutiques, se réapproprie le plaisir dans sa forme existante et, en fait, fait du plaisir lié aux drogues une force supplémentaire de la stigmatisation sous-jacente de PUD (voir aussi Lupton 1999 ; Dwyer 2008 ; MacLean 2008).
En fin de compte, étant donné que les approches médicales cherchent constamment à contrôler l'usage de drogues et que le plaisir est caractérisé comme une menace pour le contrôle, ce qui se produit est une nouvelle bataille sur le sens du plaisir et qui le détermine. Un clivage se dessine entre la représentation du plaisir des drogues au sein des savoirs médicaux et les perceptions du plaisir détenues par les PUD (Bohling 2017). Étant donné que les PUD deviennent des sujets de connaissances médicales à travers le discours médico-légal (au sein duquel le processus légal promulgue la conformité), leurs expériences sont réprimées ou marginalisées. Ainsi, alors que le plaisir des drogues peut offrir un moyen de contester, ou de remodeler le discours médico-légal, les tentatives d'introduire le plaisir dans cette bataille discursive révèlent en fait le véritable problème qu'il faut surmonter pour établir des positions subjectives plus positives. Essentiellement, lorsque l'on considère le plaisir, nous voyons un concours entre les expériences subjectives et diverses des plaisirs des drogue (Farrugia et Fraser 2017a), et l'insistance au sein de la pensée médicale sur le fait que le plaisir est mieux connu objectivement, en dehors de l'expérience des PUD, en mettant l'accent sur la récompense pharmacologique. (voir Farrugia et Fraser 2017b pour une critique de cette insistance). Il n'y a donc pas de cohérence épistémologique car l'acte même de connaissance objective et médicale de l'expérience des PUD est la cause de la perte d'agentivité potentielle et donc de la création uniquement de positions de sujet négatives pour les PUD. Contrairement aux discussions et aux représentations du plaisir légal des drogues (comme l'alcool) qui sont largement et publiquement disponibles (Szmigin et al. 2008), celles associées aux drogues illicites sont privées, transgressives et souvent difficiles à trouver, exclusivement limitées au communications et savoirs diffusés par et pour les personnes qui consomment et distribuent des drogues illicites. Elles représentent, en partie, la pauvreté de l'information (Lingel et boyd 2013), dans laquelle les personnes marginalisées au sein du discours dominant ont beaucoup moins d'informations représentant leur vision du monde et se méfient des informations « extérieures ». Ce domaine privé de la représentation et de la discussion de l'expérience présente donc beaucoup de valeur dans la quête pour identifier des formes positives de subjectivité qui aideraient matériellement les efforts de réduction des risques (Jacinto et al. 2008).
FIN de la traduction
La suite reste à traduire, mais je l'ai trouvé moins intéressante.
Dernière modification par pierre (09 mars 2023 à 20:20)
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Dernière modification par plotchiplocth (08 mars 2023 à 20:57)
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psychodi a écrit
Je vais envoyer ça direct à quelques collègues qui bossent en addictologie )avec des approches très 20ème siècle) et qui ouvrent souvent grands les yeux quand je tiens cette position positiviste
Merci à toi pour ce partage vers tes collègues à venir
C'est sur que ce texte offre à voir un changement par rapport aux discours centrés sur les dommages, les risques, la maladie, l'aliénation, etc qui sont vu depuis ma position d'(ex)soignant les plus présents, voire les seuls existant
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plotchiplocth a écrit
mais en plus je suis fier d'être un "drogué"
Je suis fier d'être un drogué !
Vos aliénations ne sont pas les nôtres !
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