1er rendez vous pour méthadone - combien de temps ?
Publié par IsadoraD,
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Bonsoir à tous,
J'ai commencé à consommer de l'héroïne fin janvier 2023.
Pendant plusieurs mois la conso a été ponctuelle mais régulière.
Au début avec quelques semaines entre chaque consos.
Puis les arrêts ont diminués progressivement.
J'ai trouvé des avantages a cette conso.
Elle a notamment remplacé ma conso de cocaïne que j'ai progressivement totalement arrêté.
Ma conso de cocaïne avait de nombreuses conséquences négatives : problèmes de sinus, rhumes permanents, descentes très dures a gérer, dépressions, gros craving etc ..
Ma conso d'hero a été beaucoup plus douce et m'a apporté une quiétude et une diminution de mon anxiété très agréables.
Fin juin elle est devenue très régulière , puis quotidienne.
J'ai réalisé que ça y est, je n'étais plus capable d'arrêter ou du moins pas le courage.
Surtout que j'ai commencé à retrouver un équilibre de vie, d'humeur et a avancer : bilan de compétences, décision d'une reconversion professionnelle, choix d'une reprise de formation etc
Fin août je suis partie en vacances deux semaines et j'en ai pris un peu avec moi mais pas assez pour tenir les deux semaines
J'ai donc eu un épisode d'arrêt entre le mardi et le samedi. C'était pendant la canicule et j'étais très occupée donc le sevrage n'a pas été trop pénible.
Principalement diarrhée frissons et un peu d'insomnie mais c'était supportable et moins pire que ce que je craignais
Mais a peine rentrée, j'ai recommencé ma conso quotidienne
J'ai commencé à faire des stages donc je ne me sentais pas capable d'arrêter et j'ai consommé tous les jours. Environ 5g par semaine.
La je me rends compte que je rentre dans un engrenage et que je ne vais pas continuer comme ça indéfiniment.
Je culpabilise surtout de cacher ça autour de moi et d'avoir l'impression de mentir , que tout le monde pense que je vais super bien alors que c'est pas totalement vrai
J'en ai juste parlé à ma psychiatre qui me suit depuis longtemps et a mon psychologue que je vois en hôpital de jour. Ce sont les deux seules personnes à être au courant.
Je vis en couple mais mon conjoint ne se doute de rien.
Je vois aussi ma mère très régulièrement et je suis très proche d'elle.
C'est surtout le fait de leur mentir qui me rend triste.
J'ai l'impression de m'être mise dans la merde et je ne sais pas comment m'en sortir.
Sur les conseils de ma psychiatre et avec une lettre de recommandation, je suis allée au csapa de ma ville.
Les secrétaires m'ont donné rendez vous pour le jeudi 12 octobre. Je vais d'abord voir des infirmières puis un médecin sûrement lors d'un autre rendez vous.
J'imagine qu'ils vont me proposer un traitement a la méthadone en tout cas c'est ce qui a été évoqué avec ma psychiatre.
Mon désir ce serait d'avoir ce traitement quelques temps mais dans l'optique d'arrêter assez rapidement si cela est possible.
Je n'en ai aucune idée mais c'est pour cela que je voulais avoir vos avis.
Dans l'idée je n'ai rien contre les traitements de substitution mais c'est surtout le fait de devoir cacher ça a tout le monde et il est hors de question que j'en parle à mes proches.
La révélation de ma conso de coke avait fait beaucoup trop de dégâts et de mal et je sais que c'est mieux pour tout le monde que je gère ça de mon côté.
Le truc c'est que j'envisage avec mon conjoint de commencer a penser à l'idée d'un enfant. Pas dans les prochains mois mais disons dans les 2 ou 3 prochaines années.
Et j'aimerai donc que toutes ces consos soient derrière moi a ce moment là.
Est ce possible de prendre un traitement de méthadone sur une période courte , disons moins de 6 mois ?
Et comment va se passer, pensez vous, l'induction du traitement compte tenu de ma conso (en sniff uniquement)
Ma vie en ce moment n'est plus du tout la même qu'il y a quelques mois. J'ai construit plein de choses et je pense que j'ai retrouvé confiance en moi, je me sens capable de vivre sans béquille.
Mais là je n'ai pas le courage physiquement d'affronter le sevrage seule et je me dis que le traitement serait une bonne transition pour passer a l'abstinence.
Mais j'ai peur de m'embarquer dans quelque chose qui sera long voire impossible à arrêter.
Qu'en pensez vous ?
Je vous remercie d'avance pour vos avis et partage d'expériences peut être
Bonne soirée à tous et merci de m'avoir lu
J'ai commencé à consommer de l'héroïne fin janvier 2023.
Pendant plusieurs mois la conso a été ponctuelle mais régulière.
Au début avec quelques semaines entre chaque consos.
Puis les arrêts ont diminués progressivement.
J'ai trouvé des avantages a cette conso.
Elle a notamment remplacé ma conso de cocaïne que j'ai progressivement totalement arrêté.
Ma conso de cocaïne avait de nombreuses conséquences négatives : problèmes de sinus, rhumes permanents, descentes très dures a gérer, dépressions, gros craving etc ..
Ma conso d'hero a été beaucoup plus douce et m'a apporté une quiétude et une diminution de mon anxiété très agréables.
Fin juin elle est devenue très régulière , puis quotidienne.
J'ai réalisé que ça y est, je n'étais plus capable d'arrêter ou du moins pas le courage.
Surtout que j'ai commencé à retrouver un équilibre de vie, d'humeur et a avancer : bilan de compétences, décision d'une reconversion professionnelle, choix d'une reprise de formation etc
Fin août je suis partie en vacances deux semaines et j'en ai pris un peu avec moi mais pas assez pour tenir les deux semaines
J'ai donc eu un épisode d'arrêt entre le mardi et le samedi. C'était pendant la canicule et j'étais très occupée donc le sevrage n'a pas été trop pénible.
Principalement diarrhée frissons et un peu d'insomnie mais c'était supportable et moins pire que ce que je craignais
Mais a peine rentrée, j'ai recommencé ma conso quotidienne
J'ai commencé à faire des stages donc je ne me sentais pas capable d'arrêter et j'ai consommé tous les jours. Environ 5g par semaine.
La je me rends compte que je rentre dans un engrenage et que je ne vais pas continuer comme ça indéfiniment.
Je culpabilise surtout de cacher ça autour de moi et d'avoir l'impression de mentir , que tout le monde pense que je vais super bien alors que c'est pas totalement vrai
J'en ai juste parlé à ma psychiatre qui me suit depuis longtemps et a mon psychologue que je vois en hôpital de jour. Ce sont les deux seules personnes à être au courant.
Je vis en couple mais mon conjoint ne se doute de rien.
Je vois aussi ma mère très régulièrement et je suis très proche d'elle.
C'est surtout le fait de leur mentir qui me rend triste.
J'ai l'impression de m'être mise dans la merde et je ne sais pas comment m'en sortir.
Sur les conseils de ma psychiatre et avec une lettre de recommandation, je suis allée au csapa de ma ville.
Les secrétaires m'ont donné rendez vous pour le jeudi 12 octobre. Je vais d'abord voir des infirmières puis un médecin sûrement lors d'un autre rendez vous.
J'imagine qu'ils vont me proposer un traitement a la méthadone en tout cas c'est ce qui a été évoqué avec ma psychiatre.
Mon désir ce serait d'avoir ce traitement quelques temps mais dans l'optique d'arrêter assez rapidement si cela est possible.
Je n'en ai aucune idée mais c'est pour cela que je voulais avoir vos avis.
Dans l'idée je n'ai rien contre les traitements de substitution mais c'est surtout le fait de devoir cacher ça a tout le monde et il est hors de question que j'en parle à mes proches.
La révélation de ma conso de coke avait fait beaucoup trop de dégâts et de mal et je sais que c'est mieux pour tout le monde que je gère ça de mon côté.
Le truc c'est que j'envisage avec mon conjoint de commencer a penser à l'idée d'un enfant. Pas dans les prochains mois mais disons dans les 2 ou 3 prochaines années.
Et j'aimerai donc que toutes ces consos soient derrière moi a ce moment là.
Est ce possible de prendre un traitement de méthadone sur une période courte , disons moins de 6 mois ?
Et comment va se passer, pensez vous, l'induction du traitement compte tenu de ma conso (en sniff uniquement)
Ma vie en ce moment n'est plus du tout la même qu'il y a quelques mois. J'ai construit plein de choses et je pense que j'ai retrouvé confiance en moi, je me sens capable de vivre sans béquille.
Mais là je n'ai pas le courage physiquement d'affronter le sevrage seule et je me dis que le traitement serait une bonne transition pour passer a l'abstinence.
Mais j'ai peur de m'embarquer dans quelque chose qui sera long voire impossible à arrêter.
Qu'en pensez vous ?
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Bonne soirée à tous et merci de m'avoir lu
Tout ce qui monte redescend.
Sauf Laïka.
Hors ligne
- Monsieur Grossier
- Banni
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- Inscrit le 31 Aug 2023
- 157 messages
Salut,
C'est vrai que lorsqu'on parle de métha, on parle rarement d'un traitement de quelques mois... Après, je pense qu'il est possible de l'utiliser pour une durée relativement courte afin d'adoucir le sevrage, a fortiori si ton addiction à l'héro est récente. Il y aura peut-être des témoignages en ce sens.
Pour ma part je suis sous métha depuis janvier (après 2 ans de codéine, puis 5 ans de Subutex en sniff) et j'ai réussi à bien baisser, et assez rapidement, sinon brutalement. Là je suis à 5 mg. Enfin, 10 mg de prescrit mais je me fais quelques jours de "fête de renouvellement" lors desquels... je me drogue, puis je redescend à 5. Et je compte baisser encore prochainement. J'arriverais sans doute à arrêter plus facilement si j'arrivais à faire le deuil des effets des opiacés...
Bref, si je te dis ça c'est pas seulement pour faire du 3615Mylife... mais faut savoir ce que tu veux. Une stabilisation et 0 défonce ? L'héro y serait pas un petit peu pour quelque chose dans cet apaisement qui t'a permis de construire des trucs dernièrement ?
Si c'est juste pour te stabiliser, la métha va t'aider. Si t'es prête à faire le deuil de la défonce, tu devrais pouvoir réussir à arrêter en un temps raisonnable. Mais voilà, amha si tu veux atteindre cet objectif faut vraiment être au clair avec toi même.
Et le Subutex, tu l'envisages ? Ça convient pas à tout le monde, mais en terme de mise en place de traitement, d'ordonnances, de sécurité anti-craquage-conso-opiacés c'est pas mal.
Enfin, pour avoir caché mes consos à ma compagne trop longtemps, je ne saurais trop te conseiller d'expliquer la situation à la personne qui t'est la plus proche.
Sur la durée ça peut devenir chaud de cacher des rdv médicaux deux fois par mois ("que je peux pas reporter chérie sinon c'est la fin du monde"), de planquer 14/28/etc flacons de métha, de gérer sa vie/ses vacances/ses voyages en fonction d'un traitement si l'autre est pas au courant etc etc
Peu importe si le fait d'expliquer ta conso de cocaïne a fait l'effet d'une bombe. T'expliques que t'as troqué contre l'héro et que là l'addiction ça te saoule donc tu consultes pour régler ce petit souci de rien du tout. Mieux vaut un pétage de câble maintenant et avoir du soutien pour la suite, plutôt que cacher la chose avec l'angoisse de devoir se taper un pétage de câble x1000 le jour où t'as laissé traîner une notice de métha quelque part dans le logement.
Désolé pour mon ton un peu trop catégorique, mais ton histoire fait un peu écho a la mienne, du coup je perds toute putain d'objectivité.
C'est vrai que lorsqu'on parle de métha, on parle rarement d'un traitement de quelques mois... Après, je pense qu'il est possible de l'utiliser pour une durée relativement courte afin d'adoucir le sevrage, a fortiori si ton addiction à l'héro est récente. Il y aura peut-être des témoignages en ce sens.
Pour ma part je suis sous métha depuis janvier (après 2 ans de codéine, puis 5 ans de Subutex en sniff) et j'ai réussi à bien baisser, et assez rapidement, sinon brutalement. Là je suis à 5 mg. Enfin, 10 mg de prescrit mais je me fais quelques jours de "fête de renouvellement" lors desquels... je me drogue, puis je redescend à 5. Et je compte baisser encore prochainement. J'arriverais sans doute à arrêter plus facilement si j'arrivais à faire le deuil des effets des opiacés...
Bref, si je te dis ça c'est pas seulement pour faire du 3615Mylife... mais faut savoir ce que tu veux. Une stabilisation et 0 défonce ? L'héro y serait pas un petit peu pour quelque chose dans cet apaisement qui t'a permis de construire des trucs dernièrement ?
Si c'est juste pour te stabiliser, la métha va t'aider. Si t'es prête à faire le deuil de la défonce, tu devrais pouvoir réussir à arrêter en un temps raisonnable. Mais voilà, amha si tu veux atteindre cet objectif faut vraiment être au clair avec toi même.
Et le Subutex, tu l'envisages ? Ça convient pas à tout le monde, mais en terme de mise en place de traitement, d'ordonnances, de sécurité anti-craquage-conso-opiacés c'est pas mal.
Enfin, pour avoir caché mes consos à ma compagne trop longtemps, je ne saurais trop te conseiller d'expliquer la situation à la personne qui t'est la plus proche.
Sur la durée ça peut devenir chaud de cacher des rdv médicaux deux fois par mois ("que je peux pas reporter chérie sinon c'est la fin du monde"), de planquer 14/28/etc flacons de métha, de gérer sa vie/ses vacances/ses voyages en fonction d'un traitement si l'autre est pas au courant etc etc
Peu importe si le fait d'expliquer ta conso de cocaïne a fait l'effet d'une bombe. T'expliques que t'as troqué contre l'héro et que là l'addiction ça te saoule donc tu consultes pour régler ce petit souci de rien du tout. Mieux vaut un pétage de câble maintenant et avoir du soutien pour la suite, plutôt que cacher la chose avec l'angoisse de devoir se taper un pétage de câble x1000 le jour où t'as laissé traîner une notice de métha quelque part dans le logement.
Désolé pour mon ton un peu trop catégorique, mais ton histoire fait un peu écho a la mienne, du coup je perds toute putain d'objectivité.
Hors ligne
Oui je comprends bien ton point de vue mais pour le moment il est inenvisageable pour moi d'en parler.
Je dis pas que je changerai pas d'avis quand ce sera le moment mais tout va tellement "bien" en ce moment et il m'a fait beaucoup de compliments dernièrement comme quoi il était fier de moi etc que la ça casserait clairement tout et je me sens vraiment incapable de casser ce moment de quiétude
Il n'est pas du tout observateur etc donc je n'ai pas d'inquiétude sur le fait qu'il puisse tomber sur des médocs. J'en ai déjà beaucoup qui traine et il serait incapable de donner les noms des traitement que j'ai pu prendre ces dernières années et j'en ai eu beaucoup.
Je me dis que ce sera de toute façon pas plus difficile à cacher que une conso
C'est clair que je suis lucide et évidemment que ma conso a contribué à mon apaisement , et a mon avancée ces derniers mois.
C'est clair et net que ça a énormément joué.
Mais justement ce que je voulais dire c'est que autant j'en avais énormément besoin il y a quelques mois, autant maintenant il y a beaucoup de choses mises en place et je me sens capable de m'en détacher
Pas d'un coup c'est indéniable et c'est pour cela que je voulais passer par la case substitution mais je m'interroge sur la durée de celle ci
J'ai au moins envie d'essayer et je verrai si l'abstinence est possible ou si je me voile la face
Justement je ne suis pas bien au fait non plus de la quantité des rendez vous etc
Pour le moment j'ai beaucoup de temps libre et déjà pas mal de rendez vous a droite a gauche pour les soins psys : groupe de parole , psy , hôpital de jour, assistante sociale, psychologue du travail pour ma reconversion etc
Je me dis que des rendez vous pour la délivrance par ci par la vont se fondre avec le reste sans trop de difficulté mais tout dépend de la régularité et fréquence et ça je ne connais pas du tout ;
Je connais pas non plus bien les différences entre subutex et méthadone. J'ai lu un peu sur le net mais ça reste assez flou pour moi. Je me tourne a priori vers la méthadone mais c'est juste parce que c'est ce qu'on va me proposer en premier lieu apparemment mais je suis ouverte aux deux options. J'attznds juste qu'on me les présente et que je sache un peu plus les avantages et contraintes des deux côtés
Merci pour ton partage d'expériences et ton point de vue en tout cas. Tkt il ne me semble pas catégorique c'est juste que comme je le dis pour le moment c'est vraiment pas possible pour moi d'en parler à l'heure actuelle mais je suis consciente de la taille du truc que je souhaite enfouir sous la couette haha
Je dis pas que je changerai pas d'avis quand ce sera le moment mais tout va tellement "bien" en ce moment et il m'a fait beaucoup de compliments dernièrement comme quoi il était fier de moi etc que la ça casserait clairement tout et je me sens vraiment incapable de casser ce moment de quiétude
Il n'est pas du tout observateur etc donc je n'ai pas d'inquiétude sur le fait qu'il puisse tomber sur des médocs. J'en ai déjà beaucoup qui traine et il serait incapable de donner les noms des traitement que j'ai pu prendre ces dernières années et j'en ai eu beaucoup.
Je me dis que ce sera de toute façon pas plus difficile à cacher que une conso
C'est clair que je suis lucide et évidemment que ma conso a contribué à mon apaisement , et a mon avancée ces derniers mois.
C'est clair et net que ça a énormément joué.
Mais justement ce que je voulais dire c'est que autant j'en avais énormément besoin il y a quelques mois, autant maintenant il y a beaucoup de choses mises en place et je me sens capable de m'en détacher
Pas d'un coup c'est indéniable et c'est pour cela que je voulais passer par la case substitution mais je m'interroge sur la durée de celle ci
J'ai au moins envie d'essayer et je verrai si l'abstinence est possible ou si je me voile la face
Justement je ne suis pas bien au fait non plus de la quantité des rendez vous etc
Pour le moment j'ai beaucoup de temps libre et déjà pas mal de rendez vous a droite a gauche pour les soins psys : groupe de parole , psy , hôpital de jour, assistante sociale, psychologue du travail pour ma reconversion etc
Je me dis que des rendez vous pour la délivrance par ci par la vont se fondre avec le reste sans trop de difficulté mais tout dépend de la régularité et fréquence et ça je ne connais pas du tout ;
Je connais pas non plus bien les différences entre subutex et méthadone. J'ai lu un peu sur le net mais ça reste assez flou pour moi. Je me tourne a priori vers la méthadone mais c'est juste parce que c'est ce qu'on va me proposer en premier lieu apparemment mais je suis ouverte aux deux options. J'attznds juste qu'on me les présente et que je sache un peu plus les avantages et contraintes des deux côtés
Merci pour ton partage d'expériences et ton point de vue en tout cas. Tkt il ne me semble pas catégorique c'est juste que comme je le dis pour le moment c'est vraiment pas possible pour moi d'en parler à l'heure actuelle mais je suis consciente de la taille du truc que je souhaite enfouir sous la couette haha
Tout ce qui monte redescend.
Sauf Laïka.
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Salut,
Le Subutex peut être prescrit par n'importe quel généraliste, pas besoin de passer par la case addicto. C'est des comprimés à prendre en sublingual (ou pas, selon l'affinité) et la délivrance est limitée à 28 jours. Sa petite particularité c'est que si tu fais un extra, faut ensuite attendre d'être en manque ou presque avant de reprendre le Subutex, sinon y a un risque de manque précipité. Pour ma part ça m'a aidé à pas faire trop d'extras. Après c'est un agoniste partiel, donc ça convient pas à certains.
La méthadone c'est plus cadré : primo-prescription en CSAPA ou en hospitalier obligatoire, il faut venir tous les jours pendant une à deux semaines pour ajuster le dosage. Le généraliste peut ensuite prendre le relais, mais la prescription est limitée à 14 jours (en version flacon). Il est ensuite possible de passer à la métha gélule, en délivrance pour 28 jours.
C'est un agoniste complet (comme la codé, le tramadol, la morphine, l'héro...), donc ça peut mieux convenir aux gens "très accros". Il est plus facile de s'accorder des extras (par rapport au sub), mais niveau risque de dépression respiratoire/piquage de nez on est sur quelque chose de semblable à l'héro et autres agonistes complets.
Pour ma part je suis passé à la métha parce que j'abusais franchement avec le Subutex en sniff, j'avais tout le temps des douleurs bien chiantes dans le dos et je deprimais constamment.
La métha m'a permis de me stabiliser, de plus avoir ces douleurs et de régler ce problème de déprime. En revanche, comme déjà dit, j'en abuse quand même et j'ai plusieurs fois piqué du nez en voiture (donc accident).
Bon après je suis un détourneur dans l'âme donc pas étonnant que ça me pète de temps en temps à la gueule.
Le Subutex peut être prescrit par n'importe quel généraliste, pas besoin de passer par la case addicto. C'est des comprimés à prendre en sublingual (ou pas, selon l'affinité) et la délivrance est limitée à 28 jours. Sa petite particularité c'est que si tu fais un extra, faut ensuite attendre d'être en manque ou presque avant de reprendre le Subutex, sinon y a un risque de manque précipité. Pour ma part ça m'a aidé à pas faire trop d'extras. Après c'est un agoniste partiel, donc ça convient pas à certains.
La méthadone c'est plus cadré : primo-prescription en CSAPA ou en hospitalier obligatoire, il faut venir tous les jours pendant une à deux semaines pour ajuster le dosage. Le généraliste peut ensuite prendre le relais, mais la prescription est limitée à 14 jours (en version flacon). Il est ensuite possible de passer à la métha gélule, en délivrance pour 28 jours.
C'est un agoniste complet (comme la codé, le tramadol, la morphine, l'héro...), donc ça peut mieux convenir aux gens "très accros". Il est plus facile de s'accorder des extras (par rapport au sub), mais niveau risque de dépression respiratoire/piquage de nez on est sur quelque chose de semblable à l'héro et autres agonistes complets.
Pour ma part je suis passé à la métha parce que j'abusais franchement avec le Subutex en sniff, j'avais tout le temps des douleurs bien chiantes dans le dos et je deprimais constamment.
La métha m'a permis de me stabiliser, de plus avoir ces douleurs et de régler ce problème de déprime. En revanche, comme déjà dit, j'en abuse quand même et j'ai plusieurs fois piqué du nez en voiture (donc accident).
Bon après je suis un détourneur dans l'âme donc pas étonnant que ça me pète de temps en temps à la gueule.
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Bonjour, j'avais fait un protocole de sevrage rapide de l'heroine par le Subutex ou la Methadone mais tu en as fait un (de quelques jours)... et recommencé, donc je ne pense pas que ce soit la bonne solution.
Mais j'ai vu plusieurs personnes qui initiaient un traitement Methadone à reculons car elles voulaient que ça soit court et en général elles peinaient à atteindre leur dose de confort. Hors c'est essentiel si on veut beneficier du TSO.
Donc, je dirais, là tu vas etre suivie, laisse faire et revois la situation dans quelques mois .
Amicalement
Mais j'ai vu plusieurs personnes qui initiaient un traitement Methadone à reculons car elles voulaient que ça soit court et en général elles peinaient à atteindre leur dose de confort. Hors c'est essentiel si on veut beneficier du TSO.
Donc, je dirais, là tu vas etre suivie, laisse faire et revois la situation dans quelques mois .
Amicalement
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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