lsd et schizophrénie témoignages?

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Sonyls homme
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bonjour à tous, je suis à la recherche de témoignages de personnes souffrants de schizophrénie ou prenant des médicaments psychotropes ayants expérimenté le lsd

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Johan89 homme
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Sonyls a écrit

bonjour à tous, je suis à la recherche de témoignages de personnes souffrants de schizophrénie ou prenant des médicaments psychotropes ayants expérimenté le lsd

Hello, il serait bon que tu précises si tu es à la recherche de témoignages de personnes qui ont expérimenté le lsd avant de souffrir de schizophrénie, ou bien si tu es à la recherche de personnes qui ont expérimenté le lsd alors qu'ils souffraient déja de schizophrénie.

Ca fait une grosse différence wink

smak

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Sonyls homme
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Johan89 a écrit

Sonyls a écrit

bonjour à tous, je suis à la recherche de témoignages de personnes souffrants de schizophrénie ou prenant des médicaments psychotropes ayants expérimenté le lsd

Hello, il serait bon que tu précises si tu es à la recherche de témoignages de personnes qui ont expérimenté le lsd avant de souffrir de schizophrénie, ou bien si tu es à la recherche de personnes qui ont expérimenté le lsd alors qu'ils souffraient déja de schizophrénie.

Ca fait une grosse différence wink

smak

Oui tu as probablement raison en effet je recherche uniquement des temoignages de personnes etants déjà déclarés schizophrene avant leur prise prenant du lsd.

On a beau chercher sur le net, dans les ouvrages specialés et même récement apres en avoir parlé avec deux psychiatres dont une qui s'y connait un peu sur le sujet on ne sait pas grand chose à ce jour sur la consomation de psychedelique sur des sujets souffrant de psychose ou de schizophrenie faute d'étude faite.

On parle surtout au conditionel de ce que pourrait faire ces substances à des psychotiques non traités sans réelles preuves et faits venants de litteratures scientifique c'est comme un mythe sauf qu'il est infondé

De ce fait quoi de mieux de chercher des temoignage. J'ai la chance d'habiter en suisse ou il se fait dans un cadre encore expériemtale et phase 2 de testes des therapie psychedelique avec consomation de lsd ou de psylocibine.

De ce fait je cherche uniquement des temoignages de personnes souffrants de schizophrenie ou de psychotique prenant du lsd

Dernière modification par Sonyls (13 février 2023 à  02:49)

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Internoscia homme
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Je n'ai pas grand chose à dire mais étant moi même schizophrène non diagnostiqué depuis juin 2020, j'ai essayé du LSD je dirais 10-11 mois après mon déclenchement... mon expérience c'est bien déroulé, ou plutôt Très bien déroulé pour ma part. La nouveauté calme obligatoirement les voix intérieure face à la nouveauté obligatoire d'une prise de LSD. Le trip en question est resté tel quel comme avant le déclenchement de ma schizophrénie, parcontre ayant essayé à 10 reprises sur 1 mois, les derniers trip étaient gâché par l'élan schizophrénique que je traîne en permanence avec moi. Une concentration de plus pour aboutir sur des visuelle espéré cela me chante plus ou moins,,, une grande différence identifiable est immédiate quand j'essaye de garder mon esprit tranquille... Les hallucination reviennent... ( la nouveauté s'estompe à chaque nouvelle prise, si un labs de temps n'est pas pris en compte entre 2 prises pour gardé la magie dans l'air une fois qu'elle s'installe. )
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Merci pour ce témoignage - Cub3000

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Pesteux homme
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Bonjour à tous


Sonyls a écrit

On a beau chercher sur le net, dans les ouvrages specialés et même récement apres en avoir parlé avec deux psychiatres dont une qui s'y connait un peu sur le sujet on ne sait pas grand chose à ce jour sur la consomation de psychedelique sur des sujets souffrant de psychose ou de schizophrenie faute d'étude faite.

On parle surtout au conditionel de ce que pourrait faire ces substances à des psychotiques non traités sans réelles preuves et faits venants de litteratures scientifique c'est comme un mythe sauf qu'il est infondé

Je suis on ne peut plus d'accord avec ca.


Sonyls a écrit

De ce fait quoi de mieux de chercher des temoignage. J'ai la chance d'habiter en suisse ou il se fait dans un cadre encore expériemtale et phase 2 de testes des therapie psychedelique avec consomation de lsd ou de psylocibine.

Bonne idée smile Ca m'intéresse beaucoup aussi.

Cette peur de ce que pourrait faire ces substances va même jusqu'à exclure les personnes schizophrènes de la plupart des protocoles de recherche sur les thérapies psychédéliques.

Je trouve ça sidérant que des chercheurs qui s'intéressent aux psychédéliques puissent être à ce point effrayés par le délire, et pas plus curieux que ça de ce que les personnes les mieux placées pour en parler ont à en dire.

Pourtant, dans ma vie, j'ai rencontré nombreuses personnes qui vivait avec la schizophrénie, et qui trouvaient des bénéfices à la consommation de psychédéliques. Dans le milieu de la teuf, il me semble que c'est un profil plutôt courant.





Merci pour ton témoignage Internoscia. Donc pour toi, le LSD apporte une "nouveauté" qui calme les voix intérieures, c'est intéressant.

Ca les calme dans le sens où elles se taisent ? Ou bien dans le sens où ce qu'elles disent est moins pénible à entendre ?

Est ce que tu dirais que la "nouveauté" du LSD te permet d'orienter ton "élan schizophrénique" dans des directions moins angoissantes ? Ou est ce que tu dirais que ça te rend moins "schizophrénique" ?


Internoscia a écrit

par contre ayant essayé à 10 reprises sur 1 mois, les derniers trip étaient gâché par l'élan schizophrénique que je traîne en permanence avec moi.

10x en 1 mois, c'est très fréquent, ça fait 1x tous les 3 jours ! C'est normal que tu sentes moins les effets à cause de la tolérance. Ca te le ferait même si tu n'étais pas schizophrène.


Internoscia a écrit

la nouveauté s'estompe à chaque nouvelle prise, si un labs de temps n'est pas pris en compte entre 2 prises pour gardé la magie dans l'air une fois qu'elle s'installe

D'habitude, on conseille 15 jours minimum entre 2 trips.


Amicalement.


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elonnx homme
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Salut à tous,

Je vais essayer d’apporter ma pierre a l’édifice.

J’ai vécu deux années avec une personne faisant des bouffées délirantes aïgues annuelles (toujours en mai) et qui se retrouvait en HP pour plusieurs mois à chaque fois.
Diagnostiquée schizophrène depuis son adolescence.

J’en savais rien avant de le vivre, toujours est il que les quelques prises de LSD qu’on a eu ensemble avaient les memes consequences, debut du trip ok et ensuite cela partait systématiquement en bouffée délirante, heureusement, cela se calmait avec la redescente du trip. Néanmoins la perte de la réalité, les discours ésotériques metaphysiques, la mise en danger d’elle même, il fallait être a coté tout le temps bref c’était pas agréable a vivre en tant que conjoint.

Dans un moindre mesure le cannabis a forte dose amenait un peu a la meme chose surtout si elle ne prenait plus ses medocs.

Voila je n’ai jamais su en dire plus car ses parents m’avaient laissé me debrouiller, a peine majeur, a gerer tout ça sans savoir vraiment ce qui se passait. Difficile a vivre.

Dernière modification par elonnx (21 janvier 2024 à  08:56)

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toums85 homme
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Ce serait effectivement très intéressant de lire des témoignages par les personnes concernées. Il est vrai qu'on a très peu de retour sur les effets du lsd chez des personnes schizophrènes.

Il y a pourtant pas mal d'articles et notamment venant de de scientifiques qui disent que le LSD aurait un gros potentiel pour traiter la schizophrénie. Paradoxalement, on retrouve aucune étude avec test réel sur les sujets concernés. Peut-être une barrière au niveau des lois de ce côté ?

Bon ça vaut ce que ça vaut mais j'ai connu une personne schizophrènique de faible intensité. Je me rappel qu'en soirée teuf ou festival quand elle prenait du LSD ou d'autres psychédéliques que ça avait un effet apaisant et que ça calmait ses pensées. En gros elle réfléchissais moins et était plus dans l'instant présent. Alors que perso même si ça peu me mettre dans l'instant présent ça m'augmente a l'inverse les pensées qui se multiplie et s'enchaînent à grande vitesse.

On sais déjà par exemple que l'utilisation de stimulant comme l'amphetamine ou le méthylphenidate à un effet inverse sur des personnes ayant des troubles de l'attention comme par exemple le TDAH. Ça a un effet calmant pour l'esprit chez ces personnes leur permettant de rester plus focus sur une chose, alors que chez quelqu'un n'etant pas atteinte de ce trouble ça a plutôt un effet speed qui peu même être stressant ou angoissant chez certains.

Peut-être qu'il en est de même pour les psychédéliques chez des personnes schizophrènes. Mais sans études sérieuses dessus, c'est hélas compliqué d'en savoir plus. On en reste en attendant sur des suppositions et quelques rares retours d'expériences.

Dernière modification par toums85 (21 janvier 2024 à  09:16)


La vie n'est pas un combat, mais une passion à défendre !

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elonnx homme
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Clairement, il y a un lien évident après mon expérience auprès d’elle, entre substances psychédéliques et sa pathologie.

Je suppose qu’il y a aussi une différence énorme entre prendre des substances dans un cadre clinique en vue d’une thérapie et gober de la micropointe en teuf (ce que nous faisions).

Dernière modification par elonnx (21 janvier 2024 à  09:50)

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Mr Collie Man homme
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Pesteux a écrit

Cette peur de ce que pourrait faire ces substances va même jusqu'à exclure les personnes schizophrènes de la plupart des protocoles de recherche sur les thérapies psychédéliques.

Je trouve ça sidérant que des chercheurs qui s'intéressent aux psychédéliques puissent être à ce point effrayés par le délire, et pas plus curieux que ça de ce que les personnes les mieux placées pour en parler ont à en dire.

Entièrement d'accord ! C'est considérer que les psychés sont dangereux pour ces personnes sans aucun essai clinique pour confirmer cela.

Je travail en psychiatrie avec des enfants depuis 7 ans maintenant et la question du travail AVEC le délire est une grande question. Je pense que le fait d'avoir pris du LSD me permet de mieux comprendre et interagir avec les patients qd ça arrive. Le fait que je prenne des drogues est une sorte de secret de polichinelle au taf je pense. Pour beaucoup de professionnels de la santé mentale, c'est LE point qui dérange et fait peur. Je connais peu de monde "a l'aise" avec ça.

toums85 a écrit

On sais déjà par exemple que l'utilisation de stimulant comme l'amphetamine ou le méthylphenidate à un effet inverse sur des personnes ayant des troubles de l'attention comme par exemple le TDAH. Ça a un effet calmant pour l'esprit chez ces personnes leur permettant de rester plus focus sur une chose, alors que chez quelqu'un n'etant pas atteinte de ce trouble ça a plutôt un effet speed qui peu même être stressant ou angoissant chez certains.

Je ne suis pas sûr que ça se passe réellement comme ça :
On parle d'effet paradoxale pour les amphet et la coke : a faible dose ça augmente la concentration chez moi aussi et je n'ai pas de troubles attentionnels. Pour la petite histoire, dans les années 60 et début 70 on donnais aux enfants avec une forte agitation une solution buvable préparée avec de la coke ... Aujourd'hui on leur donne des dérivés d'amphet (ritaline). La différence entre TDAH ou non serait plus une question de dosage plus important chez les personnes porteuses du TDAH que  chez nous pour cet effet "focus". (Perso donner des amphet aux enfants quasi systématiquement quand ils bougent un peu trop me fait extrêmement peur pour la suite ... Mais c'est un autre sujet ...

Pour ce qui est du sujet principal ici, un très bon amis à moi a développé une schizophrénie avec du LSD qu'on a pris ensemble (c'était sous-jacent mais la prise de L a vraiment été l'élément déclencheur et une grosse source de culpabilité pour moi). Je lui demanderais s'il consomme des psychés a loccaz mais ça m'étonnerait beaucoup ...

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"Plus claire la lumière, plus sombre l'obscurité... Il est impossible d'apprécier correctement la lumière sans connaître les ténèbres."    J.P Sartre

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Johan89 homme
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Mr Collie Man a écrit

Pesteux a écrit

Cette peur de ce que pourrait faire ces substances va même jusqu'à exclure les personnes schizophrènes de la plupart des protocoles de recherche sur les thérapies psychédéliques.

Je trouve ça sidérant que des chercheurs qui s'intéressent aux psychédéliques puissent être à ce point effrayés par le délire, et pas plus curieux que ça de ce que les personnes les mieux placées pour en parler ont à en dire.

Entièrement d'accord ! C'est considérer que les psychés sont dangereux pour ces personnes sans aucun essai clinique pour confirmer cela.

Je travail en psychiatrie avec des enfants depuis 7 ans maintenant et la question du travail AVEC le délire est une grande question. Je pense que le fait d'avoir pris du LSD me permet de mieux comprendre et interagir avec les patients qd ça arrive. Le fait que je prenne des drogues est une sorte de secret de polichinelle au taf je pense. Pour beaucoup de professionnels de la santé mentale, c'est LE point qui dérange et fait peur. Je connais peu de monde "a l'aise" avec ça.

toums85 a écrit

On sais déjà par exemple que l'utilisation de stimulant comme l'amphetamine ou le méthylphenidate à un effet inverse sur des personnes ayant des troubles de l'attention comme par exemple le TDAH. Ça a un effet calmant pour l'esprit chez ces personnes leur permettant de rester plus focus sur une chose, alors que chez quelqu'un n'etant pas atteinte de ce trouble ça a plutôt un effet speed qui peu même être stressant ou angoissant chez certains.

Je ne suis pas sûr que ça se passe réellement comme ça :
On parle d'effet paradoxale pour les amphet et la coke : a faible dose ça augmente la concentration chez moi aussi et je n'ai pas de troubles attentionnels. Pour la petite histoire, dans les années 60 et début 70 on donnais aux enfants avec une forte agitation une solution buvable préparée avec de la coke ... Aujourd'hui on leur donne des dérivés d'amphet (ritaline). La différence entre TDAH ou non serait plus une question de dosage plus important chez les personnes porteuses du TDAH que  chez nous pour cet effet "focus". (Perso donner des amphet aux enfants quasi systématiquement quand ils bougent un peu trop me fait extrêmement peur pour la suite ... Mais c'est un autre sujet ...

Pour ce qui est du sujet principal ici, un très bon amis à moi a développé une schizophrénie avec du LSD qu'on a pris ensemble (c'était sous-jacent mais la prise de L a vraiment été l'élément déclencheur et une grosse source de culpabilité pour moi). Je lui demanderais s'il consomme des psychés a loccaz mais ça m'étonnerait beaucoup ...

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Hello je suis en accord avec tout ce que tu as pu dire ici, je me permets juste une petite correction car la confusion est souvent faite, la ritaline (methylphenidate) n'est pas un dérivée amphétaminique.
La ritaline est une phénylpipédridine, qui est entre autre un dérivée phényléthylaminique, de la même manière que l'amphétamine est un dérivée phényléthilaminique. Mais la ritaline n'est pas un dérivé amphétaminique.

La confusion vient certainement du fait qu'aux USA on donne bien des amphétamines aux enfants qui souffrent de TDAH (ratio 3:1 de levo-dextro amphétamine) le fameux adderall, mais ce dernier est interdit en europe. En europe sauf exception amm normalement c'est du MPH qui est prescrit.

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Mr Collie Man homme
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Johan89 a écrit

La ritaline est une phénylpipédridine, qui est entre autre un dérivée phényléthylaminique, de la même manière que l'amphétamine est un dérivée phényléthilaminique. Mais la ritaline n'est pas un dérivé amphétaminique.

Merci pour la précision j'ai toujours cru le contraire ! Comme quoi les cordonniers sont pas toujours bien chausses.

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Cub3000 homme
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Mr Collie Man a écrit

Pour beaucoup de professionnels de la santé mentale, c'est LE point qui dérange et fait peur. Je connais peu de monde "a l'aise" avec ça.

Je mesure ma chance de bosser dans une équipe médico-sociale, dans le champ de la santé mentale, où je suis totalement open sur la dimension auto-support de mon approche de la RdR. Je ne me suis jamais caché de consommer et c'est toujours bien passé auprès de mes collègues, pour qui il est clair que je me sers de mon expérience pour répondre aux situations que nous accompagnons (bien que je ne sois pas travailleur pair). Parfois ça les fait marrer, surtout les lundis matins quand mon week-end a été chargé, mais je ne ressens pas d'hostilité par rapport à mon approche. Je mesure cependant ma chance, ayant souvent été confronté au contact de professionnels d'autres équipes à des approches et des regards beaucoup plus jugeants...

Dernière modification par Cub3000 (23 janvier 2024 à  23:36)


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Mr Collie Man homme
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Cub3000 a écrit

Je mesure ma chance de bosser dans une équipe médico-sociale, dans le champ de la santé mentale, où je suis totalement open sur la dimension auto-support de mon approche de la RdR. Je ne me suis jamais caché de consommer et c'est toujours bien passé auprès de mes collègues, pour qui il est clair que je me sers de mon expérience pour répondre aux situations que nous accompagnons (bien que je ne sois pas travailleur pair). Parfois ça les fait marrer, surtout les lundis matins quand mon week-end a été chargé, mais je ne ressens pas d'hostilité par rapport à mon approche. Je mesure cependant ma chance, ayant souvent été confronté au contact de professionnels d'autres équipes à des approches et des regards beaucoup plus jugeants...

Je pense m'être mal exprimer. Je voulais dire que c'est le travail avec le délire des patient qui est une question délicate, sujet de nombreux colloques et formations en psy. peut être qu'un jour j'aurais les couilles d'évoquer l'utilité des expériences avec les psychés pour une meilleur compréhension et proposer un carton à tous le monde. Je plaisante mais qu'a moitié.
Pour mes consos je pense que c'est un peu comme partout, ca se devine mais tant que ca impacte pas le taf directement on me dit rien. Certains me chambre genre "a la kermesse du fait un stand putes/coke ?" mais ca reste friendly ce qui n'est certainement pas le cas pour tout le monde ...


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Cub3000 homme
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Mr Collie Man a écrit

Certains me chambre genre "a la kermesse du fait un stand putes/coke ?"

Outch ! je te dis pas comment je raconterais la suite à quelqu'un qui me sortirait ça...


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DopeIsBeautiful non binaire
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La schizophrénie peut présenter des symptômes positifs (hallucinations, délires), négatifs (retrait social, absence d'émotion, dépression) et cognitifs (difficultés de motivation, d'apprentissage). Les antipsychotiques actuels permettent de traiter les symptômes positifs dans la plupart des cas (30 % des patients présentent encore des symptômes résistants au traitement), mais pour les symptômes négatifs et cognitifs, il n'existe pas encore de traitement super efficace.

Les psychédéliques, avec leur effet de neuroplasticité, pourraient théoriquement aider à traiter les symptômes cognitifs et négatifs, peut-être en réduisant l'atrophie de certaines zones du cerveau schizophrène. Ils ont également un puissant effet anti-inflammatoire, et certaines théories sur la schizophrénie indiquent qu'un état inflammatoire est un facteur de la maladie.

Il convient également de noter qu'une grande partie des schizophrènes sont également des consommateurs de drogues (estimés à 50 %, voire 80 % si l'on tient compte du tabac). L'effet anti-addictif des psychédéliques pourrait être intéressant pour aider ces patients, car la comorbidité schizophrénie + addiction complique le traitement et a un impact sur le patient à différents niveaux (plus de rechutes psychotiques, plus de séjours à l'hôpital, plus de suicides, etc.)

D'après ce que j'ai lu, il ne semble pas qu'il s'agisse d'une interdiction totale, mais que les psychédéliques doivent être consommés avec une attention particulière pour éviter de déclencher/renforcer une psychose.

Un article recent (2022) la dessus :
Could psychedelic drugs have a role in the treatment of schizophrenia? Rationale and strategy for safe implementation : https://www.nature.com/articles/s41380-022-01832-z

La schizophrénie est un trouble psychiatrique très répandu qui touche 0,5 à 1,0 % de la population mondiale et induit un handicap important et de longue durée qui a un coût personnel et sociétal élevé. Les symptômes négatifs, qui répondent mal aux médicaments antipsychotiques disponibles, sont la principale cause de ce handicap. L'association des symptômes négatifs avec l'atrophie corticale et la perte de cellules est largement rapportée. Les drogues psychédéliques connaissent une renaissance significative dans les troubles psychiatriques, avec une efficacité signalée dans plusieurs conditions, notamment la dépression, chez les personnes confrontées à un cancer en phase terminale, le syndrome de stress post-traumatique et la toxicomanie. De nombreuses études précliniques et des études sur l'homme ont montré que les psychédéliques améliorent la neuroplasticité. Dans cette Perspective, nous envisageons la possibilité que les drogues psychédéliques puissent jouer un rôle dans le traitement de l'atrophie corticale et de la perte de cellules dans la schizophrénie, et dans l'amélioration des symptômes négatifs associés à ces manifestations pathologiques. La principale préoccupation dans le traitement des patients schizophrènes avec des drogues psychédéliques est l'induction ou l'exacerbation de la psychose. Nous envisageons plusieurs stratégies qui pourraient être mises en œuvre pour atténuer le danger des effets psychotogènes et permettre le traitement des patients schizophrènes avec des psychédéliques. Ces stratégies comprennent l'utilisation de dérivés non hallucinogènes, qui font actuellement l'objet d'études intensives, la mise en œuvre d'un dosage sous-psychédélique ou microdosage, l'exploitation des effets d'entourage dans les extraits de champignons psychédéliques, et le blocage des effets hallucinogènes médiés par les récepteurs 5-HT2A. Les études précliniques qui utilisent des modèles animaux appropriés sont une condition préalable et les études cliniques devront être soigneusement conçues sur la base des données précliniques et translationnelles. Des recherches approfondies dans ce domaine pourraient avoir un impact significatif sur le traitement de l'un des troubles psychiatriques les plus graves et les plus débilitants sur le plan social, et ouvrir une nouvelle frontière passionnante dans le domaine de la psychopharmacologie.

Les limites que je vois dans cet article : Les modèles animaux de schizophrénie sont très imparfaits. Les données précliniques ne sont que partiellement prédictives d'un résultat positif chez l'homme, car la schizophrénie est avant tout une maladie humaine. L'idée d'utiliser des psychoplastogènes (et non des molécules psychédéliques) ou des microdoses est très intéressante. Une autre question que je me pose est de savoir si un patient sous antipsychotique peut bénéficier d'un trip, ou si les effets bénéfiques du trip sont stoppés par le traitement. En ce qui concerne le blocage des récepteurs 5-HT2A pour bloquer l'effet psychédélique, il n'y a pas de consensus clair à ma connaissance. Certains chercheurs affirment que l'effet positif des psychédéliques provient du trip, d'autres que la neuroplasticité induite est bénéfique même sans le trip en question. De nombreuses questions restent en suspens.

Pourquoi n'y a-t-il pas plus d'études sur le sujet pour le moment ? Les chercheurs sont très prudents (à juste titre). Il serait dommage de précipiter les choses et d'avoir un impact négatif sur certains patients (ce qui refroidierait encore plus d'autres recherches sur le sujet), alors qu'il a fallu attendre plus de 50 ans pour le renouveau psychédélique que nous connaissons actuellement.

L'approche antipsychotique actuelle consiste à bloquer le récepteur 5-HT2A de la sérotonine (antagoniste ou agoniste inverse, contrairement à l'effet agoniste des psychédéliques) en conjonction avec la modulation des récepteurs dopaminergiques D2 et D3 (agoniste partiel), avec pour conséquence une réduction des effets secondaires de type parkinsonien, et un meilleur traitement des symptômes négatifs/cognitifs.

Dernière modification par DopeIsBeautiful (27 janvier 2024 à  06:40)

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Bonjour , Un article qui justifie (justifierait en tous cas) des etudes complementaires. Amicalement


https://www.sciencedirect.com/science/a … 1222000232

Résumé
Cet article décrit un cas d'adolescent souffrant de traumatismes précoces complexes dus à des violences domestiques chroniques. L'utilisation de cannabis a déclenché des hallucinations auditives, après quoi l'adolescent a été diagnostiqué avec un trouble psychotique aigu de type schizophrénie. Les médicaments antipsychotiques n'ont pas complètement résolu les symptômes. Finalement, l'adolescent a choisi de s'automédication avec le LSD afin de résoudre une maladie suicidaire. L'adolescent a effectué six séances de LSD non supervisées, suivies d'une longue période d'utilisation presque quotidienne de DMT inhalée à faible dose. Les symptômes psychotiques ont été principalement résolus après environ un an. La consommation ultérieure de cannabis a provoqué une rechute transitoire. Bien que sa psychose ait pu être due à la consommation de cannabis en présence d'une prédisposition génétique, le LSD et la DMT n'ont pas favorisé les symptômes psychotiques dans ce cas, et ont résolu la maladie suicidaire en une seule séance. D'autres séances de LSD à forte dose et de faibles doses de DMT semblent résoudre les symptômes liés au traumatisme complexe précoce. Alternativement, si la psychose est comprise comme un système de défense massif résultant d'un traumatisme complexe précoce, et si ses symptômes psychotiques étaient partiellement dus à un tel traumatisme, les psychédéliques semblaient transcender ce système de défense, fournissant un accès à des souvenirs traumatisants afin de permettre un effet de traitement intégratif. Des informations ont été obtenues à partir d'extraits de dossiers médicaux fournis par le patient, d'une interview vidéo rétrospective semi-structurée, et d'entretiens de suivi un an plus tard. Le présent cas suggère un besoin d'études complémentaires sur la relation entre les psychédéliques et les troubles psychotiques, la faisabilité de paramètres supervisés ou non pour diverses situations, et des modèles thérapeutiques alternatifs pour l'utilisation de l'état hypersensible-hypersensible induit par les psychédéliques. En ce qui concerne l'auto-traitement, une approche de réduction des risques devrait être adoptée. Des protocoles d'autotraitement psycholytique à faible risque pourraient être mis au point pour une utilisation future dans les systèmes de soins de santé publique.

Dernière modification par prescripteur (27 janvier 2024 à  09:16)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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prescripteur a écrit

Bonjour , Un article qui justifie (justifierait en tous cas) des etudes complementaires. Amicalement


https://www.sciencedirect.com/science/a … 1222000232

Résumé
Cet article décrit un cas d'adolescent souffrant de traumatismes précoces complexes dus à des violences domestiques chroniques. L'utilisation de cannabis a déclenché des hallucinations auditives, après quoi l'adolescent a été diagnostiqué avec un trouble psychotique aigu de type schizophrénie. Les médicaments antipsychotiques n'ont pas complètement résolu les symptômes. Finalement, l'adolescent a choisi de s'automédication avec le LSD afin de résoudre une maladie suicidaire. L'adolescent a effectué six séances de LSD non supervisées, suivies d'une longue période d'utilisation presque quotidienne de DMT inhalée à faible dose. Les symptômes psychotiques ont été principalement résolus après environ un an. La consommation ultérieure de cannabis a provoqué une rechute transitoire. Bien que sa psychose ait pu être due à la consommation de cannabis en présence d'une prédisposition génétique, le LSD et la DMT n'ont pas favorisé les symptômes psychotiques dans ce cas, et ont résolu la maladie suicidaire en une seule séance. D'autres séances de LSD à forte dose et de faibles doses de DMT semblent résoudre les symptômes liés au traumatisme complexe précoce. Alternativement, si la psychose est comprise comme un système de défense massif résultant d'un traumatisme complexe précoce, et si ses symptômes psychotiques étaient partiellement dus à un tel traumatisme, les psychédéliques semblaient transcender ce système de défense, fournissant un accès à des souvenirs traumatisants afin de permettre un effet de traitement intégratif. Des informations ont été obtenues à partir d'extraits de dossiers médicaux fournis par le patient, d'une interview vidéo rétrospective semi-structurée, et d'entretiens de suivi un an plus tard. Le présent cas suggère un besoin d'études complémentaires sur la relation entre les psychédéliques et les troubles psychotiques, la faisabilité de paramètres supervisés ou non pour diverses situations, et des modèles thérapeutiques alternatifs pour l'utilisation de l'état hypersensible-hypersensible induit par les psychédéliques. En ce qui concerne l'auto-traitement, une approche de réduction des risques devrait être adoptée. Des protocoles d'autotraitement psycholytique à faible risque pourraient être mis au point pour une utilisation future dans les systèmes de soins de santé publique.

cette histoire est hyper bluffante.
personnellement je suis atteint depuis 1 ans d'hypocondrie, avec des crises de panique vraiment trash et une obsession vis a vis de mon corps, j'ai au cours de l'année dernière passé des semaine voir mois entier ou tout les jours sans interruption pensé et vécu des symptome me faisant vivre des impression d'avc, faiblesse voir aucune sensation dans la partie gauche du corps, palpitation, douleurs qui n'existait pas et je pensais que j'allais mourir systématiquement.
j'ai consommé quotidiennement du cannabis pendant 10 ans et depuis l'hypocondrie je n'en fume plus mais les symptomes sont toujours la, ils sont tellement fort que je n'ai plus aucun repère dans mes sensation corporelles (douleurs picotement, faiblesse ou quoi, plus aucune distinction entre délire ou réel). il se trouve qu'il y'a un mois j'ai pris 75u et j'ai pu vapoter du dmt a deux reprise dans la semaine et je n'ai plus eu aucune angoisse ou délire hypocondrique pendant prêt de deux semaine.
jusqu'a que je refume du cannabis et reprenne de la ketamine quotidiennement.tout est revenu en quelque jours.
je suis perso atteint de tdah et de tsa avec un SSPT et je me faait hospitaliser dans un mois pour pouvoir etre éloigner des psychoactifs en présence d'un suivi psy justement pour faire face a mes hypocondrie et a mes remonté de souvenirs traumatiques.
mais l'attente est longue, je pensais réitéré une prise de lsd dans une semaine car je n'en peux plus.

ce qui me saoule, c'est vraiment le rapport tabou qu'on les services psy et addicto de ma ville vis a vis des psychoactif.
j'ai demander a me faire aidé et il ne peuvent que me proposer un sevrage classique sur la base "cure / post cure" alors que dans mon cas j'aimerais juste passé une semaine ou deux a dormir la bas, pouvoir parler a des soignant de mes trauma, reprendre un rythme et garder mes ancrages et surtout avoir accès a une tcc et/ ou un suivis serieux en ambulatoire. chose impossible a la connaissance dans ma ville sans passer par la case hospit fermer


Le capital régis nos vies, et surtout nos maux.

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Pesteux a écrit

Bonjour à tous


Sonyls a écrit

On a beau chercher sur le net, dans les ouvrages specialés et même récement apres en avoir parlé avec deux psychiatres dont une qui s'y connait un peu sur le sujet on ne sait pas grand chose à ce jour sur la consomation de psychedelique sur des sujets souffrant de psychose ou de schizophrenie faute d'étude faite.

On parle surtout au conditionel de ce que pourrait faire ces substances à des psychotiques non traités sans réelles preuves et faits venants de litteratures scientifique c'est comme un mythe sauf qu'il est infondé

Je suis on ne peut plus d'accord avec ca.


Sonyls a écrit

De ce fait quoi de mieux de chercher des temoignage. J'ai la chance d'habiter en suisse ou il se fait dans un cadre encore expériemtale et phase 2 de testes des therapie psychedelique avec consomation de lsd ou de psylocibine.

Bonne idée smile Ca m'intéresse beaucoup aussi.

Cette peur de ce que pourrait faire ces substances va même jusqu'à exclure les personnes schizophrènes de la plupart des protocoles de recherche sur les thérapies psychédéliques.

Je trouve ça sidérant que des chercheurs qui s'intéressent aux psychédéliques puissent être à ce point effrayés par le délire, et pas plus curieux que ça de ce que les personnes les mieux placées pour en parler ont à en dire.

Pourtant, dans ma vie, j'ai rencontré nombreuses personnes qui vivait avec la schizophrénie, et qui trouvaient des bénéfices à la consommation de psychédéliques. Dans le milieu de la teuf, il me semble que c'est un profil plutôt courant.





Merci pour ton témoignage Internoscia. Donc pour toi, le LSD apporte une "nouveauté" qui calme les voix intérieures, c'est intéressant.

Ca les calme dans le sens où elles se taisent ? Ou bien dans le sens où ce qu'elles disent est moins pénible à entendre ?

Est ce que tu dirais que la "nouveauté" du LSD te permet d'orienter ton "élan schizophrénique" dans des directions moins angoissantes ? Ou est ce que tu dirais que ça te rend moins "schizophrénique" ?


Internoscia a écrit

par contre ayant essayé à 10 reprises sur 1 mois, les derniers trip étaient gâché par l'élan schizophrénique que je traîne en permanence avec moi.

10x en 1 mois, c'est très fréquent, ça fait 1x tous les 3 jours ! C'est normal que tu sentes moins les effets à cause de la tolérance. Ca te le ferait même si tu n'étais pas schizophrène.


Internoscia a écrit

la nouveauté s'estompe à chaque nouvelle prise, si un labs de temps n'est pas pris en compte entre 2 prises pour gardé la magie dans l'air une fois qu'elle s'installe

D'habitude, on conseille 15 jours minimum entre 2 trips.


Amicalement.

Jamais elles se taisent, c'est en 2021 que j'ai pris le lsd, généralement les voix se concocte pour nous atteindre. Toute à commencé en juin 2020 pour se qui en est de la direction schizophrénique, elle à fait son chemin et encore aujourd'hui.... de nature artificielle, difficile d'y aller court mais envoyé moi un message en privé et nous continueront sur se point avec joie.

Durant la première ascension psychédélique/schizophrénique, la concentration reste inconsciente si le contexte du contenu qui nous la prend est appréciable, je me rappel plus ou moins du bien être face à la réalité des faits mais satisfaisant par l'écart de sa vrais utilisation du trip sensationnelle de l'époque.

Cependant, les dernières doses consommé plus ou moins raisonnable me donne quand-même la remarque suivante; inévitablement j'étais moins distrait (moins concentré naturellement), les visuels pouvaient presque "s'oublier", puis quand je me concentrait momentanément, le mauve principalement revenait... l'attention à été donnée malgré mon manque d'intérêt. (embarqué dans sa schizophrénie est obligatoire mais y débarquer c'est volontaire... sans y penser c'est encore mieux sinon de façon manuelle...mais l'élan doit être fini.)

J'imagine une infini de possibilité psychologique peuvent être tentées pour acquérir quelques choses en soi qui personne à part la conscience peut savoir !

Bien content de vous répondre enfin A+ !

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