TDAH, ma Ritaline et mon mésusage.

Publié par ,
1037 vues, 6 réponses
avatar
Mynight femme
Nouveau membre
France
champi vert0champijaune1cxhampi rouge0
Inscrit le 28 Mar 2021
22 messages
Bonjour à toutes & tous.

Je vous lis régulièrement mais interviens extrêmement rarement. Sûrement par peur du jugement, par inhibition. C'est idiot, je sais.

J'ai été "dressée" dès mon plus jeune âge à ne montrer en extérieur qu'une image parfaitement lisse et "propre sur moi", lors de ma (très problématique) enfance.

Je commence, après de nombreuses expériences, des années d'expérimentation à ressentir le besoin de parler de ma relation et usage de deux produits, dont la Ritaline.

Je précise qu'elle m'a été prescrite après diagnostic chez ma psychiatre de l'époque, puis confirmé par un psychiatre hospitalier spécialiste (j'ai appris que maintenant, la première prescription de Methylphénidate peut se faire simplement par le psychiatre référent. Je trouve cela un peu "léger". Les abus  et mésusages vont à mon sens, exploser...)

Tout cela pour dire que la Ritaline m'a été precsrite après de nombreux tests et rendez-vous.
Mon TDAH était une évidence depuis que j'étais toute gamine mais mes chers parents n'ont jamais voulu accepter la moindre consultation (enfance très problématique, père très absent, et vie en huis-clos avec une mère perverse narcissique, et ayant également une personnalité présentant des signes de tempéraments anti-sociaux--> Psychopatie, tempérament anti-social. Bref, la mère idéale...)

Je n'ai pu être enfin diagnostiquée et traitée qu'à la trentaine, ce qui a vraiment modifié et amélioré mon quotidien.

J'ai d'autres troubles, qui je pense ne méritent pas d'être mentionnés ici, excepté mon problème d'addiction.
D'où le fait de ma problématique avec la Ritaline...

Le craving survient toujours deux heures suite après la première prise. C'est systématique, inévitable.
J'abuse, et arrête donc mon traitement une à deux semaines avant la date de renouvellement de l'ordonnance...
Je supporte très bien le sevrage (pourtant je suis au dosage maximal, 60mg pour mes 53kgs/1m68.)
Le fait que je n'ai aucun effet de sevrage ne m'aide pas à réguler ma consommation...
Je peux parfaitement rester ensuite une ou deux semaines sans Ritaline, sans pour autant avoir de syndrome de sevrage (état que je ne supporte absolument pas, même une seule journée, j'en ai une peur absolue pour l'avoir vécu avec d'autres molécules médicamenteuse s.)

Je m'aperçois que les prises matinales sont efficaces, mais pas celles de l'après-midi/soir (je pense que je sature mes neuro-transmetteurs que donc, l'effet est moindre.)

Je commence à saturer de la demie-vie extrêmement courte de la Ritaline classique, jaimerais tester la LP, est-ce qu'elle pourrait éviter ce craving si pénible, donc abus du produit, et fatalement, donc rupture de traitement pendant une à deux semaines chaque mois?
Je sature de la situation.

Je viens de changer de psychiatre, le nouveau d'ailleurs m'a l'air bien plus compétent, est-ce que cela vaut le coup que je lui parle de la version LP? Évitera t-elle réellement les cravings?

Je suis preneuse de tous témoignages de consommateurs de Methylphénidate, aucun jugement, qu'il soit prescrit ou non, le jugement, je ne connais plus.
La vie m'en a fait assez voir pour ne plus juger même ce qui peut sembler très répréhensible.

Merci par avance, je suis disponible en réponse sur ce post, en MP également, mais je crois que je n'y suis pas encore autorisée, je n'ai pas assez posté sur le site...

Je vous souhaite à tous une très belle semaine. Myna

°•If you can't handle me at my worst, then U sure as hell don't deserve me at my best.•°

Hors ligne

 

avatar
AC024Pam homme
Psycho junior
France
champi vert6champijaune0cxhampi rouge1
Inscrit le 23 Jan 2023
225 messages

Mynight a écrit

Bonjour à toutes & tous.

Je vous lis régulièrement mais interviens extrêmement rarement. Sûrement par peur du jugement, par inhibition. C'est idiot, je sais.

J'ai été "dressée" dès mon plus jeune âge à ne montrer en extérieur qu'une image parfaitement lisse et "propre sur moi", lors de ma (très problématique) enfance.

Je commence, après de nombreuses expériences, des années d'expérimentation à ressentir le besoin de parler de ma relation et usage de deux produits, dont la Ritaline.

Je précise qu'elle m'a été prescrite après diagnostic chez ma psychiatre de l'époque, puis confirmé par un psychiatre hospitalier spécialiste (j'ai appris que maintenant, la première prescription de Methylphénidate peut se faire simplement par le psychiatre référent. Je trouve cela un peu "léger". Les abus  et mésusages vont à mon sens, exploser...)

Tout cela pour dire que la Ritaline m'a été precsrite après de nombreux tests et rendez-vous.
Mon TDAH était une évidence depuis que j'étais toute gamine mais mes chers parents n'ont jamais voulu accepter la moindre consultation (enfance très problématique, père très absent, et vie en huis-clos avec une mère perverse narcissique, et ayant également une personnalité présentant des signes de tempéraments anti-sociaux--> Psychopatie, tempérament anti-social. Bref, la mère idéale...)

Je n'ai pu être enfin diagnostiquée et traitée qu'à la trentaine, ce qui a vraiment modifié et amélioré mon quotidien.

J'ai d'autres troubles, qui je pense ne méritent pas d'être mentionnés ici, excepté mon problème d'addiction.
D'où le fait de ma problématique avec la Ritaline...

Le craving survient toujours deux heures suite après la première prise. C'est systématique, inévitable.
J'abuse, et arrête donc mon traitement une à deux semaines avant la date de renouvellement de l'ordonnance...
Je supporte très bien le sevrage (pourtant je suis au dosage maximal, 60mg pour mes 53kgs/1m68.)
Le fait que je n'ai aucun effet de sevrage ne m'aide pas à réguler ma consommation...
Je peux parfaitement rester ensuite une ou deux semaines sans Ritaline, sans pour autant avoir de syndrome de sevrage (état que je ne supporte absolument pas, même une seule journée, j'en ai une peur absolue pour l'avoir vécu avec d'autres molécules médicamenteuse s.)

Je m'aperçois que les prises matinales sont efficaces, mais pas celles de l'après-midi/soir (je pense que je sature mes neuro-transmetteurs que donc, l'effet est moindre.)

Je commence à saturer de la demie-vie extrêmement courte de la Ritaline classique, jaimerais tester la LP, est-ce qu'elle pourrait éviter ce craving si pénible, donc abus du produit, et fatalement, donc rupture de traitement pendant une à deux semaines chaque mois?
Je sature de la situation.

Je viens de changer de psychiatre, le nouveau d'ailleurs m'a l'air bien plus compétent, est-ce que cela vaut le coup que je lui parle de la version LP? Évitera t-elle réellement les cravings?

Je suis preneuse de tous témoignages de consommateurs de Methylphénidate, aucun jugement, qu'il soit prescrit ou non, le jugement, je ne connais plus.
La vie m'en a fait assez voir pour ne plus juger même ce qui peut sembler très répréhensible.

Merci par avance, je suis disponible en réponse sur ce post, en MP également, mais je crois que je n'y suis pas encore autorisée, je n'ai pas assez posté sur le site...

Je vous souhaite à tous une très belle semaine. Myna

ouiii bien entendu pour synthétisé, la forme LP sert a cela !!! une diffusion lente !! ... logiquement moin de craving ?!
Tres souvent les Psy/neurologue.... prescrivent 1 a 2 LP genre matin .....plus des LI ...pratique courante = demande tout a fait légitime .
bien a toi


Spining Back Elbow , Mothaaa facckoa !

Hors ligne

 

LaVieModerne homme
Nouveau membre
France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 21 Nov 2019
15 messages

Mynight a écrit

Je commence à saturer de la demie-vie extrêmement courte de la Ritaline classique, jaimerais tester la LP, est-ce qu'elle pourrait éviter ce craving si pénible, donc abus du produit, et fatalement, donc rupture de traitement pendant une à deux semaines chaque mois?
Je sature de la situation.

Je viens de changer de psychiatre, le nouveau d'ailleurs m'a l'air bien plus compétent, est-ce que cela vaut le coup que je lui parle de la version LP? Évitera t-elle réellement les cravings?

Je vous confirme, les formes Lp sont plus adaptées en cas de troubles de l'addition..


Dans les faits, la Ritaline ou plus généralement le méthylphénidate ne cause pas de dépendance, Li ou Lp. plutôt un "effet rebond" assez court après l'arrêt..

Courage

Hors ligne

 

Anonyme25
Psycho junior
France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 27 Nov 2021
210 messages
Salut comme toi j'ai été diagnostiqué assez tards.
Donc après avoir vu un psychiatre addictologue on m'envoie en hopital pour instaurer le traitement et la premère doses j'avais 60mg LP en gellule ensuite sortie d'hopital pour ajuster d'autre prises dans la journé.

Donc bref au début j'avais ce fort dosage mais l'zéécart de quantité du LP entre le matin et l'après midi ne m'aidait pas.

Bref comme toi j'ai fait un sevrage pendant 2 semaines, par contre je sent la descente par une grosse fatigue pendant quelques jours mais bon rien d'insurmontable puis j'ai repris a 30le matin 300milieu d"après midi puis 20 le soir tout ça en LP.

Et l'arrete de 2 semaine m'as permis cette répartition des dose pour pas dépassé les 80mg recommandé par l'ARM.

Bizarrement je n'ais pas de craving je sait juste vers quel heures je prend ma dose où alors quand je remarque que je commence a passé d'un truc à l'autre et des baillement je prends ma doses et j'ai arreté les addiction maintenant je vais voir comment le corps gère pour voire si j'ai de l'accoutumence.

Voilà mon retour d'expérience avec la ritaline que j'ai d'abord mésusé avec de la ritaline Fluoré pendant 4ans en gardant mon addiction le Week End et là sa fait 1 ans j'ai tout stopper en termes d'addiction alcool cigarette et stimulant voire amphéte.

Je sais pas si ça va t'aidé mais je voulais  donné mon point de vue.

Dernière modification par Anonyme25 (05 mars 2024 à  18:51)

Hors ligne

 

avatar
Mynight femme
Nouveau membre
France
champi vert0champijaune1cxhampi rouge0
Inscrit le 28 Mar 2021
22 messages
Bonjour à tous.

Alors je reviens un peu sur le tard pour répondre (je remercie beaucoup dailleirs ceux qui ont pris le temps de le faire): J'en suis arrivée à ne plus supporter la Ritaline.

Pour vous expliquer brièvement, j'ai des troubles addictifs pour lesquels je suis traitée (je suis justement en train de rédiger le témoignage de ma très longue addiction au Tramadol, 16 ans, dont je sors victorieuse depuis un mois et demi, bientôt deux, je publierai d'ailleurs mon témoignage ici sur Psychoactif)

En fait, autant être parfaitement honnête, je ne parviens pas à utiliser un produit comme la Ritaline qui n'est autre qu'une amphétamine,de façon normale
Je suis forcément dans Le mésusage. Ça fait partie de mes troubles, pour lesquels je suis traitée, je vous ssure qu'il ne s'agit pas de mauvaise volonté, de laxisme, ou que je me "dose" pour aller faire la fête. Non, le problème provient de bien plus profond de ça. Je suis dans les mésusage avec la Ritaline pour l'énergie ma vie quotidienne...

Au lieux de consommer les 60mg qui me sont prescrits par jour, e qui esr deja une dose conséquente, j'en arrive très rapidement à 40 de plus...

Le matin, aucun souci je n'en prends qu'un ou deux de plus une la prescription, la montée est rapide, et l'effet dure toute la matinée jusqu'à 13h (alors que je me lève à 7h.)

Par contre, l'après-midi, même si je reste raisonnable dans ma prise, je me paie systématiquement par des angoisses violentes, voir un mal-être, qui je l'ai lu sont typiques des amphétamines.

J'ai également essayé de ne pas être dans le mésusage et de n'en prendre que 4 ou 5 le matin, sur les 6 prescrites. Puis plus rien de la journée. J'étais persuadée que cela allait fonctionner.

Sainte mère!!!!! Même sortir du mésusage ne m'a pas aidée du tout: Bon retour de manivelle l'après-midi, humeur qui descend et anxiété sans raison particulière.

Je ne supporte plus l'anxiété, l'angoisse, le mal-être que j'ai supportés sans pouvoir rien faire toute mon enfance et adolescence . D'où mes soucis d'adduction anciennement au Tramadol.

Je crois que je préfère encore soit demander à mon mari de cacher la prochaine prescription et de ne m'en donner que 3 ou 4 (comprimés de 10mg pour le matin tôt), mais même, j'ai l'impression que juste en prenant le matin, je le "paie" l'après-midi (descente???)
J'en suis vraiment venue à me poser la question d'une éventuelle descente.
Et si je continue d'en prendre l'après-midi alors là, je me retrouve le soir dans un état d'anxiété et de malaise...Innommable.
Et lorsque je me couche, bouffées de chaleur, tachycardie, mal-être profond, obnubilations...

C'est infernal.

Je suis déjà restée 1 mois sans en prendre, et je me suis très bien débrouillée avec mes symptômes de TDAH. J'étais beaucoup plus sereine.
Mais je n'ai jamais su résister devant la prescription médicale...
Je me dis toujours que "Ce mois-ci, je vais trouver la bonne façon de la prendre. Dans le genre illusoire il n'y a pas mieux, je me sens conne comme un œuf d'en être encore là. J'ai vraiment très honte, je me sens minable, sans volonté aucune.)

Voilà, c'est un petit retour d'expérience, là je n'en ai plus, j'ai terminé ma prescription, et je vais vous le dire très honnêtement: Je suis soulagée...
J'hésite vraiment à en parler à mon psychiatre la semaine prochaine et de m'en débarrasser une bonne fois pour toutes, au moins pour voir si je gère correctement mon TDAH sans.

Merci par avance d'avoir lu mon pavé, je ne sais pas rédiger autrement qu'en pavés...

Excellente journée à tous!

°•If you can't handle me at my worst, then U sure as hell don't deserve me at my best.•°

Hors ligne

 

avatar
pixierevival femme
Nouveau membre
Suisse
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 06 Nov 2023
40 messages
t’as essayé sinon de prendre une autre marque? C’est peut être celle ci qui te convient pas.

Moi j’en ai pris aussi une fois pour tester (pas diagnostiquée TDAH j’ai que des petites suspicions en tout cas rien d’invivable, j’ai juste demandé quelques médocs à une pote) et effectivement elle m’a expliqué comment les prendre et j’ai pris le double de ce qu’elle m’avait conseillé parce que le craving était genre mega mega intense.

Ensuite dans l’après midi bah j’ai ressenti un peu tous les effets négatifs d’un surdosage d’amphétamines, c’est une sensation qui se reconnaît assez facilement si t’as l’habitude d’en prendre et qui est très désagréable, et pourtant j’ai continué d’en bouffer, c’est là que je me suis dit que quitte à être diagnostiquée un jour, je préfère vivre avec que de traiter le TDAH. Je pense que ça convient bien aux gens qui ne sont pas trop trop sujets aux addictions, l’amphétamine ça reste une molécule assez vicieuse, un peu comme la C je trouve…

En plus si tu nous dis que t’as déjà eu des problèmes d’addictions, ce serait bête d’en rajouter une alors que tu cherches justement à être traitée pour ton TDAH. Il doit sûrement exister des alternatives pour te soulager du TDAH sans te faire de mal, à toi d’en parler avec ton/ta psychiatre.

Bannie les anges me sifflent, les démons kiffent

Hors ligne

 

avatar
meumeuh homme
Modérateur
Jolly Roger
champi vert38champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 21 Nov 2017
5055 messages
Blogs

Mynight a écrit

Je suis déjà restée 1 mois sans en prendre, et je me suis très bien débrouillée avec mes symptômes de TDAH. J'étais beaucoup plus sereine

Tu devrais en parler avec ton prescripteur ( psychiatre)

Hors ligne

 


Remonter


Pour répondre à cette discussion, vous devez vous inscrire

Sujets similaires dans les forums, psychowiki et QuizzZ

logo Psychoactif
[ Forum ] TDAH - TDAH Ritaline
par Leslade, dernier post 23 octobre 2019 par Cusco
  10
logo Psychoactif
[ Forum ] Premier test de Ritaline pour (possible) TDAH
par Shamaro, dernier post 04 mai 2021 par Shamaro
  2
logo Psychoactif
[ Forum ] TDAH - Est ce que la ritaline est un bon traitement pour le Tdah
par TxA3ii, dernier post 25 avril 2020 par nofutureorriding85
  11
logo Psychoactif   [ PsychoWIKI ] Cocaine, effets, risques, témoignages

Pied de page des forums