[ Centre de cure & SSR ]
Cure en milieux hospitalier qui se passe mal
Publié par kazivol,
360 vues, 1 réponses
#1
- kazivol
Nouveau Psycho
- 06 mars 2024 à 17:26
Bonjour, je viens vers vous pour vous faire part de ma situation, vous demander conseil/avis dessus.
Je ne sais pas dans quel forum placer mon sujet, je l'ai pacer ici.
Je suis addict a la ketamine depuis quelques années et depuis septembre j'essaie réellement d'arrêter car j'ai + de temps pour travailler sur moi.
J'ai mis en pause ma formation ppur me dédier a moi, et j'ai de l'espace pour pouvoir me reposer sur mes amis.
Cela a été laborieux pour vraiment passer le pas sur des pause avec le prod sur plusieur semaine.
Mais depuis le mois de fevrier j'ai pris + les choses en mains.
J'ai fait une demande d'hospitalisation ou la date est tombé ce lundi (j'ai été admis lundi)
Mais en parrallele, jai aussi reussi a me sevrer la depuis 3 semaine en allant habiter chez un amis, ou je pouvais bosser sur mes projet musicaux/artistique et professionnel, et le cadre me plaisait,
J'ai aussi pu bien retravailler ma relation avec ma copine et je suis revenu habiter avec elle il y'a une semaine.
On est tout les deux dans une dynamique vertueuse.
Je vais en venir a ma situation de maintenant.
Je regrette amerement de ne pas avoir annuler mon admition en cure.
Je n'ai plus aucun repere, plus de moyen d'avancer sur mes projet.
Etant aussi très psychorigique sur mes routines et sur les cadre ou je peux bosser la je suis désorienter.(je suis tsa)
Malheuresement le timing est très mauvais,
Si je reste dans cette situation ne serait ce que pendant une semaine a l'hopital, je vais louper mes echeance parcoursup, et si je reste les deux semaine je ne vais pas pouvoir reparer une machine ni composer pour pouvoir assurer deux date de prestation ou je suis programmer.
J'aimerais savoir si il est possible de quitter l'hopital si j'en ai envie en affirmant mes droits en tant qu'usager.
Le probleme aussi, c'est d'affronter leur discours protocolaire et culpabilisant et méfiant de leur part en "adhérant pas au projet de soins"
j'ai deja essayer d'en parler au telephone avant mon admission, on m'avais assurer qu'en venant a l'entretien que je n'etait pas obligé de rester.
Mais la personne m'ayant assurer ca n'etait pas la.
Je me suis écraser face a la situation.
Je suis dépité et je vais vraiment etre très mal si je n'arrive pas a me sortir de ce pétrain.
Je doit voir un medecin demain et je vais tenter de ne pas m'ecraser et d'affirmer mon besoin de partir et vite, mais j'ai très peur de m'écraser encore une fois.
Mais je pense clairement que le cadre hospitalier n'est pas fait pour moi, il y'a enormement de pression sociale, des stimulis et des sollicitation tout le temps, même lire un bouquin est impossible pour moi.
Merci d'avance pour votre lecture et vos retours sur le sujet.
Je ne sais pas dans quel forum placer mon sujet, je l'ai pacer ici.
Je suis addict a la ketamine depuis quelques années et depuis septembre j'essaie réellement d'arrêter car j'ai + de temps pour travailler sur moi.
J'ai mis en pause ma formation ppur me dédier a moi, et j'ai de l'espace pour pouvoir me reposer sur mes amis.
Cela a été laborieux pour vraiment passer le pas sur des pause avec le prod sur plusieur semaine.
Mais depuis le mois de fevrier j'ai pris + les choses en mains.
J'ai fait une demande d'hospitalisation ou la date est tombé ce lundi (j'ai été admis lundi)
Mais en parrallele, jai aussi reussi a me sevrer la depuis 3 semaine en allant habiter chez un amis, ou je pouvais bosser sur mes projet musicaux/artistique et professionnel, et le cadre me plaisait,
J'ai aussi pu bien retravailler ma relation avec ma copine et je suis revenu habiter avec elle il y'a une semaine.
On est tout les deux dans une dynamique vertueuse.
Je vais en venir a ma situation de maintenant.
Je regrette amerement de ne pas avoir annuler mon admition en cure.
Je n'ai plus aucun repere, plus de moyen d'avancer sur mes projet.
Etant aussi très psychorigique sur mes routines et sur les cadre ou je peux bosser la je suis désorienter.(je suis tsa)
Malheuresement le timing est très mauvais,
Si je reste dans cette situation ne serait ce que pendant une semaine a l'hopital, je vais louper mes echeance parcoursup, et si je reste les deux semaine je ne vais pas pouvoir reparer une machine ni composer pour pouvoir assurer deux date de prestation ou je suis programmer.
J'aimerais savoir si il est possible de quitter l'hopital si j'en ai envie en affirmant mes droits en tant qu'usager.
Le probleme aussi, c'est d'affronter leur discours protocolaire et culpabilisant et méfiant de leur part en "adhérant pas au projet de soins"
j'ai deja essayer d'en parler au telephone avant mon admission, on m'avais assurer qu'en venant a l'entretien que je n'etait pas obligé de rester.
Mais la personne m'ayant assurer ca n'etait pas la.
Je me suis écraser face a la situation.
Je suis dépité et je vais vraiment etre très mal si je n'arrive pas a me sortir de ce pétrain.
Je doit voir un medecin demain et je vais tenter de ne pas m'ecraser et d'affirmer mon besoin de partir et vite, mais j'ai très peur de m'écraser encore une fois.
Mais je pense clairement que le cadre hospitalier n'est pas fait pour moi, il y'a enormement de pression sociale, des stimulis et des sollicitation tout le temps, même lire un bouquin est impossible pour moi.
Merci d'avance pour votre lecture et vos retours sur le sujet.
Dernière modification par kazivol (06 mars 2024 à 17:29)
Le capital régis nos vies, et surtout nos maux.
Hors ligne
#2
- psychodi
Pour ma santé :5 weed et j'les fume par jour - 07 mars 2024 à 08:05
salut kazivol
je travaille à l'hôpital, dans un service d'addictologie
si tu n'es pas sous contrainte de soins, qui est obligatoirement d'ordre psychiatrique (Soin à la Demande d'un Tiers ou d'un Représentant de l'Etat) et que tu es dans un service de soin où tu as demandé à te rendre....tu est tout à fait en droit de partir quand tu le souhaites !.
Si les personnes en face, notamment des médecins, veulent de convaincre de rester ou je sais pas quoi...bin tu es en droit aussi de sortir de l'hôpital ou de la structure où tu es "contre avis médical"...ça n'a aucune conséquence pour toi (c'est surtout pour protéger les médecins en cas de pépin après la sortie)
je comprends pas trop ton terme de "t'écraser"...si tu n'es pas à ton aise dans le séjour où tu as choisi d'aller, bin tu peux partir...d'autant que si j'ai un peu compris le truc, le fait de faire une demande de séjour a permit que tu commences à changer avant même de t'y rendre, en trouvant un nouvel équilibre (arrêt sans aide médicale, réorganisation de ta vie, de tes liensetc...)...est-ce par "loyauté" que tu y es allé quand même ? Voire par "soumission" (et je pèse le mot) à l'institution ?
J'ai pu constater dans ma pratique que cette dynamique de changement existe : faire une demande d'accompagnement suffit juste parfois à amorcer des modifications des conso voire même à se "sevrer" (que ce mot est infantilisant, je trouve !)...parfois même juste prendre un RDV ...et ne pas s'y rendre ! (j'ai vu ça plein de fois en CSAPA : les gens appellent, prennent RDV, ne viennent pas et puis rappellent parfois pour expliquer qu'ils n'en n'ont plus besoin...ils ont changé des trucs et ça va mieux)
ça peut faire office de petit exercice "d'affirmation de soi" comme on dit maintenant dans l'optique tarte à la crème idéologique psychologisante : tu exposes clairement aux soignants ce que tu nous donnes à lire : " le cadre hospitalier n'est pas fait pour moi, il y'a enormement de pression sociale, des stimulis et des sollicitation tout le temps, même lire un bouquin est impossible pour moi"
et je suggères d'ajouter que ton "projet de soin" relève plutôt de "l'ambulatoire" ... vu que c'est le cas !
bon courage pour la suite
tout mon soutien face au rouleau compresseur institutionnel générateur d'auto stigmatisation et de culpabilité sous des airs de bienveillance et de pleine conscience de mes cù*$lles...
je travaille à l'hôpital, dans un service d'addictologie
si tu n'es pas sous contrainte de soins, qui est obligatoirement d'ordre psychiatrique (Soin à la Demande d'un Tiers ou d'un Représentant de l'Etat) et que tu es dans un service de soin où tu as demandé à te rendre....tu est tout à fait en droit de partir quand tu le souhaites !.
Si les personnes en face, notamment des médecins, veulent de convaincre de rester ou je sais pas quoi...bin tu es en droit aussi de sortir de l'hôpital ou de la structure où tu es "contre avis médical"...ça n'a aucune conséquence pour toi (c'est surtout pour protéger les médecins en cas de pépin après la sortie)
je comprends pas trop ton terme de "t'écraser"...si tu n'es pas à ton aise dans le séjour où tu as choisi d'aller, bin tu peux partir...d'autant que si j'ai un peu compris le truc, le fait de faire une demande de séjour a permit que tu commences à changer avant même de t'y rendre, en trouvant un nouvel équilibre (arrêt sans aide médicale, réorganisation de ta vie, de tes liensetc...)...est-ce par "loyauté" que tu y es allé quand même ? Voire par "soumission" (et je pèse le mot) à l'institution ?
J'ai pu constater dans ma pratique que cette dynamique de changement existe : faire une demande d'accompagnement suffit juste parfois à amorcer des modifications des conso voire même à se "sevrer" (que ce mot est infantilisant, je trouve !)...parfois même juste prendre un RDV ...et ne pas s'y rendre ! (j'ai vu ça plein de fois en CSAPA : les gens appellent, prennent RDV, ne viennent pas et puis rappellent parfois pour expliquer qu'ils n'en n'ont plus besoin...ils ont changé des trucs et ça va mieux)
ça peut faire office de petit exercice "d'affirmation de soi" comme on dit maintenant dans l'optique tarte à la crème idéologique psychologisante : tu exposes clairement aux soignants ce que tu nous donnes à lire : " le cadre hospitalier n'est pas fait pour moi, il y'a enormement de pression sociale, des stimulis et des sollicitation tout le temps, même lire un bouquin est impossible pour moi"
et je suggères d'ajouter que ton "projet de soin" relève plutôt de "l'ambulatoire" ... vu que c'est le cas !
bon courage pour la suite
tout mon soutien face au rouleau compresseur institutionnel générateur d'auto stigmatisation et de culpabilité sous des airs de bienveillance et de pleine conscience de mes cù*$lles...
Dernière modification par psychodi (07 mars 2024 à 08:10)
il y a des jours étranges
il y a des jours, j'm'étrangle
Surtout...ne pas se biler sur la route...
Psychoactif ? Faut s'abonner là, vite !!
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