Catégorie : Opinion - 26 juin 2025 à 17:23
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a écrit
Et personne n'est intervenue, eh ben.
Bon après quand on est connecté en général on est entrain d'écrire ou autre donc je ne peux en vouloir à personne à part l'auteur des faits.
J'avoue que l'échange a été un peu trop long à mon goût et oui ça m'a remuée. Les violences liées au genre sont trop présentes dans notre vie, je suis de moins en moins patiente et ça me met dans une colère assez balèze.
Et oui, il y a déjà eut qqs dérapages homophobes et misogynes(surtout homophobe) sur le forum mais ça a toujours été repris hyper vite. Ce n'est pas un endroit où tu peux agresser sans avoir de représailles. Donc ça reste anecdotique mais comme partout ça peut arriver.
a écrit
ce, avant d'aller chercher une signification sûrement un peu trop généraliste sur Google.
Je préfère que tu m'en parles, avec tes mots, ton expérience.
Le combat intersectionnel ah grand sujet.L'intersectionnalité reconnait le fait que certaines personnes sont victimes de plusieurs discriminations, stigmatisations liées à leur condition ex; femme racisée en situation de handicap. Les origines des stigmatisations sont différentes mais elles s'entrecroisent et créent une forme de discrimination particulière, systémique donc invivable on s'en doute bien.
Le concept d'intersectionnalité rejette la hiérarchisation des systèmes d'oppression ; au lieu de rendre une cause plus importante qu'une autre par exemple le racisme, l'idée est de repérer et de prendre en compte l'ensemble des facteurs discriminatoires pour lutter contre de façon globale.
Par exemple, je fais partie de NousToutes qui est une association féministe active. On pourrait dire féminisme, un seul combat :celui des droits des femmes. Sauf qu'il y'a aussi et au même niveau un lutte contre la transphobie, l'homophobie, le racisme, le validisme......avec une dimension politique très marquée. On appelle ça la convergence des luttes. Plus nous sommes nombreux.ses plus nous pourrons porter un message inclusif qui je pense est primordial dans cette société clivante.
J'ai milité pour beaucoup de causes au long de ma vie et aujourd'hui je préfère me concentrer sur ce qui m'anime le plus tout en ayant toujours une vision panoramique de la condition humaine. Nous faisons partie d'un Tout..
Y'a un extrait d'article que j'aime bien sur le thème de l'intersectionnalité.
Loin de faire pléonasme avec l'idée d'intersection, à laquelle on la réduit souvent, la notion d'intersectionnalité en est au contraire la déconstruction critique.
Tous pour un! Une lutte pour tous!
a écrit
Grâce à ton explication, très claire et si "motivante": Tu m'as donné envie d'aller jeter un œil au site de l'association dont tu fais partie
Coucou sista !
Ah ah je commence à recruter lol ^^. Contente que ça te motive à pousser tes recherches ! Cela ne fait pas très longtemps que je me suis lancée dans le militantisme féministe et je dois t'avouer que ça remue énormément. Pour ma part il y a une fonction thérapeutique indéniable même si c'est hard.
Alors à ce sujet je préfère être parfaitement honnête avec toi, je l'évoque souvent dans mes posts mais j'avoue que c'est compliqué pour moi de revenir sur toute cette période de ma vie. C'est encore récent et ça m'a tellement pris la tête que j’ai plus trop envie d'y penser ^^.
De plus, ce que je voudrais passer comme message c'est que encore une fois tout le monde réagi différemment car chacun.e à son histoire avec le produit.
J'ai quand même pas mal de personnes de mon entourage qui ont arrêtés leur TSO et qui s'en sortent très bien, d'autres qui ont compensés avec un autre produit et ceux qui vivent très bien leur traitement et qui n'ont absolument pas l'intention de s'en séparer.
En fait, je n'ai pas envie que mon parcours soit un exemple à suivre tant il est unique. Tout ce que je peux dire c'est qu'aujourd'hui je me sens bien, je n'ai pas compensé avec d'autres consos dites problématique, ma vie est différente et je la kiff car elle est parfaitement imparfaite ^^.
a écrit
Que je cesse de faire la bonne élève comme je le faisais au départ, n'osant pas m'opposer à la figure médicale...
Je peux t'assurer que les choses ont bien bougé depuis.
BIM! C'est ça le combat ! Marre d'être maltraités chimiquement ! Nos vies, nos corps, nos choix!
Je me souviens d'un échange avec Pesteux sur le forum sur les traitements psy chez les puds. Il avait évoqué le choix du traitement, en disant que pour sa part il n'en avait pas été victime car il a voulu essayer et ne regrette rien. Édit : j'ai certainement fait un gros raccourci, je viens de relire ^^.
Je pense que c'est un témoignage rare et qui personnellement m'a beaucoup surprise dans le sens où j'ai du mal à concevoir l'idée qu'avoir un traitement psy soit un choix. Il me semble qu'on le prend justement parce que nous n'avons pas ou plus le choix. Si tu passes par là Pesteux tu pourras me dire si je me trompe quant à tes propos.
Et ce que je trouve encore plus terrible dans tout ça c'est qu'on ne peut absolument pas prédire l'efficacité du traitement et si on va bien le tolérer ou pas. Et Myna tu le décris super bien dans ton post ;
a écrit
ne marche pas? La qualité de vie du patient n'est pas top?
C'est pas grave. On ne se casse pas la tête à prédre en compte les particularités de chacun, on ne prend pas le temps de tester différentes molécules.
Ça marche pour certains? Ça doit marcher pour tout le monde, point à la ligne. (Selon eux).
J'ai ces médecins en horreur. Vraiment. J'en ai connus, j'ai pris certains traitement qui n'étaient absolument pas adaptés à mon cas, à ma personnalité, certes, particulière.
Voilà le problème ! Un diagnostic = un traitement. Rien à foutre de qui tu es au plus profond de toi car tu es juste une maladie.
Et ça c'est ce qui conduit aux violences psychiatriques!
Ouh je suis entrain de m'énerver... c'est pas un petit sujet.
J'arrête là pour le moment ça me remue trop, en plus demain je participe à la MAD Pride justement pour exorciser tout ça. Mon trouble psy n'est pas une tare mais une perception indentitaire.J'ai envie de dire "Be proud to be weird!"
À tout vite :)