

рierre a écrit
Et personne n'est intervenue, eh ben.
Bon après quand on est connecté en général on est entrain d'écrire ou autre donc je ne peux en vouloir à personne à part l'auteur des faits.
J'avoue que l'échange a été un peu trop long à mon goût et oui ça m'a remuée. Les violences liées au genre sont trop présentes dans notre vie, je suis de moins en moins patiente et ça me met dans une colère assez balèze.
Et oui, il y a déjà eut qqs dérapages homophobes et misogynes(surtout homophobe) sur le forum mais ça a toujours été repris hyper vite. Ce n'est pas un endroit où tu peux agresser sans avoir de représailles. Donc ça reste anecdotique mais comme partout ça peut arriver.
рierre a écrit
ce, avant d'aller chercher une signification sûrement un peu trop généraliste sur Google.
Je préfère que tu m'en parles, avec tes mots, ton expérience.
Le combat intersectionnel ah grand sujet.L'intersectionnalité reconnait le fait que certaines personnes sont victimes de plusieurs discriminations, stigmatisations liées à leur condition ex; femme racisée en situation de handicap. Les origines des stigmatisations sont différentes mais elles s'entrecroisent et créent une forme de discrimination particulière, systémique donc invivable on s'en doute bien.
Le concept d'intersectionnalité rejette la hiérarchisation des systèmes d'oppression ; au lieu de rendre une cause plus importante qu'une autre par exemple le racisme, l'idée est de repérer et de prendre en compte l'ensemble des facteurs discriminatoires pour lutter contre de façon globale.
Par exemple, je fais partie de NousToutes qui est une association féministe active. On pourrait dire féminisme, un seul combat :celui des droits des femmes. Sauf qu'il y'a aussi et au même niveau un lutte contre la transphobie, l'homophobie, le racisme, le validisme......avec une dimension politique très marquée. On appelle ça la convergence des luttes. Plus nous sommes nombreux.ses plus nous pourrons porter un message inclusif qui je pense est primordial dans cette société clivante.
J'ai milité pour beaucoup de causes au long de ma vie et aujourd'hui je préfère me concentrer sur ce qui m'anime le plus tout en ayant toujours une vision panoramique de la condition humaine. Nous faisons partie d'un Tout..
Y'a un extrait d'article que j'aime bien sur le thème de l'intersectionnalité.
Loin de faire pléonasme avec l'idée d'intersection, à laquelle on la réduit souvent, la notion d'intersectionnalité en est au contraire la déconstruction critique.
Tous pour un! Une lutte pour tous!

Myna
рierre a écrit
Grâce à ton explication, très claire et si "motivante": Tu m'as donné envie d'aller jeter un œil au site de l'association dont tu fais partie
Coucou sista !
Ah ah je commence à recruter lol ^^. Contente que ça te motive à pousser tes recherches ! Cela ne fait pas très longtemps que je me suis lancée dans le militantisme féministe et je dois t'avouer que ça remue énormément. Pour ma part il y a une fonction thérapeutique indéniable même si c'est hard.
Alors à ce sujet je préfère être parfaitement honnête avec toi, je l'évoque souvent dans mes posts mais j'avoue que c'est compliqué pour moi de revenir sur toute cette période de ma vie. C'est encore récent et ça m'a tellement pris la tête que j’ai plus trop envie d'y penser ^^.
De plus, ce que je voudrais passer comme message c'est que encore une fois tout le monde réagi différemment car chacun.e à son histoire avec le produit.
J'ai quand même pas mal de personnes de mon entourage qui ont arrêtés leur TSO et qui s'en sortent très bien, d'autres qui ont compensés avec un autre produit et ceux qui vivent très bien leur traitement et qui n'ont absolument pas l'intention de s'en séparer.
En fait, je n'ai pas envie que mon parcours soit un exemple à suivre tant il est unique. Tout ce que je peux dire c'est qu'aujourd'hui je me sens bien, je n'ai pas compensé avec d'autres consos dites problématique, ma vie est différente et je la kiff car elle est parfaitement imparfaite ^^.
рierre a écrit
Que je cesse de faire la bonne élève comme je le faisais au départ, n'osant pas m'opposer à la figure médicale...
Je peux t'assurer que les choses ont bien bougé depuis.
BIM! C'est ça le combat ! Marre d'être maltraités chimiquement ! Nos vies, nos corps, nos choix!
Je me souviens d'un échange avec Pesteux sur le forum sur les traitements psy chez les puds. Il avait évoqué le choix du traitement, en disant que pour sa part il n'en avait pas été victime car il a voulu essayer et ne regrette rien. Édit : j'ai certainement fait un gros raccourci, je viens de relire ^^.
Je pense que c'est un témoignage rare et qui personnellement m'a beaucoup surprise dans le sens où j'ai du mal à concevoir l'idée qu'avoir un traitement psy soit un choix. Il me semble qu'on le prend justement parce que nous n'avons pas ou plus le choix. Si tu passes par là Pesteux tu pourras me dire si je me trompe quant à tes propos.
Et ce que je trouve encore plus terrible dans tout ça c'est qu'on ne peut absolument pas prédire l'efficacité du traitement et si on va bien le tolérer ou pas. Et Myna tu le décris super bien dans ton post ;
рierre a écrit
ne marche pas? La qualité de vie du patient n'est pas top?
C'est pas grave. On ne se casse pas la tête à prédre en compte les particularités de chacun, on ne prend pas le temps de tester différentes molécules.
Ça marche pour certains? Ça doit marcher pour tout le monde, point à la ligne. (Selon eux).
J'ai ces médecins en horreur. Vraiment. J'en ai connus, j'ai pris certains traitement qui n'étaient absolument pas adaptés à mon cas, à ma personnalité, certes, particulière.
Voilà le problème ! Un diagnostic = un traitement. Rien à foutre de qui tu es au plus profond de toi car tu es juste une maladie.
Et ça c'est ce qui conduit aux violences psychiatriques!
Ouh je suis entrain de m'énerver... c'est pas un petit sujet.
J'arrête là pour le moment ça me remue trop, en plus demain je participe à la MAD Pride justement pour exorciser tout ça. Mon trouble psy n'est pas une tare mais une perception indentitaire.J'ai envie de dire "Be proud to be weird!"
À tout vite :)

a écrit
En attendant, je crois que ton blog est l'endroit idéal pour poser ce lien
Merci beaucoup pour ce partage ! Sortez vos plus beaux costumes ou marchez juste fièrement pour nos libertés fondamentales !
☆ Be proud to be weird ☆
https://www.youtube-nocookie.com/watch?v=d3idzzvr3Cc

a écrit
Un artiste que j'adore et qui n'est pas assez connu à mon goût. Cette chanson est particulièrement percutante, le clip fait maison est incroyable et le message est universel. La lutte continue !!!
Purée ! La claque ! Merci pour la découverte...
Pesteux a écrit
Faut absolument que je trouve le temps de t’écrire un truc sur cette histoire de traitment psy et de choix (ça fait depuis aout que je me dis ça sans trouver le temps...). En attendant, je crois que ton blog est l'endroit idéal pour poser ce lien :
https://www.mad-pride-2025.fr/
Image: https://www.psychoactif.org/forum/uploa … 76jpg.webp
Oui, parlons de choix et de traitements en général, voire d'expérimentation devenue obligatoire pour certains ou de points de crédit social en moins pour d'autres, voire exclusion de leur travail.
Vol au dessus d'un nid de cocus avec le conditionnement imposé.
L'injonction thérapeutique existe, pourtant ces deux mots s'opposent totalement.
Je fais partie de cette génération qui a connu le mitard en désintox avec grosse piquouse de neuroleptiques pasque j'avais fumé un joint ou surpris en tain de baiser avec une nana en désintox aussi.
Piqouse et attaché, contrainte physique aussi.
Consentement mon cul. Alliance thérapeutique ? Une traîtrise, oui.
J'ai signé pour cette désintox, voulue totalement pour moi, qd j'ai signifié que je voulais le barrer, on m'a signifié qu'il était possible de me contraindre à un internement d'office qui serait plus long.
En position de faiblesse, je les ai cru...
J'ai tenté de m'évader sous neuroleptiques, à travers champs, en bavant et avec une motricité incertaine.
J'en rigole maintenant, mais je suis plutôt fier de cet acte de "résistance" sous la contrainte chimique.
Des grosses piquouses de neurolep qui me faisaient baver, presque impossible d'articuler et obligé de marcher une fois sorti du mitard pour éviter certains effets neuro de la piquouse. Ou un effet neuro je sais pas. Du style à marcher comme un zombi.
Ils auraient du me virer, j'ai débordé, j'avoue. Mais j'ai compris aussi avec le recul qu'ils m'avaient utilisé pour faire un exemple.
Ils m'ont demandé de balancer qui m'avait fourni à fumer et bien entendu je n.ai pas balancé.
J'avais magouillé les tests d'urine avec un complice, mais comme un couillon je me suis retrouvé positif à la MD et négatif au cannabis. Le poto pensait avoir éliminé.
Vu que j'ai pas balance, ils se sont servi de moi pour prévenir deux qu'ils soupçonnaient.
Mais bon, j'ai contribué à diffuser une mycose à minima buccale dans le service. Ils ont du acheter un stock de charbon actif. J'étais un peu trop dans la séduction et ça marchait fort, je diffusais du tabac hors taxe y compris aux soignants.
Je ne méritais pas ces deux piqouzes de force. Aucune violence ni contre moi même ni contre les autres.
Un petit con, j'avoue... Mais juste à exclure.
J'ai craqué juste pour un petit joint quoi et reçu une belle punition car j'ai pas balancé.
Mon psy s'est montré choqué par les procédés et était désolé d'avoir conseillé cette clinique où l'équipe avait changé.