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Stigmatisation des fumeurs de crack et phénomènes liés au COVID 



Covid et populations à risque
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Les fumeurs de crack et les Juifs de Brooklyn
(quelques lignes)
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Deux communautés ont été particulièrement touchées, par la transmission du virus, aux USA, plus gros foyer de la maladie, avec son épicentre New-York City.
A Brooklyn vivent deux communautés côte à côte. Les Juifs orthodoxes (avec chapeau et habits noirs, barbes et papillotes) et les Noirs.
Parmi eux, les vendeurs et fumeurs de crack, à chaque block il y a au moins un ‘local dealer’. Les pushers de rue, sont souvent des noirs, les acheteurs rarement en Shtreimel, mais parfois des Juifs observants (le kiff n’est pas interdit mais valorisé, enfin pas comme ça, mais dans l’idée, le Judaïsme promeut la jouissance plus que la souffrance, vaine et à combattre) les clients sont à 70% ‘non blancs’ c’est à dire rien de spécial, des défavorisés, les riches sont livrés et basent at home.

2 problèmes différents :
Les Juifs, comme les Noirs, de ces quartiers par exemple Crown Heights sont très entassés et vivent à plusieurs par pièce, 7 (familles nombreuses) pour 60 m² est habituel tant les loyers sont chers. Donc dehors...les jeunes, forcément. Et c’est mieux que dans l’air conditionné. Et puis au milieu une crack house, un mec dans sa maison voit défiler 50 fumeurs par jours…

Et on se vend les galettes de bouche en bouche, fume la même pipe sur une semaine qu’on prête à tous pour récupérer l’huile.

Les Juifs, quand ils entrent dans une pièce, touchent des doigts, qu’ils embrassent, la mezzouzah, c’est à dire, un parchemin issu de la Bible (Torah) qui se trouve sur le montant de chaque porte.
C’est une obligation, un commandement de la Loi.
Ce qui est écrit est un extrait de la Torah en hébreu. Qui proclame le Dieu unique.
Dans une pièce tous les gens présents sont possiblement contaminés.


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Après une hécatombe les rabbins ont lancé une campagne, et font des e-bar mitzvah sur skype, des mariages drive…
Pour les tox je ne sais pas, mais le phénomène HHH haïtiens homo héroïnomanes du VIH est comme un spectre.
C’est sur, il ne reste qu’eux dans la rue, et le danger est le plus haut pour eux comme par ricochet sur la société, qui, en France je le sais, ne se prive pas pour faire tabasser des sdf et des ‘drogués’.

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Voilà, n’oublions pas que nous sommes tous frères, et que les addicts ont besoin de doseurs, merci à SAFE!

Voyez par exemple :
Paris : les «zombies du métro» inquiètent | Monde | Actualités ...www.lesoleil.com › actualite › monde
Le phénomène des fumeurs de crack dans le métro de Paris pousse parfois des ... avec 431 décès de la maladie COVID-19 dans les dernières 24 heures. ... la Pâque juive, qui rappelle l'Exode hors d'Égypte: le gouvernement a bouclé les ...

Dernière modification par ismael77 (26 avril 2020 à  08:41)

Catégorie : Opinion - 26 avril 2020 à  08:37

#COVID #freebase #mode de consommation #stigmatisation #virus



Commentaires
#1 Posté par : Abracabrantesque 26 avril 2020 à  11:50
Moi j'ai vu dans un reportage tf1 que les fumeurs de crack étaient logés gratuitement dans des hôtels à Paris.
C'est quand même quelque chose de bien de fait pour eux.

 
#2 Posté par : plotchiplocth 26 avril 2020 à  15:04
merci pour ton billet, j'ai trouvé la mise en perspective intéressante.
je partage pleins de points de ton analyse...

 
#3 Posté par : Cusco 26 avril 2020 à  21:11
Comme Plochiploch (pour moi c'est "Plotch" peut-être pour d'autres aussi) je trouve tes billets d une bonne qualité.
J avais essayé de comprendre ton blog sur ton pote skin du 20ème je dois avouer que j'ai eu du mal à saisir la nuance d'un coup de schlass dans le foie en pensant que tu en faisait une fierté. J'ai lu, relu plusieurs fois puis tes autres blogs et celui ci est comme les autres : vraiment bien relaté.
Parfois il faut beaucoup de temps pour comprendre une personne.
En plus tu cites des endroits comme la rue d Oberkampf, belleville etc.. J habitais rue du temple côté république alors forcément je connais beaucoup d endroits dont tu parles
Mais pas Brooklyn wink.!
Au plaisir de lire les prochains blogs.
Porte toi bien Ismael

 
#4 Posté par : ismael77 27 avril 2020 à  07:04
thanks brothers!
moi j'aime bien Cependant et club3000 surtout

 
#5 Posté par : ismael77 27 avril 2020 à  08:09
thanks brothers!


je ferais bien un hommage à un Paris rempli, et sauvage, qui s'est aseptisé et est un froid décors de cinéma, en plus d'être co-vidé, heureusement je ne suis pas là pour voir ça.
J'étais à une réunion de famille (anniversaire de ma grand-mère et sa jumelle, survivantes de la 'shoah' j'aime pas ce mot, ça fait titre de film, disons qu'elles ont échappé à la mort, grace à des Français (qui les ont caché) et à un flic qui les a laissé partir le jour du vel d'hiv).
Nous étions dans un bus loué, un vieux 75 avec balcon arrière, on traversait le Paris de leur jeunesse apatride et à l'étoile, puis de la vie, en paix.  Sans s'embrasser. Ca fait bizarre de pas se toucher.

Et des quartiers chics à Vincennes, en passant par la rue du Temple, on a vu des loyers 48 au XIXème et XXe arrdt 'juifs'. Et je voyais ce Paris s'agiter, en plein coronavirus, encore minoré...caché.
En me disant que j'aimais cette ville.
J'aimais cette ville, vile, mais là avec la fin de la colline, et moi qui essayait de résister au sirènes du crack, y était confronté à chaque station de métro, et on se reconnaît facilement.
Moi je suis le touriste maintenant, et je préfère vivre à Paris (banlieue) que d'aller à Paris, voir les deux avenirs que j'ai manqué de peu, fonder une famille, et finir dans le caniveau, j'y étais presque un pied dans chaque...

Paris, le lendemain des attentats j'étais dans un bar kabyle de la rue de Ménilmontant, après avoir dormi rue Marie Louise, à côté du Carillon où j'allais tout le temps, pour le brassage social.
Dans le quartier du canal, ou ma famille habitait, ceux qui sont arrivés avant la montée des prix (acheté 100 000e, ou un million de francs,  un appart qui en vaut 600 0000...). J'avais rencontré une italienne qui m'a jeté pour un autrichien...Les boules...
Depuis j'ai arrêté de draguer, et je suis seul, depuis 2015, aucun ami, sauf ceux qui ont des familles, les autres sont morts ou perdus de vue, plus une  famille suspicieuse...plus personne t'invite, on a peur de toi...de quoi?

Je ne suis plus chez moi, c'est trop propre trop bien sous tous rapports, et Paris bourgeois ce n'est pas mon Paris c'est celui du travail!

Je me suis retrouvé écrasé sous la foule en panique le 15 novembre, lors de la bousculade, devant le petit Cambodge (découvert pour celui rue Richerand, en 1998)  chacun pour soi, dites donc, alors que j'essayais de faire passer les enfants je me suis fait écrasé,  par trois couches de gens. Et j'ai eu peur.

Puis je suis passé en boucle sur LCI comme témoin.

Pourtant le lendemain au bar, habituel, rue de Ménilmuche, les patrons nous ont fait la ronde des assiettes offertes, je n'ai même pas pensé à ne pas sortir, ce n'était pas 'que' pour les soutenir, mais boire un verre. Si Paris s'arrête de faire la fête et d'avoir ces spots de deals, ce n'est plus qu'un paris de riches avec des désaxés stigmatisés par leur présence partout, atomisés les fumeurs de crk.
Je connais les bobos il va y avoir un grand ménage qui ne servira à rien.

L'usage de drogue est une liberté individuelle,
l'addiction une maladie, dans les deux cas, que viendraient faire loi et police dans tes poumons, ton slip ou ton nez?

Dans les 90's on avait un sticker "ne laissons pas Paris au riches'. Pari perdu.

Rappelez vous des gens qui achètent à bas prix à la Chapelle, avant de vouloir faire virer les pauvres, qui eux squattent mais n'habitent que de moins en moins sont les même que les bobo de la rue Beaurepaire qui ont 'lutté' ces anciens 68ards contre 'la boutique' (aussi quelle idée ce nom de boutique, centre social sanitaire ok, mais boutique...).
Ce n'est plus qu'un décor et le voir vide me donnerait limpression d'une ville sous l'occupation...Et déserté par les riches, les pauvres sont repérés illico, et doivent être en sueur à chaque fois qu'ils vont pécho du pain ou de la galette.
Pourquoi ajouter le mal au mal.
Le jour où la banlieue se joindra aux gilets jaunes, Macron rira jaune, ira à Baden Baden, et moi, trop vulnérable (une gav, sevré de force, et je balance ma mère pour le casse de Nice) je serais dépendant de la loi sur les TSO, tout est fini bientôt, et dire que les militants m'avaient prévenu, la drogue endort les masses, et la révolte.
Oui mais moi je suis le fruit de cette société, pourri, et je ne suis pas en mesure de me battre contre personne, moi même c'est déjà dur, surtout quand ça fume de partout.
J'ai arrêté mais s'il y en avait en bas de chez moi.....
Du PAF prêt à fumer, cela m'éviterais (au passé) m'aurait évité toutes ces IV qui scarifient mes bras plus que les tatouages de premiers de la classe qui veulent faire plus 'j'ai du vécu'?
Même plus, c'est esthétique comme les prénoms...
Non les dessins et les lettres racontent des histoires,
et sinon, c'est de l'esbroufe : ta peau, contrairement au champs de bataille qu'est la mienne, est trop propre, trop 'clean' alors pour se distinguer, on se conforme, ça forme des cons tous pareil avec marqué Saké en japonais sur le bras, je trouve qu'une croix gammée même en tant que juif, a plus de panache qu'un numéro de camps de concentrationSpoiler  alors un dragon chinois...Provoc, appartenance à une marge, pour la vie non? alors un petit tatouage...vide comme la ville.

 
#6 Posté par : Cusco 27 avril 2020 à  16:27
Je t'ai envoyé en mp quelques photos de ton Paris à toi wink

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