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Étudier l'alcoolisme chez les singes pour comprendre ses effets sur les adolescents
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Une étude faite sur des primates a démontré que l'équivalent de quatre consommations d'alcool par jour sur une période d'un an avait des effets dramatiques sur la croissance du cerveau à l'adolescence. Bien qu'il s'agisse de consommation excessive, cette étude montre les risques de l'alcool sur les cerveaux en développement.
Des études précédemment faites chez des adolescents avaient montré qu’il y avait un lien entre la consommation excessive d’alcool et des changements dans le développement du cerveau.
Toutefois, celles-ci utilisaient des données autorapportées et le cadre légal ambigu de ces consommations ne permettait pas aux chercheurs d’obtenir des données fiables et précises sur les effets de l’alcool sur le développement du cerveau.
Une équipe américaine a cependant réussi à combler ces lacunes en observant ces effets durant l’adolescence chez nos plus proches cousins : les primates.
Les risques que pose la consommation excessive d’alcool et les dangers de développer une dépendance à l'alcool sont largement connus par la population. D’autres problèmes plus sournois, tels que son lien avec le développement de certains cancers, sont de mieux en mieux documentés dans la littérature scientifique.
La consommation d’alcool entraîne des effets particulièrement dramatiques sur le cerveau, surtout au cours de l’adolescence. Or, cette période est justement celle où l'on commence à être exposé à l’alcool.
Une période critique
Durant l’adolescence, le cerveau traverse plusieurs étapes de transformation qui vont se poursuivre jusqu’à l’âge de 25 ans. Cela s’explique par le fait qu’à la naissance, notre cerveau contient beaucoup plus de neurones que nous n'en avons besoin.
Avec les années, l’ensemble de ces neurones, qu’on appelle la matière grise, sera élagué, c’est-à-dire que les plus activées seront maintenues, tandis que d’autres, obsolètes, seront éliminées.
Cela mène à une diminution du volume de matière grise, tout en augmentant l’efficacité des cellules restantes.
À l’inverse, au cours de la même période, le nombre de connexions entre ces neurones augmente. Les longs filaments qui relient les neurones les uns aux autres, les axones, sont couverts d’une substance graisseuse isolante nommée myéline, qui permet de protéger le signal nerveux qui les traverse.
Dans son ensemble, cette masse se nomme matière blanche, et son volume augmente à partir de l’adolescence jusqu’à l’âge adulte.

Une interférence importante
Des travaux d'imagerie par résonance magnétique menés chez des adolescents ont montré que ce processus était altéré chez les grands consommateurs d’alcool, et entraînait une diminution plus rapide de la matière grise ainsi qu’une plus faible augmentation de la matière blanche.
La nouvelle étude faite chez une cohorte de 71 singes rhésus a permis de confirmer ces conséquences sur le développement du cerveau. Les conditions contrôlées au cours de cette expérience ont permis d’en évaluer les dégâts avec beaucoup plus de précision.

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En ce qui concerne l’augmentation de volume du cerveau, les chercheurs ont d’abord évalué que celui des singes augmentait d’environ 0,54 millilitre chaque année durant l’adolescence.
Cette même croissance diminuait de 0,25 millilitre par année pour chaque gramme d’alcool consommé par kilogramme de masse corporelle. Chez un être humain moyen, ce chiffre équivaut à quatre consommations par jour.
Bien que les chercheurs aient observé qu’il y avait toujours une croissance de la matière blanche chez les animaux faisant partie du groupe des grands buveurs, cette dernière était fortement réduite, passant d’une hausse annuelle de 4,7 % à une hausse de 2,6 %.
De plus, certaines régions du cerveau ayant un rôle important à jouer dans les comportements de dépendance, comme le thalamus, voyaient aussi leur croissance diminuer chez les gros buveurs, passant d’une hausse annuelle de 5 % à 1,8 %.
Ces résultats montrent non seulement l’influence négative de l’alcool sur le développement du cerveau, mais aussi la possibilité qu’il favorise des comportements de dépendance plus tard dans la vie. Les chercheurs doivent maintenant vérifier si cette diminution est responsable de problèmes cognitifs au cours de l’âge adulte.
Bien que l’étude n’ait pas pris en compte les facteurs génétiques ou sociaux liés à la consommation excessive d’alcool, les conclusions des chercheurs sont similaires à celles d’études déjà faites sur des humains ou des souris.



source www.radiocanada.ca

Catégorie : Actualités - 07 avril 2019 à  13:49

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Hydra, blog très intéressant. Cusco



Commentaires
#1 Posté par : janis 07 avril 2019 à  14:57
Coucou hurda,

Je précise d emblée, rien contre toi dans ce que je vais dire mais...

Qu en 2019 on utilise des singes pour ce type d étude, ça me fait gerber. Plus qu une cuite. Mais forcément ça coûte moins cher que la culture de cervoïdes.

Bises
Janis
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tu as résumé gentiment ce que j'aurais dit en hurlant...Mas

 
#2 Posté par : morphe07120 07 avril 2019 à  16:40
Bonjour hyrda !
Comme le titre est demandeur d'une réponse ....!
C'est vrai que de très nombreux tests, études & recherches scientifiques  utilisent les animaux comme cobayes.
Je suis très sensible à la faune et la flore sauvage dans son ensemble le tout avec un profond respect pour les animaux et les plantes. Alors que l'ont puissent encore utilisées des primates pour étudier l'alcoolisme et ses effets à l'heure actuelle me rend vraiment triste et en colère.
Pourquoi en rajouter ? Surtout chez les primates !

 
#3 Posté par : morphe07120 07 avril 2019 à  16:49
PS ; Les résultats que démontrent l'expérience n'apportent rien de nouveau, d'ailleurs quand je lis la fin de ton article disant que :
" Ces résultats montrent non seulement l’influence négative de l’alcool sur le développement du cerveau, mais aussi la possibilité qu’il favorise des comportements de dépendance plus tard dans la vie." n'est pas une nouveauté en soi !!!
" Les chercheurs doivent maintenant vérifier si cette diminution est responsable de problèmes cognitifs au cours de l’âge adulte. Bien que l’étude n’ait pas pris en compte les facteurs génétiques ou sociaux liés à la consommation excessive d’alcool, les conclusions des chercheurs sont similaires à celles d’études déjà faites sur des humains ou des souris.",
montre bien que nous n'apprenons rien de très transcendant !

 
#4 Posté par : pierre 07 avril 2019 à  20:28
Et puis ce qui est honteux, c'est qu'on a des résultats pour les singes... et on les extrapole sans complexe à l'homme. C'est de la recherche de caniveau !

 
#5 Posté par : Fluche 07 avril 2019 à  20:42
Petite précision : bien que nos amis québecois s'en défendent, leur langue est très influencée par l'anglais. Dramatique ici = dramatic anglais, à comprendre sous le sens "significatif, remarquable". Pas de dramatisation excessive :)

 
#6 Posté par : RandallFlag 07 avril 2019 à  21:31

janis a écrit

Coucou hurda,

Je précise d emblée, rien contre toi dans ce que je vais dire mais...

Qu en 2019 on utilise des singes pour ce type d étude, ça me fait gerber. Plus qu une cuite. Mais forcément ça coûte moins cher que la culture de cervoïdes.

Bises
Janis

plus-un
Et j'irai même plus loin, (excusez le H.S) je ne comprends pas que l'on continue a consommer des drogues dont la synthèse nécessite des précurseurs comme le Khat ou le Sassafras. (Cathinones et MDMA)

Leurs productions engendrent des désastres écologiques.

http://technoplus.org/actualites/591-ca … orestiers/

Sinon merci du partage @Hyrda.
wink


 
#7 Posté par : hyrda 08 avril 2019 à  11:57

morphe07120 a écrit

Bonjour hyrda !
Comme le titre est demandeur d'une réponse ....!
C'est vrai que de très nombreux tests, études & recherches scientifiques  utilisent les animaux comme cobayes.
Je suis très sensible à la faune et la flore sauvage dans son ensemble le tout avec un profond respect pour les animaux et les plantes. Alors que l'ont puissent encore utilisées des primates pour étudier l'alcoolisme et ses effets à l'heure actuelle me rend vraiment triste et en colère.
Pourquoi en rajouter ? Surtout chez les primates !

tu as entièrement raison j,ai hésité à mettre le post juste pour ça
Hyrda


 
#8 Posté par : hyrda 08 avril 2019 à  11:58

janis a écrit

Coucou hurda,

Je précise d emblée, rien contre toi dans ce que je vais dire mais...

Qu en 2019 on utilise des singes pour ce type d étude, ça me fait gerber. Plus qu une cuite. Mais forcément ça coûte moins cher que la culture de cervoïdes.

Bises
Janis

allo Janis comme j.écrivais  j'ai hésité à mettre ce blog  je suis désolé
Hyrda


 
#9 Posté par : hyrda 08 avril 2019 à  12:04

Fluche a écrit

Petite précision : bien que nos amis québecois s'en défendent, leur langue est très influencée par l'anglais. Dramatique ici = dramatic anglais, à comprendre sous le sens "significatif, remarquable". Pas de dramatisation excessive :)

tu as bien raison souvent on prends la traduction du mot anglais  ce que j'aime de ce site vous le français de souche vous avez les mots juste et décrivez les choses avec beaucoup de vocabulaire
hyrda


 
#10 Posté par : Fluche 08 avril 2019 à  12:47
Notre français n'est pas plus juste ou bon que le vôtre, il est juste différent. Cela peut entraîner quelques mécompréhensions quand un français lit un québecois ou inversement, mais il n'y a pas de bon ou de mauvais français :)

 
#11 Posté par : morphe07120 09 avril 2019 à  12:32
Bonjour ! Bonjour !

Malheureusement, il y a de nombreux projets de recherches scientifiques & médicales sur le fonctionnement de l'alcoolisme et plus encore pour y remédier,  qui utilisent des animaux comme sujet d'étude, primates, rongeurs, reptiles, insectes, canidés. 
Actuellement, c'est le traitement/sevrage  par laser !
En voici un exemple sur maxisciences !
https://www.maxisciences.com/cerveau/de … 43005.html

 
#12 Posté par : hyrda 09 avril 2019 à  13:11

morphe07120 a écrit

Bonjour ! Bonjour !

Malheureusement, il y a de nombreux projets de recherches scientifiques & médicales sur le fonctionnement de l'alcoolisme et plus encore pour y remédier,  qui utilisent des animaux comme sujet d'étude, primates, rongeurs, reptiles, insectes, canidés. 
Actuellement, c'est le traitement/sevrage  par laser !
En voici un exemple sur maxisciences !
https://www.maxisciences.com/cerveau/de … 43005.html

salut morphe 07120 le laser c'est donc bien une bonne idée je me demande si ça serait bon aussi pour la dépendance au opiacés
Hyrda


 
#13 Posté par : Hilde 09 avril 2019 à  14:32
L'article original : http://www.eneuro.org/content/early/201 … 44-19.2019

Here we report on magnetic resonance imaging of developmental changes in the brain occurring during late adolescence and early adulthood (3.5-7.5 ͵years) in a rhesus macaque model of alcohol self-administration. Monkeys were imaged prior to alcohol exposure, and following ~6 and ~12 months of daily (22 hr/day) access to ethanol and water. The results revealed that the brain volume increases by 1 ml per 1.87 yearsthroughout the late adolescence and early adulthood in controls. Heavy alcohol reduced the rate of brain growth by 0.25 ml/year per 1 g/kg of daily ethanol. Cortical volume increased throughout this period with no significant effect of alcohol drinking on the cortical growth rate. In subcortical regions, age-dependent increases in the volumes of globus pallidus, thalamus, brainstem and cerebellum were observed. Heavy drinking attenuated the growth rate of the thalamus. Thus, developmental brain volume changes in the span of late adolescence to young adulthood in macaques is altered by excessive alcohol, an insult that may be linked to the continuation of heavy drinking throughout later adult life.

Il me semblait que ce qui nous inquiétait c'était surtout les effets de l'alcool sur le cortex et l'organisation, y compris les connexions du cerveau.

C'est dommage de s'être contenté de faire de l'imagerie et de ne pas leur avoir fait subir des tests de performance et/ou comportement, avant et après. Tant qu'à les empoisonner, autant tirer plein profit du crime. Enfin ça doit coûter plus cher...
Ils ont tout de même un cerveau de l'ordre de 80cm^3, ils ne sont peut-être pas à un millilitre cube près.
http://acces.ens-lyon.fr/acces/thematiq … 11-babouin

http://acces.ens-lyon.fr/acces/thematiques/neurosciences/outils-numeriques/eduanatomist-neuropeda/informations-sur-les-images/1-irm/1-2-anatomie-generalites/1-2-4-comparaisons-interspecifiques/fiche-pedagogique-a-utiliser-pour-indexation/figures-phylogenie/10%20singe%20vesicules.jpg/image_preview

Une remarque, les 4 verres québécois qui correspondent à 1g d'alcool par kg de masse corporelle, ne s'appliquent pas je pense à des adolescents humains de 40kg en moyenne. Autrement dit les verres québécois contiennent bien davantage d'alcool que les verres standards français. Ou les québécois sont rachitiques. Je plaisante.

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les québécois sont rachitiques ha ha ha !!! Hyrda

 
#14 Posté par : morphe07120 12 avril 2019 à  02:35
Bonsoir Hydra et tous le monde smile
Je vais essayer de répondre à ta question contentieusement quand à savoir si se serait bon ou non pour le sevrage méthadone et opiacée également  !
En fait je pense personnellement que oui !
Au Québec, il existe des Centres d’Arrêt Stop-Tabac et des Centres de Lasérothérapie 3001 qui se spécialisent de plus en plus dans le traitement des dépendances  à l’alcool, opiacés, nourriture, tabac) par laser doux,  technique qui est également proposée à l’international dans certains salons-instituts de bronzages, de coiffures, de beautés et même  d’acupuncture. Acupuncture qui est une pratique méga intéressante pour ce sujet et d’ailleurs la thérapie au laser repose sur le même principe que l’acupuncture sauf qu’avec le laser on  utilise des rayons laser de faible intensité au lieu des aiguilles, ce qui engendrerait  de micro-vibration qui parcourraient le circuit nerveux  tout en stimulant la sécrétion d’endorphines et d’opiacés par le cerveau. Ces établissements ont tous un point commun apparemment, leurs coûts très élevées par séance.
Sans compter que c’est considéré,  me semble-t-il, comme une approche non pharmacologique de sevrage des utilisateurs de drogues opiacées. Cela fait déjà fort longtemps (une 20 aine d’années environ) que différentes tentatives expérimentales scientifiques pour découvrir des voies thérapeutiques non médicamenteuses de sevrage d’utilisateurs d'héroïne et opiacées ont été explorées. Et pourtant, aujourd'hui encore, l'approche médicamenteuse par la méthadone et  la buprénorphine /Temgésic®, utilisées à doses dites décroissantes, est considérée comme la seule voie efficiente  par les scientifiques.
L’acupuncture tout comme l’électro-acupuncture  et l'électrostimulation crânienne sont considérées comme des voies non médicamenteuses et qui sont proposées et utilisées à petite échelle depuis fort longtemps  & dont les mécanismes d'action mettent justement en action les endorphines et différents neuromédiateurs/neurotransmetteurs, qui je le rappelle grossièrement,  sont des composés chimiques libérés par nos  neurones et agissant sur d'autres neurones dit neurones postsynaptiques.
J’ai en mémoire une publication anglaise scientifique sur une évaluation expérimental que j’avais déniché sur internet, évaluation sur le traitement de la dépendance à la morphine par l'acupuncture, herbes chinoises et peptides opioïdes  menées sur  119 sujets cobaye (des rongeurs rendu dépendant à la morphine ) Et il s’avéraient que l'électro-acupuncture s'est dévoilé come  la méthode la plus efficace, car elle a réduit les scores de sevrage de la morphine à -85%.  Les herbes combinées tels que ;
Le rhyzome Notopterygium dit Qiang Huo, utilisée en pharmacopée chinoise contre la fièvre, les céphalées & céphalées occipital, contre les douleurs et courbatures, pour chasser également le froid accompagnée de douleurs articulaires et débloque les obstructions douloureuses
La Gou Teng dit Uncaria rhynchophylla qui est une espèce de plantes à fleurs. Liane utilisée dans la pharmacopée traditionnelle chinoise pour clarifier le foie et abaisser le Yang.
La Chuan Xion ou racine de Livèche traduit de l’anglais Ligusticum striatum qui est une plante à fleurs de la famille des carottes, mieux connue pour son utilisation en médecine traditionnelle chinoise, où elle est considérée comme l'une des 50 herbes fondamentales. Connue puis utilisée pour les problèmes liés au sang
La Fu Zi Traduit de l'anglais-Aconitum carmichaelii syn. A. fischeri, est une espèce de plante à fleurs du genre Aconitum, famille des Ranunculaceae.  Originaire d'Asie de l'Est et de Russie orientale. Il est communément appelé aconite chinoise, moine de Carmichael ou loup chinois. Utilisée contre la transpiration profuse froide car on dit que c’est une plante qui réchauffe l’interne, contre les rhumatisme, la stagnations des aliments etc..
Et la Yan Hu Suo dite Corydalis yanhusuo, herbe importante pour douleur de tous les types,
toutes ces plantes réunies ont supprimé les scores de retrait de -68%.  Les peptides opioïdes, endorphine, enképhaline et dynorphine, ont produit un effet sédatif marqué et atténué les symptômes de sevrage, réduisant les scores de -28% à -74%.  Il est suggéré que l'acupuncture et les plantes médicinales, non opiacées et ayant moins d'effets secondaires, pourraient être utilisées comme traitement alternatif ou complémentaire pour le traitement de la dépendance à la morphine.
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merci très intéressant Hyrda

 
#15 Posté par : morphe07120 12 avril 2019 à  02:58
PS: Une autre étude réalisé par Kroening R. J. et Oleson T. D.,nomé « Rapid narcotic detoxification in chronic pain patients treated with auricular electro-acupuncture and naloxone » publié dans . International Journal of the Addictions, a porté ses fruits sur pas moins de 14 patients hospitalisés, rendus morphino-dépendants en raison de traitements de la douleur et qui après un relais par la méthadone,  ont subi une électro-acupuncture auriculaire bilatérale stimulant la libération d'endorphines. Pour 12 des 14 patients, le sevrage a été obtenu entre 2 et 7 jours, en l'absence d'effets secondaires notables.

Sans compter, un essai effectué sur moins de 10 utilisateurs de drogue, à Genève (Suisse) dans un cabinet de ville (Dr B. Vesely) et en cours d'extension à l'hôpital cantonal, est particulièrement encourageant. Les participants, sevrés dans un premier temps par la méthadone, ont subi pendant trois jours consécutifs une stimulation de la sécrétion d'endorphines par acupuncture auriculaire, parallèlement à la réduction, de moitié chaque jour, de la dose de méthadone (50 mg/jour le 1er jour d'acupuncture, 25 mg/jour le 2ème jour d'acupuncture et 12,5 mg/jour le 3ème jour d'acupuncture). De plus, les symptômes de manque (nausées, frissons, fatigue) ont été supprimés systématiquement de manière régulière pour les utilisateurs des drogues par acupression (massage des points d'acupuncture) des points 6PC, 36E, 6RT, 4VC, 6VC. Ce contrôle maintenu pendant au moins un mois garantit la réussite du sevrage partiel de la méthadone.  Ce sont de petites expériences mais qui font leurs preuves.

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