la Norvège souhaite dépénaliser l’usage de drogue (slate)

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krakra homme
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Face aux effets contre-productifs du système prohibitionniste, le gouvernement souhaite faire de l'usage des drogues un enjeu de santé

«Plusieurs décennies de répression nous ont enseigné que punir ne fonctionne pas. Au contraire, la punition peut aggraver les choses.» C'est la ministre de l'Éducation norvégienne, Guri Melby, aussi présidente du parti social-libéral Venstre, qui porte la réforme: le gouvernement entend dépénaliser l'usage personnel de drogues.
Le texte de loi a été envoyé ce vendredi 19 février par le ministère de la santé aux législateurs, afin de supprimer toute sanction pénale concernant la possession, l'acquisition et la consommation de drogues en petites quantités: ces actes resteraient illégaux, mais non punissables.
Prévenir sans punir
L'action de la police consisterait alors à confisquer les drogues et orienter leurs propriétaires vers des unités municipales de conseil, qui pourraient les rediriger à leur tour vers une assistance psychologique. Dans le cas où les détenteurs de drogues refuseraient de chercher un suivi, ils pourraient recevoir une amende.
La limite fixée pour la détention de marijuana serait de 10 grammes, celle du khat de 500 grammes, et celle de la cocaïne, des amphétamines et de l'héroïne de 2 grammes seulement.
À LIRE AUSSI La politique des drogues du Portugal marche: il est temps de repenser la nôtre
Selon Bent Høie, ministre de la Santé, «la réforme des drogues est un changement historique dans la politique norvégienne en matière de drogues». Il estime qu'«il est grand temps de remplacer la punition par l'aide». En cela, le gouvernement s'appuie sur les recommandations des Nations unies et de l'Organisation mondiale de la santé, dont plusieurs rapports ont déjà démontré que les politiques répressives menées envers les drogues avaient des effets contre-productifs vis-à-vis de la réduction de la consommation et du trafic, ainsi que des violences et crimes associés.
Un enjeu de santé publique
Alors que la Norvège menait jusqu'à présent une ligne dure sur la répression des drogues, Guri Melby souhaite traiter l'usage des drogues comme un problème de santé publique, et non un problème criminel: «Nous n'allons plus rester les bras croisés à regarder les gens être stigmatisés et traités de criminels alors qu'ils sont en fait malades.»

La Norvège présente l'un des taux de mortalités liés à la drogue les plus élevés d'Europe, avec 66 décès par million d'adultes en 2017 –la moyenne de l'Union européenne étant de 23,7 décès. Alors que son système de protection sociale est pourtant parmi les meilleurs au monde, cet écart pourrait s'expliquer en partie par le fait que les consommateurs et consommatrices de drogues renoncent souvent à solliciter une aide médicale, de peur de faire face à de lourdes conséquences juridiques.
Dans la mesure où le gouvernement est minoritaire au Parlement, cette réforme aura cependant besoin du soutien d'une partie de l'opposition pour être adopté. Si le parti conservateur et le parti libéral s'y montrent favorables, de nombreux membres du parti du centre s'y opposent.
En savoir plus: Santé Monde Norvège drogués dépénalisation cannabis

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prescripteur homme
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Bonjour, et surtout ça permettrait à la Police de s'intéresser de plus près aux vrais problèmes, crimes et délits. Comme je le souligne ailleurs

https://www.psychoactif.org/forum/2020/ … .html#divx

Les chiffres montrent à quel point la Police ne s'intéresse quasiment plus qu'aux petites consommateurs (et souvent de cannabis). Amicalement

https://www.estrepublicain.fr/faits-div … -de-la-bac


Activité moins variée

« La lutte contre les trafics de stupéfiants est devenue une des principales activités de la Bac ces dernières années », remarque Laurent, chef de la Bac. « Par le passé, les affaires et les flagrants délits couvraient des domaines de petite et moyenne délinquance d’atteinte à l’intégrité physique des personnes ou d’atteintes aux biens. »

En 2020, la brigade anticriminalité de Belfort a interpellé 271 suspects. Parmi eux, 187 d’entre eux étaient impliqués dans des infractions à la législation sur les stupéfiants, neuf dans des vols aggravés, treize dans des délits routiers et 20 dans des ports d’arme prohibés. Parmi ses autres activités, elle renforce d’autres unités du commissariat sur des interventions, effectue du maintien de l’ordre, des escortes de détenus, des présentations à magistrat ou des interpellations de personnes recherchées

Dernière modification par prescripteur (24 février 2021 à  09:09)

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Effectivement! Cher, inutile, contreproductif... et chronophage pour la police

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Mister No homme
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Ces dernières années, vite dit, ça fait un bail que la politique du chiffre anime l'action, sous Sarkozy, je crois qu'il y a eu un tournant dans la gestion des résultats.
Faudrait demander à PCP qui connaît certainement l'historique de ce qui a modifié le fonctionnement pour les statistiques.

Just say no prohibition !

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Carambar homme
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krakra a écrit

- L'action de la police consisterait alors à confisquer les drogues et orienter leurs propriétaires vers des unités municipales de conseil, qui pourraient les rediriger à leur tour vers une assistance psychologique.

- Alors que la Norvège menait jusqu'à présent une ligne dure sur la répression des drogues
«Nous n'allons plus rester les bras croisés à regarder les gens être stigmatisés et traités de criminels alors qu'ils sont en fait malades.»

Des mesures qui semblent globalement positives pour les usagers, mais ces 2 points m'inquiètent.

Pour le premier, connaissant bien les pays du Nord ainsi que leur tendance à des formes subtiles de soft-power (quand ce n'est pas directement à la dictature), on peut y voir l'avènement d'une société de surveillance et de contrôle, empreinte de nouvelles structures dans lesquelles l'usager devra probablement "se soigner".
Comprendre ici qu'il y aurait de la part de la Norvège une sorte de tolérance ou de coolitude vis-à-vis de la drogue serait pour moi un contresens.

En effet, il est bien mentionné dans le second point que les usagers sont "malades", ce qui en plus d'être paradoxalement stigmatisant reste à démontrer.
A démontrer et à préciser, car malades de quoi exactement ? Quel type d'usager propose-t-on de réhabiliter et  par quels moyens , c'est un mystère.

Réformer le travail de la police c'est nécessaire, créer des structures pour ceux qui le désirent c'est parfait , légaliser c'est ce qu'il faudrait faire, informer c'est capital, mais foutre définitivement la paix aux usagers, pour de bon cette fois, c'est encore autre chose et à mon sens ce n'est pas en Norvège qu'on verra ça .
Méfiez-vous des effets d'annonce concernant la drogue, surtout quand ils émanent des gouvernements et des structures technocratiques.


Bonne journée.

Dernière modification par Carambar (25 février 2021 à  09:52)

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Biscuit homme
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Carambar a écrit

.

En effet, il est bien mentionné dans le second point que les usagers sont "malades", ce qui en plus d'être paradoxalement stigmatisant reste à démontrer.
A démontrer et à préciser, car malades de quoi exactement ? Quel type d'usager propose-t-on de réhabiliter et  par quels moyens , c'est un mystère.
.

Pour de plus en plus de chercheur, de médecins, l'addiction est bien une maladie neurologique, la fédération pour la recherche sur le cerveau, et bien d'autres.

Par exemple l'addiction aux opiacés est répertoriée comme un trouble de l'usage des opioïdes qui est dans le DSM-V qui repertorie les troubles mentaux...

Je n'ai pas relu là précisément donc je ne vais pas affirmer, mais il semblerait que les personnes dépendantes ont des différences au niveau cérébral par rapport à des gens qui ne le sont pas, ça expliquerait aussi sûrement pourquoi certaines perspnnes sont plus sensible aux addictions et tombent plus facilement dans la dependance que d'autres

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nmdar
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Ce que Carambar essaie de dire je pense, c'est qu'aux yeux de cette loi UD = malade = traitement, ce qui n'est pas toujours vrai.

You live in a prison of flesh and you're not getting out alive.

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Carambar homme
Nouveau Psycho
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nmdar a écrit

Ce que Carambar essaie de dire je pense, c'est qu'aux yeux de cette loi UD = malade = traitement, ce qui n'est pas toujours vrai.

Oui, en gros c'est ça mais je vais préciser.

Je suis moi-même un ancien consommateur d'opiacés, je suis sous traitement de substitution depuis bien longtemps, je ne suis plus très jeune et lorsque j'ai regardé en arrière et que j'ai cherché à comprendre ce que je recherchais dans les opiacés, j'en suis auss arrivé à la conclusion que j'étais "malade". J'ai eu la maladie des opiacés. J'ai passé beaucoup de temps en CSAPA.

Cependant, c'est subtil. 
Qui est malade, qui ne l'est pas, pendant combien de temps, qui en décide et selon quels critères, dans quel contexte, cela se mesure-t-il, comment guéri-t-on dans ce système, et pour finir que faut-il faire des malades, voilà le cœur du problème pour moi.
Je suis d'accord pour être malade car lorsqu'on est malade on n'est pas responsable de sa maladie, mais maintenant je voudrais que l'on m'explique pourquoi et comment je le suis.
Tu me parles de DSM et effectivement nous sommes suivis en CSAPA par des psychiatres. Ce n'est sans doute pas un hasard.
J'ai pu en rencontrer plusieurs, et lorsque des diagnostics ont été évoqués, et je dis bien évoqués et non posés, j'ai eu droit à des réponses aussi variables que vulnaribilte génétique, dysfonctionnement neurobiologique et pour finir maladie psychiatrique.
Je pourrais parler longuement de chacune de ces trois interprétations sans jamais rien arriver à conclure. Je pourrais rajouter qu'on peut légitimer (en partie) la création des TSO par d'autres paramètres que l'émergence d'une nouvelle maladie, et il faudrait être naïf pour ne jamais en tenir compte. En terme de santé publique, c'est plutôt VIH et VHC qui émergent avec les TSO, ou inversement.  La maladie des opiacés, c'est beaucoup plus ancien et jusqu'en 94-95 ça n'intéressait presque  personne.

Mais bref, la consultation des psychiatres ne m'a donc pas plus informé et que cela soit répertorié au DSM ne m'avancera guère.
J'aurais aimé des études, si possible de qualité, mais c'est difficile à trouver. Je veux dire que j'aurais aimé des choses un peu techniques, précises, en tout cas au delà de la simple observation ou de la considération.

Je suis à présent tellement curieux de cette histoire de maladie dont on me parle depuis si longtemps que j'en ai presque arrêté mon traitement de methadone, je suis à 1mg ! (25 ans de traitement), et tout semble aller comme sur des roulettes. Je dirais même mieux que jamais.

Je vais arrêter la metha complètement car à 54 ans je veux savoir si je suis malade, on m'a dit ça presque toute ma vie, et si vous voulez je vous tiendrai ai courant.
J'espère quand-même que ça me perdra pas mais ça a l'air bien parti. Ça m'a pris 25 ans, c'est peut être maintenant le Kairos.

Mais tout cela ne vaut que pour les opiacés et surtout que pour moi.
Pour en revenir à la Norvège, le nouveau système concernant visiblement toutes les drogues et pas seulement les opiacés, pour parler clair je redoute une surveillance généralisée dont nous voyons des formes tous les jours dans nos sociétés contemporaines, une surveillance et un contrôle bien plus doux que répressifs. Après tout pourquoi pas ?
Gageons que nos amis norvégiens n'y perdent rien, ni la liberté que l'on devrait avoir de pouvoir se droguer, ni la liberté qu'on doit pouvoir continuer de revendiquer après.


Bye'

Dernière modification par Carambar (25 février 2021 à  15:57)

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sud 2 france homme
problème traitement
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Il est vrai qu'il y a souvent dans la prise de drogue une démarche "d'auto-médication" qui n'est pas à sous estimer.
Mais de là à dire que chaque usager de drogue(s), quelle(s) qu'elle(s) soi(en)t est forcément un malade.... Non, clairement non.
On est malade de vouloir se donner du plaisir ???
Alors à ce compte là chaque personne qui se masturbe un temps soit peu est à considérer comme malade.... Ce qui était le cas il y a à peine plus d'une centaine d'années.
Pour moi cette  vision systématique ...........drogué= malade.......... est un jugement de valeur équivalent à celui de ............masturbateur = malade..............., tout aussi obscurantiste.
Vous avez un penchant pour le sucre, ça vous donne du plaisir ??? Ah ben vous êtes malade alors.
Vous aimez faire du sport et vous sentir "planer" au bout d'un certain temps d'effort/exercice ????  Ah ben vous êtes malade alors.
On pourrait décliner ça à toutes les sauces mais on ne le fait que pour les drogues.
Pourquoi ??? Parce que la drogue c'est mal...

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prescripteur homme
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Bonjour, je suis d'accord avec mes petits camarades, on catégorise les UD en "malades" trop facilement.
Que dirait t on si on catégorisait en "malade" tous les buveurs de vin. C'est pourtant ce qui était le principe de la prohibition aux USA.
Certes il y a des buveurs abusifs et ceux là sont malades mais il y a aussi des millions de buveurs modérés ou legers de vin et , mis à part quelques ayatollahs de la lutte anti alcoolique, personne ne les traite de malade.
Idem pour le "goût du sucre" (je préfère ce terme à addiction au sucre") qui peut devenir pathologique quand on devient diabetique mais qui n'est pas une maladie en soi.
Lorsqu'on regarde les statistiques officielles concernant les drogues illicites , il y a environ 3 fois plus d'usagers "une fois dans la vie" que d'usagers quotidiens actuels, ce qui ne veut pas dire d'ailleurs usager problématique.
En fait les chercheurs sérieux pensent que pour l'alcool comme pour les drogues illicites il y a environ 10 % d'usages addictifs (= l'usager ne peut pas aller contre son addiction) et 20% d'usage problématique (=l'usager est le plus souvent conscient des problèmes mais ça ne lui semble pas suffisant pour arreter).
Le tabac a de son côté 30% d'usage addictif et 50% de mortalité à long terme.

https://www.inserm.fr/information-en-sa … addictions

https://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/DCC2019.pdf


Il n'y a donc pas lieu de différencier l'alcool et les drogues illégales quand on parle de "maladie". Il y a des malades mais la majorité des usagers ne l'est pas.

Ceci dit quand les usagers sont pris en charge médicalement c'est quand même mieux que quand c'est la justice ou la police. A condition que la prise en charge ne soit pas inutilement contraignante.
En effet, sous le pretexte de "protéger les usagers, y compris contre eux même" il y a une entreprise délibérée de destruction de ces mêmes usagers, par une société qui veut détruire les classes "dangereuses" et qui flirte dangereusement avec le racisme institutionnel.
Comme dit dans un autre post de PA le slogan est "Si la drogue ne vous détruit pas, nous, nous le ferons".

Donc les nouvelles de Norvège sont quand même, AMHA, de bonnes nouvelles.

Mais pour "lutter contre les drogues", il faut se souvenir que la prohibition aux USA a été un flop total. Les "ligues de vertu" américaines qui l'ont imposé avaient une forte motivation religieuse mais une absence abyssale de pertinence médicale et sociologique.
Depuis, pour lutter contre "l'alcoolisme" (pas la consommation mais l'usage problématique) on essaie de réduire les risques (interdiction de vente aux mineurs, lois sur la conduite)  et on met en place des programmes de traitement auxquels peuvent s'adresser les buveurs excessifs.
Et depuis peu on a accentué le côté RdR en ne faisant plus de l'abstinence le graal et le but de tout traitement.
Donc la politique de reduction des Risques (et des Méfaits. Les risques sont des risques futurs et le méfaits les conséquences présentes)  est certainement la technique la plus efficace pour réduire les effets néfastes de l'usage, que ce soit pour l'alcool, le tabac, les médicaments ou les drogues illicites !
Quant à la répression elle a montré de façon répétée son manque majeur d'efficacité.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (25 février 2021 à  17:26)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Biscuit homme
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Mais en tout cas moi dans ce que j'ai dit je ne parle pas de tout le monde, des gens qui prennent une fois par ici et par là, j'ai parlé et c'est bien écrit des personnes qui sont dépendante, donc qui ne consomme plus uniquement pour le plaisir mais par oobligation pour ne pas être malade. Dans le cas de personnes dependantes aux opiacés en tout cas je ne pense pas qu'on puisse dire que c'est la seule volontée de mettre les gens dans des cases.

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sud 2 france homme
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De PRESCRIPTEUR, un peu + haut:
"En effet, sous le pretexte de "protéger les usagers, y compris contre eux même" il y a une entreprise délibérée de destruction de ces mêmes usagers, par une société qui veut détruire les classes "dangereuses" et qui flirte dangereusement avec le racisme institutionnel."

L'enfer est pavé de bonnes intentions....
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J'allais moi-même verdir cette phrase / carambar

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Carambar homme
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Biscuit a écrit

Dans le cas de personnes dependantes aux opiacés en tout cas je ne pense pas qu'on puisse dire que c'est la seule volontée de mettre les gens dans des cases.

Personnellement je ne dis pas simplement cela, et je ne dis même pas que l'usager n'y trouve pas son compte.
Comme le précise Prescripteur dans son message, les aspects positifs de la politique de RdR sont nombreux, et cette politique n'a pas à être remise en question sur le fond.
C'est une avancée sociétale et sanitaire majeure.

Je dis juste (en forme de boutade) qu'il ne faudrait pas se leurrer et croire que l'état s'est mis séance tenante , concernant les TSO, à distribuer de la drogue aux usagers juste pour leur faire plaisir , et tout cela sans contrepartie. A l'époque, il y a même eu des désaccords entre soignants et d'un point de vue historique c'est intéressant.

Il y a de nombreuses raisons à l'instauration de la politique de substitution, c'est multifactoriel et on peut vite se sentir dans une zone un peu grise si tant est qu'on soit concerné en tant que patient.
Je précise en passant que je suis ravi qu'elle existe, bien qu'il y ait parfois des choses à dire sur la forme qu'elle peut prendre.

Quant à la problématique que tu soulèves quant à l'usage occasionnel, c'est une bonne question.
Il y a tout à penser que certains psychiatres te qualifieraient tout de même de "malade", même si pour eux c'est une maladie difficile à caractériser. Comme le dit Prescripteur, la maladie est  vite invoquée en termes de drogues et de psychiatrie, et parfois sans aucune justification. Pourquoi consulter un psychiatre dans une structure médicalisée si l'on est pas malade, après tout ?
Et d'autres te feraient peut-être un grand sourire en t'informant sur les dangers de la pratique et les meilleurs moyens de veiller sur toi.
Je ne sais pas ce que l'on dit là dessus ou s'il y a concensus, c'est difficile de savoir et d'ailleurs peu de gens doivent les consulter pour un simple usage occasionnel.

Bye.

Dernière modification par Carambar (25 février 2021 à  20:29)

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