Tramadol addiction

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Ticket_life homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Bonsoir à vous, merci de me lire et de prendre de votre temps, je vous en suis vraiment reconnaissant.
Alors voilà, je suis aujourd'hui à l'aube de mes 22 ans, fumeur de cannabis régulier depuis mes 18 ans, un gros buveur de soirée, et un homme qui apprécie les expériences de mdma, et surtout... une sacrée faiblesse pour la pillule magique TRAMADOL.
Vous l'avez compris vu mes conso, j'aime être en paix dans ma tête (je n'aime pas les psychédéliques) et me sentir heureux, jai découvert le trama après un cancer des testicules à 17 ans.

Ayant eu ce traitement post opératoire, j'ai été informé via des connaissances que le tramadol pouvait être utilisé à des fin récréatives, à l'époque je prenais 100mg et je tripais pour toute la nuit ahah.

Bon et jusqu'à septembre 2020, j'étais un consommateur irrégulier, à savoir quand je chopais une boîte, je faisais en sorte de la garder le plus longtemps possible et je tournais à des trips de 350mg 2 fois par semaine max pr éviter l'addiction.

J'ai toujours su me gérer avec le trama, mais voila le confinement et cette année de merde + bcp de problème personnels on fait que jai craqué.. Jai consommé de + en +, de plus en plus rapprocher.

Ayant accepté mon addiction il y a 1 mois, car j'étais vraiment dans le déni, j'ai décidé de l'assumer mais de la gérer, je ne dépasse plus 250mg pour un trip, et uniquement à partir de 21h (je veux passer ma journée clean).
Donc voilà en chiffre : consommation tout les soirs, 200 à 250mg (je n'ai absolument aucunes tolérance) accompagné de plusieurs joints... Les soirées sont magiques.
Maintenant jai peur parce que meme si mes doses sont légères, 1 jour d'arrêt et je ne dors plus, sueurs nocturnes épouvantable, baillement NON STOP(un calvaire, je peux pas tenir une discussion sans bailler toutes les secondes avec des grosses larmes) , et les joints son horrible car ils me rappelle à quel point la defonce est légère comparé à l'opiacié.

Comment arrêter ? Je me connais, reduire les doses ca marche pas avec moi (quelque soit le produit). Combien de temps je vais devoir souffrir avant de ne plus déprimer sans tramadol ? Combien de temps serais je aux aboies physiquement ?
Et si je continue ? 250mg/j le soir cest vraiment dangereux pour mon corps ?
La codéine pour compenser, fausse bonne idée ?




Jai vraiment peur de me gâcher, de plus pouvoir gérer et partir sur des doses vraiment préjudiciable, je me sent tellement con d'être tombé dépendant de ce truc...

Voila je sais pas trop ce que je cherche en postant, mais je m'inquiète un peu et je voulais avoir un avis extérieur sur mon cas..
Je vous remercie tous par avance ! Bonne soirée et n'hésitez pas à me poser toutes les questions que vous voulez ??

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Zazou2A homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Yop,

Alors, par où commencer; déjà bienvenu
Pour te répondre en premier lieu il faut savoir que les opi de manière général sont très peu toxiques pour le corps, et leur consommation au long cour n’a pas d’effet délétère sur le physique en dehors de l’addiction très sévère que tu commences à expérimenter, et la constipation
Le tramadol tu dois le savoir à un profil particulier car en plus des effets opiacé typique de cette famille de molécule, il a un effet sur la sérotonine comparable à celui des AD ISRS, et à des dosages élevés il peut entraîner un syndrome sérotoninergique (on conseil de ne pas dépasser 400mg par prise, et Max 600 par jour après quoi ce risque devient vmt élevé)

Donc tu ne t’abîmes pas énormément la santé, en tout cas bien moins qu’avec l’alcool ou d’autre prod dont la toxicité direct est élevé
Bien évidemment c’est aussi relatif au mode de vie, si les opi ne sont pas directement toxique, quand on y est accro, et si se fournir pour X raison devient problématique, on peut vite voir son lifestyle en prendre un coup, et par conséquent la santé se dégrader éventuellement.

Mais comme tu l’as vu, le problème avec les opi c’est l’addiction aussi bien physique que psy qu’ils entraînent, et avec une conso quotidienne depuis un certains temps, le passage par la case sevrage, douleurs, et toute les joyeusetés qui vont avec sont inévitables en cas d’arrêt brutal
Les symptômes physiques les plus hard durent 6 à 9 jours en général, après quoi ça commence à aller mieux côté physique
Mais le psy, est c’est sans doute le point essentiel peut nécessiter bcp plus de tmp avant de se remettre
D’autant que par l’effet sero le tramadol entraine une sorte de « double » sevrage type opi + AD

La codéine n’a pas cet effet sur la sérotonine, ça pourrait donc être une alternative si tu étais de par la tolérance qui augmente obliger de monter en dosage, pour éviter le risque de SS
Mais à part pour ce cas là; codéine et tramadol ont des puissances et des durées d’action assez proche pour qu’un switch n’ai pas forcément un effet bénéfique considérable

Mais que ce soit la codéine ou autre morphinique, le tramadol entraine une tolérance croisée, les molécules peuvent donc se substituer les unes aux autres pour faire simple.

Au vu de ta situation, de ce que tu en décris, et du fait que tu ne te sentes pas forcément de baisser progressivement les dosages (et que tu nais j’imagine pas envie de te taper un sevrage à la dure, ce qui est tout à fait normal et compréhensible); le mieux serait sans doute de penser à l’option d’un tso, en France les molécules utilisées sont la buprenorphine (subutex et generique où Orobupré) qui peut être prescrite par n’importe quel médecin; ou bien la méthadone, qui a un profil différent mais s’avère pour bcp d’usagées plus confortable que la bupre
C’est ausssi légèrement plus contraignant puisque la mise en place du traitement doit se faire dans un csapa ou un service d’addictologie (ton médecin traitant pourra ensuite prendre le relais pour les prescriptions)

Perso je te conseillerais dans tout les cas de prendre un rdv dans le csapa de ton coin, et selon les délais et où tu en es, tu peux également en parler à ton généraliste en attendant
Le csapa te permettra de mettre en place gratuitement une prise en charge global et pluridisciplinaire, aussi bien pour le côté médicamenteux avec l’addicto, que par un suivi psy avec le psychologue du centre, l’assistant(e) social et autre service qui te seront proposés si tu en as besoin

Le côté physique de l’addiction est sûrement ce qui parait le plus contraignant dans un premier temps; mais c’est en fait la partie émergée de l’iceberg si je puis dire, et essayer de la traiter sans s’occuper de la composante psy de la dépendance peut vite s’avérer une approche incomplète je pense

Rien ne t’oblige non plus à partir directement sur un TSO qui est un traitement au long cour, tu peux dans un premier temps essayer de switcher vers une des 2 molécules proposer qui par leur profile et surtout leur demi vie longue permettent une stabilité appréciable et une seule prise par jour en général; et seront souvent bcp plus simple à diminuer que le tramadol ou les opi à demi vie courte
Petit à petit, en prenant ton tmp ce sera bcp moins traumatisant aussi bien physiquement que psychologiquement
Tu fais ça avec un l’accompagnement à la fois de l’addicto et du psy, et s’il s’avère que la caisse n’est pas ce qu’il te convient, que tu ressens le besoin d’une béquille opiacé pour vivre correctement, tu pourras changer et passer dans une démarche de maintenance avec un dosage de confort, qu’il sera temps de baisser plus tard, ou pas d’ailleurs selon comment tu le sens

Mais puisque tu as mtn pris conscience de l’addiction qui se met en place chez toi, je t’encourage à entamer les démarche le plus rapidement possibles une fois que tu aurais un peu peser le pour et le contre des différentes options, de manière à ne pas s’installer dans un cercle vicieux avec la tolérance qui augmente, la peur du changement qui s’installe et une sorte de fuite en avant qui se met en place pour éviter de se lancer dans une démarche de soin
D’autant que selon les endroits les délais pour un premiers rdv et le début d’un traitement peuvent durer parfois une à 3 semaine (généralement moins dans les grandes villes) plus vite ce sera fait plus vite tu te sentiras libéré, et mieux vaut le faire avant que y’a tolérance explose ou que te fournir devienne de plus en plus compliqué

D’autant que ton addiction est encore à ses débuts, et que c’est mtn qu’une baisse progressive se fera le plus facilement si tu peux rapidement avoir accès à de la bupre ou de la metha et un doc pour t’accompagner
Et comme je le mentionnais, s’il s’avère que l’arrêt ne te semble pas possible, pour une raison ou une autre et il n y’a aucune honte (tout le monde a sa béquille, que ce soit l’apéro du soir, le valium de 17h, la tablette de chocolat devant la tv et j’en passe) il te sera possible de simplement suivre une substitution, avec un médicament plus adapté que ne l’est le tramadol, qui t’évitera les up&down, et t’offrira le confort d’une stabilité d’effet sur 24h avec une prise unique, ce qui déjà limitera l’impact psy qu’on les opi sur y’a vie


Tu peux te balader dans le forum tramadol, celui sur les TSO ou encore le wiki, tu trouveras pleins d’infos complémentaires, qui te permettront de réfléchir et d’envisager la solution qui selon toi sera le plus adapté à ta situation, en sachant qu’elle pourra de toute façon évoluer et qu’aucun choix n’est figé dans le tmp.

Néanmoins un TSO reste un traitement au long cour, et même si je ne conseille en aucun cas un sevrage à la dure, qui généralement se solde par une rechute, si ton désire premier est l’arrêt je t’encouragerais à essayer de baisser progressivement et voir ce que ça donne avant d’opter pour une maintenance à moyen/long terme
Et si ça le fait pas, ou bien que la substitution te parait définitivement ce qu’il te faut, tu sais que dans un csapa tu seras accompagné pour la mettre en place dans les meilleures conditions possibles

En attendant si tu le désires tu peux déjà essayer d’augmenter petit à petit l’espacement de tes session et/ou en baisser légèrement le dosage; pour amorcer une démarche pro active et éviter de laisser grimper ta tolérance

drogue-peace


Zazou

Dans un monde qui va si mal, ce serait de ne rien prendre que d être malade..

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Ticket_life homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Merci beaucoup pour ta réponse bien détaillée !
Alors y a 2 soucis, baisser les doses je suis pas contre, mais comme tu l'as dis, cest pas toujours facile de se fournir, perso je prends l'excuse d'un syndrome rotulien que je traine depuis 1 moment. Et baisser les doses me fait peur dans le sens ou j'aurais toujours de quoi consommer à ma guise.
Donc pourquoi pas stopper d'un coup le trama et, et gérer mes craving avec de la codéine ? (j'aime tout autant la molécule)

Pour le côté psy, jetais effectivement au courant que le tramadol avait cette molécule AD, cest d'ailleurs elle "qui m'a eu" si j'ose dire. Et je suis suivie par un psy avec qui je m'entends très bien.
Donc l'idée de me faire accompagner de l'extérieur neme plaît pas trop, j'aimerais vraiment faire ca seul avec ma volonté et ma détermination, j'en serai fière à la sortie.

En ce qui concerne les médoc pour sevrage dont tu me parle, il n'y a pas moyen que mon généraliste m'en prescrive tu penses, ou faut vraiment contacter csapa pour ca..?

Et sinon, pour le petit plaisir de la journée, évidemment que ce serait parfait, mais je considère que ce moment est deja pris avec les joints du soir (j'ai pour habitude depuis 1 an de ne plus rien consommer en journée), donc ca pourrait faire beaucoup...

Merci à toi :)

Dernière modification par Ticket_life (13 mai 2021 à  01:31)

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Zazou2A homme
Psycho modo / RDR dreamer
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Yop,

La buprénoprhine/subutex ton médecin peut t’en prescrire, la méthadone il faut passer par un addictologue ou un csapa pour la primo prescription/initiation du traitements


Évidemment que tu peux arrêter d’un coup, et essayer d’encaisser le manque, et le contre coup surtout qu’il entraine
Mais il faut savoir que les sevrage brutaux c’est généralement 10% de réussite, et le reste entre « abandon » et rechute, donc statistiquement pas le moyen le plus efficace

Et si certes, le côté « souffrir pour mériter » est très présent dans notre inconscient collectif, avec la culture judéo-chrétienne et le concept de pénitence
Mais d’un point de vu objectif, il n y’a pas plus ou moins de mérite à arrêter « à la dure », qu’en baissant petit à petit, ou qu’en passant par un TSO
Et ce passage par la case sevrage physique et les douleurs qui vont avec, en plus d’être physiquement et psychologiquement éprouvant et inconfortable, ce qui peut être une raison plus ou moins consciente dallleurs de re consommer; ce n’est surtout pas un passage obligé
Tu as tout à fait le droit de vouloir te sevrer comme ça, mais pensez que parce que tu as souffert une semaine, ce sevrage serait plus glorieux que quelqu’un qui le ferait de façon dégressive avec du sub sur un an
C’est une vu de l’esprit, et de la croyance/du concept

Dans les faits; si vous avez tout les 2 arrêtées, retrouver un équilibre et ne rechutez pas (même si généralement les rechutes font partie intégrante du parcours qu’il soit vers un équilibre fonctionnel sous TSO, ou une abstinence totale ou non), ba vous serez au même point, sauf que lui n’auras pas souffert physiquement pour en arriver là

Mais encore une fois, chacun fait comme il le souhaite; et c’est tout à fait légitime de vouloir essayer avant tout un sevrage.

Je te conseillerais quand même de ne pas négliger la composante psy de l’addiction, supprimée le produit, si tu ne change rien autour, et que tu ne te penche pas sur pourquoi ou comment tu as commencer à accrocher au tramadol, c’est un peu s’occuper du symptôme sans traiter la cause, et donc que ça se passe à nouveau de la même façon, la consommation quand elle devient problématique étant souvent (mais pas tjr) une sorte d’auto médication face à un mal-être ou une situation délicate à gérer
D’ailleurs tu soulignes toi même que c’est le côté AD du tramadol qui « t’as eu »
C’est pour ça qu’en général on associe une prise en charge psy à l’aide médicamenteuse si elle est nécessaire

Pour le suivi « extérieur » rien ne t’oblige à voir le psy du csapa; mais si tu veux de la méthadone il faudra sans doute à un moment y passer
Ces structures ont l avantage d’être spécialiser dans la prise en charge des addictions, et de fournir une PeC pluridisciplinaire, regrouper en un même point

Tu peux tout à fait stopper net le tramadol et passer à la codéine pour éviter les symptômes physique, mais la codéine est aussi un morphinique, et il faudra l’arrêter (t’en procurer ne sera pas forcément plus simple) soit petit à petit, soit en passant par la case sevrage physique ou bien en switchant vers un TSO
Donc ça n’est pas une solution « finale » mais une étape tout au plus si ton but est un arrêt complet

Il faut bien comprendre qu’un passage à un TSO, que ce soit la bupre ou la méthadone, c’est se débarrasser d’un opi qui perturbe ton équilibre au quotidien, pour une molécule de la même famille, mais dont les effets sont plus long, ce qui physiquement évite tout symptôme de manque, et généralement considérer comme plus « plat » ou moins euphorisant on dira; ce qui une fois l’équilibre trouver permet de ne pas être en manque, de ne pas avoir de up&down niveau humeur etc
Mais ça ne marque pas la fin de la dépendance physique
Un TSO peut être pris à vie, sur du long ou du moyen terme, ce n’est pas directement des médicaments « pour le sevrage » la démarche est différente, on parle de maintenance; que celle qui consisterais à passer du tramadol à ses molécules, et essayer de baisser pour arriver à 0 sur 3 semaines à 2 mois environ, mais qui peut se faire avec ces 2 mêmes molécules (bupre ou metha, pas les 2) parce que leur profil pharmaco les rends souvent plus facile à gérer pour les usagers que les opi à demi vie courte, et particulièrement celui de « prédilection » qui est souvent parmis les moins simple à gérer quand on en a à dispo

Si c’est un sevrage brutal dans le quel tu décides de te lancer, je te conseille quand même d’en parler à ton doc qui pourra éventuellement te conseiller ou te prescrire quelques médocs pour atténuer le gros des symptômes physique (atténuer pas effacer) que ce soit doliprane, immodium pour le transit, ou quelques somnifères pour essayer de réussir à dormir un peu
Mais c’est éprouvant, et ce n’est pas évident de ne pas rechuter ensuite
Je te conseille de lire le wiki sur le PAWS qui décrit ce que peut être l’après sevrage

Et surtout, si tu reprenais, il faut faire tres attentions, même après « seulement » 6 à 7 jours sans conso, même si en terme de ressenti subjectif/tolérance à la defonce la différence ne serait peut être pas énorme, c’est déjà suffisant pour que la tolérance physiologique pure reviennent à 0, et c’est donc une période où le risque d’OD est particulièrement élevé
Les doses consommer une semaine plus tôt pouvant s’avérer mortelle une fois la tolérance disparu

C est de toute façon à toi de décider de l’option qui te semble la plus adaptée à ta situation, le tout étant d’être renseigné préalablement pour avoir les tenant et les aboutissant avant de prendre une décision, et en sachant encore une fois que tu as aussi tout à fait l droit de changer d’avis en cour de route

drogue-peace


Zaz

Dernière modification par Zazou2A (13 mai 2021 à  02:31)


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