Sevrage raté fin 2020, conso depuis 8, aide svp

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Venusxiii femme
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Hello à tous,

Comme j'ai pu l'écrire dans ma présentation.

Je suis accro aux benzos depuis 2013 à la suite d'une décompensation psy, de problèmes de santé, de vie, de deuils et autres, et d'un putain de passé ravageur.

Je ne consomme pas de drogues récréatives, pas même d'alcool.
J'ai comme beaucoup de personnes ici des troubles psy, dans mon cas: anxiété généralisée, trouble panique avec agoraphobie, syndrome de stress post-traumatique et bien sûr addiction aux anxiolytiques
.
De 2013 à 2018 je prenais du Xanax, un peu n'importe comment et les pires moments furent entre 3 et 4 mg par jour (honnêtement, je dirais même peut-être plus car je ne comptais pas, pour moi c'était un médicament donc lorsque j'allais mal, je prenais mon cachet).

En 2014, on m'a filé un ISRS: paroxétine qui m'a littéralement fait vivre l'enfer, je ne pourrais même pas énumérer les symptômes tant ils étaient nombreux et extrêmement violents, ils m'ont mené au bord du gouffre et pour la première fois de ma vie j'ai eu des pensées suicidaires.
Arrêt au bout de 2 semaines et demie plus ou moins, et test de 3/4 jours quelques mois plus tard : c'était bien les médocs et pas moi qui partais encore plus en couilles.

Donc après le traumatisme, on m'a filé plus de benzos (Xanax) et au cours des années qui ont suivies j'ai augmenté, diminuée, augmenté jusqu'à début 2019 où j'ai compris que le problème de mes crises de panique, brain zap, vertiges et mille autres maux venaient du Xanax.
Je suis allée voir mon psychiatre et nous avons convenu d'un switch au Valium, donc durant le switch j'étais à 30mg de Valium, 1,5 mg de Xanax PLUS les doses de secours (très très régulières).

J'ai baissé selon la méthode Ashton de mars (?) 2019 jusqu'à sauter le 21 décembre 2020. Sauf que j'ai fait une putain d'erreur : je n'avais pas pris en compte les doses de secours de Xanax que je prenais tout le temps, j'étais focalisée sur la baisse du Valium et je n'étais pas prête aux symptômes du post-sevrage.
J'ai aussi été trop vite dans mes dernières doses de Valium, mais j'avais perdu beaucoup de temps, beaucoup de doses remontées, je voulais en finir.
Les trois premiers jours furent nickel : la lune de miel comme disent les anglophones.
Et le 25 décembre les choses ont commencé à mal tourner : vertiges, tétanie, vomissements toutes les quelques minutes, pensées obsessionnelles, douleurs musculaires et nerveuses, hallucinations, anorexie totale, acouphènes, sens démultipliés, anxiété qui avait explosé, insomnies, cauchemars, incapable de sortir du lit, le sol bougeait, à nouveau pensées suicidaires et j'en passe.


Mon copain m'a dit il y a quelques jours qu'il avait l'impression d'être dans L'Exorciste, bon, à l'exception du fait que je ne faisais rien de bizarre avec les crucifix et que je ne parlais pas de langues mortes. Bref vous voyez le tableau.


Le 28, après une journée infernale, où je n'étais plus moi-même, je fais une crise de panique, les vraies celles où l'on perd la tête, j'étais à quatre pattes sur le lit, et je suppliait mon copain de rester là (ce qu'il a fait), et je négociais une dose de Xanax de secours (0,125), la crise est passée laissant place à une crise de tétanie qui a duré des heures (pas d'hyperbole ici).

Le lendemain même schéma, augmentation de la dose de secours, aucun effet, tachycardie, palpitations, vomissements, tremblements ingérables, panique, terreur, pensées incohérentes, etc, etc, etc...

Je décide de stopper mon post-sevrage, je contacte mon neuropsychiatre, malheureusement, il n'a pas la tête ici, son père est en train de mourir du Covid au Liban, donc il se plante dans les doses et me dit de prendre des doses finalement très faibles et mon enfer continue.

Je ne savais pas pour son père, donc je le recontacte les jours suivants (nous nous connaissons depuis longtemps et nous considérons mutuellement comme des amis) et il augmente mes doses, me disant qu'il est inutile d'aller à l'hôpital (il a travaillé 30 ans à la Pitié-Salpétrière pour les urgences psy, donc il sait de quoi il parle).

Mais mon copain s'inquiète, ma famille aussi, et finalement ma mère revient de Normandie pour m'amener à Montdor pour les urgences psy, j'y ai passé INUTILEMENT 11h58 (merci Google Map pour la précision).

J'étais en manque (je n'avais pas remarqué ?), tachycardie, SNC en surchauffe, palpitations, bref tout quoi.
Durant ce temps, je mourrais de soif, de faim, de fatigue (retour vers 6h du matin), et ils n'ont absolument rien fait du tout!

J'ai mis des semaines à m'en remettre, et je suis remontée à 20 mg/j de Valium, plus du Xanax au besoin (donc très souvent).
Le 18 juin je prenais mon dernier Xanax en restant à 20 de Valium.

En août, j'allais extrêmement bien, je ne m'étais pas sentie aussi bien depuis des années, sans doute depuis le switch, mais c'était sans compter sur tout le bordel de la vie.

Je commençais aussi à prendre du CBD, conseillé par mon addictologue par téléphone : je dois la rencontrer pour la première fois la semaine prochaine, et acheté chez mon ex boss en qui j'ai une entière confiance pour la qualité et le sérieux.

Donc 2 gouttes de 10%: une le matin et une le midi (rien après 17:00) et quelques lattes de e-liquide en 300mg quand j'en ai besoin.

Et il y a 2 semaines et demie (? J'ai perdu la notion du temps, désolée), le vendredi, je me réveille avec des palpitations, le lendemain aussi, le dimanche de même, lundi pareil, mardi aussi, plus gros vertiges.
Apparition de symptômes de manque : anxiété permanente, nausées, très nombreux vomissements, troubles visuels, tachycardie, palpitations, idées fixes et obsessionnelles, etc...

Je passe mon temps à étudier les méthodes de sevrage, les médicaments autres étant très méfiante vu mes réactions à la paroxétine et au Brintellix (2018 pendant 2 mois et demi).
Le jeudi: généraliste, après avoir pris un Xanax 0, 25 la nuit précédente sans succès.
C'était la première fois que je la voyais, elle me file 1,5mg de Xanax (en 3 fois par jour), donc en cumulant je suis à 20 de Valium plus 1,5 de Xanax, donc l'équivalent au total de 50 de Valium.
Je descend à une vitesse folle le Xanax : trop traumatisée et pas envie de réitérer l'expérience.

Mon neuropsychiatre me voit le mardi suivant (il y a une semaine hier?), et me dit : on passe à 30 de Valium, plus ou moins en fonction des besoins. Il sait que je veux m'en débarrasser et pas augmenter, donc je me gère du mieux que je peux.
Donc après quelques jours à m'empêcher d'augmenter, depuis deux soirs après discussion avec mon copain, je prends 30, malheureusement ça ne semble pas faire grand effet.

J'avais arrêté le CBD, et j'ai recommencé hier, je connais les risques hépatiques et le fait qu'il peut faire quitter le Valium beaucoup plus vite que prévu de l'organisme. Mais tant pis, on teste.
Je suis démoralisée, mon premier sevrage fût un échec, j'en ai à nouveau pour des mois ou plus pour arriver au post-sevrage et je suis absolument terrifiée de ce foutu post-sevrage sachant qu'il est impossible de savoir combien de temps cela durera, s'il y aura un PAWS ou non.

Je me demande comment je survivrai que ça soit au niveau physique : impossible de me nourrir, j'avais perdu 8 kg à l'hiver, là pour ma semaine de "manque/rechute", j'ai dû perdre 3 kg; mais aussi psychologique: les idées obsessionnelles et suicidaires étaient bien là et ça me terrifie.
J'ai peur de beaucoup de choses, ce qui est logique avec mes divers troubles anxieux (je suis d'ailleurs considérée comme officiellement handicapée depuis 2019 à cause de ces problématiques).

J'ai 35 ans, je n'ai pas d'enfant mais dans les pensées obsessionnelles du post-sevrage, il est apparu que j'en veux, et il m'est impossible d'en avoir en étant sous médicaments et/ou en post-sevrage.

J'ai repris mes cours en distanciel l'an dernier et je suis passée en L2, comment les continuer dans cet état ?
J'ai beaucoup, beaucoup, beaucoup souffert dans ma vie, depuis toujours et j'aimerais une vie normale, calme et je sais que ce sevrage va briser des buts, des rêves, que je vais être une loque durant un temps indéterminé. Et j'ai vraiment peur de ça. Je ne peux/veux plus gâcher ma vie.
Je suis dans une impasse : les médicaments me font VRAIMENT du mal, et l'arrêt aussi.


J'aimerais que quelqu'un me rassure : les forums sur les benzodiazépines sont remplis d'histoires abominables, le pire cas trouvé est un PAWS de 14 ans! Et ils ne m'aident pas à me rassurer bien au contraire.
Je suis consommatrice depuis longtemps à de hautes doses thérapeutiques, voire plus, ici, j'ai vu des consommations absolument incroyables, et j'espère que ces personnes vont mieux aujourd'hui.
Je suis quelqu'un d'intelligent, vraiment, ça n'est pas pour me lancer des fleurs, mais je suis esquintée par la vie, les problèmes psy, les médocs.

Je veux juste m'en sortir et ne pas laisser tomber dès maintenant car les forums de benzos sont remplis d'extrémistes et je ne veux pas avoir à batailler avec ce type de personnes qui ne vont jurer que par des traitements qui sont à la limite du sectaire, ont une haine envers le corps médical, n'ont généralement aucune connaissance des sevrages en règle générale (hormis Ashton)

bref, je préfère être ici, parmis des gens parfois cabossés, parfois perchés, mais le plus souvent intelligents et lucides sur la réalité de la vie. .
Bref, je poste avant de remplir à moi seule le forum.


Merci d'avance pour ceux qui auront le courage de me lire et de réussir à décoder les questions que je me pose.

Amicalement,
Venus

Dernière modification par Meumeuh (16 septembre 2021 à  01:46)


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Salut ,

Je ne pourrais pas te répondre, dans l'immédiat. Car ton texte je ne l'ai pas lu dans sa totalité , va à l'essentiel ,
Mais pour que tu puisses avoir beaucoup plus de chance et de réponses , j'ai édité ton message efin ton pavé pour l'aérer un peu pour que ce ne soit pas une torture à le lire ...  lol

Amicalement,

MM

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Venusxiii femme
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Merci beaucoup Meumeuh, c'est très gentil.
Oui, j'ai une hyperlogorhée, donc j'écris et parle trop... ^^' et ayant plein de pensées qui tournent, il est difficile de savoir ce qui est ou non important.
Passe une belle journée et merci
Venus

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Lilas24 femme
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Bonjour,

Je souffre aussi d'un trouble anxieux généralisé (TAG) qui a été diagnostiqué il y a 4 ans.

Je souffrais manifestement du TAG depuis des années et j'étais devenu dépendante de la codéine pour compenser ce trouble dont j'ignorais l'existence, notamment l'énorme anxiété qui me dévorais. La codéine me calmais et me permettais, du moins je le croyais, de ne pas sombrer dans la folie qui me guettais.

Souvent, la puissance du Tag conduit les personnes qui en souffrent à imaginer qu'elles sont au bord de la folie ou qu'elle vont mourir lors des crises (car cela peut ressembler à une crise cardiaque).

C'est quand j'ai été en CSAPA pour finir le sevrage dégressif de la codéine que j'avais commencé seule que ce trouble a été diagnostiqué.

Si je te parles de ça c'est que pour ce qui me concerne, c'est par un antidépresseur que le trouble est mis sous cloche, la venlafaxyne. Il a marché en moins de 10 jours sur moi et mon anxiété a reflué jusqu'à disparaitre au bout de 2 mois environ, au prix d'une réduction de mes autres émotions. Avec l'effexor, je n'ai pas eu besoin d'anxiolytique.

J'ai ainsi pu me sevrer de la codéine une fois l'anxiété planquée.

Trouver le bon antidépresseur peut être un long parcours mais il s'avère que pour le TAG, c'est souvent un médicament qui marche plutôt mieux que pour les dépressions.

Je ne te dis pas qu'il faut prendre un antidépresseur car je ne suis pas médecin. Je te livre juste mon expérience d'anxieuse.

En ce qui concerne les anxiolytiques, j'en ai pris aussi du fait des impatiences dans les jambes et tensions dans les bras épouvantables dont j'ai souffert à la fin de mon sevrage dégressif de la codéine. J'ai pris 10mg de valium le soir mais il n'a pas servi pour mon TAG, du moins directement.

Je ne suis pas d'accord avec le fait que se sevrer d'un anxiolytique serait terrifiant car mon expérience est toute autre. J'ai fait un sevrage dégressif du valium quand les impatiences et tensions ont disparu environ un an et demi après la fin du sevrage de la codéine.

J'ai été doucement avec mon psy, en retirant 2 mg environ tous les 3 mois. A 4mg, je suis passée aux gouttes, ce qui permet de réduire d'1MG. J'ai mis 2 pour me sevrer car mon psy a voulu que j'y aille en douceur, presque mine de rien.

J'ai rencontré un peu de manque physique vers 4mg (tension dans les bras, insomnie), mais j'ai attendu plus longtemps pour réduire de nouveau.

Bref, il ne s'est rien passé d'épouvantable et avec le recul je constate qu'un facteur peut expliquer pourquoi j'ai pu aller au bout, c'est l'absence de dépendance psychologique.

Quand j'étais dépendante de la codéine, j'ai tenté plein de fois de me sevrer sans jamais y arriver durablement car l'envie était trop forte. Lors de mon dernier sevrage, l'envie de prendre le produit avait disparu, ne laissant qu'un manque physique.

J'ai donc l'impression que la dépendance psy c'est le truc le plus dur à gérer, même si physiquement, j'ai pu passer des nuits blanches successives ultra énervée à cause du manque physique de codéine. C'était supportable faute d'envie.

Je ne peux pas te dire si cette envie est au coeur de nos addictions mais pour moi, c'était bien le cas. Quand j'ai admis après plusieurs années que la codéine n'aidait pas à gérer mon anxiété durablement et qu'elle me rendait malade, je pense que je m'en suis peu à peu détachée psychologiquement jusqu'à pouvoir mener mon dernier sevrage à son terme.

Il ne faut donc pas croire que jamais tu ne sortiras de cette dépendance. Cela passera sans doute par une bonne prise en charge du trouble anxieux car avec lui sur le dos, ça va être dur d'agir. Une fois le TAG sous cloche, alors tu pourras t'occuper de du reste le moment venu, ce qui passera peut être, comme pour moi et la codéine, par un détachement du produit en acceptant qu'il n'est pas utile ou efficace.

Je te souhaite en tout cas le meilleur et ne perds surtout pas espoir car tu vois, pendant mes années d'addiction les plus sombres, j'ai vraiment cru que jamais je n'y arriverais. Pourtant, depuis 4 ans, je ne prends plus de codéine, je n'en ai plus envie et je me sens prête à affronter la possibilité de devoir peut être prendre un opiacé un jour si je me fais opérer (je dois le faire), sans crainte de replonger.

Je me suis débarrassée de l'anxiolytique et pour l'antidépresseur, j'ai divisé la dose par 2, là aussi sans toutes les horreurs que j'ai pu lire sur le forum dédié.

Bref, je ne suis pas forte, courageuse ou kamikaze, mais Madame tout le monde qui a souffert d'une addiction aux médocs dont on peut se sortir un jour ou l'autre, quand on est prêt et suivi par des les bonnes personnes à savoir pour moi une addictologue de Sainte Anne pendant un an, un jeune psychologue à Sainte Anne pour une thérapie comportementale qui m'a beaucoup aidée pour le TAG, puis ensuite un psychiatre en cabinet qui a une vision holistique de son métier et n'est pas enfermé dans une école de pensée.

Au final, tu vas y arriver, même si ça prendra peut être trop de temps à ton goût.

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Bonjour, je retiens que ton probleme est essentiellement psychiatrique et que la consommation de BZD est un des éléments forts mais pas unique.
Or, la gestion des psychotropes est probablement plus facile à décrire que les prises en charge psychiatriques. N'étant pas psychiatre mais généraliste et addictologue (et anesthesiste) je dois dire que je considère que la psychiatrie pâtit d'un manque cruel de cohérence scientifique et de moyens thérapeutiques.
(je dis ça en pensant à d'autres parties de la médecine, cardiologie, urologie, ophtalmologie par exemple, où les progrès thérapeutiques ont permis de changer vraiment la vie des patients).

Ce n'est pas attaquer les psychiatres qui sont souvent de bons médecins mais dire que du fait de l'état actuel de la psychiatrie ils manquent de moyens pratiques pour guérir. Et s'ils peuvent souvent soulager il est rare qu'ils puissent vraiment guérir. Il faut donc apprendre à vivre avec sa maladie.
D'autres spécialités médicales sont aussi dans cet état d'impuissance thérapeutique comme la neurologie et en partie la cancérologie.
Je ne peux evidemment qu'esperer qu'il y ait des progrès décisifs dans toutes ces spécialités.


Ce prealable pour dire que si tu étais devenu accro au Xanax par "simple" goût tu pourrais suivre les recommandations d'Ashton sans trop de pb. Mais quand il s'agit de psychiatrie il faut une prise en charge globale et, le plus souvent, substituer un traitement par un autre (traitement medicamenteux, psychologique, social etc..) plutot que de vouloir tout arrêter.
Et il est impossible ici de te dire quel devrait être ton traitement psychiatrique , ce qui est reservé à ceux qui te soignent, mais on peut éventuellement te donner des conseils sur "comment se faire soigner au mieux en matière psychiatrique ?".
Toutefois dans ton cas tes psychiatres ont l'air tout à fait compétents et amicaux et je pense que le meilleur conseil qu'on peut te donner est de continuer avec eux.
Il est important de connaitre le concept d'alliance thérapeutique, qui , c'est important, suppose des efforts de part et d'autre.
Donc essaie d'être bien franc avec tes soignants sur toutes tes consos mais je pense aussi que tu devrais leur demander ce que la science peut dire de ton cas et eventuellement de l'evolution attendue. C'est necessaire pour apprendre à vivre au mieux avec ta maladie.

Quelques lectures

http://www.prendresoin.org/wp-content/u … -soins.pdf

https://www.cairn.info/revue-le-divan-f … ge-137.htm


https://www.decitre.fr/livres/psychiatr … 13487.html

https://blogs.mediapart.fr/guy-baillon/ … de-demploi


https://www.psychologies.com/Therapies/ … ir-son-psy


Amicalement

Dernière modification par prescripteur (16 septembre 2021 à  18:17)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Venusxiii femme
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Lilas24 a écrit

Bonjour,

Je souffre aussi d'un trouble anxieux généralisé (TAG) qui a été diagnostiqué il y a 4 ans.



Au final, tu vas y arriver, même si ça prendra peut être trop de temps à ton goût.

Hello Lila,

Merci pour ta longue réponse, personnelle et instructive.  (Long n'est jamais négatif pour moi ^^).

Je comprends parfaitement que tu aies pu tomber dans la codéine pour dissimuler ton TAG: en 2010, j'ai eu de gros problèmes avec mes dents de sagesse et donc une douleur folle. Mon copain avec qui j'étais seulement depuis quelques mois avait sa tante qui était infirmière et qui lui avait filé du Dafalgan (il me semble) codéiné, au cas où: j'ai vidé son stock. Ça calmait la douleur des abcès et putain j'étais bien, complètement défoncée, sur un nuage de coton. Ça n'a duré que le temps du stock, mais je pense que si le stock avait été multiplié par 10, 100 ou 1000 j'aurais tout pris et je serais arrivée à ton problème.

Je pense que tous les médocs et sans doute les drogues ayant des effets relaxants sont des aimants pour les personnes comme nous.
Une de mes amies, qui a la fin de la vingtaine et est fibromyalgique depuis 2006, est infirmière, et dans le passé a développé une dépendance aux benzos, dont elle s'est sevrée, puis est devenue infirmière en CSAPA et malheureusement est dépendante depuis très longtemps du tramadol... Ses angoisses sont permanentes et elle aimerait pouvoir prendre un AD, mais le tramadol ayant une action serotoninergique, elle ne peut pas hélas.

De mon côté, ce qui est aussi un problème c'est que je n'ai toléré aucun de mes deux AD, mais surtout je ne supporte pas non plus le tramadol et les triptans (anti-migraineux), il semble qu'il y a un problème avec la sérotonine donc les AD me terrifient vraiment. Étonnamment, avec toutes mes recherches, j'étais arrivée au même constat que toi: l'effexor. Je sais que je dois en parler avec le Doc, par contre, je ne sais pas si ça marchera, j'ai tellement peur de revivre l'expérience de la paroxétine.

Oui, le TAG et le trouble panique, de même que toute la partie sur l'anxiété du DSM est débilitant, je ne dis pas que les autres troubles psy ne le sont pas, mais heureusement, je ne les ai pas expérimenté (ma mère et mon frère sont bipolaires depuis 2008 avec tout ce que ça implique). Par contre, contrairement à toi, ça n'est pas la peur d'une crise cardiaque qui m'a toujours terrifié lors des crises (mon cœur va ultra-méga bien, peut-être même mieux que la norme, c'est con, j'avais l'espoir que je mourrais de ça quand je serai vieille, et bien raté !), non, c'est la sensation de folie imminente, de perdre pied, de rester bloquée dans cette déréalisation, dépersonnalisation, dans ce monde interlope qui arrive en quelques instants et qui me fait perdre la raison. Sans compter les symptômes permanents hors des crises de panique.

Nos cas par contre semblent être différents au niveau de la dépendance, bon, comme je te l'ai dit, je n'ai pas eu de dépendance aux opiacés, mais par contre j'ai eu la même illumination que toi au niveau des médicaments : j'ai compris fin 2018 que le Xanax était un gros problème : le manque interdose, les crises de plus en plus fréquentes, c'est à ce moment que j'ai switché et commencé à baisser. Honnêtement, lorsque j'ai sauté le 21 décembre, trop optimiste, je pensais que je n'aurais pas de symptômes de manque car j'avais effilé sur près de 2 ans. Raté ! Dans mon cas, le manque physique semble être plus fort que le manque psy, même si ayant les récepteurs GABA A grillés, le côté psy entre bien sûr en compte. Ah par contre, j'ai eu du craving avec le Xanax durant un ou deux mois depuis que je l'ai diminué puis arrêté le 18 juin. Ça c'est un fait.

Je voulais te demander, ton addictologue au CSAPA est ou était psychiatre ou généraliste ? (Comme c'est là qu'ils ont décelé ton TAG)

Je suis contente que tu te sois sortie de tout ça et j'espère que désormais ta vie est bien plus gérable au quotidien.

J'espère moi aussi, bientôt, pourquoi dire comme toi que je suis débarrassée de ces merdes qui me saccage la vie. J'aurais aimé que l'on me dise le potentiel addictif des benzos (on le dit, mais on ne dit jamais la puissance du sevrage), mais lorsqu'on me les a prescrits j'étais à bout, et même si je savais que je ne voulais pas les prendre, car je savais qu'ils étaient addictogènes, mon état était tel que je n'ai pas eu le choix : j'ai appelé mon généraliste en pleurs lui disant que je ne voulais pas en prendre plus (en 2014, sous paroxétine), car la nuit précédente j'avais fait une crise énorme, le médecin de garde était venu le faire une piqûre : ce qui m'a mené à une étrange hallucination visuelle : un mandala bougeait et tournait devant mes yeux, flottant dans le vide, très étrange expérience. Et ce médecin de garde m'a mis à 3 fois 0,5 de Xanax par jour (donc l'équivalent de 30 de Valium), lorsque j'ai appelé en pleurant mon généraliste il m'a dit que si je devais car j'avais une dose "homéopathique" avec mes 3 fois 0,25...
La suite tu la connais hélas...

Merci en tout cas de ton partage et de ta réponse.
Je te souhaite le meilleur
Venus

Dernière modification par Venusxiii (18 septembre 2021 à  11:33)


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Venusxiii femme
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prescripteur a écrit

Bonjour, je retiens que ton probleme est essentiellement psychiatrique et que la consommation de BZD est un des éléments forts mais pas unique.

Salut Prescripteur,
Tout d'abord je te remercie de ta réponse détaillée et de tes liens, tu es une sorte de demi-dieu ici, j'ai souvent vu tes interventions extrêmement intéressantes, et je te remercie de prendre le temps de me répondre.

Tu as entièrement raison, la dépendance est un élément important mais il masque (du moins il A masqué un temps, très court), les problèmes psy. Et je ne peux rester ad vitam aeternam dans cette situation qui ne fait qu'aggraver ma santé tant physique que psychologique.

En effet, la psychiatrie est assez malmenée, il suffit de voir le désamour ces dernières années dans les facs de médecine par les étudiants pour ne pas être très rassuré sur le futur de cette spécialité. Et comme tu le dis, un manque de moyens (encore visible dans les presses régionales ces derniers jours), pourtant on a bien vu que la crise du Covid avait mené beaucoup de gens au bord du gouffre. Mon Doc est surbooké pour des mois et des mois à l'avance et il bosse 5 jours et demi ou 6 jours par semaine, de 9 ou 10h à 20h. Une apocalypse !

Hélas, je connais que trop bien les problèmes psychiatriques, ma mère et mon frère étant tous deux bipolaires depuis 2008, incluant TS, hospitalisations nombreuses et de très, très longues durées dans de multiples hôpitaux et cliniques (Widal exclusivement pour ma mère, où elle a aussi subit son sevrage aux benzos), je pense que tu dois connaître leur service addicto et leur spécialité en bipolarité.
Heureusement, depuis plusieurs années ils sont stabilisés, mais c'est sans compter sur les séquelles liées aux médicaments : obésité, cholestérol, tic, toc, problèmes cognitifs et autres.

Mon Doc est neuro-psychiatre (double cursus, l'un des rares), et oui, il y a des avancées mais beaucoup de choses restent mystérieuses et pour le moment assez difficiles à gérer, je pense à la schizophrénie où les études (auxquelles il a participé) laissent à penser que la pathologie entrerait dans la neurologie, mais rien de sûr pour le moment, ou encore la démence à corps de Lewy qui est une horreur sans nom.

Mais bon, personne ne choisi d'être dingue et on ne peut hélas que se contenter des possibilités de traitements qui existent. J'espère un jour trouver le bon.

J'ai une question à te poser étant toi-même généraliste et addictologue : comme tu le remarque et le dis, mon problème est psy avant d'être de l'ordre de l'addiction. Je voudrais avoir ton avis en tant que pro : je dois rencontrer mon addictologue la semaine prochaine, mais elle est comme toi: addicto/généraliste, penses-tu que cela pourrait me convenir ou vaudrait-il mieux que je trouve un addicto/psy ? Car toi-même, tu me sembles assez perplexe sur mon cas, et j'en déduis qu'elle sera dans cette même situation.

Je suis complètement honnête avec mes soignants, peut-être même trop parfois, mais aucune dissimulation de prises, de traitement ou autres. J'estime que l'honnêteté est la base dans mon quotidien comme dans mes suivis médicaux.

Ce qui m'inquiète est que, comme tu parles d'alliance thérapeutique, mon Doc est malade depuis longtemps, je suis inquiète, et pour de bonnes raisons (ça n'est pas mon TAG qui parle), il est donc malheureusement un peu moins présent lorsque nous nous voyons, en plus de la démultiplication de sa patientèle. Et même si j'ai confiance en lui comme dans un père de substitution, le principe du transfert marche extrêmement bien entre nous, il est mon image paternelle, et je pense que de son côté l'image de la fille qu'il n'a pas, donc de vrais liens existent et il est important pour moi, tout comme je pense que l'inverse est vrai.

Je suis donc inquiète de sa capacité à se concentrer avec la même ardeur sur mon cas, déjà car je suis compliquée : terrifiée par les médicaments et ayant de nombreuses intolérances (ISRS, tramadol, triptans, etc...) mais aussi car nous nous connaissons très, trop bien.

Il y a quelques temps, tu avais lancé un sondage sur le Tercian que j'ai lu avec intérêt : en janvier, il m'avait proposé d'en prendre pour calmer mon manque qui ne voulait pas partir avec le post-sevrage. Sur le moment, ça a fait tilt avec les traitements de mon frère, j'ai écarquillé les yeux et ai refusé, mais après m'être mieux informée, grâce à ta recherche, je le garde dans un coin de ma tête.

En tout cas, oui, je suis bien entourée, j'aime vraiment le Doc et mon psy qui sont des hommes de confiance, malheureusement, mon état ne s'améliore pas, et au bout de plus de 8 ans, avec les benzos comme seul traitement, je désespère car je ne vois pas le bout du tunnel et j'ai les traumatismes des AD et du post-sevrage.

Navrée, pour la longueur, mon hyperlogorhée est assez compliquée à maîtriser.
Je te remercie pour les liens que je lirai avec plus d'attention dès que je serai un peu plus éveillée.
Merci pour tes précieux conseils et points de vue.
Amicalement,
Venus

Dernière modification par prescripteur (17 septembre 2021 à  12:57)


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Hunter S. Thompson

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Bonjour, tout d'abord j'ai raccourci ma citation qui faisait double emploi avec mon post précédent. Cela permet aux forumers de lire plus vite ta réponse.

Je pense qu'il faut voir ta généraliste/addicto car il est difficile de savoir a priori qui va "matcher". Donc il faut tenter et voir, en addicto comme en psychiatrie.

Tu ne parles pas beaucoup des prises en charge non médicamenteuses (psychothérapie, TCC, etc..) dont l'effet met souvent du temps à venir mais qui ont l'avantage de peu d'effets secondaires.

Pour le Tercian, je pense que les doses faibles peuvent etre très favorables (moins de 25 mg/j si possible).

Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Venusxiii femme
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prescripteur a écrit

Bonjour, tout d'abord j'ai raccourci ma citation qui faisait double emploi avec mon post précédent. Cela permet aux forumers de lire plus vite ta réponse.

Je pense qu'il faut voir ta généraliste/addicto car il est difficile de savoir a priori qui va "matcher". Donc il faut tenter et voir, en addicto comme en psychiatrie.

À nouveau merci pour ta réponse.
Pas de problème, je comptais la rencontrer, le contact par téléphone s'est très bien passé et elle me semble être une bonne docteure. Nous verrons si elle sent qu'elle est apte à faire avancer les choses ou si elle me conseille de voir quelqu'un d'autre.

Ah il est possible que je n'ai parlé des prises en charge que dans ma présentation, donc "petit" récapitulatif :

- automne 2012: labyrinthite durant plusieurs semaines, j'en suis ressortie très affaiblie mais ça allait

- printemps 2013: (sur plus ou moins 3 mois): nouveau vertige rotatoire, acouphène, perte auditive : hydrops sur plusieurs mois, en même temps : décès de mon grand père adoré qui m'avait élevé, larguée par ma meilleure amie de très longue date, début nouveau boulot avec beaucoup d'insécurité, beaucoup de problèmes divers.

Du printemps 2013 à 2014: vertiges permanents, anorexie, insomnie, épuisement total, début nosophobie/hypocondrie, début du Xanax par mon généraliste.

Printemps 2014: première crise d'angoisse (moins fort que crise de panique) et de tétanie, direction généraliste qui me prescrit paroxétine : enfer !
2 semaines et demie plus tard : psychiatre en urgence, qui me dit d'arrêter immédiatement la paroxétine mais poursuite Xanax

Juin/juillet 2014: changement de psychiatre, ça ne passait absolument pas.

Été 2014: Suivie quelques temps par nouvelle psychiatre à qui je demande si on peut retenter la paroxétine, elle me dit "ok, mais je serai en vacances pendant un mois" (elle connaissait les effets subits au préalable, je voulais juste être certaine que c'était l'AD et non moi), test paroxétine de 3 jours, nouvel enfers, je lâche et je lâche la psy.

Tentative de sport (yoga, pilates, barres au sol) et sophrologie, sans succès : trop de crises, car trop de monde et d'efforts.

Automne 2014: découverte par hasard du Doc, depuis je le vois régulièrement, nous sommes plus sur un modèle psychanalytique de différentes écoles de pensées (freudien et lacanien) aux pires périodes je le voyais 2 à 3 fois par semaine, aujourd'hui ça n'est plus possible.

Printemps 2018, test Brintellix, arrêté au bout de 2 mois et demi : crises d'angoisse qui augmentaient au fil du temps.
Découverte d'une anémie en B12 (qui semble très ancienne de les recherches sur mes PdS de mes globules, dès 2003), trop peur de l'anesthésie (désolée ^^' je sais que c'est l'une de tes spécialités, mais ça me terrifie : pas boire ou fumer durant 12 heures c'est impossible à maîtriser en plus de l'angoisse de ne pas être consciente et mon état ne permet pas de fibro sans anesthésie : j'ai testé, ça marche pas. Je ne suis ni végétarienne, ni vegan, problème d'assimilation d'origine inconnue pour le moment car la prise per OS est inutile).

Hiver 2018/2019: réflexion sur Xanax et effets paradoxaux, demande au Doc de switcher au Valium, super résultat ! Et baisse jusqu'au sevrage raté en décembre 2020.

Février 2021: trouvé psychologue clinicien TCC au pif, approche humaniste, génial, mais on sait que les progrès ne peuvent être faits pour les troubles anxieux si benzos malheureusement, donc nous travaillons à débroussailler toute ma vie pour le moment.
Début injections IM de B12 par infirmière, traitement d'attaque, réaction émotionnelle très violente et incompréhensible, désormais 1 piqûre par mois avec parfois crises d'angoisse ou syndrome de manque dans les jours suivants injection, parfois aucune réaction négative. In mystère !

Printemps 2021: Première approche CSAPA, RDV avec infirmière géniale et psy clinicienne qui a bien failli se prendre mon poing dans la gueule. Pour X et Y raisons, rdv avec addicto, la semaine prochaine.

Septembre 2021: rechute ? Manque ? Tolérance ? Impossible de savoir, mais augmentation du Valium de 20 à 30 mg, sans réelle satisfaction.

Passif : abus sexuels de mes 4/6 ans à mes 13 ans, violences physiques par ex-beau-père à l'adolescence, violences psychologiques par grand-mère, IVG compliquée à 17 ans, violences conjugales de 2004 à 2010 (pas physiques), décès de mon père à mes 19 ans, alcoolique, frappant ma mère, donc séparation le jour de mes 1 ans, je ne l'ai quasiment pas connu, hospitalisation sous faux prétexte de TS en 2002 pour mesusage de je ne sais quel psychotrope de la mère pour dormir (vraiment dormir, je suis insomniaque depuis ma naissance). Mère et frère bipolaires depuis 2008 avec TS et multiples hospitalisations. Bref, il manque des trucs mais c'est le plus gros.

J'ai testé la médecine traditionnelle chinoise, as mal mais très chère, l'acupuncture version occidentale, sans aucun succès, les AD sans succès, les benzos avec le problème exposé ici, la psychanalyse, la TCC, le sport, la sophrologie, la cohérence cardiaque, la méditation (je comprends pas comment marche ce truc!), l'hypnose le médecin a dû arrêter malheureusement : c'était génial ! J'étais complètement défoncée sans aucun prod ! Je touche pas à la bouffe, c'est sacré, donc pas de régimes bizarres.
Addiction à la nicotine, sucre (boisson exclusivement), écrans et autres divers depuis... presque toujours.
Bref, j'ai vraiment testé plein de choses mais aucune ne semble fonctionner à mon grand désarroi.

Voilà un morceau de ma vie, un peu chaotique comme tu peux le voir.

Merci pour le tercian, c'est les doses que j'avais retenues entre 15 et 25, ton étude était utile et intéressante.

Belle journée,
Venus


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Magi femme
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Vénus,

J ai tout lu haha. bravo. Je suis un peu comme toi, j aime beaucoup parler, même par écrit je parles beaucoup, même si je dois admettre que j ai trouvé pire que moi maintenant lol par contre du coup j ai oublié la moitié de ce que je voulais répondre .
Je suis touchée par ce que tu vis, je croyais être arrangée au niveau des crises d angoisse, tétanie etc...je le vis déjà très difficilement et là je me rends compte que je devrais peut-être pas me plaindre tout le temps comme ça.
J ai remarqué qqchose, les rares fois où j ai pris du Xanax dans ma vie, j ai chaque fois eu des soucis, effets secondaires bizarres, mal dans ma peau et en plus ça ne calmait pas mes crises. Moi je suis de Belgique, je sais qu on a certains médicaments que vous n avez pas et vice versa mais pour moi, ça a été remplacé par le lisanxia et il me convient beaucoup mieux.
Une personne t as répondu, je crois que c est lila24, si j ai bien compris ce qu elle dit à propos de l antidépresseur, je confirme totalement, c est la même chose pour moi. Tous les troubles que j ai quand j ai des périodes de grosses crises, les anxiolytiques les gèrent en quelque sorte mais c est vraiment l antidépresseur qui me soigne et les faits disparaître à la base. En ce moment par exemple, quand je fais des petites crises, les jours où ça va moins bien, je me contente de ça pour me calmer mais si je vois que ça s accentue, je commence à émettre l idée d en parler à mon médecin afin de reprendre un léger traitement d antidépresseur. J ai bien compris qu ils te faisaient peur mais est ce que par hasard on ne t'aurais pas toujours donné des trucs trop fort?. Moi j avais dis a mon médecin qu il était hors de question que je me transforme en zombie, je voulais qqchose qui me faisait rester dans mon état normal et je dois dire que ce qu elle m a prescrit ( seroxat) me convenait parfaitement. J étais toujours moi même, toujours la même énergie etc...mais je me sentait simplement mieux dans ma tête et forcément quand on se sent mieux dans sa tête on fait moins, voir plus du tout de crises d angoisse et autre.
Quand je lis ta description des symptômes j ai parfois l impression de voir, je sais pas comment dire...tu sais, le truc vraiment dingue qu on lit sur certains médocs, ils sont prévus pour arrêter de déprimer mais si t en prends trop, l effet inverse se produit et ça peut te conduire a déprimer, avoir des pensées suicidaires etc...le comble alors que le médoc est prévu contre ça à la.base, bref, on dirait un peu ça.... comme si les médicaments que tu prenais finissaient par faire l inverse de ce qu ils sont sensé faire.
Enfin, comme je l ai dis dans ma présentation, moi c est pas mon traitement médicamenteux le souci donc, je te fais juste part de mon ressenti mais je suis vraiment loin d avoir de l expérience là dedans.
Ha oui, je me souviens d  une chose que je voulais dire aussi: j aime beaucoup tes petites touches d humour dans tes récits et je te confirme, on voit dans tes textes que tu es qqun d intelligent. Certaines personnes qui jugent les gens comme nous ont tendance à penser qu on est tous des cas sociaux bêtes et sans avenir alors qu au contraire, on a été malmené par la vie et cela nous a fait devier de la route qu on aurait dû suivre normalement , ces gens là se trompent lourdement.

Dernière modification par Magi (17 septembre 2021 à  21:23)


Tout le monde pense que je suis hypocondriaque, ça me rend malade

A+

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Spirit homme
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Yo!

Comme @Prescripteur le suggère dans son premier post, je pense que l'arrêt net, total, et définitif, dans ton cas, est une mauvaise idée.

Un traitement de substitution sur le long cours serait sûrement plus adapté et plus confortable, avec un benzo possédant une longue demie-vie (comme le tiens, actuellement, le Valium).

''L'humanité se divise en trois catégories : ceux qui ne peuvent pas bouger, ceux qui peuvent bouger, et ceux qui bougent.''

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Venusxiii femme
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Spirit a écrit

Yo!

Comme @Prescripteur le suggère dans son premier post, je pense que l'arrêt net, total, et définitif, dans ton cas, est une mauvaise idée.

Un traitement de substitution sur le long cours serait sûrement plus adapté et plus confortable, avec un benzo possédant une longue demie-vie (comme le tiens, actuellement, le Valium).

Hello Spirit,
Merci pour ta réponse, oh ne t'inquiètes pas, il est absolument hors de question que je fasse un Cold Turkey: l'enfer était déjà suffisamment infernal après près de 2 ans de diminution progressive à la Ashton, donc le CT n'est même pas envisageable une seule seconde.

Oui, j'ai opté pour la substitution au Valium (vs Xanax) en 2019 (février ?) et de là j'ai baissé plus ou moins correctement jusqu'à arriver à 0,6mg de Valium. Malheureusement, la suite tu la connais.
Il semble plutôt bien me convenir hormis des siestes obligatoires quasiment tous les jours à mesure que je baisse, c'est problématique des siestes de 2 à 3 heures chaque jour, mais bon.

Je pense que c'est la meilleure solution et la plus pratique avec la forme liquide et une seringue pour un dosage précis.

Merci pour ton aide
Belle journée
Venus


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Venusxiii femme
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Magi a écrit

Vénus,


Ha oui, je me souviens d  une chose que je voulais dire aussi: j aime beaucoup tes petites touches d humour dans tes récits et je te confirme, on voit dans tes textes que tu es qqun d intelligent. Certaines personnes qui jugent les gens comme nous ont tendance à penser qu on est tous des cas sociaux bêtes et sans avenir alors qu au contraire, on a été malmené par la vie et cela nous a fait devier de la route qu on aurait dû suivre normalement , ces gens là se trompent lourdement.

Coucou Magi!

Comment vas-tu aujourd'hui ?
Ahahaha, désolée de t'avoir fait perdre le fil de tes idées, je reconnais que les longs écrits ont le même effet sur moi, pire: mes propres divagations me font perdre le fil de la pensée...

Tu sais mon Doc (neuro-psychiatre) a vécu la guerre au Liban, lorsqu'il était ado, il venait à Paris faire ses études de médecine ici et lors des vacances il retournait à Beyrouth. Il m'a raconté beaucoup de choses sur cette période, étant trop jeune pour avoir un quelconque souvenir de cet épisode de l'Histoire (et honnêtement, la guerre au Liban, tous les Orientaux te dirons : "Si on t'a expliqué la guerre du Liban et que tu as compris c'est qu'on t'a mal expliqué big_smile). Mais je sais qu'il a vu et vécu des choses insoutenables, et connaissant son passé, et certains de ses patients que j'ai pu croiser dans son cabinet après les attentats du Bataclan (je sais qu'ils y étaient), ou les coups de fil d'urgence de patients sur le point de se suicider. Alors un jour je lui ai demandé : "Mais Doc, comment vous faites pour prendre au sérieux ou avoir de l'empathie (ou je ne sais comment j'ai tourné la phrase) pour des personnes qui viennent mais qui n'ont pas vraiment de problèmes ?"
(J'avais déjà entendu à travers la porte d'un autre praticien les patients parler, l'une parlait exclusivement de son chat, et l'autre faisait du tir sportif et expliquait en détails les armes, modèles, etc, c'était drôle car la psy était désemparée et complètement perdue dans ses réponses, elle ne pouvait pas répondre, la patiente était super calée et je pense que la psy n'avait sans doute jamais tenu un flingue de sa vie).

Le Doc m'a simplement répondu que tout le monde souffre, à sa façon, et qu'il aime les gens, donc il écoutera et prendra autant au sérieux un psychotique en bouffée délirante agressive, qu'une vieille mamy un peu déprimée.

J'ai trouvé que c'était louable et intéressant. Je dois dire entre parenthèses qu'il est franc-maçon de longue date et que l'humanisme est la base de leur idéologie, le mieux être. Même si souvent ce groupe est très mal vu de l'extérieur.

Personnellement, ce sont des personnes en qui j'ai confiance, souvent charismatiques, un peu farfelus mais tous ceux que j'ai connu, ou leurs enfants étaient des personnes résolument humaines. Mais je ne suis pas là pour en faire l'apologie, juste cerner le personnage et surtout répondre à ce qui te trotte dans la tête : oui, bordel, tu as entièrement le droit de te plaindre de tes maux, ils ne sont pas plus ou moins importants que celui de ton voisin, de ton boss, de ton ou de mon Doc ou de moi-même.
Ta douleur est là et tu n'as pas à la comparer à celle des autres car elle te fait souffrir et donc c'est important.

Je vais te donner un autre exemple: j'ai été abusée sexuellement et régulièrement de ma petite enfance jusqu'à mes 13 ans, c'était mon voisin du dessous et pour une raison qui restera toujours inconnue, sa clef peut ouvrir notre appartement. Il l'a utilisé une seule et unique fois mais j'ai vécu dans une terreur pure durant près d'une décennie. J'ai porté plainte et il s'est pendu la veille de la confrontation, fin 2005, quelques semaines avant le décès de mon père. Ça c'est MON histoire.

Une ancienne amie a été violée à 15 ans, dans une boîte de nuit, dans les chiottes, le mec n'a jamais été retrouvé et pendant qu'il la violait il l'étranglait, en lui disant qu'il avait femme et enfants. Il l'a laissé pour morte dans les chiottes d'une discothèque.

Tu sais quoi? Elle a toujours dit que mon histoire était pire que la sienne et me plaignait, moi, j'ai toujours pensé que son histoire était pire que la mienne et je la plaignais.

Nous n'avons pas conscience de la gravité de nos maux lorsque nous les comparons, nous avons de l'empathie pour l'autre et nous sommes capables de renier notre propre douleur car nous trouvons qu'il y a pire ailleurs, pour autant nos traumatismes sont là, et ne partirons pas.

Donc tu as mal, tu souffres, tu as le droit de te plaindre, la douleur des autres n'enlève aucunement ta propre douleur.

Désolée, j'ai divagué mais je voulais être précise et claire dans le fait que tu as le droit de souffrir.

Pour les benzos et autres, cela ne m'étonne pas, chaque benzos fonctionne plus ou moins pareil, mais chacune a soit un effet myorelaxant plus fort, soit plus hypnotique, soit plus amnésique, soit plus anxiolytiques, soit j'ai encore oublié le dernier effet... Donc il est possible que certaines ayant une action plus spécialisée pour tel ou tel effet te conviennent mieux. Et il y a aussi la possibilité d'une réaction paradoxale qui peut arriver à n'importe qui.

L'important est que tu aies trouvé la bonne molécule qui te convienne. De plus, le Xanax a une demi-vie très courte ce qui fait qu'il est possible que ça ne te convient pas. Perso, à l'adolescence, je piquais le Lexomil de mon grand père (usage récréatif), et je le mettais à pleurer comme une madeleine... Donc il faut trouver la meilleure molécule. Pour moi le Valium n'est pas la panacée pour les effets, mais bon, c'est le meilleur pour quitter, donc je reste sur celui-ci.

Oui tu as entièrement raison, Lila me parlait des AD, je sais que ça devrait être LA solution, malheureusement, de mes précédents essais il n'est rien ressorti de positif.

Les effets secondaires de la paroxétine étaient vraiment extrêmement graves, sache en tout cas que si je dois comparer les effets de la paroxétine et ceux du post-sevrage de benzos, je dirais que la paroxétine m'a mené 10 à 100 fois plus loin dans l'horreur et les symptômes. Ça n'est même pas explicable tant c'était incroyable.

J'ai très longtemps été persuadée d'avoir fait un syndrome serotoninergique, aujourd'hui je ne sais pas, mais ce dont je suis sûre c'est que JAMAIS je n'ai lu qui que ça soit vivre cette expérience, hormis dans la posologie où j'avais quasiment tout.

Avec le recul, je me dis que j'aurais dû aller aux urgences, c'était vraiment grave, mais je ne l'ai pas fait. Je resterai avec cette incertitude. Quoi qu'il en soit, je ne tolère pas non plus le tramadol et le triptans, qui ont aussi un effet serotoninergique. Donc le mystère reste entier et moi, véritablement traumatisée (j'avais des hallucinations visuelles, 10 à 20 réveils par nuit, des crises de panique, mydriase, délires, paranoïa, tétanie, troubles de la vision, troubles urinaires, vomissements permanents, anorexie, spasmes dans le vagin (!!!), cauchemars, insomnie, tremblements permanents, troubles cognitifs et intellectuels, troubles du rythme cardiaque, idées fixes, idées suicidaires : première fois de ma vie, douleur nerveuse et musculaire, je ne pouvais plus marcher, la jambe gauche ne répondait plus, et c'est seulement une petite partie. J'ai perdu 6 kg en très très peu de temps, c'était invivable, et j'en oublie tellement).

De mémoire, j'avais la dose normale la plus faible, et rebelote (différemment) avec le Brintellix en 2018. Donc, en effet je suis pas des masses rassurée. ^^'

Oui, c'est exactement ça, ce dont tu parles les effets paradoxaux, c'est possible que ça soit ça, mais honnêtement avec la violence de ma réaction à la paroxétine, j'ai toujours un doute, mais je me suis fait à l'idée que je ne serai jamais sûre. Ce qui est sûr, c'est que mon corps n'en veut absolument pas. Et désormais mon Doc à la vue des trois expériences (deux fois la paroxétine, pas prescrite par lui, et le Brintellix), il n'est plus du tout chaud pour m'en prescrire... Je pense que je suis aussi très bonne pour me filer des effets nocebo, j'ai appris cette semaine que déjà enfant, j'avais de très violentes réactions aux médicaments : corticoïdes pour le coup.

Ne t'inquiètes pas, ça n'est pas parce que ton problème n'est pas ciblé sur les médicaments que tu n'as pas la possibilité de t'exprimer sur le sujet, au contraire, ça donne un point de vue extérieur qui est intéressant. ^^

Tu as entièrement raison, la toxicomanie n'est pas le cliché souvent bête et méchant que l'imagerie populaire véhicule, d'ailleurs au niveau des arts, entre autres, où en serions-nous sans les addictions de nos plus grands auteurs du XIX, XXème siècle, de même pour la musique et mille autres domaines. On peut être tox et avoir une vie quasiment normale, voire complètement normale de l'extérieur (je pense à un pote qui se fait du crack régulièrement, un autre qui a tout tester : l'esprit le plus brillant et dépressif sur je connais, mais je l'aime tellement ??), pour d'autres que j'ai connu, c'est les squats à 15 ans, les OV en Amérique latine à l'Ayahuasca, donc retour en cercueil, un autre crise cardiaque dans la trentaine... Il n'y a pas de norme, pas forcément de dépendance, souvent une passion réelle pour la drogue (ce qui est mon cas même sans consommer, un véritable intérêt pour l'expérience humaine, sensorielle, l'inimaginable vécu par d'autres, je ne fais pas l'apologie de la drogue, juste c'est un de mes intérêts, comme la psycho, la socio, la cuisine, la lecture, l'anthropologie, la criminologie, et autres, j'aime apprendre ce que je ne peux/veux pas vivre. J'aime comprendre l'Humain car c'est une étrange créature ^^).

En tout cas je te souhaite le meilleur, et j'espère pouvoir te lire bientôt, ici et surtout sur ton propre fil/blog (d'ailleurs il faut que j'apprenne ce qui est le mieux pour mes posts plus perso comme celui-ci).

Des bisous de voisinage (mon homme est nordiste avec des p'tits morceaux belges)


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Venusxiii femme
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guygeorges a écrit

Bonjour,

Moi aussi j'ai tout lu. Je viens te donner une idée de thérapie qui as marché pour moi, l'EMDR.

Hello GuyGeorges,

Oui, c'est une thérapie dont on m'a parlé à de nombreuses reprises, j'avais même entrepris les démarches avec EMDR pour tous, en raison de ma situation financière.

Malheureusement, c'était au tout début de la pandémie, je les ai appelé maintes et maintes fois, j'ai même eu l'une des "cheffes" pendant près d'une heure au téléphone, et le contact était très bon.

Elles étaient censées me recontacter pour convenir d'un rendez-vous, mais elles ne l'ont jamais fait, alors à de nombreuses reprises j'ai tenté de les contacter à nouveau et malheureusement j'ai fait chou blanc.

Il y a par contre des choses qui semblent un peu compliqué pour moi: certains de mes traumatismes (je pense en avoir beaucoup, malheureusement) ne peuvent être reproduits par l'emdr, comme mes problèmes de vertiges rotatoires ou l'enfer des antidépresseurs ou le sevrage, du moins c'est ce que l'on m'a dit. Je n'ai pas de certitudes.

Étrangement, tout le corps médical pense que j'ai un syndrome de stress post-traumatique en lien avec mes abus sexuels durant mon enfance, bizarrement, je dirais que certes, ça me pourri la vie mais étrangement, ça n'est pas ce qui me hante le plus.

Donc je pense qu'ils ne se trompent pas sur le diagnostic, mais peut être sur la cause du SSPT, peut-être que je me trompe et suis en plein déni, c'est possible, mais ça n'est pas ce qui me hante le plus. D'autant qu'il est mort, il s'est pendu quand j'ai porté plainte adulte, donc je suis débarrassée et je n'ai jamais eu l'angoisse de me faire violer à nouveau. J'ai tout foutu sous le tapis.

Mais je vais en reparler avec mon psychologue, nous en avions déjà discuté, mais ma mémoire déconne avec les benzos et je ne me souviens plus de ce dont nous avions convenu, il était pour, mais je ne sais plus pour quelS événementS.

En tout cas merci pour ton message et de parler de l'emdr, car ça semble avoir aidé beaucoup de gens et je pense que c'est génial que tu en parles ici car ça peut faire découvrir la pratique à certains.

!!!!!!!!! Ah super ultra méga important : pas d'EMDR ni d'hypnose pour les personnes souffrant de psychoses, c'est extrêmement dangereux ! Et un praticien ne le fera jamais car les conséquences peuvent être dramatiques. !!!!! (Pas mon smiley danger, alors je mets des points d'exclamation).

Passe une belle journée
Et merci de parler de l'emdr.
Venus


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Spirit homme
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Quand tu parle de forums dédiés au sevrage des Benzo, avec des membres et des soins/pratiques quasiment sectaires, je me demande pourquoi?

Il s'y passe quoi? Quels sont les propos tenus?

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Venusxiii femme
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Comment

Spirit a écrit

Quand tu parle de forums dédiés au sevrage des Benzo, avec des membres et des soins/pratiques quasiment sectaires, je me demande pourquoi?

Il s'y passe quoi? Quels sont les propos tenus?

Comment expliquer? C'est beaucoup un ressenti (que je ne suis pas seule à partager d'ailleurs).
Disons qu'ils se basent sur la méthode Ashton, ok, très bien, mais pour eux, il faut être encore plus catholique que le pape, donc Ashton est la papesse, ce qui est normal, mais ils vont vraiment exploiter le truc à l'extrême avec des conicités extrêmes, même pour les personnes à très petites doses depuis très peu de temps, avec donc parfois la possibilité que la personne ne soit pas encore dépendante, ils vont parfois la tenter à faire des sevrages durant des mois avec titrations très très faibles.

De prime abord ça semble ok, mais il y a, de mon ressenti un certain theatralisme dans ce truc, les modos sont les sachants (donc ils prennent le rôle des médecins en quelque sorte, avec parfois cette même approche hautaine et supérieure du "moi je sais").

C'est un petit groupe du moins pour les francophones, et ça donne l'impression qu'ils s'auto-engrainent dans les PAWS, les pleurs, les trucs, les machins.

Chacun dans les ancien(nne)s ont leurs spécialités : l'une, même sans ton aval, s'est "spécialisée" dans les huiles essentielles, donc elle balance à chacun sa "posologie".
D'autres vont passer leur temps à te dire : interdiction au gluten, au sucre, à la viande, à truc, à machin...

Je ne dis pas que tous leurs conseils sont mauvais, mais ce qui m'énerve c'est leur vision assez auto-centré, un microcosme qui semble d'auto-alimenter de la souffrance des nouveaux.

L'une fait par exemple les "posologie" de sevrage progressif pour ceux qui le désirent, mais, elle(s) sont radicales : tu prends ton valium à heure fixe, deux fois par jour, etc... Ceux qui n'ont pas suivi à la lettre les recommandations se sont pris une volée de bois vert dans la gueule.

L'un des participants est en PAWS depuis de longues années, et pour avoir lu tous ses écrits, je pense qu'un problème psy est persistant, il souffre, ne comprend pas pourquoi et cherche follement de l'aide. Il s'est fait virer du forum un nombre incalculable de fois, il s'est réinscrit un nombre incalculable de fois. Elles ne veulent pas montrer aux autres ceux souffrant de PAWS, il est vrai que c'est démoralisant pour les nouveaux, mais son expérience compte, même si il perd les pédales. T'es en manque, ton esprit est en vrac, donc parfois tu n'es pas cohérent, et j'ai trouvé que certaines personnes le défendaient quand d'autres voulaient juste le bâillonner.

Je n'ai jamais voulu participer au forum, je suis inscrite, mais je n'ai pas envie d'être infantilisée de la sorte.

Ça n'est pas parce qu'ils ont lu Ashton qu'elles connaissent TOUT, elles sont sevrées, ont réussi, c'est bien, pour autant elles ne maîtrisent pas tout, même si c'est ce qu'elles semblent croire.

De plus, en parallèle, il y a (et c'est compréhensible), une haine envers le corps médical que je ne trouve pas sain, car certaines personnes ont, comme moi, et sans doute le jeune homme, des comorbidités en plus du sevrage, et c'est trop extrémiste à mes yeux.

Là je fais des généralités car c'est ce qui ressort de la mémoire plusieurs mois après avoir longuement parcouru le forum.

Je pense qu'un sevrage est quelque chose de très complexe, de très intime car différent pour chacun, et leur approche ne m'apparaît pas comme saine.

Après, tous les membres ne sont pas des personnes névrosées (je le suis donc j'ai le droit de reconni mes comparses big_smile )qui estiment être des sauveurs, et semblent vouloir prendre le "pouvoir".

Mais mes propos comme je le précise sont à nuancer, tout le monde n'est pas ainsi, mais c'est un noyau assez dur qui ne me semble pas vraiment génial.

Je suis quelqu'un de très méfiant, et disons pour faire simple que je trouve que ce forum n'a pas de très bonnes ondes. Je suis heureuse s'il aide certaines personnes, mais je pense que leur approche, à mes yeux, trop radicale n'est pas la meilleure méthode.

Voilà, mais rassure-toi, je ne crois pas qu'il y a besoin de contacter la MILIVUDES pour ça. Juste de mon point de vue, il faut prendre parfois des éléments utiles, et laisser les élucubrations de certaines qui se prennent pour dieu, ou presque.

Si j'utilise le féminin c'est que la majorité des personnes qui m'ont fait cet effet sont des femmes, généralement d'âge moyen ou retraitées.

Après, l'extrémisme, n'importe lequel est quelque chose que je ne tolère pas donc peut-être que mon sujet est faussé en raison de mon idéologie et du fait que j'ai beaucoup souffert de manipulations au cours de ma vie, ce qui accroît ma méfiance/défiance lorsque je vois des personnes qui semblent prendre l'ascendant sur des personnes plus faibles en situation difficile.
Je pense aussi qu'elles font cela avec en tête l'idée d'aider, ce qui est très bien, mais peut-être sont elles trop investies, trop amoureuse de la sensation d'aider, le syndrome de l'infirmière, et je pense que certaines devraient mettre de l'eau dans leur vin.

Ah, un détail, je n'ai pas le souvenir d'avoir lu une seule et unique fois la notion de CSAPA, peut être n'ai-je juste pas trouvé, mais voilà, ils se gèrent entre eux, parfois de manière assez autoritaire.

Pour LE forum US, c'est différent, les mentalités liées à la culture, donc beaucoup de rapport à dieu, interdiction au blasphème (facile ça pour un français, tient ! Parfois, j'ai même pas compris ce qui était reproché à la personne), beaucoup, beaucoup de PAWS et c'est effrayant car on imagine l'enfer, c'est là où j'ai découvert le pire cas : 14 ans !

Bref, voilà pourquoi je dois me tenir éloignée de ces forums, qui, pour moi, sont plus néfastes sur positifs, car très anxiogènes.


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Magi femme
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Venusxiii a écrit

Coucou Magi!

Coucou vénus,
Désolée pour le temps de réponse, j'ai pas vraiment eu le temps ces derniers jours.
Je vais bien merci, et toi? Comment ça va ces jours ci ?
Le pire c est que je pense exactement la même chose ( par rapport aux souffrances différentes des gens) mais je ne me l accorde pas à moi même.
Je suis quelqu'un de très empathique, je déteste cette phrase du " holala, y a pire, arrête de te plaindre" y a toujours pire ailleurs et alors quoi? Mais je suis la spécialiste pour être très humaine, empathique, passionnée, pour aider les gens au maximum etc...mais ne rien être ou faire de tout ca..pour moi.
Je vais essayer de résumer mes réponses, je ne sais pas encore trop comment fonctionne le forum, et nos discussions à toutes les 2 risquent d être souvent très longues ( d autant plus que j aime beaucoup te lire) et j ai pas envie qu on se fasse disputer lol, l idée du blog nous conviendrait peut être mieux en effet, tout comme toi je découvre encore.
J ai un médecin traitant ( généraliste on dit chez vous) un peu dans le même genre. Elle a perdu un enfant, mon dieu, niveau souffrance elle connaît, et elle ne prend rien à la légère de tous les petits symptômes que je lui explique très, très souvent qui auraient agacé plus d un autre médecin.
Elle prend toujours toutes mes craintes au sérieux . Je te détaillerai ça un de ces 4.
Je relis ton message au fur et à mesure pour répondre, bon sang je dois me contenir pour ne pas répondre à tout et faire un post de 10 m.de long.
Pour les antidépresseurs, ça peut paraître un peu con au vu de tout ce que tu as déjà testé mais, tu as déjà essayé ceux à base de plantes ? Qui sait ?.ils t appaiseraient peut être et sans aucun effet puisque aucune molécule chimique, que du naturel. Je me doute bien, tu vas te dire que quand on voit les dosages et les sortes de médocs que tu prends, les plantes ça semble tellement ridicule...et pourtant.
Encore une fois quand je te lis, je me reconnais tellement dans beaucoup de choses, ta manière de décrire des symptômes avec ce petit côté : " on sait pas d où ça sort ça, mais oui, je l ai bien eu"lol je ne pourrais même pas compter le nombre de symptôme bizarre que j ai déjà eu, impossible à expliquer, qui n a rien a venir faire là avec le reste, et mon médecin la pauvre, je lui donne parfois de véritables casses tête. Évidemment, très souvent les effets secondaires c est pour ma pomme aussi, et je suis très, mais vraiment très douée pour me provoquer à moi même des symptômes physiques et bien réels, inconsciemment bien sûr mais mon psychologique est tellement fort et il me semble que ça fait un bout de temps que ce n est plus moi qui le contrôle.
Je passe un peu du coq à l'âne hein, mais je réponds en passant d un point à l autre.
J ai aussi connu toute sorte de potes, amis, qui s en sont sortis, d autres pas, je pense que ça aussi c est un point que nous avons plus ou moins tous en commun malheureusement.
Voilà, je vais pas faire ça trop long, on va regarder pour les blogs. Sinon j ai tenté les messages privés mais apparemment on y a pas accès tout de suite.
Je ne sais pas si tu as trouvé ma présentation ?
Moi aussi je te souhaite le meilleur, j aimerais tellement que tu trouves un traitement qui te conviens.
J ai remarqué qu on avait aussi des passions communes, j adore lire et j adore les livres aussi, j en ai une collection énorme ( mon rêve : une pièce entière bibliothèque), la criminologie, la curiosité de l'être humain...
Au plaisir de te lire bientôt.
Bisous de chez nous du coup, voisine .


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Venusxiii femme
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Magi a écrit

Venusxiii a écrit

Coucou Magi!

Coucou vénus,

.

Coucou Magi,
Contente d'avoir de tes nouvelles ! Ne t'inquiètes pas, on a tous une vie donc c'est normal de ne pas toujours être ici.
Oui, j'ai vu et répondu (en 2 fois) à ta présentation, tu ne l'as pas vu?
De même, je sais qu'il faut un certain temps avant que l'on puisse s'envoyer des mp.
Je t'aurais bien donné mon Facebook, mais pas sûre d'avoir le droit.
Tu as parfaitement raison, il faut que l'on étudie les blogs car on va finir par se faire engueuler et c'est pas vraiment notre but.

Pour le quotidien, je t'avoue que les angoisses et troubles ne passent pas, mon Doc, je l'en suis rendue compte hier s'est planté dans ma nouvelle posologie et m'a filé la même que d'habitude, heureusement je le vois tout à l'heure car là j'étais dans la merde pour ma dose! Je n'aurais même pas eu suffisamment pour ce soir et la pharmacie n'aurait pas voulu m'en redonner si peu de temps après la dernière délivrance... Et je vais lui parler des AD, mais putain, j'étudie, j'étudie, j'étudie sans cesse et je n'en trouve aucun qui pourrait me convenir entre les "si t'as ça et ça : interdit" ou "ultra-dépendant" ou "marche pas sur 1 ou 2/3 des Européens à cause des gènes" ou effets similaires à la paroxétine... C'est mal barré.
En plus les pensées sur santé et sevrage sont ABSOLUMENT obsessionnelles et impossible de faire taire ce stupide cerveau.
Après le Doc à 18:00, rdv avec mon psychologue TCC à 20:30 et demain première rencontre avec mon addictologue, résultat je flippe à mort !

Pour la France en fait tu as les termes médecin traitant et généraliste, le plus souvent les médecins généralistes sont les médecins traitants des gens car c'est eux qui les orientent dans leur parcours de soins. Dans mon cas mon médecin traitant est mín neuropsychiatre var le voyant toutes les semaines c'est plus simple et économique pour l'État (je fais déjà un tel trou dans la sécurité sociale, on va pas empirer le truc ^^'). Mais tu peux te dire que pour Belgique et France c'est la même chose à quelques exceptions près.

C'est très, très souvent difficile d'appliquer le "faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais", nous sommes peut-être de bon conseil pour les autres, empathiques etc mais nous n'appliquons absolument pas ça à nous-mêmes. Pourquoi une telle rigueur pour nous? Bonne question, peut-être notre passif... Sans doute même. Par contre il faut vraiment faire gaffe à ne pas donner un doigt et se faire prendre le bras entier. Trop bonne trop conne, malheureusement ça arrive souvent... Là encore question d'expériences de vie.

Je fais comme toi et je relis ton message et ahhh désespoir je répond 10 lignes pour 3 mots.

C'est gentil que ta Doc doit d'une bonne écoute, il est triste que sa douleur en soit sans doute l'origine mais hélas la vie n'est pas rose, même pour les médecins. Et tu as de la chance d'être tombée sur quelqu'un qui te prend au sérieux et t'écoute !

Oui ton idée des plantes est très intéressante mais il ne faut pas oublier que même les plantes peuvent avoir des effets secondaires/indésirables/dangereux. Certaines jouent sur la sérotonine, donc j'avoue que ne sachant pas si j'ai un vrai problème avec ça, j'aurais aussi peur que de prendre des AD. Et malheureusement, il n'y a plus vraiment d'herboristes formés médicalement, le diplôme n'existe plus depuis les années 60 il me semble.
Et bon, quand on voit les effets de la datura, du peyotl, de l'opium, de la belladone, de l'ayahuasca etc, etc, etc... J'ai peur !!! (Les psychédéliques me terrifient, même la beuh !).

C'est vrai qu'avec les psychotropes on modifie la chimie de notre cerveau et notre cerveau fait fonctionner l'ensemble de notre corps avec les hormones, les vitamines, acides aminés, et tout un tas de trucs. Donc c'est simple, mais apparemment illlogique de se retrouver avec des symptômes dans tous les sens et pourtant...
Après il ne faut pas oublier que les effets placebo ET nocebo sont extrêmement puissants même si on ne l'explique toujours pas vraiment.

Je vais fouiller pour trouver les blogs dès que possible, et ne t'inquiètes pas si tu n'as pas de nouvelles ces deux ou trois prochains jours, je ne sais pas comment je vais être.

J'espère que tu vas bien et que le forum t'aide à trouver ce que tu cherches.

Ah les livres, oui, une passion dévorante, il y en a absolument partout là où je suis, c'est la cata, je sais plus où les mettre et ils sont sur tous les sujets possibles, aucune logique.
On va ouvrir une bibliothèque franco-belge à nous deux ^^

Des bisous et prends soin de toi
À très vite
Venus


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Magi femme
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Venusxiii a écrit

Magi a écrit

Coucou vénus,

.

À très vite
Venus

Coucou Vénus,
Oui, faut vraiment qu on trouve qqchose parceque on va se faire disputer. J'ai lu ton message et j'ai déjà tellement de réponses qui tournent dans ma tête, tellement de points communs, de choses que tu dis qui me font me dire " bon sang, c est exactement ça".
Du coup je te réponds après,je ferai une réponse sur les différents points que tu as évoqués.Et  meme si tu le lis que dans qqs jours, c est pas grave. J espère que ça ira pour toi. Courage. Bizzz

Dernière modification par Magi (21 septembre 2021 à  16:00)


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Venusxiii a écrit

Coucou Magi,
Contente d'avoir de tes nouvelles ! Ne t'inquiètes pas, on a tous une vie donc c'est normal de ne pas toujours être ici.

Des bisous et prends soin de toi
À très vite
Venus

Coucou Vénus,

Voilà, je viens répondre comme je t avais dis, en effet je vois que tu n es pas passée, j espère que tu vas bien, que c est pas trop difficile.

- oui j'ai vu que tu avais répondu à ma présentation, je l ai vu après avoir répondu ici sorry.
-pas sûre non plus qu'on puisse échanger les Facebook etc...mais tkt, on écrit tellement que je pense qu on devra pas attendre longtemps pour avoir accès aux mp.
-je suis vraiment triste que tes crises ne passent pas, je sais tellement ce que c est... dommage que tu aies autant de souci pour trouver un AD, avec toutes les contre indications que tu as ton médecin est quand même le mieux placé je trouve pour t en trouver un que tu puisses prendre, il devrait pouvoir trouver ça quand même... maintenant il y a l énorme crainte que tu as, ça se voit dans tes écris, tu as été traumatisée par la première fois et ça aussi je connais, crois moi. Parfois je suis tellement persuadée que un médicament va me mettre mal que évidemment, je suis mal ça ne rate pas, donc je connais la puissance psychologique d une peur et le fait qu on puisse nous même nous provoquer des symptômes.
Si je me souviens bien, tu penses avoir une sorte d intolérance aux AD, a causes de réaction que tu as eues...n existe t il pas un examen à faire, par exemple une prise de sang? Qui pourrait te rassurer si ton médecin te disais " voilà, on est certain que tu n as pas d intolérance donc ce que tu as ressenti ne venait pas des AD" ça ne pourrait pas t'aider psychologiquement à retenter l expérience ? A tester en étant pas terrorisée ? D autant plus si tu commences avec qqchose de vraiment léger ?
- je ne savais pas du tout qu un médecin traitant pouvait être autre chose qu un généraliste tu m apprend qqchose lol mais j ai compris la nuance, pour moi un traitant était forcément généraliste alors que non.
- pour les plantes c est vrai, tu as raison, je n y avais pas réfléchi, je me dis toujours " plantes, rien de dangereux" mais pas forcément c est vrai. Maintenant faut voir avec ton médecin mais il doit savoir je suppose, même si il n est pas herboriste, quelles plantes sont absolument sans danger.
C est vrai que celui que mon Doc vient de me proposer quand je lui ai dis que si je repartais la dedans je voulais vraiment du léger et qu elle m a dit " si tu veux on essaye les plantes" elle m a quand même expliqué qu en effet, ça agit sur la sérotonine, même si c est que des plantes, mais c est logique quand tu y pense...le principe de la dépression, de manière grossière bien sûr, c est un dérèglement de sérotonine dans le cerveau, donc forcément il faut qqchose qui agit la dessus.
Que ce soit plante ou chimique.
Ca aussi...est ce que par hasard il n existe pas d examen par ton neurologue ? Qui pourrait te confirmer que tu as un dérèglement à ce niveau là? Psychologiquement, si on te confirme que tu manque de sero, est ce que tu ne serais pas moins craintive de prendre qqchose de léger puisque tu aurais la confirmation médicale que c est bien ce qu'il te faut ?
En fait c est pas facile à expliquer mais, je sais ce que c est de flipper pour des choses comme ça, et le fait d avoir des avis médicaux me rassure beaucoup parce que le pire c est d être vraiment dans le doute :" est ce que ce que j ai eu comme symptôme a vraiment été provoqué par le médoc? Est ce que c est dans ma tête ? Est ce que c est moi que m inflige ça? "
- oui, je pense trouver ce que je cherchais sur le forum, mon but était d échanger avec des gens qui comprennent ce que je vis, j adore discuter, j adore le contact avec les gens, les nouvelles rencontres etc... alors en plus si je peux parler de ces choses avec des gens comme moi, et ne pas me faire juger, je pense que oui, j ai trouvé ce que je cherchais. A voir maintenant dans le temps, si ça continue comme ça.
- les bouquins...une véritable passion pour moi, par contre j ai plutôt des genres bien précis et pas forcément la meilleure littérature, je suis une vraie fan de Stephen king par exemple lol

Allé, j espère avoir de tes nouvelles bientôt.
Bisous

Magi


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