Potentiel addictif de la ketamine ?

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kazivol homme
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Bonjour,

Je poste cette question par simple initiative de curiosité.

Sur une échelle donné et en argumentant
A quelle niveau vous placez le potentiel addictif de la ketamine?


Vis à vis d'un avis que je me suis fait par rapport à mon expérience et des événement auxquels j'ai pu assister ces 5 dernières années

J'aimerais donc savoir votre avis sur le sujet

Comment vous voyez la ketamine par rapport à son addictivité

Cela peu être très subjectif comme question mais cela est sûrement liée à d'autre question que je me pose.


J'ai l'impression que laddiction a la ketamine est présente et vraiment significative quand on observe un certain profile psychologique/psychiatrique derrière qui je pense est assez large mais assez friendly des effets relaxant de la keta

Et quand cette dépendance est installé
J'ai l'impression qu'elle est vraiment bien plus puissante que le curseur que j'ai vu sur certaine source que je n'ai plus sous la mains ou ça expliquais avec argument un potentiel addictif plutôt faible
Maos ne prenant pas un compte la singularité psychique du consommateur..

Et je crois aussi qu'au vu de l'ampleur du phénomène ces derniers temps et de la proportion de gens ayant des antécédent psy parmis les consommateurs plus ou moins régulier de drogue se serait interressant d'informer


(Sur 5 professionnelle de santé, médecin psychiatre, généraliste, addicto, infirmier) yavais vraiment pas grand monde d'informer et bien que pas informer le peu d'information  qu'il detenais minimisait ls risque du produits

Je trouve cela dangereux

Tout mes écris n'engage que moi
Je ne prêtant pas avoir quoi que se soit comme compétence, ce sont de simple réflexion et hypothèse ayant pour objectif de questionné et de débattre sur le sujet.
Bonne journée à vous !

Le capital régis nos vies, et surtout nos maux.

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Anonyme6525
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Je trouve effectivement ce produit super addictif, pourtant certaines personnes détestent ou trouve ça pas ouf. Pour moi, c'est le produit ultime : psychédélique, c'est une aventure à chaque fois, mais il y a aussi le côté euphorique des drogues habituelles. Ce côté poétique, ce côté méditatif. Et le côté antidépresseur qu'il y avait au début après la prise. Maintenant, je me tape au moins 1 semaine avec un moral dans les chaussettes. 2 semaines pour revenir à peu près à la normale. Les souvenirs (extrêmement positifs) que j'ai avec me hantent. Je suis super triste de pas pouvoir accéder à des trips comme à mes débuts. Je dois passer par une espèce de processus de deuil (bon le mot est un peu fort tout de même, mais comme une relation qui se termine quoi). Mais la tolérance est telle que le produit m'est inaccessible. Ça et le prisme des effets secondaires a totalement changé. Et je ne peux pas me permettre d'en prendre niveau mémoire, ça me défonce, trop incapacitant pour mon taff. Mais dieu sait que putain, qu'est-ce que je donnerai pour retourner dans l'univers de la kétamine.

Par contre, je n'ai jamais switché à une consommation de petites doses quotidiennes. C'était toujours l'effet psychédélique qui était visé. Je ne sais pas à quel point l'accroche peut être plus intense quand ce sont des prises répétées chaque jour. Mais j'imagine que c'est encore plus rude d'en sortir.
 

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kazivol homme
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Anonyme6525 a écrit

Je trouve effectivement ce produit super addictif, pourtant certaines personnes détestent ou trouve ça pas ouf. Pour moi, c'est le produit ultime : psychédélique, c'est une aventure à chaque fois, mais il y a aussi le côté euphorique des drogues habituelles. Ce côté poétique, ce côté méditatif. Et le côté antidépresseur qu'il y avait au début après la prise. Maintenant, je me tape au moins 1 semaine avec un moral dans les chaussettes. 2 semaines pour revenir à peu près à la normale. Les souvenirs (extrêmement positifs) que j'ai avec me hantent. Je suis super triste de pas pouvoir accéder à des trips comme à mes débuts. Je dois passer par une espèce de processus de deuil (bon le mot est un peu fort tout de même, mais comme une relation qui se termine quoi). Mais la tolérance est telle que le produit m'est inaccessible. Ça et le prisme des effets secondaires a totalement changé. Et je ne peux pas me permettre d'en prendre niveau mémoire, ça me défonce, trop incapacitant pour mon taff. Mais dieu sait que putain, qu'est-ce que je donnerai pour retourner dans l'univers de la kétamine.

Par contre, je n'ai jamais switché à une consommation de petites doses quotidiennes. C'était toujours l'effet psychédélique qui était visé. Je ne sais pas à quel point l'accroche peut être plus intense quand ce sont des prises répétées chaque jour. Mais j'imagine que c'est encore plus rude d'en sortir.

Re!
Merci pour ta réponse
Je me retrouve énormément dans ton point de vue aussi.
Pour ma part, cest en premier la recherche d'effet psychédélique et d'expérience qui m'a mené vers ce produit et à en reprendre, puis la découverte de toute les autre facette du produit m'ont donné ces autres raisons d'en consommé, un peu comme de l'automédication mélanger en même temps à la recherche d'état de conscience mélanger aussi avec le côté récréatif sociabilisant et euphorique à petite dose
Bref c'est un passe partout
Et comme tu le dis ce cercle vicieux de perte progressive des effet attendue peu importe lesquelles liée à cette tolérance qui augmente très vite
J'ai ressentis comme toi cette inaccessibilité au produit a cause de cette tolérance
Et pareil une certaine melencholie vis à vis de quand j'avais commencé
On peut dire qu'on se retrouve très vite accoutumé à cette spiral et du coup je ne sais pas si tu partage mon point de vue mais j'ai l'impression que la consommation de ketamine de manière récréative se democratise énormément, dans ma ville à une vitesse folle fin genre c'est presque autant consommé qu'un taz voir plus
Ya une offre et une demande qui grimpe de ouf

Et j'ai trouvé intriguant le contraste avec le nombre de proffessionnel de santé ayant eu affaire à des cas daddiction ou d'accident avec la conso récréative du produit (toujours dans ma ville)

Et je me demande si se serais parce que cette consommation est récente et que par ce que récente pas assez de temps et de recul pour voir les dégâts ou si vraiment le produit est relativement je saurais pas comment le dire mais moins dangereux que ce que je m'imagine et que c'est juste quil yaurai une minorité qui aurait des difficultés avec ?

..

Dernière modification par kazivol (07 mars 2022 à  18:48)


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Zopi7.5
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Moi perso je la met à 5/6 en addictivirz

La piraterie n’est jamais finie

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nmdar
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Question intéressante et compliquée, tellement elle dépend de l'usager et des effets recherchés.

Mes premiers essais avec la kétamine en sniff n'étaient pas du tout agréables, impression d'avoir la tête dans un étau + nausée incapacitante. Il m'a fallu m'orienter vers l'injection pour y trouver les effets recherchés (anesthésie physique, incapacité d'accéder à sa mémoire, impression de flotter et d'être dans une dimension parallèle).

Il m'arrive encore d'avoir de très mauvais effets secondaires et de rester cloué au lit le lendemain, ce qui freine un peu mon enthousiasme pour le produit.

Je ne pense pas être dépendant, j'en prends seulement une fois toutes les 4 semaines et je me sens OK le reste du temps. En terme d'addiction, je ne sais pas. Je n'ai pas l'impression que ma consommation est une gêne particulière pour les autres aspects de ma vie. Je n'ai pas envie d'arrêter de consommer. Je ne ressens pas de craving irrésistible même si je pense de temps en temps à la prochaine date de shoot. Je ne veux pas augmenter la fréquence, je ne veux pas de "permatolérance" aux dissociatifs, je ne veux pas non plus trop me piquer, ce n'est pas sans risque.

:)

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kazivol homme
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nmdar a écrit

Question intéressante et compliquée, tellement elle dépend de l'usager et des effets recherchés.

Mes premiers essais avec la kétamine en sniff n'étaient pas du tout agréables, impression d'avoir la tête dans un étau + nausée incapacitante. Il m'a fallu m'orienter vers l'injection pour y trouver les effets recherchés (anesthésie physique, incapacité d'accéder à sa mémoire, impression de flotter et d'être dans une dimension parallèle).

Il m'arrive encore d'avoir de très mauvais effets secondaires et de rester cloué au lit le lendemain, ce qui freine un peu mon enthousiasme pour le produit.

Je ne pense pas être dépendant, j'en prends seulement une fois toutes les 4 semaines et je me sens OK le reste du temps. En terme d'addiction, je ne sais pas. Je n'ai pas l'impression que ma consommation est une gêne particulière pour les autres aspects de ma vie. Je n'ai pas envie d'arrêter de consommer. Je ne ressens pas de craving irrésistible même si je pense de temps en temps à la prochaine date de shoot. Je ne veux pas augmenter la fréquence, je ne veux pas de "permatolérance" aux dissociatifs, je ne veux pas non plus trop me piquer, ce n'est pas sans risque.

:)

Après lecture, reflexion, des questionnement a pas mal de consommateur, une formation rdr et une analyse sur moi même en discussion avec d'autre consommateur nsi que leur consommation et apres vos message.

j'ai vraiment l'impression que cette drogue est typiquement un exemple justement comm e tu le dit , d'une certaine singularité des effets qui dépendent du consommateur , de son set and setting, de ses troubles, antécédent, raison qui pousse a consommer, effet recherché.

j'ai remarquer que pour la quasi majorité des gens que j'ai interroger, ceux qui n'aime vraiment pas le produit et qui vomisse tres facilement avec le produit seul, sont des personne sujette aux vertige ou au mal de mer.
apparement les sensation de tournis et de pesenteur peuvent rentrer en dissonance avec l'oreil interne et creer le même effet que lorsqu'on a le mal de mer ou des transports.

pour le coup je n'ai pas de source "fiable" j'ai juste interroger le plus de consommateur que je pouvait depuis et je me referent a mes notes et en relisant cela les témoignage ou écoutant les gens parler, cela m'a sembler logique.

Tant le mal de mer est issu d'une dissonance entre plusieur sens, effet étant hyper présent sous kétamine.


Pour revenir a ton témoignage.
je trouve vraiment intéressant de pouvoir questionner la consommation de personne ayant un rapport au produit complètement différent sur ce que leur conso leur à apporter, en problème comme en reflexions !
Tu as l'air d'être très lucide vis a vis de ta consommation il est intéressant de voir  que le produit ne t'impact pas tellement psychiquement 
As tu toujours eu une consommation occasionnel comme ça de manière gérer ? cette consommation par ton biais, tes raisons, n' t'elle jamis impacter ton quotidiens ?

je m'excusesi la question est indiscrette et n'attends pas forcément de réponse hyper précise.
l'anonymat est important, mais j'adore me posé des question et questionné les gens ..

amicalement
zolivak.


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nmdar
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kazivol a écrit

j'ai remarquer que pour la quasi majorité des gens que j'ai interroger, ceux qui n'aime vraiment pas le produit et qui vomisse tres facilement avec le produit seul, sont des personne sujette aux vertige ou au mal de mer.
apparement les sensation de tournis et de pesenteur peuvent rentrer en dissonance avec l'oreil interne et creer le même effet que lorsqu'on a le mal de mer ou des transports.

Je pense aussi qu'il y a une correlation entre les deux. Je me souviens encore de la fois où j'ai passé la nuit dans un ferry, avec une mer particulièrement agitée, j'étais allongé au ras du sol au milieu du bateau avec un sac en papier toute la nuit…

J'essaie de bouger le moins possible lors de mes descentes de dissos mais ça me fonctionne pas tout le temps.

kazivol a écrit

As tu toujours eu une consommation occasionnel comme ça de manière gérer ? cette consommation par ton biais, tes raisons, n' t'elle jamis impacter ton quotidiens ?

Je pense avoir toujours été capable de gérer. Mais peut-être est-ce parce que je n'ai pas encore trouvé le produit qui me donne les effets recherchés sans effets secondaires néfastes. Même la GBL qui a une descente relativement cool est tellement dégoûtante à avaler que j'ai rarement envie d'en prendre.

Il m'est arrivé de boîter au travail quelques jours après mes premières prises de tryptamines par i.m.; maintenant je n'injecte quasiment plus ces produits, et quand je le fais, c'est à petite dose pendant mes congés.

Sinon, je ne parle à personne de mes usages, sauf de façon anonyme en caarud et ici sur PA.


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Morning Glory femme
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Les dissos (autres que la K, tous ses dérivés, j'aime pas la K) me sont très addictifs. Ils ont remplacé les opis qui ne me font plus rien et j'en abuse de ouf depuis heu.... Trois semaines sur le court terme, et en fait ça fait bien deux ans que j'en prends au moins une fois par semaine...............
Mais toujours à doses "faibles" (tolérance et neuroleptique powa...)

Dernière modification par Morning Glory (24 mars 2022 à  19:48)


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Mychkine homme
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Hop, je profite de passer ici pour balancer un lien d'un papier traitant de la prophylaxie des effets neurotoxiques de la keta par le biais d'agonistes 5-HT2A.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/9408919/

J'aurais pu ouvrir un thread mais il est tard, au mieux cela inspirera quelqu'un...
Reputation de ce post
 
Wa p*** de b**** de m**** ça m'inspire...... MG ~
 
Intéressant

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Morning Glory femme
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Ca veut dire que non seulement mon aripiprazole diminue les effets des dissos mais augmente leur neurotoxicité?! Depuis tout ce temps je me flingue la cervelle dans le vide en fait, c'est horrible, merci beaucoup pour cette info!!! Wa trop flippant et contre-intuitif... je me pensais protégée moi faute d'effets ToT Je suis deg deg DEG

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Anonyme6525
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Morning Glory a écrit

Ca veut dire que non seulement mon aripiprazole diminue les effets des dissos mais augmente leur neurotoxicité?! Depuis tout ce temps je me flingue la cervelle dans le vide en fait, c'est horrible, merci beaucoup pour cette info!!! Wa trop flippant et contre-intuitif... je me pensais protégée moi faute d'effets ToT Je suis deg deg DEG

J'ai du mal à comprendre ta conclusion... Pourquoi ça augmenterait la neurotoxicité des dissos l'aripiprazole ?

Aripiprazole is also a partial agonist of the serotonin 5-HT1A receptor (intrinsic activity = 68%).[51][62][63] It is a very weak partial agonist of the 5-HT2A receptor (intrinsic activity = 12.7%),[51] and like other atypical antipsychotics, displays a functional antagonist profile at this receptor.[51] The drug differs from other atypical antipsychotics in having higher affinity for the D2 receptor than for the 5-HT2A receptor.[63] At the 5-HT2B receptor, aripiprazole acts as a potent inverse agonist.[51] Unlike other antipsychotics, aripiprazole is a high-efficacy partial agonist of the 5-HT2C receptor (intrinsic activity = 82%) and with relatively weak affinity;[51] this property may underlie the minimal weight gain seen in the course of therapy.[66] At the 5-HT7 receptor, aripiprazole is a very weak partial agonist with barely measurable intrinsic activity, and hence is a functional antagonist of this receptor.[51][58] Aripiprazole also shows lower but likely clinically insignificant affinity for a number of other sites, such as the histamine H1, α-adrenergic, and dopamine D4 receptors as well as the serotonin transporter, while it has negligible affinity for the muscarinic acetylcholine receptors.[51][56]

De wiki, ce que je comprends, c'est que justement ton aripiprazole a l'action qu'il faut pour avoir cette prévention de la neurotoxicité des dissociatifs. Après a quel niveau d'activation on a une prévention totale, suivant la dose de disso, ça j'en sais fichtre rien.

 

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Morning Glory femme
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Anonyme6525 a écrit

Morning Glory a écrit

Ca veut dire que non seulement mon aripiprazole diminue les effets des dissos mais augmente leur neurotoxicité?! Depuis tout ce temps je me flingue la cervelle dans le vide en fait, c'est horrible, merci beaucoup pour cette info!!! Wa trop flippant et contre-intuitif... je me pensais protégée moi faute d'effets ToT Je suis deg deg DEG

J'ai du mal à comprendre ta conclusion... Pourquoi ça augmenterait la neurotoxicité des dissos l'aripiprazole ?

Aripiprazole is also a partial agonist of the serotonin 5-HT1A receptor (intrinsic activity = 68%).[51][62][63] It is a very weak partial agonist of the 5-HT2A receptor (intrinsic activity = 12.7%),[51] and like other atypical antipsychotics, displays a functional antagonist profile at this receptor.[51] The drug differs from other atypical antipsychotics in having higher affinity for the D2 receptor than for the 5-HT2A receptor.[63] At the 5-HT2B receptor, aripiprazole acts as a potent inverse agonist.[51] Unlike other antipsychotics, aripiprazole is a high-efficacy partial agonist of the 5-HT2C receptor (intrinsic activity = 82%) and with relatively weak affinity;[51] this property may underlie the minimal weight gain seen in the course of therapy.[66] At the 5-HT7 receptor, aripiprazole is a very weak partial agonist with barely measurable intrinsic activity, and hence is a functional antagonist of this receptor.[51][58] Aripiprazole also shows lower but likely clinically insignificant affinity for a number of other sites, such as the histamine H1, α-adrenergic, and dopamine D4 receptors as well as the serotonin transporter, while it has negligible affinity for the muscarinic acetylcholine receptors.[51][56]

De wiki, ce que je comprends, c'est que justement ton aripiprazole a l'action qu'il faut pour avoir cette prévention de la neurotoxicité des dissociatifs. Après a quel niveau d'activation on a une prévention totale, suivant la dose de disso, ça j'en sais fichtre rien.

Tu peux le donner la source stp? Sur wikipédia j'ai antagoniste 5ht2a. Ce qui colle avec la quasi absence d'effet des psychés d'ailleurs. Very weak 5ht2a agonist ça veut dire qu'il occupe les sites de vrais agonistes tels que... La sérotonine non? Je sais pas... Après je peux me tromper je suis pas allée plus loin que wikipédia j'avoue c'est un tord. Mais j'aimerais bien examiner ton lien stp

Édit ha oui je l'ai https://www.nature.com/articles/1300203 le tableau de wikipédia comporte sûrement une erreur. Mais faible agoniste je me demande tout de même si ça ferait pas obstacle aux vrais agonistes ? Ça j'en sais rien. Tu peux m'éclairer stp?


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Morning Glory femme
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Désolée pour le double post, ma fonction d'édition de message ne marche plus. (C'est un gros problème pour moi ça moi qui édite toujours dix fois Oo)

Bref oui c'est bien wikipédia que tu as cité je crois en effet j'avais pas compris. Mais pour moi logiquement (sans en être sure) un très faible agoniste occuperait les sites normalement activés par de vrais agonistes. Sinon comment expliquer le bloquage des psychédéliques? Je me trompe?

Dernière modification par Morning Glory (25 mars 2022 à  09:50)


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Mychkine homme
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Le fait qu'un agoniste soit neuroprotecteur contre les effets néfastes de la kétamine n'implique pas nécessairement, je pense, qu'un antagoniste augmente la neurotoxicité d'icelle.

Est-ce qu'il n'existe pas le terme d'"agoniste compétitif" pour décrire ce que tu veux dire ?

C'est le cas de la buprénorphine, mais il ne me semble pas que prendre un opiacé A (ex. méthadone) par-dessus un opiacé B (ex. morphine), qui sont tous deux des agonistes des récepteurs MOR/DOR/KOR, engendre une compétition entre les deux substances...

Dernière modification par Mychkine (25 mars 2022 à  11:33)

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Morning Glory femme
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C'est vrai. Mais alors pourquoi les psychés marchent paaaas ToT

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AnonLect homme
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Morning Glory a écrit

C'est vrai. Mais alors pourquoi les psychés marchent paaaas ToT

Salut,

A mon avis, c'est car "agoniste partiel", voici ce que ça semble vouloir signifier :


"Les analogues structuraux des molécules agonistes possèdent souvent des propriétés agonistes et antagonistes; ces substances sont appelées agonistes partiels (à faible-efficacité) ou agonistes-antagonistes.

Par exemple, la pentazocine active les récepteurs opiacés mais bloque leur activation par d'autres opiacés. Ainsi, la pentazocine induit les effets d'un opiacé mais réduit les effets d'un autre opiacé s'il est administré alors que la pentazocine est encore liée. Un médicament qui agit comme un agoniste partiel sur un tissu peut agir comme un agoniste complet sur un autre tissu."


Source : https://www.msdmanuals.com/fr/professio … 9;agoniste

Donc apparemment, un "agoniste partiel" ça semble être l'équivalent d'un agoniste-antagoniste ; donc il active légèrement le recepteur, mais empêche les agoniste plus important d'agir, dans notre cas les psychés :)

Par exemple :

"Interaction agoniste complet - agoniste partiel

En présence d’un agoniste complet , un agoniste partiel se comporte comme un antagoniste compétitif, la courbe concentration-réponse est déplacée vers la droite (figure 4)."


Source :
https://pharmacomedicale.org/pharmacolo … ntagoniste

Voilà pourquoi les psychés ne peuvent agir AMHA avec l'abilify :)

Et oui, je pense, comme évoqué par mychkine, qu'on ne peut tirer la conclusion, à partir du fait que l'agonisme d'un récepteur soit neuroprotecteur, que son antagonisme soit neurotoxique ou amplifie une telle neurotoxicité...

Et comme guygeorges, vu que c'est tout de même un agoniste de 5ht2a, bien que faible, il y a bien un effet neuro-protecteur, si l'on en croit les resultat de l'étude publiée par mychkine.
Car même si il empêche les agoniste fort d'agir, il est un agoniste léger, donc moins neuro-protecteur que les forts, mais tout de même plus que rien du tout :)

Après je peux toujours me tromper dans mon raisonnement mais voilà ce qui me paraît personnellement le plus probable !

Prend soin de toi :)

drogue-peace

Dernière modification par AnonLect (25 mars 2022 à  20:39)

Reputation de ce post
 
Merci pour ces explications toujours aussi pertinentes et détaillées MG ~
 
Vachement intéressant!

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kazivol homme
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Personnellement j'ai trouvé vachement intéressant tout ce qui a été partagé.
Je vais passer du temps à lire tout ça,
Les  association avec la ketamin sont des fois assez étonnante, hésitez pas si vous avez d'autres truc sous la manche cest vachement interressant.

De plus que la ketamine est de plus en plus administré aussi en hôpital psychiatrique pour éviter la contorsion, les patients sont selon moi sous traitements diverse.. cest donc pour moi vachement intéressant de savoir exactement ce qu'il en retourne lors des interactions de celle ci.

Personnellement, je suis sous sertraline (75mg/j)  et xanax (0,25~ deux à trois fois par jour)
Et ça m'arrive encore régulièrement de consommer en "pointe"
~20-50mg par prise et des fois pas des fois une fois par jour des fois deux ou trois  et je fume encore et tout ça Est en train de se réduire progressivement car je suis très clairement addict aux deux produit au sens littéral,
Avant que je commence la sertra yavais que la ke et les joint
Problème de cystite qui n'est pas aller plus loin, exacerbation de mes problèmes psy
Pression judiciaire et sociales pour arrêter nette
Multiple échec
Mais depuis que je me fais aidé je travail avec la sertra j'assume complet ma dépendance totalement de culpabilisé
Et j'arrive beaucoup mieux à vivre depuis
La serta joue bco pour l'anxiété social et la ou je voulais en venir depuis le début qui a vachement changer depuis le début mais j'ai contextualise le tout..

En gros les effet de la keta Et même du joint à petite dose dans amplificateur de la sertraline
Par contre à 100mg j'ai quand même tripper maïa c'était pas vraiment une bonne idée j'ai été curieux c'était bien mais la sertra m'a complètement fait perdre l'envie d'être en état d'ébriété, et quand je prends de temps en temps ces "pointe" je suis juste relax mais complètement lucide et motivé,
Et j'ai eu l'impression que cela atténue même certain effet secondaire qui sont vraiment très chiant que jaï eu avec la sertra qui sont de moins bien gérer ma colère et d'avoir des impatience

Ça c'est mon ressentis

Je fais quelque recherche en se moment j'ai pas les liens sous la mains je les mettrais mais j'en ai deux sur l'effet antidépresseurs de la keta

L'autre sur la combinaison sertaline ketamine


Après comme dit avec ce qu'on a évoquer avant et aussi au vu de la combinaison différente
J'avais fait une pause de keta au début de  mon traitement d'environ une semaine et quand j'ai repris, c'était par craving certe mais l'effet recherché n'était plus le même

La course du khole ou d'expérience avais disparu donc peut être cela pourrait être corréler.

Et cette keta je reçois bientôt une analyse pour pouvoir être objectif sur ce que c'est même si je fait confiance à mon dealer je suis tjr sceptique mais bon
Niveau quantitative déjà se serais interressant

Après pour en revenir sur la dépendance le craving n'arrive pas à partir encore j'arrive pas à encore a le dire d'arrêter complètement mais ça ne me gêne plus pour l'instant car je contrôle et quantifie bcp plus
Mais ce quil ya d'intéressant  c'est que j'ai passer les 7 derniers mois à angoisser des problèmes rénaux et de vessie puis de cœur après une crise d'angoisse mais à chaque fois, et hé faut des analyse et des écho régulièrement, même aller à l'hôpital, rien du tout, en se moment ca m'arrive encore des fois d'angoisse sur mon pouls et mes sensation alors que tout est banal mais trop cheloh mdr puis ça arrive même plus que quand je me drogue, aucune idée de savoir si ça c la keta la sertra ou les deux mais, jaiblampression que moins j'angoisse avec les gens plus j'angoisse sur des truc banal mais ça me gene dans une proportion raisonnable encore



Merci de m'avoir lu ! Même si je l'étale beaucoup
J'ai pris plaisir à vous lire aussi

Je rajouterais des étude ou documents si je trouve des chose au passage !
Bonne soirée !

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Y metro B homme
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Bonjour à tous !

Je suis bien d'accord avec les réponses précédentes : la kétamine a un gros potentiel addictif.

Je trouve d'ailleurs qu'on en parle très peu en milieu festif ni même sur Internet, et pourtant j'ai de nombreux exemples de dérapages avec l'utilisation de cette molécule, que ce soit dans mon entourage ou même dans ma vie.

Noter ce potentiel est une autre paire de manche.

Dans mon cas, celui d'un usager récréatif de drogues en tout genre et dépendant au cannabis, la molécule que je trouve la plus addictive est la cocaïne.

J'explique cela en partie par la satisfaction que procure la prise (autant le rituel de préparation de la ou des traces que la sensation de bien être et de contrôle qu'elles procurent). Mais je l'explique aussi par le fait que ses effets sont conciliable (et même avantageux au début) avec presque toute forme de travail physique ou intellectuel.

Si je devais établir ma propre échelle du potentiel addictif, elle serait la suivante :

De 1 à 10 (1 étant très peu addictif)

Valeurs de référence :

- Cannabis : 1,5/10
- Alcool : 5 ou 6/10
- Cocaïne : 10/10

J'octroierais la note de 5,5/10 à la kétamine.

Je justifie l'attribution de cette note par le fait suivant : selon moi les effets de la K sont comparables d'une certaine façon à ceux de l'alcool (hors Khole). Courte durée, incompatible avec le taf (dans 99% des cas), deshinibition, hallus (l'alcool cause aussi des "hallus" je trouve : tête qui tourne, appréciation des distances).
Sauf qu'elle est plus simple à consommer sans que l'entourage s'en aperçoive, (par rapport à l'alcool qui se sent, tache...) mais ce dernier fait est contrebalancé par la difficulté d'approvisionnement, la K n'étant toujours pas trouvable en grande surface lol.

Les causes d'addictions à la K sont souvent similaire à celles de l'alcool dans mon entourage (je ne veux pas généralisé). Souvent un usage récréatif qui dérape pendant une période compliqué et fini en addiction.

Donc voila, pour une drogue dont les effets amusent, "soulagent" et rendent dépendant de la même façon et pour les même raisons que l'alcool, dont la consommation est plus simple à cacher mais l'approvisionnement plus complexe, je pense que 5,5/10 voire 6/10 est plus ou moins accurate -dans mon cas en tout cas-.

Gros bisous à tout le monde, prenez soins de vous <3 !!
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merci pour cette argumentation !

Cela aussi finira par passer

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Anonyme6525
Invité

Après je peux toujours me tromper dans mon raisonnement mais voilà ce qui me paraît personnellement le plus probable !

J'arrive avec un peu de retard, mais non tu ne te trompes pas, c'est exactement ça. MG ton antipsychotique agit comme un agoniste partiel lorsqu'il est le seul en compétition avec la sérotonine. Par contre, si tu rajoutes quelque chose de plus fort comme un psychédélique, comme l'affinité de l'antipsychotique pour le site actif du récepteur est généralement plus forte que le psychédélique (il faut dissocier la capacité d'activation d'une molécule avec son affinité avec le site actif en question, c'est 2 choses différentes), tu ne ressens pas les effets du psychédélique en question.

À noter qu'il faut mettre 2 précisions. À une certaine concentration, un agoniste ayant une affinité plus faible qu'un agoniste partiel très affin peut faire sauter l'agoniste partiel. Théoriquement, si tu augmentes très fortement la dose de psychédélique, à un moment l'antipsychotique sera dépassé. C'est bien évidemment pas du tout à faire, puisque l'antipsychotique peut bloquer une partie de l'action du psychédélique, mais pas l'entièreté. J'imagine du 2CB par exemple, avec une certaine action stimulante en parallèle de l'action psychédélique. La 2ième précision, c'est qu'il doit peut-être exister des psychédéliques qui ont une affinité supérieure pour les récepteurs en question, qui pourraient être capables de bypass l'action bloquante de l'antipsychotique. Cela dit, un antipsychotique ne se limite pas à son action sur les 5HTRs.

 

Soulfurik homme
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Salut,

D'un point de vue biologique et neurochimique, il n'y a pas de potentiel d'additction physique, la ketamine etant un antagoniste des recepteurs NDMA.
L'addiction peut etre psychologique par contre, car l utilisation soulage des traumas, coupe de la réalite, permet de fuir qq chose d'inconscient.

Une addiction psy est tout autant douleureuse que phy. Les symptomes physiques en moins
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c'est vrai

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kazivol homme
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Soulfurik a écrit

Salut,

D'un point de vue biologique et neurochimique, il n'y a pas de potentiel d'additction physique, la ketamine etant un antagoniste des recepteurs NDMA.
L'addiction peut etre psychologique par contre, car l utilisation soulage des traumas, coupe de la réalite, permet de fuir qq chose d'inconscient.

Une addiction psy est tout autant douleureuse que phy. Les symptomes physiques en moins

Ca a été d'ailleurs souvent un argument pour me dire que c'etait juste de mon ressort (mon addiction journalière) et qu'on ne pouvais rien faire pour moi, a la limite certains les moins formé sur le RDR, m'ont juste dis arrête tout simplement et que je ne devrais pas voir de symptome de sevrage, physique oui, psychologique par contre, quand je sais que je suis capable de faire du craving pendant plusieurs semaine voir mois sans mentir c'est quand même assez réducteur niveau solution.

J'aurais aimé tombé directement sur des personne qui n'ont pas cette vu sur la chose " pas d'addiction physique veut dire que c'est facile d'arrêter du jour au lendemain car il en est capable"


KZ


Le capital régis nos vies, et surtout nos maux.

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Curiosite homme
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Je sais pas ça dépend vraiment des personnes et du contexte.
Dire à quel point une drogue est addictive c'est compliqué, je crois que c'est totalement lié à la personne et le contexte.

Si moi j'avais consommé la ketamine en étant ado (manque de recul, conscience, mal-être extrême etc...) je suis presque certain que je serai tombé dedans, je me serai servi de ça pour me tuer à petit feu ou bien éviter la réalité, trouver quelques moments de paix.

Si je prend le moi de maintenant (2 ans que je consomme de la K) ben ça va, j'ai du consommé 3g sur deux ans. J'espace mes prises pour éviter la tolérance et je monte pas trop haut dans les doses pour éviter un gros bad-trip ou d'être traumatisé.

Et pourtant j'aurai pu tombé accro et qui sait peut-être qu'un jour si on est en guerre ou que j'ai un truc super dur dans ma vie, je vais tomber dedans pour éviter la réalité.
Mais ça pourrait être de la K comme de l'héro ou même le cannabis.

Si j'en consomme 1 semaine d'affilé ou plus, je suppose qu'il y aura un truc physique ? Mais je vois pas l'intérêt de consommer un produit chaque jour, c'est dangereux pour la santé et ça peut devenir une addiction. Ajoutez à ça la tolérance qui monte, bye bye les bons trip et les effets qu'on adore tant

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kokie301 homme
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kazivol a écrit

Bonjour,

Je poste cette question par simple initiative de curiosité.

Sur une échelle donné et en argumentant
A quelle niveau vous placez le potentiel addictif de la ketamine?


Vis à vis d'un avis que je me suis fait par rapport à mon expérience et des événement auxquels j'ai pu assister ces 5 dernières années

J'aimerais donc savoir votre avis sur le sujet

Comment vous voyez la ketamine par rapport à son addictivité

Cela peu être très subjectif comme question mais cela est sûrement liée à d'autre question que je me pose.


J'ai l'impression que laddiction a la ketamine est présente et vraiment significative quand on observe un certain profile psychologique/psychiatrique derrière qui je pense est assez large mais assez friendly des effets relaxant de la keta

Et quand cette dépendance est installé
J'ai l'impression qu'elle est vraiment bien plus puissante que le curseur que j'ai vu sur certaine source que je n'ai plus sous la mains ou ça expliquais avec argument un potentiel addictif plutôt faible
Maos ne prenant pas un compte la singularité psychique du consommateur..

Et je crois aussi qu'au vu de l'ampleur du phénomène ces derniers temps et de la proportion de gens ayant des antécédent psy parmis les consommateurs plus ou moins régulier de drogue se serait interressant d'informer


(Sur 5 professionnelle de santé, médecin psychiatre, généraliste, addicto, infirmier) yavais vraiment pas grand monde d'informer et bien que pas informer le peu d'information  qu'il detenais minimisait ls risque du produits

Je trouve cela dangereux

Tout mes écris n'engage que moi
Je ne prêtant pas avoir quoi que se soit comme compétence, ce sont de simple réflexion et hypothèse ayant pour objectif de questionné et de débattre sur le sujet.
Bonne journée à vous !

personnellement je prends de la keta 1 a 2 fois par mois car mon dealo habite assez loin de chez moi.
à chaque prise je vise le k-hole donc je prend un gramme ou un demi gramme en une fois et je trouve cette utilisation tres addictive, si mon dealeur habitait dans ma villr comme il y a 5 ans, j’en prendrais toutes les semaines.

A savoir que j’ai un addictif ++, je suis addictict à plusieurs substances donc c’est pas un avis objectif du tout…

Mais non clairement la keta est tres addictive selon moi

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Nekrossfire homme
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Bonjour à tous,

Pour commencer il faut savoir que je suis consommateur journalier (1 à 7/8 g - Jour)

Me concernant je vais donner deux échelles smile

La première est la dépendance physique  2/5
La seconde est la dépendance psychologique 4/5

Total 6/10

Concernant la dépendance physique je lui met un 2 car mise à part une boulle à l'estomac et quelques tremblement avec la possibilité d'une fatigue intense je n'ai jamais ressenti réellement d'effet de dépendance physique lors de mes arrêts.

Mai cependant la dépendance psychologique est bien plus intense surtout quand comme moi on en prend seul chez soi devant un film pour se relaxer… Lors de mes arrêts j'étais tombé en dépression, j'avais des sauts d'humeur constant, l'impression de devoir aller me chercher ma dose sinon il me manquait c'est effet de planage… 

En conclusion je dirai que la Kétamine n'est pas la pire des drogues et ne convient pas à tout le monde, mais qu'une fois tombé dedans il est facile de plongé plutôt que de s'en sortir…

Dernière modification par Nekrossfire (31 mai 2022 à  04:55)

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Curiosite homme
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Inscrit le 25 Apr 2022
162 messages

Nekrossfire a écrit

Bonjour à tous,

Pour commencer il faut savoir que je suis consommateur journalier (1 à 7/8 g - Jour)

Me concernant je vais donner deux échelles smile

La première est la dépendance physique  2/5
La seconde est la dépendance psychologique 4/5

Total 6/10

Concernant la dépendance physique je lui met un 2 car mise à part une boulle à l'estomac et quelques tremblement avec la possibilité d'une fatigue intense je n'ai jamais ressenti réellement d'effet de dépendance physique lors de mes arrêts.

Mai cependant la dépendance psychologique est bien plus intense surtout quand comme moi on en prend seul chez soi devant un film pour se relaxer… Lors de mes arrêts j'étais tombé en dépression, j'avais des sauts d'humeur constant, l'impression de devoir aller me chercher ma dose sinon il me manquait c'est effet de planage… 

En conclusion je dirai que la Kétamine n'est pas la pire des drogues et ne convient pas à tout le monde, mais qu'une fois tombé dedans il est facile de plongé plutôt que de s'en sortir…

Salut depuis combien de temps consomme tu 8g par jour ? As tu develloppé des problèmes physique de vessie, reins ou autres ?

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Nitupzar homme
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317 messages
De ce que je lis sur la , j'ai l'impression d'avoir avec le produit et son addictivité un rapport assez singulier.

Déjà à la base je n'ai pas l'impression d'avoir un rapport addictif avec les substances en général.

Je prends du LSD tous les 2-3 mois, ce qui peut être considéré comme assez voire trop fréquent par pas mal de gens, mais j'ai l'impression (pour le moment en tout cas) de garder le contrôle sur ma consommation. D'ailleurs mon rythme de prise jusqu'à présent s'espace de plus en plus dans le temps.

Sinon il m'arrive de combiner le LSD avec la (j'y reviendrai) ou occasionnellement de prendre de la MD dans un cadre festif (et même si le produit comporte a priori des risques pour le corps, je trouve sur moi les effets de la MD bien plus safe que ceux de l'alcool à haute dose)

Mais je n'ai jamais consommé hebdomadairement ou quotidiennement. D'ailleurs je ne fume pas (ni tabac ni weed/shit) et ma conso d'alcool qui est toujours dans un cadre social ou festif est assez faible s'est même réduite depuis que le prends du LSD régulièrement (2 ans).

Pour en revenir à la , je sais que pas mal de personnes deviennent malheureusement accro avec des prises quotidiennes. Pour ma part, je ne pense pas que ce produit ait cet effet sur moi :
- j'ai pris des petites doses de seule et j'ai trouvé ça surtout chelou, désorientant et pas spécialement agréable donc ça ne me donne pas envie de renouveler l'expérience
- j'ai pris de la en plus forte quantité et j'ai trouvé ça hyper puissant, mais hyper étrange avec plus l'impression d'une expérience de mort imminente que d'un trip et sans aucune euphorie au contraire du LSD donc ça ne me donne pas envie de renouveler l'expérience non plus
- et après il y a la avec le LSD et là je sais un peu moins me positionner. Le combo est tellement dingue avec juste un peu de et ça donne des trips tellement WTF que ça me fait un peu flipper de retenter, mais en même temps c'est tellement dingue qu'une part de moi est quand même tenté de m'y réessayer après avoir pris pas mal de temps pour digérer.

Donc j'ai pas l'impression de ressentir d'addictivité envers le produit en lui-même par contre il y a une relation mêlée d'attrait et de peur en même temps envers ses effets alliés à ceux du LSD. Mais par rapport à ça je n'ai pas peur d'arriver un jour à une réelle addictivité du fait de la fréquence des prises, mais juste de partir trop loin un jour (même si les quantités de que je prends avec du LSD sont assez "faibles" de l'ordre de 30-40 mg réparties en plusieurs traces car oui je sniffe, l'injection ne m'attirant pas)

Dernière modification par Nitupzar (02 juin 2022 à  14:44)

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Curiosite homme
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Inscrit le 25 Apr 2022
162 messages

Nitupzar a écrit

De ce que je lis sur la , j'ai l'impression d'avoir avec le produit et son addictivité un rapport assez singulier.

Déjà à la base je n'ai pas l'impression d'avoir un rapport addictif avec les substances en général.

Je prends du LSD tous les 2-3 mois, ce qui peut être considéré comme assez voire trop fréquent par pas mal de gens, mais j'ai l'impression (pour le moment en tout cas) de garder le contrôle sur ma consommation. D'ailleurs mon rythme de prise jusqu'à présent s'espace de plus en plus dans le temps.

Sinon il m'arrive de combiner le LSD avec la (j'y reviendrai) ou occasionnellement de prendre de la MD dans un cadre festif (et même si le produit comporte a priori des risques pour le corps, je trouve sur moi les effets de la MD bien plus safe que ceux de l'alcool à haute dose)

Mais je n'ai jamais consommé hebdomadairement ou quotidiennement. D'ailleurs je ne fume pas (ni tabac ni weed/shit) et ma conso d'alcool qui est toujours dans un cadre social ou festif est assez faible s'est même réduite depuis que le prends du LSD régulièrement (2 ans).

Pour en revenir à la , je sais que pas mal de personnes deviennent malheureusement accro avec des prises quotidiennes. Pour ma part, je ne pense pas que ce produit ait cet effet sur moi :
- j'ai pris des petites doses de seule et j'ai trouvé ça surtout chelou, désorientant et pas spécialement agréable donc ça ne me donne pas envie de renouveler l'expérience
- j'ai pris de la en plus forte quantité et j'ai trouvé ça hyper puissant, mais hyper étrange avec plus l'impression d'une expérience de mort imminente que d'un trip et sans aucune euphorie au contraire du LSD donc ça ne me donne pas envie de renouveler l'expérience non plus
- et après il y a la avec le LSD et là je sais un peu moins me positionner. Le combo est tellement dingue avec juste un peu de et ça donne des trips tellement WTF que ça me fait un peu flipper de retenter, mais en même temps c'est tellement dingue qu'une part de moi est quand même tenté de m'y réessayer après avoir pris pas mal de temps pour digérer.

Donc j'ai pas l'impression de ressentir d'addictivité envers le produit en lui-même par contre il y a une relation mêlée d'attrait et de peur en même temps envers ses effets alliés à ceux du LSD. Mais par rapport à ça je n'ai pas peur d'arriver un jour à une réelle addictivité du fait de la fréquence des prises, mais juste de partir trop loin un jour (même si les quantités de que je prends avec du LSD sont assez "faibles" de l'ordre de 30-40 mg réparties en plusieurs traces car oui je sniffe, l'injection ne m'attirant pas)

Salut, voulais juste te proposer d'ouvrir un peu ton esprit à la K.
Pour bien connaître cette substance très éclectique, il faut au moins 20-30 expériences, je te dis pas d'aller jusque la avant de te faire un avis.
Mais de mon expérience, je sais que la K peut offrir une panoplie infinie d'expérience, selon le set&setting, l'état d'esprit d'une personne.
Mes plus belles expériences étaient sous K, j'ai eu accès a une joie infinie qui m'a fait pleurer de rire comme jamais, c'est comme si j'avais percé l'émotion de la joie jusqu'a son fond! (et que c'est infini haha)
J'ai aussi eu pareil mais avec l'amour et ça se fut la plus belle expérience de toute ma vie.
La dernière que j'ai eu c'était une soirée seule chez moi, 3 traces de 30mg sur 3h... J'ai passé la soirée de ma vie a danser comme jamais, pleins d'euphorie, ressentir de l'amour pour moi, ne faire que un avec le moment présent, les mouvements de mon corps etc...

Selon moi c'est une drogue à prendre seul et avec des doses légères et moyennes, on peux vraiment avoir des truc fort! Je n'ai jamais pris plus de 40mg en une trace, je n'ose pas aller trop loin...

Voila c'était pour te partager ça. Pour que éventuellement, tu t'ouvres à la possibilité que si en reprend quelques fois dans le futur, tu verras que ça n'est pas que sans aucune euphorie ou chelou etc... Du moins je te le souhaite!

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Nitupzar homme
Psycho junior
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champi vert4champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 03 Aug 2020
317 messages
Je me ferme pas totalement la porte, mais comme j'essaye aussi d'être "raisonnable" j'essaye de limiter ma conso de produits

Y'a aussi un côté que je n'aime pas avec la , c'est la gueule que ça me donne dans le miroir, c'est peut être accessoire, mais ça influe sur l'expérience mine de rien cette sensation de devenir physiquement quelqu'un d'autre, une version flippante et flippée de moi-même

Dernière modification par Nitupzar (02 juin 2022 à  17:00)

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Idéquat femme
Nouveau membre
France
champi vert1champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 17 Mar 2019
43 messages
Bonjour,

Ayant à mon avis un potentiel addictif assez élevée (j'ai eu plusieurs consommations problématiques), mon avis peut être biaisé.
Mais pour moi oui la kétamine a un bon potentiel addictif personnellement, c'est devenu pour moi ma drogue "idéale", à petites doses joignant à la fois un léger coté anxiolytique, un petit détachement de la réalité, sensations agréables tout en rappelant que je pouvais rester relativement active en societé.
Bien sur à plus haute dose c'est différent, les sensations qu'elle procure sont uniques et la redescente quasi inexistante (quoique je commence à ressentir un manque de plus en plus fréquent). Je pense que l'addiction à la kétamine est méconnue mais bel est bien existante.
Et hélas j'ai eu aussi à faire aux proches qui te disent "Mais normalement il n'y pas pas de dépendance physique" donc tu devrais pouvoir arrêter.
Donc à mon avis, bon potentiel addictif, ajoutant à ça une tolérance très nette qui s'installe.

Dernière modification par Idéquat (04 juin 2022 à  12:27)

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Curiosite homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 25 Apr 2022
162 messages

Idéquat a écrit

e c'est différent, les sensations qu'elle procure sont uniques et la redescente quasi inexistante (quoique je commence à ressentir un manque de plus en plus fréquent). Je pense que l'addiction à la kétamine est m

hey depuis quand tu sors avec ma copine toi ?

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