[ Addiction ]
Oxycodone - durée d'action - sevrage

Salut à tous-tes,

[Le lien du post de présentation ne fonctionne pas et je n'ai oas trouvé le sujet ailleurs, donc je me présenterai dès que ça sera possible]

Je vais synthétiser ce dont j'aimerais vous parler:

Début 2022: méchante lombalgie suite à grosse session de bricolage. J'avais déjà des problèmes de dos depuis une dizaine d'années, donc terrain fragile. Traitement Tramadol pendant 1 mois mais les douleurs empirent. Je passe une IRM, pas de hernie, ouf ! Seulement une discopathie légère. De manière générale je bosse sur un ordi donc ça m'a flingué le dos ces dernières années selon mon kiné.

Entre temps, ma compagne était enceinte, et nous accueillons des....jumeaux ! On est hyper heureux, mon dos également.
Mars 2022: arrivée des petits, et je passe au Skénan étant donné l'innefficacité du Tramadol.

Les petits ont fait pas mal de néonat donc on a pu commencer notre vie de parents en douceur, mais une fois l'arrivée à la maison ça n'était plus pareil. Beaucoup de fatigue d'accumulée, en plus j'ai une inflammation à l'épaule depuis 1 ans, donc je ne l'utilise presque plus. Mes douleurs ne se clament pas, on augmente les doses, pis après 3 mois de morphine, on passe à l'Oxycodone.

Aujourd'hui: cela fait 4 mois que je suis sous Oxycodone, 160mg/jour. 2x40mg en LP, et comme cela ne me sufit pas je prends 4x20mg en LI.

Mon médecin m'avait dit il y a 2 mois que je pouvais arrêter l'Oxy comme ça si je me sentais prêt (ça faisait déjà 5 mois que j'étais sous morphinique pour l'équivalent de 200-250mg/j de morphine. De mon côté ça me paraîsait chaud. Après une amélioration de mes douleurs à cette période j'avais envisagé l'arrêt, mais c'est revenu de plus belle donc on a continué le traitement.

Aujourd'hui: depuis 1 mois je ressent des symptômes de sevrage après la prise de mon LP 6h avant,..il est censé durer 12h. Donc je compense le reste avec les LI, en dépassant les prescriptions à chaque fois, du coup j'enchaîne les chevauchements d'ordo.

Je trouve que l'Oxy agit beaucoup plus rapidement que le Skénan, et là c'est de pire en pire, genre ce matin au réveil j'étais plié en deux avec un mal de bide, à m'occuper de mes enfants, en attendant que mon cacheton fasse effet.
Est-ce que certain-e de vous on ressenti ça avec l'Oxycodone ? (ce délai rapide avec les LP)

J'ai une infiltration dans une semaine et après mon doc veut me faire arrêter sur une période de 3 semaines. Autant dire que je le sens pas. Niveau douleurs, je ne sais plus trop où j'en suis à force d'être tout le temps sous l'effet du produit. Mais il se trouve que ce médoc m'a aidé à supporter la fatigue et je pense avoir développé une dépendance psychique, je ne me vois pas arrêter le mois prochain, les jumeaux je vous raconte pas le sport que c'est !

Si vous avez des conseils, si cela vous parle, je suis preneur de vos avis sur le sujet !

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#2 
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Mychkine homme
Artichaut dans une caisse d'oranges
01 septembre 2022 à  10:47
Salut,

L'attitude de ton médecin m'interpelle, en particulier lorsqu'il évoque la possibilité d'un sevrage sec ("comme ça", à moins qu'il ne référât à la facilité supposée de l'arrêt ?) après 6 mois d'opiacés à des dosages qui ne sont déjà plus - et de loin - ceux d'une personne naïve.

Perso, en prise per os, mes très rares 10 mg d'oxycodone me suffisent largement pour planer quelques heures, et sont même un peu trop puissants si je me réfère aux nausées, ma dose récréative de référence se situant alors plus autour de 8 mg.

Il existe évidemment une certaine variabilité individuelle, mais pas au point de décupler les quantités.

Il me paraît donc plutôt évident que tu devras t'attendre à un sevrage physique autant que psychologique si tu décides de te passer d'antalgiques opiacés trop rapidement, ainsi qu'à une résurgence de tes douleurs si tu n'en as pas traité la cause au préalable. Je ne pense pas me tromper sur ce point, cependant n'étant pas expert en opis, je t'enjoins quand même à attendre d'autres avis que le mien, mais il me semble que la durée proposée par ton médecin est extrêmement courte, en particulier avec l'oxycodone, connue pour provoquer une accoutumance forte et rapide.

Je n'affirme pas que ton ttt était maladapté, ipso ergo, si tu avais besoin de ces médications pour calmer tes douleurs, il n'y a pas lieu de te sentir coupable ou d'en vouloir à quiconque pour te les avoir prescrites. Par contre, il faudra envisager la possibilité de leur interruption avec délicatesse, en particulier au vu de ta situation physique et familiale. Il sera ss doute opportun d'envisager des voies d'analgésies alternatives, ne ciblant pas les récepteurs opiacés (noradrénaline, etc.).

Si tu ressens des symptômes de sevrage (lesquels ?), c'est peut-être justement que ta tolérance a augmenté au point que ton organisme trouve insuffisantes les quantités d'étiage que prend l'oxy tout au long de ta journée... et a besoin des "pics" de concentration sanguine en opis pour fonctionner normalement.

Dernière modification par Mychkine (01 septembre 2022 à  10:51)

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Ca fait deux fois que je lui parle de l'arrêt et il à l'air de prendre ça à la légèren du genre easy quoi. Franchement, quand je fais le bilan je ne sais pas comment j'aurais fait sans les opis ces derniers mois, c'était vraiment hardcore niveau fatigue, endurance,etc. j'ai déjà mis le nez dans la came par le passé (jamais au point de tomber dedans) et je connaissais donc bien le potentiel des opis pour adoucir un peu les sensations corporelles.

Je suis d'accord avec mon médecin qu'il serait bien d'arrêter pour faire le point niveau douleurs (car en fait je ne fais qu'augmenter le traitement chaque fois que je passe chez lui car ça ne suffit plus), la méthode c'est autre chose, il na peut-être pas encore été confronté suffisamment à ce genre de traitement durant sa carrière (il est d'ailleurs jeune pour un toubib, 35 ans je dirais).

En ce qui concerne les symptômes de sevrage, c'est principalement mal partout, genre courbatures(en réalité à ce moment je me sens comme un vieux robot cassé qui galère à se déplacer). Ca c'est après ma prise de 40mg LP 6h auparavant, et des sueurs froides parfois. Ce matin, je me suis réveillé 7h après ma prise (je profite de la nuit pour "allonger" ma prise de LP). Mais ce matin comme je l'ai évoqué je n'ai jamais ressenti ça encore, le bide tendu, moitié nauséeux, mal partout, j'ai pris direct 2 cachetons et c'est passé au bout d'une heure. Je crois que ça m'a donné une toute petite idée de ce que c'est qu'un sevrage.

Dernière modification par greenpurple (01 septembre 2022 à  11:12)

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Salut

Cette année sera visiblement "mouvementée" pour toi mais tu sembles avoir mis ou prévu de mettre en place ce qui t'est nécessaire pour améliorer ton état. Félicitations pour les jumeaux.

Si j'ai bien compris, tu as initialement reçu du tramadol pendant un mois. Tes douleurs n'étant pas calmées, ton médecin t'a fait passer au 3ème pallier, initialement à de la morphine à 250 mg/24h pendant 3 mois, puis à l'Oxycodone, il y a 4 mois à 240 mg/24h répartis en 160 mg de lp et 80 mg li. Soit 8 mois de traitement opioide.

240 mg d'oxycodone = grossièrement 500 mg de morphine ; 50 mg de tramadol = 10 mg de morphine. En supposant que tu aies eu la dose maximale de tramadol de 400 mg/24h, cela signifie qur tu aurais, en terme d'équivalence théorique (valeurs pouvant varier à cause de facteurs interpersonnel), reçu en premier environ 80 mg de morphine, puis à la morphine pure à 250 mg et tu es à environ 500 mg d'équivalence morphinique avec l'oxycodone 240 mg.

Si je mets de côté les équivalences, les chiffres, je veux surtout faire constater que les doses ont augmenté significativement. Tu as mal, c'est normal de traiter les douleurs mais je me permets de dire ouvertement qu'un médecin qui te dit qu'après 6 mois sous opioide, à doses relativement haute de te demande d'arrêter du jour au lendemain, ce n'est pas recommandé ni voulu.

La notice de chacun de ces médicament mentionne la possibilité de développer une dépendance physique et mentale et recommandent de progressivement réduire les doses.

Que tu aies peur d'arrêter, c'est normal. Tu as une famille dont tu t'occupes, des douleur sans réelle perspective de soin, actuellement, à part la gestion des symptômes. Tu n'as pas d'inquiétude à avoir. C'est normal de ressentir le besoin de médicaments si tu souffres.

Les douleurs que tu as ont plusieurs composantes dont des douleurs pour lesquelles les opioides ne sont pas recommandés au long cours. Je pense notamment aux douleurs neuropathiques.

Les infiltration permettent de soulager les patients sur plusieurs mois. Pour certains, l'action anti-inflammatoire permet de faire de la place et donc de ne plus pincer certains nerfs. Il faut juste savoir que théoriquement, un patient ne devrait pas avoir plus de 4 infiltrations. Certains ont besoin d'en faire plusieurs pour être soulagés et dans d'autres cas, il y a ceux pour qui ça ne marche pas.

Pour les douleurs neuropathiques, ton médecin t'a-t-il parlé de l'utilisation de certains anti-depresseurs à bas dosage pour le traitement de ce type de douleurs. Il y a aussi la piste de certains anti-epileptiques ayant montré leur efficacité sur les douleurs neuropathiques: gabapentine, pregabaline (lyrica).

Arrêter les opioides, oui, mais comment vas-tu gérer tes douleurs ?  S'il y a un réel plan de traitement derrière (physiothérapie, traitements adaptés, etc.), tu devrais déjà plus facilement accepter l'arrêt des opioides qui sont, actuellement ta seule source de soulagement.

Je suis aussi sous oxycodone et si cela peut te rassurer, je ne tiens pas les douze heures théoriques de durée d'action. Avec mon médecin, ce qu'on a fait, c'est d'avoir le même dosage sur 24h mais répartis sur plusieurs prises pour couvrir la durée voulue.

A confirmer par ton médecin mais théoriquement avec l'Oxycodone et le traitement des douleurs, il faut se dire que l'utilisation des LI est limité à max, environ 10% de tes LP. 160 mg de lp signifie que tu peux prendre 20 mg de LI. Si l'utilisation des reserves est nécessaire systématiquement, cela signifie que les doses basales de LP devraient être progressivement augmentée. C'est de la théorie lue sur plusieurs sites de centre de la douleur. C'est à voir avec ton médecin bien sûr. Chaque patient est différent. Je trouve juste plus simple de gérer les douleurs avec des lp. 

Bon courage. Désolé si mon message est un peu brouillon. Il fsut juste garder à l'esprit que quoi que tu dois faire les choses progressif.

Dernière modification par CaptainCrox' (01 septembre 2022 à  14:01)


“Never be cruel. Never be cowardly. Remember, hate is always foolish and love is always wise. Always try to be nice, but never fail to be kind.” DW

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Salut CaprainCrox' et merci pour on message, tout à fait clair et pas du tout brouillon, et merci pour les jumeaux !

A propos des dosages, je me suis peut-être mal exprimé mais c'est 160mg/j d'oxy, dont 80mg LP et 80mg LI (comme quoi on est loin du ratio 1:10). Mais plus ça va plus j'avance la prise de mon interdose (4h seulement aujourd'hui...). Pour le Skénan j'avais commencé à 20mg/j tout compris, mais je bouffais toutes mes interdoses déjà. Puis on est montés progressivement.
Mon médecin ne m'a pas parlé d'antidep pour le moment ni d'autre chose, mais il m'a orienté vers un centre anti-douleur.

Fragmenter encore plus la prise ds LP comme tu le fais, c'est bien mon idée, j'en ai parlé au médecin la dernière fois mais il ne l'a pas considéré (je ne sais pas pourquoi, de manière générale il est vraiment très bien, mais sur les opiacés je ne le suis pas toujours). Avec les chevauchements d'ordo j'ai pas mal de LP en stock et j'ai pris la décision de me faire un programme en en prenant toutes les 6h, avec la même dose, donc 4x40mg/j. Ca m'évitera le yoyo des LI.

D'ailleurs, c'est bizarre sans doute mais je trouve que LI et LP mettent autant de temps à agir (environ 1h pour être "dedans"), est-ce ton cas ? Avec la morphine c'était plutôt 45min le LI et presque 2h le LP, mais celui-là je le sentais plus longtemps. J'aurai pu y repasser mais je trouve que ça rend un peu mou par rapport à l'oxy.

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Salut,

Le centre de la douleur est une très bonne chose. C'est souvent là-bas qu'ils parlent des autres options thérapeutique (soins ou autres traitements).
Je t'avoue sincèrement ne pas saisir toutes les intentions de ton médecin.

L'important pour l'instant, c'est de réussir à stabiliser tes prises. Une fois stabilisé au dosage qui te convient, le but est théorie de gérer avec des prises LP et garder les LI pour des crises de douleurs.

Les LI ne sont normalement pas utilisées pour couvrir  des douleurs sur la durée mais couvrir les épisodes courts de douleurs en pic, des épisodes plus fort.

Concernant l'absorption, l'oxycodone rapide est absorbée en moins d'une heure et en une fois. Tu ne reçois pas forcément ton médicament plus vite car il met un peu moins d'une heure à être absorbé mais une fois pris, tu reçois la dose d'un coup.

Pour les libérations retard, il se libere en deux phases, d'abord rapidement pour commencer à faire effet puis petit à petit sur plusieurs heures.

Ça ne me surprend donc pas que toi et moi ressentions les effets LI et LP commencer à peu près au même moment. Il y a une absorption en moins d'une heure pour les deux.

Source:
Notices professionnelles pour l'Oxynorm 20 mg (li) et l'Oxycontin 80 mg cpr ret (chapitre pharmacocinetique

https://compendium.ch/product/113711-ox … o#MPro7600
https://compendium.ch/product/1158230-o … o#MPro7600

J'ai regardé la pharmacocinetique pour l'Oxycontin, l'original et l'oxycodone, l'originale pour les libérations Immédiates en Suisse. Selon les génériques, il peut y avoir des variations mais je ne pourrais dire à quel point ils sont similaires ou différents. J'espère que le principe biphasique des LP est préservé.

Je n'ai pas pu trouver de fiche pour la pharmacocinetique du Skenan vu que l'on a d'autres preparations pour la Suisse.

Si tu préfères le skenan sur la durée et que ça te permet d'avoir une dose plus basse et efficace, ce ne serait pas une mauvaise chose. Maintenant et je le comprends, le dosage ne fait pas tout. Des fois, il vaut mieux prendre un opiacé ayant moins d'effets secondaires mais nécessitant des doses plus hautes. L'important, c'est d'être bien.

Il y a plein d'aspects, je suppose, que tu voudrais faire changer dans ton traitement. Il est malgré tout important de tenir ton médecin au courant, d'être suivi et ne pas te faire stresser pour arrêter. Quand tu auras une solution à tes soucis, tu seras déjà plus serein sur l'arrêt progressif.

“Never be cruel. Never be cowardly. Remember, hate is always foolish and love is always wise. Always try to be nice, but never fail to be kind.” DW

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L'intention de mon médecin: arrêter le traitement pour faire un point sur les douleurs sans. En attendant il m'augmentait systématiquement les LP étant donné que je cramais tous les LI. Récemment, petite incompréhension quant à la durée d'action du LP.

Stabiliser c'est ce que j'aimerais faire, je redoute le prochain rdv car je compte bien lui dire que je ne pourrais pas arrêter comme ça en 3 semaines, car ça je le sais, j'ai déjà du mal à baisser les doses alors...J'ai pensé aller voir un addicto car finalement à l'heure actuelle, j'augmente dès que je ne sens plus les effets (j'aime le petit +de la molécule, le stone sans piquer du nez pour autant...j'ai des enfants à gérer !).

Pour le Skénan, comme je t'ai dit, je déplore le coté ramolo de ses effets, j'ai retrouvé ma libido avec l'oxy, c'est pour dire.

Je ne connaissais pas le mode d'action du LP, je comprends maintenant, merci pour l'info.

Affaire à suivre.

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Si tu te sens sur une pente glissante, l'avis d'un bon addicto t'aidera plus facilement à progressivement sevrer. C'est leur métier.

Tu as eu ces prescriptions pour des douleurs, il est important de le spécifier à l'addicto car selon moi, l'automatisme de l'introduction d'un TSO n'est pas forcément nécessaire.

Si dans quelques mois, on a résolu tes soucis de dos et que tu n'arrives pas à diminuer ta consommation, la on peut aborder la question de dépendance physique et psy. Ton sevrage devra être accompagné, fait progressivement.

Tu dis aussi apprécier ses effets "relaxant" de bien-être tout un donnant un petit boost. Tu dis aussi que les intervalles de prise se font de plus en plus courtes. Attention à ne pas melanger l'appréhension de ne plus être couvert avec les vrais symptômes douloureux parce que 2h avant tu te sens vraiment mal. C'est faire la différence entre envie  et besoin.

Je sais que ton objectif initial est d'être productif normalement mais on je se rend jamais à assez vite compte qu'une grosse dépendance physique et mentale s'insinuent vicieusent dans la vie. Dans l'idéal, ton traitement tu pourrais éventuellement le prendre toutes les dix heures mais sans raccourcir cette durée car tu ne sauras plus trop où tu en es vu que t'es doses se chevauchent à certaines heures.

Le centre douleur devrait te mettre en place des protocoles plus adaptés à tes besoins et tu devrais en ressortir avec un traitement facilité.

Bizarrement, il existe aussi des médecins de la douleur foncièrement contrées opioides. N'hésite pas, si tu le peux, à changer de médecin jusqu'à trouver celui qui te convient.

“Never be cruel. Never be cowardly. Remember, hate is always foolish and love is always wise. Always try to be nice, but never fail to be kind.” DW

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#9 
greenpurple homme
Nouveau membre France
17 avril 2023 à  20:56
Re salut à tou-te-s,

Je reviens aux nouvelles après ces longs mois d'absence, j'avais la tête dans le guidon avec les petits. Mon doc m'a repassé à la morphine comme je lui avait demandé, comme ça j'avais plus les symptômes de sevrage au réveil et en fin de journée. Il a voulu me faire arrêter en 2mois et là j'ai dit "oula, il délire ?!", je lui ait fait comprendre que c'était pas possible alors qu'en plus je commençais à reexploser ma conso à ce moment, j'ai doublé pour finir à 250mg/j. Sur cet incident il m'a conseillé de voir un addicto, ce que j'ai fait. L'addicto m'a parlé qu'il serait bien d'envisager un TSO, pour que je sois plus tranquille dans mes journées, éviter de penser aux prochaines doses. Bref il me propose de switcher sur la bupré et m'explique le protocole, qu'il faut être en manque bien bien pour démarrer la première prise. J'organise tout ça avec ma compagne ce weekend là. Dernière prise samedi soir de 60mg d'Oxycodone (il m'en restait et j'ai remis le nez dedans à la fin,  histoire de me faire plaisir, sachant par là que le sevrage allait être plus rude). Dimanche aprem ça a commencé à être dur, il m'avait filé du Valium mais je suis pas fan de l'effet. Le soir je m'enfile un nouveau cachet de Valium et franchement pas cool, j'étais tellement mal, impossible de trouver une position, je me suis vidé et tout. J'ai craqué à 0h00 hier soir, j'ai pris 20mg d'Actiskenan, juste pour atténuer un peu, sachant que ça pouvait mettre en l'air le passage à la bupré.

Ce matin je débarque au CSAPA, et il me file d'abord 2mg, malgré qu'il ait eu peur que ma prise de morphine me mette encore plus mal, mais franchement j'étais tellement pas bien, comme la pire des descente de MD, d'ailleurs ça donne une sale odeur à la sueur. Finalementça marche, les effets se disspent légèrement, je me détends un peu, mais limite quand même. J'y retourne et il m'a represcrit 2mg en me disant de prendre que si j'étais mal, croyez bien que j'ai pas attendu. Finalement je suis à 4mg de bupré (Orobupré), et ce soir je suis quand même pas au top, j'ai encore un peu mal, j'ai pas la pêche (j'ai pas senti la deuxième prise de 2mg d'ailleurs). Il m'a prescrit 2mg pour demain matin mais honnêtement j'hésite. Pensez vous que je suis sous dosé ? Il m'a dit que ça se calmerai dans les prochains jours, mais si je fais le calcul avec le facteur de conversion, à 250mg/j de morphine, c'est plutôt 8mg qu'il me faudrait.  Surtout que quand il a vu que les 2 mg avait calmé les symptômes, il a dit  qu'on irait pas au dessus de 4mg. Bref je sais pas trop quoi faire, j'ai presque envie de m'envoyer les 2mg restant et lui demain matin que ça le fait pas. Je suis conscient que j'aurai pas de super rush comme avec l'oxy ou la morphine, mais j'ai les bébés à gérer, il faut que je sois confort, pas sur les nerfs, sans parler des douleurs dorsales qui reviennent au galop.

Oulala, désolé pour le pavé, mais le weekend a été tellement difficile.

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