Alcool et tolérance inversé. Constat personnel.

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CPartiEnCouilles homme
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Bonjour à tous,


  Depuis mes 11/12 ans je remarque une chose assez improbable dont je n'avais jamais entendu parlé, du moins pour être plus précis, jamais entendu parlé avec l'alcool et dont mes recherches ce matin me conduisent à faire ce post. Vous l'avez vu dans le titre je parle bien évidemment de la tolérance inversé.

Je m'explique :

Depuis donc mes 11 ans, l'un de mes proches, dépendant à l'alcool à besoin de moins en moins d'alcool pour être ivre. Je l'ai remarqué assez vite, les bières étant toujours la même marque, au même degré d'alcool.

Pour vous donné une idée de sa consommation minimum quotidienne :
2 pack de Leffe blonde 6.6°
3 Rince cochon 75cl 8.5°
2 8.6
Et dans les environs de 35 ans de consommation quotidienne.

À rajouté qu'il boit juste après son café du réveil et rien d'autre dans le ventre.

Cette personne, quand elle ivre, change du tout au tout et devient totalement différente dans son comportement. Si je précise ça, c'est parce que c'est ce stade atteint par cette personne, et commun à elle, qui m'a permit de me rendre compte de cette tolérance inversé dont je vais vous parlé.

À l'âge où j'ai commencé à le remarquer donc, il lui fallait toute la consommation minimum décrite, un peu moins parfois, pour atteindre ce plateau où son comportement changé radicalement . Au début je n'y prêtait pas particulièrement attention. Il ne s'agissait que de quelques moments où je le trouvé ivre beaucoup trop vite comparé à d'habitude.


6 ans plus tard il avait besoin de moitié moins d'alcool .

Les 2 pack de Leffe suffisait désormais amplement à atteindre ce plateau et voir même l'explosé.

De toutes les personnes de mon entourage dépendant à l'alcool et bon sang qu'ils y en à un paquet, je n'ai constaté ce phénomène que sur deux personnes seulement. Les deux étant consommateurs quotidiens .
Je n'ai malheureusement pas pu demandé en détail à la deuxième personne puisqu'elle est morte je n'ai donc pu décrire que l'expérience de la première ne l'a connaissant que trop bien.


   Devant le trop peu de témoignage que je trouve et trop peu en français, je me permets de posté ça ici.
Est-ce que quelqu'un à déjà remarqué ou vécu le même genre de choses ? Est-ce que vous en avez déjà au moins seulement entendu parlé ?

Honnêtement avant ce matin je n'avais aucune idée que c'était possible même si j'avais un bon gros doute quand même et j'ai vraiment pas trouvé grand chose sur ce sujet. Deux trois témoignages en anglais et un autre article en anglais également que je lis en ce moment même.
M'enfin voilà, si quelqu'un à précisions à donné là-dessus je suis vraiment pas contre.

Bien à vous.

Dernière modification par pierre (11 juin 2023 à  18:50)

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Doo-J homme
Jean-Marc Jancovici sous dxm
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Je ne consomme pas du tout d'alcool j'ai dû être ivre 5 fois dans ma vie par contre j'ai vu l'alcool pulluler autour de moi d'une façon irraisonné chez certaines personnes de mon entourage, j'ai remarqué que leur consommation d'alcool pouvait varier du simple au double selon les jours, selon les situations, la journée etc...

c'est difficile de comparer l'alcool à la came par exemple, avec un seuil de tolérance qui augmente mathématiquement et qui pousse à consommer de plus en plus pour atteindre le même niveau, voir simplement pour combler le manque.

Avec l'alcool c'est plus abstrait selon ce que tu bois, à quelle vitesse tu le bois, si tu fais quelque chose ou si tu es avachi complet, si tu consommes autre chose à côté, pendant une période un peu tendu la consommation peut grimper pour redescendre quand la chose s'est tassé, un peu à l'exemple d'un fumeur, tout du moins c'est comme ça que je verrais la chose plutôt que de tabler sur un phénomène physionomique ou chimique,

c'est probablement sa  façon propre pour gérer son addiction et si ça lui convient qu'à cela ne tienne, après tout tant mieux qu'il lui faille moins se charger pour être tout aussi bien, c'est une bonne nouvelle wink

désolé pour ton autre ami.

Cordialement.

Sainte Jeanne d’Arc louange, tu nous as libérés.
Sancta Johanna de Arc lauda te liberasti nos

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CPartiEnCouilles homme
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Salut à toi,

J'ai donc demandé plus de précision suite à ton message à la personne en question pour y répondre du mieux possible tout en essayant d'apporter un peu plus de détail pour ceux dans le même cas se posant des questions ou n'en ayant jamais entendu parlé, comme moi auparavant.

Je vais essayé de répondre paragraphe par parag.

Je ne consomme pas du tout d'alcool j'ai dû être ivre 5 fois dans ma vie par contre j'ai vu l'alcool pulluler autour de moi d'une façon irraisonné chez certaines personnes de mon entourage, j'ai remarqué que leur consommation d'alcool pouvait varier du simple au double selon les jours, selon les situations, la journée etc...

Est-ce que tu as déjà remarqué quelqu'un dont la consommation resté la même quotidiennement, dans le même état d'esprit qui avait besoin de moins en moins d'alcool pour être ivre au même stade ?
Question peut-être personnelle et un peu mal formulé mais je me permets de la poser quand même.
Pour la personne dont je parle ( Appelons la simplement A. ce sera plus facile ) sa consommation est resté quasiment la même à de très rares exceptions près. Très majoritairement de la même façon, dans le même état d'esprit et très souvent dans le même lieu.
Un set and sittting à l'alcool qui a certe changé quelques fois mais qui est resté, encore une fois, très majoritairement le même sur 35 ans environs. Ce qui est quand même beaucoup.


c'est difficile de comparer l'alcool à la came par exemple, avec un seuil de tolérance qui augmente mathématiquement et qui pousse à consommer de plus en plus pour atteindre le même niveau, voir simplement pour combler le manque.

Oui effectivement, d'ailleurs comme tu le dis juste après, les effets de l'alcool, sa façon de le consommer etc... change drastiquement selon ce qu'on fais, pourquoi et comment.
Mais comme je l'explique juste avant, son nombre de consommation quotidienne et le reste dont je parle sont quasiment inchangé depuis 35 ans. Seul sa tolérance change, et de façon très notable, c'est donc pour ça que c'est de ce côté-là que je me penche.

Avec l'alcool c'est plus abstrait selon ce que tu bois, à quelle vitesse tu le bois, si tu fais quelque chose ou si tu es avachi complet, si tu consommes autre chose à côté, pendant une période un peu tendu la consommation peut grimper pour redescendre quand la chose s'est tassé, un peu à l'exemple d'un fumeur, tout du moins c'est comme ça que je verrais la chose plutôt que de tabler sur un phénomène physionomique ou chimique,

Bon bah du coup j'ai répondu à celui-là juste avant ^^

c'est probablement sa  façon propre pour gérer son addiction et si ça lui convient qu'à cela ne tienne, après tout tant mieux qu'il lui faille moins se charger pour être tout aussi bien, c'est une bonne nouvelle wink

Et bah dit toi ça tombe bien que tu en parles parcequ'en faite c'est la deuxième chose qui m'a poussé à faire quelques recherches et par la suite de posté ce sujet ici après le peu de réponse "concrète" que j'ai pu trouvé.

Je m'explique :

Tout ça part d'une discussion avec A. où je lui fait remarqué qu'il est très ivre beaucoup plus rapidement et ce, depuis un long moment déjà.
De là il m'explique qu'effectivement il l'avait remarqué lui aussi et depuis plusieurs années déjà. La chose allant de plus en plus progressivement.
Et en faite ça lui pose problème. Il aime l'alcool, mais aussi tout son rituel propre qu'il a autour. Il est obligé de réajusté beaucoup de choses dans son emploi du temps, dans ses habitudes et évidemment dans la relation qu'il avec l'alcool du coup.
Alors en soi de ses propres mots, c'est bien pour le porte-monnaie, mais ça le dérange quand même.

Voilà pour tous les éclaircissements que j'ai pu donnés, ça permettra de comprendre un peu mieux.
Parce que je me répète ( encore ) mais j'ai trouvé assez peu d'articles ou de témoignages concret en anglais, encore moins en français mais bon après j'ai un anglais plutôt approximatif .
Je me suis dit que peut-être en parlé ici arriverais à satisfaire ma curiosité sur ce sujet. On sait jamais.

Bien à toi.

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LapinBlanc
Funambule
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Salut, est ce que ça ne pourrait pas juste être le vieillissement qui réduit sa tolérance ?

Libre à toi d'interpréter ta réalité comme tu le souhaites :)

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CPartiEnCouilles homme
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Effectivement, il est possible que sa vieillesse ai quelque chose à voir.

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Doo-J homme
Jean-Marc Jancovici sous dxm
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d'accord je comprends mieux, y'a vraiment eu une cassure entre avant et maintenant, et ça l'emmerde car il avait sa vie calibrée sur sa conso d'alcool je vois.

c'est clair que c'est étonnant mais parfois on sait pas toujours ce qu'il se passe dans notre corps, j'ai aucune réponse décente à te donner, maintenant si tu ne peux rien faire sur la cause autant essayer de gérer les conséquences, boire des alcools moins fort en espaçant sur la durée pour essayer de pas être torché trop vite.

En tout cas si il n'y a pas eu d'arrêt, ni de concomitance de produits ou tous les trucs logique qui peuvent augmenter la défonce ou diminuer la tolérance je vois pas bien d'où ça peut venir, faut faire avec malheureusement ou heureusement, c'est peut-être un signe de lever le pied je sais pas...

Cordialement.

Sainte Jeanne d’Arc louange, tu nous as libérés.
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Zarathoustra homme
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Je ne crois pas au processus d'inversement.

Par contre beaucoup apprennent à boire différemment et même savourent les premiers verres comme les plus agréables, bu plus longuement aussi. Et voient les autres comme inutiles.

Perso j'ai remarqué que le ou les premiers verres sont presque jouissifs et suffisant, alors qu'avant j’enchaînai, et c'est souvent un comportement social classique où on attend pas les premiers effets et on charge.

Donc l'instant ou l'on boit n'est pas du celui de l'effet acquis (si je peux dire ça) puisque les effets arriveront dans 30 minutes ou plus tard. On cherche à entretenir l'ivresse alors que souvent on surcharge.

De plus le corps change, mais l'alcool reste tout de même une drogue puissante où si l'accoutumance existe et s'installe, elle reste très efficace.

Le truc avec l'addiction c'est que le corps imprime une dose assez précise, qui peut évoluer mais lentement par la répétition, mais généralement il y a une constante. Par exemple 2 bouteilles de vin par jours, 2 et demi sera "mal vécu", de trop, 1 pas assez.

Le vieillissement joue aussi.

Lors des rechutes, on peut sans problème reprendre une dose "forte", comme ci le corps avait mémorisé. Même après plusieurs mois. Exemple : 6 mois d’arrêt : rechute un soir : une demi vodka, le corps gère pas mal.

Autre remarque :  fréquence de la conso. Si la conso était vers les 20H, le corps gère la rechute. Si les conso du midi ont été arrêtés assez longtemps (un an) : là, c'est le drame.

Pour finir, je reste étonné comment le corps s'adapte. Semble "survire" et développer un système de défense. Sauf évidemment pour un alcoolisme chronique sur le long terme, très critique, sans à coté (sport, alimentation) où il y a saturation de tout.

Passage d'une addiction à une autre... vers les 6 substances magiques en mode total émerveillement.

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linec13 femme
Psycho junior
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Hello, personnellement ma dose de confort a changé
J’ai 46 ans, et maintenant, je suis au top avec … 1 verre
Avant c’était 3
Et mon ex alcoolique au plus haut degré, il lui suffisait de quelques gorgées pour changer de comportement (agressivité); par exemple on déjeune en terrasse, il va aux toilettes et en profite pour s’envoyer un whisky au comptoir en douce, il revient, son regard est devenu noir et son discours tout de suite en mode agressif ( sans doute par culpabilité d’avoir cédé à la tentation malgré ce qui était convenu)

A kiss makes my whole day, anal makes my hole weak

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L'Apoticaire homme
Comme un pharmacien, mais en moins bien
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Alors je pose ça comme ça : n'aurait il pas eu, à tout hasard, un traitement médicamenteux sédatif entre temps ? (benzo ? AD ? Neuroleptiques ? Antidouleur ? Lyrica ? Sédatif quelconque que je n'aurais pas cité ?)

Traitement médicamenteux sédatif qui aurait, vous l'aurez deviné, augmenté les effets de l'alcool, lui permettant ainsi d'être + arraché avec bien moins ?

J'adore c'que j'fais.

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CPartiEnCouilles homme
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Salut à vous,

Zarathoustra a écrit

Je ne crois pas au processus d'inversement.

Par contre beaucoup apprennent à boire différemment et même savourent les premiers verres comme les plus agréables, bu plus longuement aussi. Et voient les autres comme inutiles.

Perso j'ai remarqué que le ou les premiers verres sont presque jouissifs et suffisant, alors qu'avant j’enchaînai, et c'est souvent un comportement social classique où on attend pas les premiers effets et on charge.

Donc l'instant ou l'on boit n'est pas du celui de l'effet acquis (si je peux dire ça) puisque les effets arriveront dans 30 minutes ou plus tard. On cherche à entretenir l'ivresse alors que souvent on surcharge.

De plus le corps change, mais l'alcool reste tout de même une drogue puissante où si l'accoutumance existe et s'installe, elle reste très efficace.

Le truc avec l'addiction c'est que le corps imprime une dose assez précise, qui peut évoluer mais lentement par la répétition, mais généralement il y a une constante. Par exemple 2 bouteilles de vin par jours, 2 et demi sera "mal vécu", de trop, 1 pas assez.

Le vieillissement joue aussi.

Lors des rechutes, on peut sans problème reprendre une dose "forte", comme ci le corps avait mémorisé. Même après plusieurs mois. Exemple : 6 mois d’arrêt : rechute un soir : une demi vodka, le corps gère pas mal.

Autre remarque :  fréquence de la conso. Si la conso était vers les 20H, le corps gère la rechute. Si les conso du midi ont été arrêtés assez longtemps (un an) : là, c'est le drame.

[...]

Oui je vois où tu veux en venir dans tes propos. Honnêtement je pense aussi que le vieillissement joue. C'est même fort probable.

Pour A. les premières canettes sont également celles qui sont le plus savouré et durent le plus longtemps.  Celles qui suivent dans la journée ne sert qu'à entretenir le même stade d'ivresse jusqu'au moment où il rentre du boulot et profite pour faire monté son ivresse plus haut. Tout ses dosages étaient d'ailleurs assez précis et calculé, mais complètement chamboulé maintenant. Il y a vraiment un avant et un après sans jamais qu'il n'y ait eu un arrêt temporaire de sa consommation.

linec13 a écrit

Hello, personnellement ma dose de confort a changé
J’ai 46 ans, et maintenant, je suis au top avec … 1 verre
Avant c’était 3
Et mon ex alcoolique au plus haut degré, il lui suffisait de quelques gorgées pour changer de comportement (agressivité); par exemple on déjeune en terrasse, il va aux toilettes et en profite pour s’envoyer un whisky au comptoir en douce, il revient, son regard est devenu noir et son discours tout de suite en mode agressif ( sans doute par culpabilité d’avoir cédé à la tentation malgré ce qui était convenu)

J'ai déjà fait plusieurs soirées où je buvais moins de 3-4 verres et je dois avoué bien aimé le côté alcool que tu peux sentir monté tout en gardant le contrôle. C'est parfois plus agréable et puis dans ces dosages je trouve personnellement le craving quasiment pas présent, mais ça c'est pour mon cas.

J'ai aussi connu des gens changeant de comportement parcequ'ils s'en voulaient d'avoir consommé tel ou tel truc après avoir promis tel ou tel chose. Et j'ai déjà vu ce genre de problème aller très très loin.
M'enfin, ça c'est le résultat de dizaines d'années de stigmatisation et de prohibition qui réussissent à autostigmatisé le consommateur quand il a l'impression de ne pas réussir pour le "bien" ( TRES GROSSES GUILLEMETS ) des autres et de lui-même.


L'Apoticaire a écrit

Alors je pose ça comme ça : n'aurait il pas eu, à tout hasard, un traitement médicamenteux sédatif entre temps ? (benzo ? AD ? Neuroleptiques ? Antidouleur ? Lyrica ? Sédatif quelconque que je n'aurais pas cité ?)

Traitement médicamenteux sédatif qui aurait, vous l'aurez deviné, augmenté les effets de l'alcool, lui permettant ainsi d'être + arraché avec bien moins ?

Eh bien non, absolument rien. Ni benzo, ni antihistaminiques, antidouleurs, neuroleptiques ou même TSO qui aurait pu interagir.
À part ça niveau consommation, la seule autre substance qu'il consomme est le tabac.

Bien à vous.

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Nisroch33 homme
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Inscrit le 22 Jun 2023
8 messages
Hello,

Ayant été alcoolo-dépendant pendant plus de 10 ans, je me souviens qu'à certaines périodes j'ai connu ce phénomène. J'étais un consommateur quotidien avant les cures qui m'ont mené à l'abstinence dans laquelle je vis maintenant. Et à certaines périodes, une même quantité me retournait plus vite.

Je pense qu'une des explications peut être physique : la dégradation du foie. En effet, consommer de l'alcool de façon chronique sature le foie (dont le rôle est grosso modo de filtrer les merdes dans le sang). Quand on apporte de l'alcool à l'organisme, le foie va essayer de le traiter en priorité il me semble. Et à force, il se détériore : stéatose, hépatite, pour parler de ce qui est reversible.

Et à mon avis un foie malade joue moins bien son rôle, à force il filtre moins. Donc ton taux d'alcoolémie monte plus vite et il t'en faut moins pour être ivre.

C'est une hypothèse qui me vient en tête, mais je ne suis pas médecin. Par contre, lorsque j'étais dans mes périodes de grosse consommation, j'ai eu deux hépatites alcooliques. Et je pense que lorsque mon foie était inflammé de la sorte, il n'arrivait plus à jouer son rôle aussi efficacement.

Voila c'est une idée. Après il peut y avoir plein d'explications, et probablement qu'il y a plusieurs facteurs.

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Hilde femme
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Alors en ce qui me concerne j'ai une tolérance très variable à l'alcool aujourd'hui (avec ~30 ans de conso derrière moi dont 20 ans de conso quasi quotidienne à niveau trop élevé).

Certains jour je me sens ivre et vite sédatée avec une pinte de bière légère que je supporte mal le lendemain. Parfois ni l'un ni l'autre, ou seulement l'un mais pas l'autre.

Mais l'autre jour par exemple j'ai bu beaucoup de vin, du blanc et du rouge, et je n'avais certainement pas bu autant depuis largement plus d'un an, c'était une soirée open bar dans un bar à vin; alors bien sûr j'ai ressenti les effets de l'ivresse sans excès, mais le lendemain rien, enfin une légère fatigue et descente, mais pas la moindre gueule de bois ni le moindre malaise.

En fait je ne comprends pas très bien ce qu'il se passe; une conso isolée peut très bien passer alors qu'au bout de quelques jours je vais mal supporter plusieurs petites consommations successives par exemple.

J'ai l'impression que ma tolérance est doublement abaissée, c'est-à-dire que je suis plus sensible aux effets de l'alcool et que je le métabolise moins efficacement qu'autrefois, mais que ce n'est pas non plus systématique. roll

Faut pas chercher midi à quatorze heures -
"19 heures c'est un peu tôt"

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Nisroch33 homme
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Inscrit le 22 Jun 2023
8 messages
Hello,

Désolé pour la réponse tardive. Peut-être qu'une prise de sang pour voir un peu ce qui se passe au niveau du foie pourrait t'aiguiller sur cette piste "métabolique".

Je suis pas médecin, mais je sais que lorsque les Gamma GT, ASAT, ALAT, etc. sont trop élevées, ça veut dire que le foie est fatigué. Donc s'il est fatigué il bosse moins bien. Et l'alcool cogne plus.

Encore une fois je suis pas médecin, donc c'est une hypothèse très profane. Le mieux serait peut-être d'en parler avec un médecin.

Bonne nuit !

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