[ Arrêt & Sevrage ]

Ma consommation est juste une peur.

Bonjour.
Oui les benzos sont utilisés dans le sevrage d'alcool pour atténuer les symptômes et prévenir le delirium tremens.

Maintenant selon ton degré de dépendance il vaut mieux que tu consultes si tu as remarqué des symptômes physique type tremblements.

Je bois tout les jours depuis plus de 10ans mais a dose raisonnable c'est dernière année mais meme quand je buvais beaucoup je n'ai jamais eu de symptômes physique. J'ai constaté que l'alcool certain sont dépendant physiquement avec des doses pas énorme mais en buvant longtemps alors que d'autre non alors qu'ils boivent beaucoup et depuis longtemps.

Le mieux serai que tu trouves un addicto. Je sais que maintenant il utilise aussi la gabapentine pour faciliter le sevrage.
Amicalement.

HollywoodLeaks a écrit

nan pcq pour moi avoir mon alcool s'est transformé en "si je l'ai je vais pas crever", sauf que au je veux en partir. Si jamais quelqu'un a suivi un parcours de sevrage, pouvez vous me renseigner les tips, les benzo à prendre, comment faire pour ne pas avoir un delirum tremens ou vomir pendant 1 semaine

autre option, je te la dis mais peut etre n'est elle pas applicable pour toi. Il est possible aussi d'arreter progressivement, en diminuant petit a petit. dans ce cas le mieux est de se faire un tableau de doses et de le suivre. par contre je ne sais pas de combien diminuer par jour....

Comme dit plus haut, un accompagnement ne me parait pas de trop.
Le sevrage est un étape. A mon avis, il va falloir que tu t'appuies sur un accompagnement.
L'alcool était une béquille quelque part, il va te falloir faire sans, et dans l'absolu, rien qu'en temps, le sevrage est une période très courte.
Mais bon, je comprends tellement bien que tu souhaites gérer seul sans sevrage suivi en clinique.

Lol pour être un "ancien" avec un pic à 1L de vodka par jour + les 6 canettes 50cl de bières fortes qui allaient bien, je n'ai jamais approché le delirium, ça ça vient quand tu coupes net après avoir consommé non-stop sur une très longue durée, tu en es bien loin, ne pas arrêter parce que "tu pourrais crever" est une excuse !

Déjà est-ce que tu as essayé d'arrêter et est-ce que tu as des symptômes de sevrage (tremblements, transpiration excessive, fortes angoisses, insomnie ...) ? Car si ce n'est pas le cas tu n'es même pas dans la dépendance physique ...

La démarche est très simple si tu veux réellement arrêter, soit tu la joues graduellement en baissant un peu la dose tous les jours (pas fan de cette démarche, quand je buvais en mode trash c'était pour aller au bout, je préférais arrêter d'un coup que d'avoir la frustration d'avoir un peu d'alcool dans le sang avec le corps et le cerveau qui t'en réclament plus pour te sentir "bien"), soit tu vas voir ton généraliste, tu lui expliques la situation (y'a pas de honte ou de trucs à cacher, il est là pour ça il connait et y'a le secret médical), tu lui demandes valium, somnifères et vitamines B pour protéger ton cerveau, faut boire beaucoup d'eau , les trois premiers jours c'est désagréable mais le valium aide beaucoup, et au bout d'une semaine la partie "physique" est complètement passée. Tu vas même avoir une partie "lune de miel" un peu dangereuse où tu vas te sentir euphorique d'avoir réussi ton sevrage et te dire "c'est bon j'ai vaincu l'alcool, je peux reboire un coup". Là faut avoir de la discipline et être conscient que c'est encore trop tôt

Après faut s'interroger sur la partie psychologique, et là c'est pas en une semaine que ça va se régler. C'est multifactoriel. Perso malgré mon passé de "heavy drinker" et malgré tout un tas de gens qui n'y connaissent rien qui me condamnaient à l'abstinence totale, je suis revenu à une conso modérée (je m'autorise 2-3 pintes UN soir uniquement le WE, ce qui me permet d'avoir l'ivresse sans les inconvénients. Si je bois plus, le lendemain je suis pas bien et j'ai envie de reboire. Et si je bois deux soirs de suite ça devient compliqué). L'alcool pour moi c'est comme faire du funambulisme sans sécurité, j'aime trop la sensation pour arrêter mais ça me demande beaucoup de discipline pour pas me casser la gueule. Ca m'a demandé un an de psychothérapie pour comprendre pourquoi je m'alcoolisais outrancièrement, et pour associer l'excès d'alcool à un risque (black-out, envoi de messages de merde à mes proches qui sont donc au courant que j'ai picolé et qui me font bien chier le lendemain, copine vénère, réveil aux urgences) dont je me passe merveilleusement bien aujourd'hui.

Mais dans mon cas c'était à un stade déjà plus avancé, 15 ans en "festif" qui tendait de plus en plus vers tous les jours, puis 3 ans vraiment vénères. Pour toi c'est plus dans la tête qu'autre chose, si tu as VRAIMENT décidé d'arrêter, prend RDV chez ton médecin, mets-toi en tête que tu vas être sans doute un peu déprimé pendant une semaine (ça reste gérable avec le valium et les somnifères les premiers jours, sans rien c'est beaucoup plus chiant, j'ai connu quelques sevrages à ne pas dormir du tout pendant 3 nuits tout en ne ruminant que des angoisses et la merde que tu as pu faire alcoolisé avec tes draps qui puent ta transpiration d'alcool, plus jamais), que c'est parfaitement normal et que c'est lié à l'arrêt, et ensuite tu te sentiras beaucoup mieux. Arrête maintenant et fais une bonne pause de quelques semaines / mois, tu y verras plus clair et ton corps te remerciera.

Dernière modification par Sziget (17 juin 2025 à  21:01)