[ Arrêt & Sevrage ]

Arrêt de la méthadone à l'hôpital

Dernière modification par prescripteur (Hier à  13:21)

prescripteur a écrit

Si j'ai un conseil personnel (je suis ex medecin de CSAPA) c'est de ne pas te fixer sur un sevrage total à tout prix pendant l'hospitalisation Une dose plus faible peut se reveler totalement vivable ou constituer un tremplin vers le sevrage total un peu plus tard.

Ok sauf qu'à l'hosto, il n'aura pas de méthadone pendant un mois

Chancelotus a écrit

Et prise de sang et d'urine journalières pour voir si mon corps supporte bien le choc .
Après comme le dit mon docteur on ne meurt pas de manque de méthadone.

Whoaw, il est marrant ton doc :) Des médecins qui disent cela, perso je ne leur ferai pas confiance et pour les tests urinaires et prise de sang, amha c'est plutôt pour vérifier si tu ne triches pas !! 

Et c'est vraiment pour moi de la violence symbolique, bref je pense surtout au bout de quelques jours, lorsque les demi-vies seront passées, tu risques de t'infliger de la souffrance. Enfin, c'est juste mon ressenti au vu de ton propre témoignage sur les seules baisses faites jusqu'à 50 mg
 
Alors que de faire, un sevrage mais dégressif (environ 10 % par mois) tu n'auras pas besoin d'en durer inutilement, de la souffrance, et puis pour ceux ou celles qui ont déjà voulu faire, ou de ne pas avoir le choix de passer par la case du  sevrage à sec, comme j'ai pu le faire il y a plus de 20 ans pour faire plaisir à mon entourage, dont un dans le CHU de ma ville

il y a des risques de PAWS  = Post Acute Withdrawal Syndrome, protracted withdrawal syndrome : Le syndrome prolongé de sevrage ou plutôt le syndrome prolongé après sevrage aigu

https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … m=similard

Mais je préférais me tromper , mais vu que c'est ton choix, alors perso j'estime que l'on peut que te souhaiter le meilleur

Amicalement

Chancelotus a écrit

Bonjour à tous,

Je me présente je m'appelle Christophe j'ai 34 ans consommateur de médicaments à base d'opioide suite a un accident du travail j'ai toujours pris ça sous le contrôle médical jamais pour la défonce mais malheureusement mes medecins on fait n'importe quoi .. je m'explique


Accident du travail je me défonce une vertèbre la l5s1 personne ne veux m'opérer trop jeune j'avais 28 ans a l'époque du coup on préfère me donne du tramadol j'ai commencé doucement et en 6 mois j'ai fini a 400mg en LP en deux prise mais ça ne suffisait plus pour me soulager du coup on m'a passer a l'oxycodone je suis allez jusque 200mg / jr ca me soulager que un temps et je devais monté régulièrement pour avoir de nouveau c'est effet antalgiques du coup un jour un docteur m'a proposé les patch de fentanyl et je suis monter jusque 75 microgrammes / 48 h au lieu des 72h préconisé encore une fois avec l'accord de mon médecin mais ça m'a flingué j'arriver plus a réfléchir jetait que l'ombre de moi même j'ai changer de docteur et je suis repasser a l'oxycodone j'ai repris avec 150 mg en deux prise et rebelote je suis monter quasiment a 250 mg

et la j'ai dit stop j'en pouvais plus de plus entre temps j'avais étais opéré du dos mais les douleurs était toujours présente et la mon chirurgien m'a dit que c'était des fausses douleurs qui était crée par mon corps pour consommer plus en suivant sont conseil je me suis rapproché d'un csappa et la j'ai commencé la méthadone très dur au début de passer d'un produit a l'autre mais j'ai réussi a etre stabilisé avec 160 mg en deux prise 80 mg le matin et 80 mg le soir pour eux j'ai un métabolisme rapide du a mes haute doses d'opiacé suite a ce passage a la méthadone ça allez mieux les douleur on progressivement disparu

j'etait bien mais les constipation me crée des douleur abdominale terrible après 6 mois de stabilité et le passage en gélules je demande au csappa de descendre régulièrement mais il voulait pas arriver a l'année de prise de méthadone j'ai commencer ma descente solo vu qu'il ne voulait pas c'était jamais le bon moment pour eu j'ai réussi a descendre de 20 en 20 jusqu'à 100 mg assez facilement mais là descente de 100 a 80 horrible j'ai souffert pendant 2 mois avant de me stabiliser.. j'ai alors décidé de descendre de 10 en 10 arrivé à 70 mg.

J'en ai chié aussi mais j'ai forcé jusqu'à 60 mg et de là j'ai décidé de passer avec mon médecin traitant car le csappa m'a littéralement engueulé car je descendais ma dose de méthadone.

Ensuite, avec mon médecin traitant, on a décidé de descendre de 5 en 5 vu que j'avais beaucoup souffert il y a environ un an qui s'est écoulé pour toutes les descentes que je vous ai cités à chaque fois. J'ai attendu de me sentir bien avant de redescendre de nouveau mais là à 55 ça a été vraiment l'enfer.

J'ai mis vraiment longtemps à m'en remettre presque 3 mois. Depuis j'ai redescendu de 5 donc je suis à 50 mg actuellement et pareil ça a été un enfer terrible à chaque fois que je descends de 5 mg.

Je souffre pendant 3 mois de syndrome de sevrage. De plus, mes intestins me font souffrir de martyr à cause de mes constipations à répétition.

J'ai d'autres soucis de santé aussi. Au niveau du foie jai les gamma a 150 au lieu de 50 d'après les docteurs, ça viendrait de la méthadone aussi.

J'ai donc décidé de prendre rendez-vous avec un vrai addictologue et pas mon médecin traitant pour discuter avec lui des pour et des contre et suite à cette discussion on en a convenu de tenter un sevrage complet à l'hôpital sachant que je ne supporte plus aucune descente et que j'ai mes soucis d'intestin je suis a la deuxième hernie inguinal a cause des constipation et de pousser comme un sauvage sur les toilettes j'ai tout essayé rizmoic c'est un médicament pour les constipation lier aux opioïdes, celui-ci me fait des douleur aux intestins comme si j'avais une gastro, c'est l'enfer. J'ai essayé le macrogol. Je suis monté à 6 sachets par jour et malgré ça j'ai du mal à aller aux toilettes. J'ai essayé le lactulose. J'ai essayé à peu près tous les laxatifs du marché et rien me soulage. C'est vraiment un enfer et de plus j'ai mes gama au taquet comme dit plus haut c'est pour ça que le médecin en pesant le pour et le contre m'a conseillé le sevrage à l'hôpital.
Je sais déjà ce que vous allez dire que c'est du suicide à 50 mg que je vais souffrir, mais est-ce que c'est pire de souffrir quelques mois ou de souffrir constamment? Car là lors d'aujourd'hui, mon traitement est à la me fait souffrir constamment je suis jamais bien. Je suis toujours dans le mal. J'ai chaud. J'ai froid. J'ai des frissons tout le temps donc je me dis autant souffrir une bonne fois pendant 1 à 3 mois et être tranquille ensuite que de continuer comme ça pendant encore au moins un an, voir un an et demi avant d'en avoir fini avec la méthadone en descendant progressivement car c'est bien au minimum ce qu'il me faudra pour faire 50 à 0.

Ma question est car j'ai fait le tour du forum et j'ai eu très peu d'avis positifs sur l'arrêt brutal en hôpital mais je voulais avoir des conversations avec des gens qui ont réussi cet arrêt brutal et à l'heure d'aujourd'hui où ils en sont.

Est-ce qu'ils regrette de l'avoir fait ou est-ce que ça a été un bon choix pour eux? C'est surtout avec eux que je voudrais converser car je trouve très peu de leurs avis sur le forum.

À combien est-ce qu'ils étaient avant de faire cet arrêt brutal ?
Et combien de temps ça a mis pour qu'il retrouve leur vie d'avant?

Que j'ai une réponse ou pas. De toute façon ma décision est prise. Je vais tenter cette aventure.

Je sais pas si c'est une bonne idée.
Je vous tiendrai au courant. Je rentre à l'hôpital le 4 août à 9h30.

Je compte mettre régulièrement des nouvelles sur le forum même après ça fera des traces pour les gens qui veulent aussi faire cette aventure dans l'avenir.

Merci à tous d'avoir pris le temps de me lire.

Et merci à ceux qui me répondront.

À très vite, quoi qu'il arrive, je vous donnerai des nouvelles.

Bonjour.
Pour moi et ça reste que mon avis mais ça va être très compliqué. Diminuer de 5mg te fais déjà souffrir, je suis passé de 120mg à 15mg en 3 ans et ça c'est très bien passé. Bon j'ai peut être un peu compensenser sur l'alcool mais ça c'est un autre débat.

Je n'ai jamais eu de sensation de manque ( à part le matin avant de prendre mon traitement). Tu dis que tu en a encore minimum pour un an en progressif, je dirai même plus car quand ça va pas il faut savoir arrêter de diminuer et se satibiliser avant de recommencer.
Autre chose tu dis avoir arrêté le seresta du jour au lendemain, c'est quelque chose qui ne faut pas faire le manque de benzo est particulièrement dangereux voir potentiellement mortel.
J'ignorai que la metha pouvait faire monter les gamma, si prescripteur pouvait m'en dire plus je suis preneur.
Amicalement.

Dernière modification par Eric 44 (Aujourd'hui à  11:32)