Vaste question, enfin pour ma part !
Bon pour ceux qui me suivent un peu une certaine lassitude doit être en train de s'installer.
Trois pas en avant, trois pas en arrière, je suis au cœur de cette ritournelle quand à ma conso d'
alcool.
J'en ai vraiment plein le cul de cette dépendance psycho que je n'arrive pas à endiguer et pourtant JE SAIS tous les désagréments que mes petits écarts hebdo (4 bières et un shot de rhum hier) me font subir. A savoir groooosse culpabilité, bon vieux sentiment de mésestime de soi, interrogations multiples, bref joie de vivre et la légèreté quoi !
J'ai intitulé ce billet « un déclic est-il suffisant ? » parce que je crois que je l'ai eu ce déclic, ne pas être dans le déni de ma faiblesse face à l'
alcool. Et pourtant…
Ne souffrant pas de dépendance physique j'ai pu passer 5 jours sans boire. Sans doute trop fière de moi et surtout rassurée sur le fait que je puisse ne pas consommer pendant plusieurs jours, à la sortie du boulot bim, je fais un rapide détour par la supérette avant de récupérer mes loupiots et jecraque allègrement pour mes 2 despes de 50 cl (désespérantes ouais !). Non contente de mon petit forfait, je me bois un shot de rhum pendant que mon mec lisait une histoire aux enfants… la grande classe quoi.
Bref, moi qui ai entamé une thérapie brève pour me rééduquer qui était pleine d'allant et de confiance, j'ai le sentiment de ne plus avancer, de ne pas poser d'actes suffisants, de ne pas me mobiliser suffisamment vers mon objectif: ne pas boire en cachette comme une connasse immature et mal dans ses pompes.
Mais putain j'ai quoi qui déconne merde ?!
Je savais que tout ne se ferait pas simplement mais là c'est difficile de se dire que les rechutes font partie du chemin.