Extra d'héroïne pendant TSO, besoin de conseils

Bonjour Marinette.

Je veux pas faire n'importe quoi avec ma metha mais que me conseillez vous? Je descends peu à  peu pour arriver au 20mg que je prenais avant mon extra? ou j'écoute mon corps et je prends mes 20 et attends d'être mal pr reprendre un peu de quoi me calmer?

C'est le problème de l'extra, soit la déstabilisation et la gestion en "mode came" si j'ose dire.
J'ai essayé deux fois de faire des extras au début de mon traitement, et a chaque fois, il m'a fallut trois semaines pour retrouver l'état avant l'extra sans ré-augmenter le dosage de Méthadone.

MOI, j'ai laissé tomber, mais j'avais pu constater comment une simple petite session ME ramenait a chaque fois en arrière.
C'est a mettre sur la table de ton DOC car ou tu patientes pas très bien, ou tu augmentes ton dosage, et personne ne saura te donner le chemin a suivre. C'est ton choix en quelque sorte. Ce que tu attends du TSO.

Ce doit être assez similaire avec la Buprénorphine dans son principe.

Rico.

Dernière modification par Ricoson (11 janvier 2014 à  17:30)

Merci pour vos conseils,

Ce qui est un peu compliqué pour moi c'est que je suis en train de descendre la metha, donc je pense que c'est une des raisons qui on fait que j'ai craqué.
Il m'arrive de faire des extras mais la la came était forte et mon dosage de metha étant bas ça n'a pas suffit à  me calmer.

J'ai vu des cas similaires avec le sub sur le forum mais les 2 molécules étant quand même différentes je ne veux pas prendre pour moi des conseils donnés à  des UD sous sub.

Je vais voir comment gérer mon traitement et j'en parlerais avec mon doc même si le fait de me remonter le dosage me fout les boules d'avance. Je sais que je devrais pas ressentir ca mais dès l'arrêt de mon TSO on est censé faire un bébé avec mon chéri et plus je recule l'échéance et plus ça recule le bébé.

J'ai pas l'intention de faire un bébé sous metha, j'ai lu bcp de chose sur le forum et vu les conséquences que ça peut avoir (comme ne pas en avoir) je me dis que j'ai seulement qq mois à  attendre pour vivre ma grossesse pleinement. Et ne pas prendre le risque d'un servage difficile pr le bébé.

Alors est-ce qu'inconsciemment je recule cette échéance volontairement car je flippe, peut être, mais j'ai toujours pensé qu'un petit extra de temps en temps pouvait se gérer sachant que j'ai déjà  connue la dépendance et que je suis pas prête à  revivre tout ça.

Peut être qu'aussi sachant que je serai bientôt enceinte et que je ne pourrais plus toucher à  la came, du coup je profites de petites dernières fois...

Bonne soirée :)

le sevrage de métha avant ta grossesse ne peut que être bénéfique ( bien avant la grossesse,que ton corps se remettent en place..)

mais en fonction du nombres de tes années de conso, attention a ne pas se recasser la gueule quelques semaines, voir mois après la grossesse

une fois que le"spleen" arrive (j'apele ça comme ça), fatigue + hormone +manque de sommeil

j'en ai vu replonger puissance 10 !! et ça fait dxes situations vraiment dramatiques

donc ça peut être bien,mais il faut que tu soit clairsur tes consos et ton envie d’arrêter,on peut avoir des moments de faiblesse (compréhensible après la grossesse),et là , ça reviennent insidieusement, souvent rapidement..

courage


tiens nous u courant
amicalement M-Rouge

JE pense qu'un TSO peut avoir au moins trois objectifs qui se recoupent mais n'ont pas de finalités identiques.
la corrélation pourrait se faire avec le tabacs et ses produits de substitutions.

Le contrôle plus fin de la prise d'un opiacé, un peu comme un voyage en avion et un substitut nicotinique pour la cigarette.
La maintenance avec l’arrêt du produit et son remplacement par la substitution pour supprimer les risques et/ou les contraintes du produit substitué.
Le sevrage en utilisant les caractéristiques du substitut et en pratiquant un oublie progressif et si possible définitif du produit.
Les objectifs peuvent changer en passant de l'un a l'autre en fonction de ses choix ou des circonstances.

En revanche, il ne ME semble pas réaliste d’envisager l'objectif du sevrage quand on en est a un objectif de contrôle ou de gestion. La prise de produit est alors vécu comme un échec et le retour effréné vers un bas dosage douloureux. Le sevrage s'il est tenté aura trop de chances d'échouer avec tous les risque associés lors de la reprise.

C'est la que le choix intervient et que le dialogue avec les spécialistes intervient.

C'est ma vision et bien sur, je ne suis pas thérapeute. Cela n'engage que MOI.

RicoSon.

Dernière modification par Ricoson (12 janvier 2014 à  12:36)