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no_id a écrit
Syndrome serotoninergique : c'est la mode en ce moment, des qu'on a un probleme apres la drogue, c'est un syndrome sérotomachintruc, meme si la dite drogue n'agit pas sur la sérotonine. Un syndrome séroto est AIGU, c'est a dire soit vous crevez soit c'est fini apres 24h.
FAUX !!!
Il y a visiblement différents degrés de syndrome serotoninergiques:
La forme bénigne se manifeste par des nausées, une agitation, un comportement agressif, des paresthésies
L'évolution est favorable en quelques heures après l'arrêt de l'ISRS
Cette forme peut passer inaperçue si le diagnostic n'est pas évoqué
La forme grave est un ensemble de manifestations psychiques, motrices et végétatives :
Agitation, confusion, hypomanie
Tremblements, myoclonies
Hypertonie diffuse avec hyperréflexie ostéotendineuse, puis rigidité musculaire avec ses conséquences (difficulté respiratoire, trismus gênant l'intubation, rhabdomyolyse...)
Mydriase (parfois aréactive), sueurs profuses, hyperthermie, frissons
Augmentation de la pression artérielle, tachycardie, tachypnée
http://www.esculape.com/fmc/serotoninesurdosage.html
Dès 1993, il est apparu nécessaire de distinguer les divers degrés de gravité, depuis les formes légères à
subaiguà«s jusqu’au syndrome sérotoninergique aigu, sévère et potentiellement mortel (par coagulation
intravasculaire disséminée, leucopénie, thrombocytopénie, crises tonico-cloniques, rhabdomyolyse,
hyperkaliémie, insuffisance rénale, rigidité musculaire avec hypoventilation et pneumonie d’aspiration,
« Multiple Organ Failure »,...). Unscore de sévérité a été développé en 1997.
Il distingue les formes légères, qui peuvent être prévenues, d’une évolution sévère et permet donc de mieux séparer les « réactions sérotoninergiques » pour les formes légères (manifestation la plus fréquente) des « syndromes sérotoninergiques» pour les formes sévères (événement rare).
Ce score comprend 9 items auxquels sont attribués des grades de 0 (absent) à 3 (sévère):
désordre del’orientation (sous forme de confusion, hypomanie et incoordination), agitation, myoclonies, hyperréflexie, tremor, vertiges, fièvre, transpiration et diarrhées. Un syndrome sérotoninergique est avéré pour un score égal ou supérieur à 7.
http://www.pharmacoclin.ch/_library/pdf/2006_33_5_6.pdf
Dernière modification par Jhi-dou (21 janvier 2014 à 23:43)
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Jhi-dou a écrit
no_id a écrit
Syndrome serotoninergique : c'est la mode en ce moment, des qu'on a un probleme apres la drogue, c'est un syndrome sérotomachintruc, meme si la dite drogue n'agit pas sur la sérotonine. Un syndrome séroto est AIGU, c'est a dire soit vous crevez soit c'est fini apres 24h.
FAUX !!!
Il y a visiblement différents degrés de syndrome serotoninergiques:La forme bénigne se manifeste par des nausées, une agitation, un comportement agressif, des paresthésies
L'évolution est favorable en quelques heures après l'arrêt de l'ISRS
Cette forme peut passer inaperçue si le diagnostic n'est pas évoqué
La forme grave est un ensemble de manifestations psychiques, motrices et végétatives :
Agitation, confusion, hypomanie
Tremblements, myoclonies
Hypertonie diffuse avec hyperréflexie ostéotendineuse, puis rigidité musculaire avec ses conséquences (difficulté respiratoire, trismus gênant l'intubation, rhabdomyolyse...)
Mydriase (parfois aréactive), sueurs profuses, hyperthermie, frissons
Augmentation de la pression artérielle, tachycardie, tachypnéehttp://www.esculape.com/fmc/serotoninesurdosage.html
Dès 1993, il est apparu nécessaire de distinguer les divers degrés de gravité, depuis les formes légères à
subaiguà«s jusqu’au syndrome sérotoninergique aigu, sévère et potentiellement mortel (par coagulation
intravasculaire disséminée, leucopénie, thrombocytopénie, crises tonico-cloniques, rhabdomyolyse,
hyperkaliémie, insuffisance rénale, rigidité musculaire avec hypoventilation et pneumonie d’aspiration,
« Multiple Organ Failure »,...). Unscore de sévérité a été développé en 1997.
Il distingue les formes légères, qui peuvent être prévenues, d’une évolution sévère et permet donc de mieux séparer les « réactions sérotoninergiques » pour les formes légères (manifestation la plus fréquente) des « syndromes sérotoninergiques» pour les formes sévères (événement rare).
Ce score comprend 9 items auxquels sont attribués des grades de 0 (absent) à 3 (sévère):
désordre del’orientation (sous forme de confusion, hypomanie et incoordination), agitation, myoclonies, hyperréflexie, tremor, vertiges, fièvre, transpiration et diarrhées. Un syndrome sérotoninergique est avéré pour un score égal ou supérieur à 7.
Oui oui la dessus je n ai pas dit le contraire (quoique si sur psychonaut j avai di un peu le contraire mais g pu me rendre compte de mon erreur), ce que je voulais signaler c que le SS est un probleme aigu et qu il est sensé s arreter de lui meme en 48h max (pas sur mais tu voi la fourchette). Si 10 mois apres un ss t a encore des symptomes ce n est plus un ss (meme si il y a des cas ou les problemes au long terme sont directement le resultat du ss)
Sinon, bon retablissement a l auteur, il ne faut pas perdre espoir... J ai mi perso plus de 6 mois a me remettre de quelques mois d antidepresseurs (pour ne pas dire entre 1 et 1,5 ans)(problemes d humeur et d anxiete surtt)...Et g deja eu 2* des probleme au long cour apres certaines substances, ca a tjrs fini par s arreter (les 2 episode d anxiete/depersonnalisation ont dure 4 mois chacune)... Comme quoi ca peu se remettre en place !
Dernière modification par no_id (24 janvier 2014 à 03:28)
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Dernière modification par no_id (25 janvier 2014 à 10:02)
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Dernière modification par prescripteur (25 janvier 2014 à 10:16)
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prescripteur a écrit
Un certain nombre de temoignages sur ce forum font etat de troubles moteurs (dystonie notamment des machoires) persistant des mois apres usage de MDMA. Ce que la science ne semble pas connaitre. Donc la question est "est ce associé à des symptomes du HPPD (il semble que ce soit le cas, mais rarement, chez Lilithea) ou est ce que cela n'a rien à voir.
Amicalement
J'ai déjà ressenti ce symptôme de machoires serrées, plus de 6 mois après une prise d'ecstasy, et de façon totalement isolée (ss aucun autres symptômes). En général, mes machoires se serraient à des moments où je stressais un peu.
Le bon côté, c'est qu'il m'a appris que le X restait plusieurs mois dans le corps, ce qui m'a convaincu d'éviter d'en prendre de façon régulière.
prescripteur a écrit
Une precision,
Le HPPD est post hallucinogene mais ne comporte pas d'hallucinations = c'est à dire que la personne qui les éprouve sait que ce sont des distorsions de perception, alors que les hallucinations sont des fausses visions que le patient croit reellement voir.
Quand il y a des hallucinatrions on est dans le domaine de la psychose post hallucinogène et pas du HPPD.
Du moins c'est comme ça que c'est décrit.
Amicalement
En ce cas, il est inexact, selon mon expérience perso concernant de l'ecstasy ou des champignons mexicains (achetés dans les coffee-shops à Amsterdam quand c'était légal) de qualifier d'hallucinations les expériences sensorielles étranges éprouvées pendant la prise de produit : j'étais parfaitement conscient qu'il s'agissait de perceptions irréelles.
Disturb a écrit
prescripteur a écrit
Disturb, peux tu decrire precisément ce que tu entends par "rester perché".
Salut Prescripteur ,
désolé pour la réponse tardive.
Dans le jargon des défoncés , voici en gros ( car effectivement le terme est employé à tord et à travers ) ce que je peux expliquer du terme " rester bloqué/ perché "
Je vais rejoindre ce que disait Rico , sauf que d'après moi cela ne touche pas qu'au LSD , mais bien à toutes les drogues ( EDIT : hors opiacés , bien vu prescripteur ) , surtout la classe des Amphet' !!!
En gros, et pour moi : ( je parle en connaissance de cause , j'ai 4 ou 5 "ex" potes/amis que je ne "reverrai " jamais... )
Le terme " perche " définie en général l'état de conscience modifiée dans lequel on se trouve à un instant T
du genre " ouahh mec, ils sont trop bon tes TAZ , je suis complètement perché " .
Jusque ici tout est normal , le terme "perché" est synonyme de "défoncé"...ce qui est normal mettons 2 h apres avoir gobé une saloperie ...
Là où en revanche l'expression prend tout son sens ( " blocage " ) , c'est quand , et à cause d'un facteur X ( manque de sommeil ? facteur stress ? corps déshydraté ? prédisposition génétique ? ...etc etc...il y en a tellement ) , c'est donc quand le cerveau " grille " et reste dans cet état de défonce permanente .
La personne " restée perchée " se trouve alors dans un état second ( hallucination, désorientation, paranoïa etc etc...(encore une fois beaucoup de facteurs" neuro/psycho " différents) ) , meme plusieurs jours/semaines/mois/années / toute la vie dans cet état
Je prends un exemple concret . Mon meilleur pote , Une vingtaine d'année dans les années 2000 . Jeune homme intelligent, stable ( en apparence du coup ^^) , cultivé , jamais un mot plus haut que l'autre, bref , un mec en or...
le lieu : Je ne sais quel technival dans le centre de la france .
les fait...tout simple : on passe notre week end , sauf qu'au bout de deux trois jours, et malgré le pauvre petit gramme de mushroom et un meug de speed. , et bien il n'en aura pas fallu plus pour que mon pote pète un plomb et ne redescende JAMAIS de sa défonce.
Aujourd'hui encore, soit presque 15 ans après , il parle à sa TV , croit que sa mere est de meche avec Jésus pour venir le tuer et j'en passe et des meilleurs.
Je qualifie cet état de folie , tout simplement , mais induite par une modification de l'état de conscience via des stupéfiants , ensuite pourquoi et comment le corps et le cerveau restent dans cet état en permenance ( rester perché ) là ...je sèche...ainsi que beaucoup de professionnel j'imagine...
J'espere que cette petite explication t'aura aidé à mieux comprendre ce que je voulais dire avec le terme rester collé / perché / bloqué
Je précise , que cet état de " folie " permanente , n'est aucunement lié à une drogue en particulier ni aucun dosage précis. Des gens vont pouvoir se mettre minable sans jamais avoir aucun problème , et pour d'autre il suffira d'une fois pour que le cerveau grille....
Désolé pour le HS ,
Prescripteur : Si tu le souhaites , y'a moyen de creer une nouvelle discussion à partir de ce sujet...
up to you.. ,
Bye
Disturb
Ton meilleur amis etait probablement predispose a la schizophrénie, les champignon le lui on fait decouvrire.
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[ Forum ] Effets secondaires - Es ce un syndrome sérotoninergique ?
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