Le Subutex et l'accouchement

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Guiness67
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Bonjour,

Je me permets de vous demander vos témoignages car je suis en fin de grossesse (38 sa) et l'accouchement me fait très peur, pas niveau douleurs etc mais parce que je suis sous traitement de Subutex 5mg / jour. J'ai commencé ma grossesse à  3mg puis j'ai vu un addictologe qui m'a progressivement fait augmenté à  5mg. Je précise que je prends mes 3mg le matin et les 2 autres le soir car sinon je suis trop "stone".

L'accouchement approche et ça me fait très peur! Comment gérer son traitement pendant le travail? Est-ce que le Subutex peut influencer le travail, le calmer. La gynécologue, chef de service de ma maternité (niveau 3) m'a dit d'avoir mon traitement sur moi mais qu'il faudrait peut-être décaler ma prise de traitement, mais du coup j'ai peur de me sentir mal...Surtout que je suis primipare et qu'on me dit que le travail peut durer longtemps.

Puis je avoir des témoignages de femmes qui sont passées par là ? Comment s'est déroulé votre accouchement, et avant ça le travail? Avez-vous pu prendre votre traitement sans problème?

Merci d'avance de votre aide, toujours précieuse.

"Respire, la vie est belle, ça s'écrit pas VIH!"

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away
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Bonjour G67,

Sois la bienvenue parmi nous.
Je vais demander à  ce que ton post soit déplacé afin que tu obtiennes plus de réponses.
En attendant, tu peux aller jeter un coup d'œil dans les rubriques Paroles de femmes ainsi que TSO.
Shao notre spécialiste du sujet te répondra sûrement.

Bonne journée.
Away

Dernière modification par away (05 octobre 2016 à  07:56)

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'Nrockandrolls
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salut future maman

J'en profite pour te répondre ma fille dort encore. Elle a eu un an, il y a peu de temps. Je suis sous méthadone. En fin de grossesse j'étais à  90 mg 60 le matin et 30 le soir (vers 6/7H).
Mon accouchement a été déclenché il a duré 26H de 9H du matin à  11H le lendemain. Les contractions ne sont venues qu'en fin de journée d'abord assez douces et espacées puis dans la nuit plus rapprochées et intenses. vite la péridurale lol !
Pour la prise de métha j'ai pas changé mes habitudes pour la première journée. Par contre le lendemain sachant que je suis allée en salle d'accouchement à  6h du matin, j'ai pas pris mon traitement pour que la dose ne passe pas dans le sang juste avant d'accoucher. J'ai repris donc mes 60 mg vers 13H , pas eu de soucis alors que en temps normal j'aime vrament pas attendre pour le prendre, réglée comme une horloge.
Faut que je te laisse ma puce et son bibi attendent. Je reviendrai dans la journée si t'as d'autres questions.
Ne t'inquiètes pas le corps humain est très bien fait.

pleins de pensées positives, nrock

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'Nrockandrolls
Banni
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Je reviens avec quelques précisions, le temps en salle d'accouchement est relativement cours. Avant d'entrer en salle d'accouchement je pense que tu peux gérer ton traitement comme tu en as l'habitude.
Le traitement n'avais pas influencé le travail. Par contre la péridurale oui, ayant attendue trop longtemps,  j'étais dilatée à  7, donc c'était limite pour avoir la péridurale ça a ralenti le travail 2h avant qu'ils ne réinjectent du produit,  de l'ocitocine me semble t il pour relancer le travail et les contractions.  C pour ça que je suis restée 5h en salle d'accouchement.
La péri ça fait vraiment du bien quel soulagement.  Je pensais que les contractions seraient plus fortes,  pour ça que j'ai attendu aussi longtemps

Dernière modification par 'Nrockandrolls (05 octobre 2016 à  12:24)

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prescripteur
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Bonjour,
Ne t'inquiète pas l'équipe médicale fera ce qu'il faut, concentre toi sur l'accouchement comme n'importe quelle mère !!!
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Shaolin
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prescripteur a écrit

Bonjour,
Ne t'inquiète pas l'équipe médicale fera ce qu'il faut, concentre toi sur l'accouchement comme n'importe quelle mère !!!
Amicalement

Prescripteur a raison, ne t'angoisse pas plus que de raison.

Pour ma part, le seul changement survenu avec le traitement, c'est que je l'ai descendu drastiquement les jours qui ont suivi l'accouchement. J'avais augmenté en cours de grossesse, et après l'accouchement, j'étais surdosée avec la perte de poids brutale. Mais tu verras ça le moment venu, en fonction de ton ressenti.

Pour ce qui est des primipares.... je n'ai qu'une fille, que j'ai "pondu" (y a pas d'autre mot), sans péridurale,  en un quart d'heure dans le hall de l'hôpital, après avoir passé une nuit de contractions "supportables" chez moi.
Y a pas vraiment de règles en la matière, ce qu'il faut, c'est que tu te détendes et que tu profites de ta fin de grossesse sereinement. Facile à  dire tu me diras, mais la nature fait bien les choses, fais lui confiance wink

Amicalement.
Shao


Faut rien regretter... Revendique tes conneries, elles sont à  toi. Et surtout, vis à  fond! On vieillit bien trop vite. La sagesse, ça sera pour quand on sera dans le trou.        Jacques Brel

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Guiness67
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Je vous remercie pour vos réponses qui me réconfortent, je retiens donc que le temps passé en salle de travail est court, et qu'en dehors je pourrais gérer mon traitement, que je peux avoir confiance en le personnel présent et que la nature fait bien les choses! Merci.
Oui c'est vrai que j'ai peur que le subutex ralentisse le travail ou que je n'ai pas les repères qu'ont les autres femmes car pour moi le sub a toujours été un bon anti douleurs et c'est vrai que de toute ma grossesse, je n'ai pas pu me plaindre de grosses douleurs, j'ai pas mal de contractions (col ouvert et ramolli depuis 30sa) mais je ne les sens pas, du coup j'ai peur d'être perdue le jour J!
Je vous remercie de vos témoignages, je vais également lire vos récits concernant le sevrage, qui bien sûr m'inquiète, j'ai déjà  pu lire que certains bébés ont dû faire un séjour en néo nat. Perso, j'ai rencontrer l'équipe médicale, ils m'ont dit qu'ils ne me sépareraient pas de bébé, que je devais faire beaucoup de peau à  peau, que je serais hospitalisée 8 jours, que le bébé passerait un test et que je devais l'allaiter, ce que je souhaite.par contre, mon médecin traitant m'avait dit qu'en cas de sevrage, ils lui donneraient de la morphine, mais l'équipe médicales du CH m'a dit que non, ou que vraiment en dernier recours, qu'en pensez vous?

"Respire, la vie est belle, ça s'écrit pas VIH!"

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prescripteur
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mon médecin traitant m'avait dit qu'en cas de sevrage, ils lui donneraient de la morphine, mais l'équipe médicales du CH m'a dit que non, ou que vraiment en dernier recours, qu'en pensez vous?

Je confirme mais donc s'il doit recevoir de la morphine pendant un temps c'est vraiment pour son bien et temporaire, donc ne t'inquiète pas. cela voudrait dire que l'équipe médicale fait ce qu'il faut.
Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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'Nrockandrolls
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Salut guiness,

J'ai lu que tu es en maternité de niveau 3. A mes yeux c'est une bonne chose. L'équipe qui te suit semble compétente. Ils t'ont donné les bons conseils, peau à  peau, 
allaitement,  morphine en tout dernier recours, et le plus important ne pas être séparé de ton bout de chou.
Pour le syndrome de sevrage, il est moins fréquent que l'on ne le pense,  9 fois sur 10 pas de syndrome ou léger ( donc sans morphine ni neonat) m'avait dit le chef du pôle pédiatrie où j'ai accouché.
Pour 4 copines de mon entourage sur les 5 dernières années ayant eu un enfant sous TSO, 2au sub et 2 à  la metha ya pas eu de soucis.
Et même si ça devait arrivé, l'amour prodigué à  ton enfant sera le plus important, l'amour et la chaleur humaine crée de lendorphine. Ta force l'aidera,  bien s'armer mentalement même si c dur. Ça vaut le coup. Être maman est la plus belle chose qui me soit arrivée.
Amicalement,  Nrock

Dernière modification par 'Nrockandrolls (07 octobre 2016 à  13:47)

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Guiness67
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Merci Nrocknrolls pour ces chiffres qui sont rassurants. Bien-sûr je sais que s'il devait lui être administré de la morphine et/ou aller en néo nat, ce serait pour son bien, et je ferais tout ce qu'il fait, mais je ne pourrais pas m'empêcher de me sentir très coupable, par rapport à  mon enfant mais aussi par rapport à  son père, mon mari, qui n'est pas au courant de tout ça. Il sait que j'ai pris de l'héroïne dans la jeunesse mais pas que je prends encore un traitement en rapport avec cela.
L'équipe médicale m'a conseillé de lui en parler pour éviter tout "mystère " autour de l'enfant, donc déjà , je lui ai dit que bébé et moi, nous allons devoir rester + longtemps que les autres à  la maternité à  cause d'un médicament que je prends, mais je ne sais pas quoi lui dire de plus, je ne sais pas s'il comprendrait que son fils risque de venir au monde "en manque"... Mais je voudrais éviter le drame conjugal après l'accouchement, bref tout ça m'inquiète...

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'Nrockandrolls
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Salut guiness,

Pour le sub,  d'après ce que  j'ai pu lire ds le livre du RESPADD l'usage des substances psychoactives pendant la grossesse ' pour la buprenorphine le sevrage est souvent plus modéré qu'avec la méthadone.
Au delà  de ça, et shaolin je pense confirmera, on a tendance a tout mettre sur le dos du sevrage les premiers jours de vie de notre tout petit. Chaque pleure peut être mal interprétée et la culpabilité n'aide pas. Essaye de t'en débarrasser, c un traitement, un médicament que l'on prend toi et moi qui nous aide à  avoir une vie normale, un enfant comme toutes les autres femmes.
Il est vrai qu'avec ton mari, dire la vérité aurait peut-être été mieux. L'important est de trouver un soutien, l'équipe médicale m'a l'air vraiment ouverte d'après ce que tu décris alors si c trop dur avec ton mari tourne toi vers eux. Je sais que les infirmières de neonat ont été supers avec moi. Elles venaient évaluer le score de finnegan 3 ou 4 fois dans la journée( j'étais en chambre kangourou à  la maternité avec ma fille).
D'ailleurs pour en revenir aux interprétations des pleures de bébé et autres. Les infirmières m'avaient laisser évaluer le score de finnegan sur mon enfant et elles mêmes avaient fait l'évaluation. Moi je trouvais 8 ce qui commence à  être élevé et elles 4 qui est un chiffre tout à  fait correct et correspond à  de légers symptomes.

Te t'envoie plein de bisous ( je me permets)

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Mammon Tobin
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'Nrockandrolls a écrit

Pour la prise de métha j'ai pas changé mes habitudes pour la première journée. Par contre le lendemain sachant que je suis allée en salle d'accouchement à  6h du matin, j'ai pas pris mon traitement pour que la dose ne passe pas dans le sang juste avant d'accoucher. J'ai repris donc mes 60 mg vers 13H , pas eu de soucis alors que en temps normal j'aime vrament pas attendre pour le prendre, réglée comme une horloge.

Salut!
Par curiosité, ça marche vraiment ce cheat code? ^^ Ou j'ai mal compris de quoi tu parlais...
Tu prends pas ta métha le jour de l'accouchement et ça a un effet positif sur le bébé?


Courage à  la futur maman au passage o/
Donner la vie ça doit être super flippant, mais c'est un des trucs qui rend les femmes "magiques".

http://img.pandawhale.com/post-36275-may-the-force-be-with-you-gif-tQqo.gif

Dernière modification par Mammon Tobin (08 octobre 2016 à  11:36)

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'Nrockandrolls
Banni
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salut mammon !

J'ai effacé le post 2 fois avec mon smartphone donc on recommence avec l'ordi cette fois, ça va beaucoup mieux boulet

Donc si j'ai pas pris ma dose habituelle du matin avant l'accouchement, ce n'est pas une question d'effets positifs ou négatifs  mais plutôt  pour pas que ça passe dans le sang et que ma louloute par extension prenne cette dernière dose ce qui aurait eu comme effets de retarder le syndrome de sevrage (sachant que la métha a une durée de vie relativement longue). Après l'important est de se sentir bien et linéaire dans son traitement jusqu'à  la fin.
J'aurais accouché dans l'après-midi je l'aurais certainement pris. A 6H du mat, ca allait puis la péridurale, ça m'a fait un bien fou.

Je me rappelle avec mon conjoint, on égrenaient les heures à  scruter notre louloute. 24 puis 48 puis 72 jusqu'au 4ème jour où on a commencé à  souffler et à  être un peu plus rassurer. Je ne voulais pas voir la famille les 1ers jours pour être le plus au calme possible.
Ma fille a eu quelques trémulations que l'emmaillotage  calmait très bien.
Je pense que ça leur fait peur aux petits bout de choux de trembler alors un emmaillotage serré les rassurent et les apaisent, c'est une très bonne technique, de même que le peau à  peau, l'odeur, la chaleur de maman c'est rassurant également. Je les recommande vigoureusement !

Dernière modification par 'Nrockandrolls (08 octobre 2016 à  09:41)

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Shaolin
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Salut Guiness,

Je ne vais pas répéter ce qui a déjà  été dit par N'rock, elle t'a expliqué l'essentiel, et très bien wink
Je te mets des liens quant à  ses conseils judicieux:
-Nursing bébé en sevrage
-le portage et ses bienfaits
-le bain enveloppé

Ta présence et ton amour seront les meilleures armes dont tu disposeras. Si ton enfant fait un léger syndrome qui ne nécessite pas de traitement médicamenteux, ces techniques aideront énormément ton enfant à  passer ce cap.
Et comme te l'a dit N'rock, les syndromes de sevrage sont beaucoup moins fréquents et intenses avec le subutex.

Amicalement.
Shao

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Mammon Tobin
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'Nrockandrolls a écrit

salut mammon !

J'ai effacé le post 2 fois avec mon smartphone donc on recommence avec l'ordi cette fois, ça va beaucoup mieux boulet

Donc si j'ai pas pris ma dose habituelle du matin avant l'accouchement, ce n'est pas une question d'effets positifs ou négatifs  mais plutôt  pour pas que ça passe dans le sang et que ma louloute par extension prenne cette dernière dose ce qui aurait eu comme effets de retarder le syndrome de sevrage (sachant que la métha a une durée de vie relativement longue). Après l'important est de se sentir bien et linéaire dans son traitement jusqu'à  la fin.
J'aurais accouché dans l'après-midi je l'aurais certainement pris. A 6H du mat, ca allait puis la péridurale, ça m'a fait un bien fou.

Je me rappelle avec mon conjoint, on égrenaient les heures à  scruter notre louloute. 24 puis 48 puis 72 jusqu'au 4ème jour où on a commencé à  souffler et à  être un peu plus rassurer. Je ne voulais pas voir la famille les 1ers jours pour être le plus au calme possible.
Ma fille a eu quelques trémulations que l'emmaillotage  calmait très bien.
Je pense que ça leur fait peur aux petits bout de choux de trembler alors un emmaillotage serré les rassurent et les apaisent, c'est une très bonne technique, de même que le peau à  peau, l'odeur, la chaleur de maman c'est rassurant également. Je les recommande vigoureusement !

Ah les jeunes avec vos smartbidules, rien ne vaut un bon vieux minitel bien solide fume_une_joint
Et wow d'accord, je savais pas du tout... intéressant, enfin peut-être d'un intérêt seulement théorique pour moi mais je suis sûr que de nombreuses lurkeuses prennent des notes demon1

(t'as un mp wink

MT

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Guiness67
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Shaolin a écrit

Salut Guiness,

Je ne vais pas répéter ce qui a déjà  été dit par N'rock, elle t'a expliqué l'essentiel, et très bien wink
Je te mets des liens quant à  ses conseils judicieux:
-Nursing bébé en sevrage
-le portage et ses bienfaits
-le bain enveloppé

Ta présence et ton amour seront les meilleures armes dont tu disposeras. Si ton enfant fait un léger syndrome qui ne nécessite pas de traitement médicamenteux, ces techniques aideront énormément ton enfant à  passer ce cap.
Et comme te l'a dit N'rock, les syndromes de sevrage sont beaucoup moins fréquents et intenses avec le subutex.

Amicalement.
Shao

Merci pour ces liens, je viens de lire ton récit d'accouchement + le parcours en néo nat, j'en pleure... Tu as été très courageuse, ça n'a pas dû être facile à  expliquer à  la famille / belle famille, surtout que comme moi, ton homme n'a jamais pris d'opiacés, mais bon au moins, il était au courant, ça a dû aider.
Après, je prends tes conseils ( ne pas se prendre la tête sur ce que pensent les autres), et pour le personnel médical , je m'en fiche mais la famille, et mon mari, ça me fait très peur, sans parler de mon fils + tard....


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Syam
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
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Pense à  ton bébé, tu verras un amour très fort a le pouvoir de faire passer les insupportables questions de jugement etc au second plan - tu avanceras pour lui (pour vous) et non pas pour ce que les gens pensent de toi, du coup, ça glissera sur toi. Le dire c'est rien, toi tu vas le vivre, tu sauras quoi faire et les jugements qui te font peur aujourd'hui n'auront même plus de signification quand tu auras le petit dans tes bras wink
D'ici là  profite bien de ces moments difficiles mais uniques, ne te laisse pas distraire par le superflu des considérations morales creuses, prépare juste ce que tu veux leur dire mais que ça reste un sujet léger et secondaire sur lequel tu ne t'attardes pas, vraiment, ne rentre jamais dans les justifications, tu as rien à  justifier seulement un enfant à  chérir et le monde devra se contenter de ce que tu as décidé de dire et rien de plus tongue

Psychoactif propose l'analyse de vos produits (effets indésirables ou inhabituels) de manière anonyme, gratuite et par courrier (dispositif SINTES). psychoactif.org/sintes

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Shaolin
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Guiness67 a écrit

( ne pas se prendre la tête sur ce que pensent les autres), et pour le personnel médical , je m'en fiche mais la famille, et mon mari, ça me fait très peur, sans parler de mon fils + tard..

Ton fils, plus tard, tu lui expliquera que tu avais un traitement médical, suite à  des soucis de santé (tu approfondiras si tu veux quand il sera en âge de comprendre), et que ce traitement peut malheureusement avoir certaines conséquences désagréables.
Il ne te jugera pas, il se dira surtout que sa mère a vécu des trucs pas faciles et qu'elle a été bien courageuse d'endurer tout ça.

Le syndrome de sevrage peut survenir chez des mamans sous anti-douleurs, pour des problèmes de santé tout autre qu'une ancienne dépendance à  la drogue. Donc tu ne dois pas culpabiliser d'avoir un traitement médical qui t'aide à  vivre mieux.
D'ailleurs,  tu peux peut être étudier cette piste comme excuse à  donner à  ton entourage: des soucis de santé, et un syndrome de sevrage du nourrisson dû à  un médicament qu'on t'a donné pour te soigner.
Quand ton entourage aura intégré qu'il n'y a aucune séquelle sur l'enfant, même avec un traitement morphine si besoin, ça évitera des affolements pour rien et des jugements à  l'emporte pièce.

Pour ton homme, je ne le connais pas  mais s'il t'a choisi en connaissant ton passé,  il devrait être compréhensif.  C'est pas comme si tu lui disais que tu avais consommé de l'héro toute ta grossesse...
Je me doute que ce n'est pas facile, mais il vaut mieux lui en parler maintenant, qu'il puisse lui aussi se renseigner comme toi tu le fais, lui faire lire les liens sur le bain enveloppé, le portage en écharpe, le peau à  peau, afin qu'il puisse lui aussi participer pleinement.
Ma fille adorait se blottir contre son père en peau à  peau. Pareil pour le bain, y avait une vrai inter-action entre eux, rien qu'avec le regard et le toucher.. mais tout ça était plus simple, car le papa avait été préparé à  cette éventualité.

Je suis de tout coeur avec toi, je croise les doigts, je suis sûre que tu trouveras les mots pour lui parler.

Amicalement.

Ps: retourne faire un tour sur le sujet du portage, je me suis rendue compte que les images ne s'affichaient plus, je les ai remises wink


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Guiness67
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Merci pour vos messages et conseils. oui pour la famille, je leur dirais ce que tu conseilles Shaolin.
pour mon homme, c'est différent, lui dire la vérité maintenant à  quelques jours de l'accouchement, ça serait admettre que je lui ia menti depuis qu'on se connaît. Oui il sait que j'ai pris de l'héroïne étant jeune mais pas que je prends du subutex. Après, comme me disait la gybnéco de l'hoîtal, il doit voir les boîtes, même si c'est écrit Buprénorphine dessus, à  sa place, j'aurais googlé depuis longtemps et sûrement l'a t-il déjà  fait mais comme je lui avais demandé après notre mariage de ne plus me poser de questions à  ce sujet, il ne me demande plus rien.
En début de grossesse, il m'a juste dit que je ne suis plus ensée prendre des médicaments, je lui répondu que ceux-là , je pouvais mais qu'il y aurait une surveillance à  la naissance (à  ce moment là , jene savais pas moi même pour l'éventuel syndrome de sevrage).

Et concernant ce syndrome, je m'interroge car l'équipe médicale m'a conseillé d'en parler au papa pour éviter tout mystère autour de l'enfant mais ils m'ont aussi dit que si je ne me sentais pas de lui en parler, il suffisait que je les informe, que pour eux, il ne serait pas difficile de le cacher. mais quand je lis vos témoignages, il y a quand même possibilité qu'il aille en néo nat, alors je ne sais plus quoi penser. Ils m'ont juste dit qu'ils me garderaient 8 jours avec bébé, mais qu'ils ne nous sépareraient pas. Que s'il devait naïtre prématuré (je les ai vu à  35sa), ils me mettraient dans une chambre mère-enfant.
Je me renseignerais à  nouveau quand je serais à  la mat, je suis à  J-18 du terme mais mon gygy me dit que je ne devrais pas aller à  terme, donc ça ne devrait plus tarder.

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Mister No
Pussy time
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Salut, effectivement, la logique voudrait que tu puisses en parler librement avec le papa, mais la logique et ce qui est possible... seule toi peut juger de la situation.
Je me dis qu'il est probablement au courant et qu'un "manque de communication sur ce sujet précis" est à  l'origine de ce "non dit" de votre part à  tous les deux. Ce serait ballot que ce non dit pèse sur vous alors que vous pourriez peut-être vous auto-rassurer.
Mais seule toi peut savoir, bravo l'équipe.

l'équipe médicale m'a conseillé d'en parler au papa pour éviter tout mystère autour de l'enfant mais ils m'ont aussi dit que si je ne me sentais pas de lui en parler, il suffisait que je les informe, que pour eux, il ne serait pas difficile de le cacher

J'ai l'impression que tu as une équipe qui te soutient vraiment, c'est rassurant dans ta situation de ne pas avoir le sentiment d'être jugée ou d'avoir des soignants qui te tirent la gueule.
Une naissance, cela reste un Merveilleux évènement. Dans ton cas, en raison du sevrage, c'est une préoccupation de plus mais cela se gère et s'anticipe, surtout j'imagine épaulée par ton équipe.
Donne des nouvelles quand tu auras, enfin vous aurez sorti la "tête du guidon", si tu me permets cette expression pas du tout adaptée à  votre situation.
La vibe pour cette naissance !
Au fait, c'est un garçon ou une fille ? (shame j'ai lu bien vite)

Dernière modification par Mister No (12 octobre 2016 à  11:28)


Just say no prohibition !

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Shaolin
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Après, comme me disait la gybnéco de l'hoîtal, il doit voir les boîtes, même si c'est écrit Buprénorphine dessus, à  sa place, j'aurais googlé depuis longtemps et sûrement l'a t-il déjà  fait mais comme je lui avais demandé après notre mariage de ne plus me poser de questions à  ce sujet, il ne me demande plus rien.

C'est ce que je me dis aussi.  Pendant un moment, j'ai cru que mon conjoint ignorait certaines choses, alors qu'en fait il savait très bien ce qui se passait, ce que je prenais. Il ne voulait pas se prendre la tête avec moi, alors il a préféré se taire, attendant que les choses viennent de moi, sans avoir à  me brusquer.
Et vu que tu lui as demandé de ne plus t'en parler après le mariage, il doit encore moins oser te poser des questions.
A toi de voir si tu dois lui en parler ou pas.

Et puis si tu préfères le garder pour toi, tu as l'air d'avoir une équipe médicale qui te soutient et qui sait ce qu'elle fait donc ça devrait aller wink
Ça fait du bien d'ailleurs, de lire un témoignage comme le tien, car le personnel médical correctement formé dans ce domaine ne coure pas les rues...


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Guiness67
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Mister No a écrit

Au fait, c'est un garçon ou une fille ? (shame j'ai lu bien vite)

C'est un tit garçon que j'attendais depuis longtemps donc beaucoup de joie aussi malgré tout! :)


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Guiness67
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Shaolin a écrit

Et puis si tu préfères le garder pour toi, tu as l'air d'avoir une équipe médicale qui te soutient et qui sait ce qu'elle fait donc ça devrait aller wink
Ça fait du bien d'ailleurs, de lire un témoignage comme le tien, car le personnel médical correctement formé dans ce domaine ne coure pas les rues...

Oui je trouve aussi qu'ils sont au top,j'ai échangé pour l'instant avec l'addictologue, une pédiatre et la gynéco chef du service, j'espère que les SF que je rencontrerai ce jour-là  le seront aussi mais on m'a dit qu'elles sont formées et que s'il y a le moindre incident (comportement, jugement, réflexion...etc), je devais le signaler, que pour eux, c'est "grave" et que ça ne doit pas arriver.
Concernant ma consultation anténatale que j'ai faite avec la pédiatre et la gynéco à  35 sa, j'étais en larmes, je n'avais pas pu parlé de toutes mes craintes concernant cet aspect de mon accouchement, à  part avec l'addicto en début de grossesse, et j'en avais gros sur la patate, j'ai pleuré quasiment tout le long mais elles ont été très gentilles et compréhensives, elles m'ont bien dit qu'elles avaient beaucoup de cas comme le mien et que pour eux, il n'y avait aucun souci, qu'ils sont habitués.
Je leur ai aussi parlé de ma crainte de voir débouler dans ma chambre des assistantes sociales ou autre pour "contrôler" que je suis une bonne mère comme si j'étais encore une tox, et elles m'ont dit, non pas de craintes, pour nous, vous êtes une maman comme toutes les autres smileça m'a beaucoup rassuré.

pour mon mari, je ne me vois pas tout lui déballer d'un coup, parfois je fais quelques allusions à  ce qu'il peut se passer mais comme tu dis, il doit bien savoir mais comme le tien, je pense qu'il ne veut pas qu'on se prenne la tête, mais si je le sens à  un moment, je lui en parlerais plus librement, comme m'a dit la gynéco, "s'il vous a fait un enfant et qu'il vous a épousé, en connaissant votre passé c'est qu'il vous aime et ce n'est pas le TSO qui changera ça" (j'ai encore + chialé quand elle a dit ça! mais ça a fait du bien quand même!)

Bon ce n'est plus qu'une questions de jours peut-être une semaine, quoiqu'il en soit, je vous remercie sincèrement pour vos différents posts bienveillants, vous m'avez bien rassuré, je ne savais pas si je trouverais des interlocuteurs pour échanger à  ce sujet, j'aurais dû le faire avant, tout ce que j'ai pu lire m'a rassuré, donc un grand MERCI!
Je viendrais bien sûr vous raconter l'accouchement et l'après quand je serais rentrée à  la maison :)


"Respire, la vie est belle, ça s'écrit pas VIH!"

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