Bonjour à toutes et à tous.
Je me présente, appelez-moi Gustave, j'ai 20 ans.
J'ai déjà essayé beaucoup de substances psychoactives depuis mes 16 ans ; 
cannabis, 
codéine, benzos ( 
valium,xanax ), 
Mdma, 
cocaïne, 
crack, champignons hallucinogènes, 
lsd, 
DXM, et quelques 
RC.
  Je voudrais vous parlez de mon 
sevrage des 
benzodiazepines, qui s'est terminé il y a maintenant 1 mois et avait débuté en août 2018. C'était ma 3ème ( et dernière ) tentative de 
sevrage.
  J'ai découvert les benzos avec le 
xanax il y a bientôt 3 ans, un médecin m'en avait prescrit après une consommation excessive de 
MDMA. Je ne connaissais alors rien des benzos. 
J'ai vite compris avec un ami qu'en additionnant les cachets, un effet très agréable se produisait. Je suis donc très rapidement devenu accroc, en falsifiant des ordonnances ce que je regrette et qui m'as malheureusement permis d'en avoir facilement, après 3 mois e consommation j'en suis arrivé à prendre 10mg parfois plus combiné à de l'
alcool tous les jours.
Après m'être fait grillé de toutes les pharmacies de la ville, un jour je me suis retrouvé sans 
xanax, ce qui provoqua une intense crise de manque qui me conduit en consultations psychiatriques dans le but de m'en faire prescrire.
Vu l'état dans lequel j'étais ( sueurs, tremblement, extrême agitation ) le médecin à vite compris que j'étais en manque et m'en a prescrit. S'en est suivi un période de 2 ans de consommation excessive au point d'être obligé de chercher mon ordonnance quotidiennement dans la même pharmacie.
J'ai essayé plusieurs fois d'arrêter mais l'addiction à ces médicaments est mal renseignée et dévastatrice. 
Après 1 prise de 
lsd en août, j'ai décidé d'arrêter brutalement en passant de 40mg de 
diazepam par jour à 0.
Inutile de préciser que les symptômes se sont manifestés très rapidement (~24h ) et ont été d'une extrême violence :
- Fonte musculaire, plus aucune force
- Courbatures intense dans tous le corps en permanence
- sueurs 
- impossibilité à se concentrer
- dépression
- cloué au lit dans un profond mal-être
- forts tremblements 
- Stress démesuré permanent 
- paranoïa
- perte de foi en la vie
- impression de ne jamais redevenir normal à moins de reprendre des médicaments 
Tous ces symptômes ont duré 1 mois, des l'arrêt avec une intensité qui n'a que très légèrement baissé vers la fin.
Fumer du 
cannabis m'a permis de surmonter la "douleur" qui restait tout de même insoutenable
Au bout d'un mois et demi j'ai enfin eu accès à du 
lsd qui m'a permis de terminer mon 
sevrage sans séquelles. Cela n'aurait pas été possible sans acide je pense, le 
sevrage des 
benzodiazepines est la chose la plus "dure" qui me soit arrivé.
J'aimerais conclure en disant que malgré la difficulté de l'épreuve j'y suis quand même arrivé, et je ne souhaite pas expérience même à mon pire ennemi ( si par le plus grand des hasards je suis amené à en avoir 

)
C'est surtout le 
lsd qui ma permis de sortir de ce piège ou j'ai énormément perdu.