Quand on a plus le choix

Bonjour à tous,

comme certains on pu me lire, je devais commencer à arrêter hier. Seulement, comme j'ai pas la force mentale pour arrêter, en écrivant le mot centime hier je me suis souvenu qu'il me restait une boîte avec des centimes. J'ai fait des billets au bureau de tabac et je suis allé pecho mon gramme. J'ai pris mon dernier blaze ce matin, vers 6h.
Pour pouvoir arrêter, j'ai été obligé de me couper les vivres. Je vais être dans la merde de ce côté là, mais je pense avoir des amis qui m'aideront.
Donc aujourd'hui, Dimanche, j'angoisse. Je viens de lire que 36 heures c'est peut être trop tôt pour prendre la bupré (subutex dans mon cas). Si 36h c'est pas assez, ça veut dire que demain matin 6h le médoc va me mettre encore plus dans le mal !! À l'époque, il y a 12 ans, j'avais pris le sub trop tôt, j'ai galeré 3 jours avant de revivre le 4e jour, comme le soleil qui apparaît après 3jours d'orages.
Ça me fait vraiment peur, la semaine dernière j'ai vraiment failli mourir, j'étais au bord du malaise à vomir non-stop, mais j'avais pris 6mg direct.
Demain matin, 6h (8h si je tiens le coup mais faut pas espérer) je vais prendre un peu de poudre grattée sur le CP, comme on m'a conseillé mais même ça ça me fait peur de chopper la gerbe.
Je suis à la limite de faire une crise d'angoisse à l'idée de chopper la gerbe.

Ce qui est sûr, c'est que j'ai pas le choix, je ne peux plus pecho, j'ai plus 1 tune. J'ai quasi plus rien à fumer mais en crabe je fume quasi pas, je suis tellement pas bien que même rouler un pet c'est un calcaire. Je vais me préparer du paracetamol pour le mal de crâne. Pour les sueurs je sais pas quoi faire. Perso, quand je suis en crabe j'arrive rien faire, je suis allongé sur le canapé et je regarde murs et plafonds blancs !! Même le paracetamol je vais avoir du mal à le prendre parce que je ne bois absolument rien.

Je n'arrive toujours pas à comprendre ce qui m'est arrivé là semaine dernière :
je prend 6mg à 6h du mat (après 24h) et j'ai choppé vertiges énormes à en avoir la tête qui part en arrière, et dès que la tête partais je gérais. Ce qui me pose problème, c'est que malgré tout, je buvais (j'ai bu pas loin de 2 litres quand j'ai commencé à gerber) ce qui veut dire qu'une partie du manque a été chassé (avoir soif, plus de sueurs et frissons). Donc comment la bupré peut d'un côté vous mettre dans le mal avec vertiges et gerbes, et d'un autre côté atténuer le manque ?

J'ai toujours entendu que soit ça met encore plus dans le mal, soit ça calme, mais pas les 2.

Donc oui j'ai très peur pour demain mat, parce que si je ré choppé la gerbe, je ne pourrai plus aller pecho en catastrophe pour stopper ces vertiges ( oui la semaine dernière cest l'instinct de survie qui m'a permis de sortir, prendre la voiture et aller pecho) et c'est dommage, parce que sans vomito, ça passait.

Je me connais et je sais qu'une fois le traitement en place, il y a aucune chance pour que je replonge, arrêter est tellement un calvaire pour moi. Mais encore une fois, j'ai très peur pour demain matin. Que le médoc me met encore plus mal, j'encaisse rai, pas le choix, mais je veux pas vomir