Le confinement ça va, mais pas sans produit...
Publié par Groschacha,
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- Groschacha
- Psychokinésiste onirique
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- Inscrit le 12 Feb 2015
- 89 messages
Bonjour à tous,
J'écris car j'ai besoin de parler mais je ne sais pas à qui...
Depuis quelques mois je fume de l'opium quotidiennement mais à petit dose.
Depuis le début du confinement, je fume beaucoup plus, tout au long de la journée. J'ai aussi fini mon héroïne, que je ne consommais qu'occasionnellement et que j'ai commencé à prendre tous les jours avec l'opium depuis le début du conf. J'ai déjà racheté 3 fois je crois, presque 500€ de produits, super, moi qui aurait pu économiser avec le confinement, vu qu'on ne fait rien. Je prends aussi des benzos lorsque je n'ai plus de prods (broma, etizolam, valium, clona...).
J'en viens aux faits ; je supporte très bien le confinement lorsque j'ai des produits ; les journées sont brumeuses et cool, je suis motivée à faire des choses et presque heureuse... Mais dès que je les finis, le temps de recevoir ma commande suivante, les journées sont loooooongues...... Et je suis en plein dedans. Je supporte mal le fait de ne rien faire, même si j'ai quelques occupations (visios potes, souplesse, écriture, lecture, broderie...), disons que la motivation n'y est plus trop. Les mêmes occupations me font moins vibrer.
Je dis à tout le monde que je vis bien ce confinement (que je vis seule (avec mon chat) chez moi dans mon studio), ce qui est vrai, mais uniquement lorsque j'ai de quoi consommer, ça je ne leur en parle pas, pour ne pas qu'ils aient peur. Le reste du temps, quand ça va moins bien, je n'en parle pas trop, pour n'inquiéter personne. Ma mère est fière de moi, d'arriver à trouver les ressources pour assurer un tel confinement seule... mais elle ne sait pas. Et je m'en veux. Pas de ne pas lui en parler (ce que je ne compte pas faire du tout), mais de sentir que ce qui la rend fière est en fait faux. Car vivre le conf si je n'avais pas de prods serait juste horrible.
Ils me sauvent de l'ennui mais me fond sombrer de plus en plus, car à chaque fois, les temps d'abstinence sont de plus en plus durs. Je n'ai pas de manque physique, mais tout de même une sorte de manque psychique.
Le confinement m'amène à consommer beaucoup plus car nous n'avons rien à faire...
Tout cela n'a pas trop de début ni de fin... Avez-vous également le ressenti d'avoir besoin de consommer durant ce confinement ? Comment gérer la culpabilité / la tristesse de dire (surtout aux êtres chers) que tout va bien, alors que si ça va, c'est "grâce" aux produits ?
J'espère vous lire, me sentir moins seule....
Love love take careee
J'écris car j'ai besoin de parler mais je ne sais pas à qui...
Depuis quelques mois je fume de l'opium quotidiennement mais à petit dose.
Depuis le début du confinement, je fume beaucoup plus, tout au long de la journée. J'ai aussi fini mon héroïne, que je ne consommais qu'occasionnellement et que j'ai commencé à prendre tous les jours avec l'opium depuis le début du conf. J'ai déjà racheté 3 fois je crois, presque 500€ de produits, super, moi qui aurait pu économiser avec le confinement, vu qu'on ne fait rien. Je prends aussi des benzos lorsque je n'ai plus de prods (broma, etizolam, valium, clona...).
J'en viens aux faits ; je supporte très bien le confinement lorsque j'ai des produits ; les journées sont brumeuses et cool, je suis motivée à faire des choses et presque heureuse... Mais dès que je les finis, le temps de recevoir ma commande suivante, les journées sont loooooongues...... Et je suis en plein dedans. Je supporte mal le fait de ne rien faire, même si j'ai quelques occupations (visios potes, souplesse, écriture, lecture, broderie...), disons que la motivation n'y est plus trop. Les mêmes occupations me font moins vibrer.
Je dis à tout le monde que je vis bien ce confinement (que je vis seule (avec mon chat) chez moi dans mon studio), ce qui est vrai, mais uniquement lorsque j'ai de quoi consommer, ça je ne leur en parle pas, pour ne pas qu'ils aient peur. Le reste du temps, quand ça va moins bien, je n'en parle pas trop, pour n'inquiéter personne. Ma mère est fière de moi, d'arriver à trouver les ressources pour assurer un tel confinement seule... mais elle ne sait pas. Et je m'en veux. Pas de ne pas lui en parler (ce que je ne compte pas faire du tout), mais de sentir que ce qui la rend fière est en fait faux. Car vivre le conf si je n'avais pas de prods serait juste horrible.
Ils me sauvent de l'ennui mais me fond sombrer de plus en plus, car à chaque fois, les temps d'abstinence sont de plus en plus durs. Je n'ai pas de manque physique, mais tout de même une sorte de manque psychique.
Le confinement m'amène à consommer beaucoup plus car nous n'avons rien à faire...
Tout cela n'a pas trop de début ni de fin... Avez-vous également le ressenti d'avoir besoin de consommer durant ce confinement ? Comment gérer la culpabilité / la tristesse de dire (surtout aux êtres chers) que tout va bien, alors que si ça va, c'est "grâce" aux produits ?
J'espère vous lire, me sentir moins seule....
Love love take careee
Dernière modification par Groschacha (23 avril 2020 à 17:08)
L'homme ne peut que s'incliner quand le hip-hop impose son dogme ♫
Hors ligne
- konohamaru
- Nouveau Psycho
- 000
- Inscrit le 23 Apr 2020
- 70 messages
Coucou !
Alors déjà c'est la première fois que je poste un message ici même si je lis très souvent les posts, donc je suis désolée si c'est un peu maladroit
Et non pour le coup tu n'est absolument pas seule et c'est pour ça que je me force à t'écrire ce message haha, depuis quelques jours ça devient vraiment de plus en plus compliqué de vivre ce confinement, j'ai passé commande il y'a quelques jours (Benzos, Ké et un liquide de e-cig au cbd qui m'a l'air cool) et depuis je n'arrive plus à rien faire, je suis devant l'ordinateur de 15 à 7h du matin et j'ai mes angoisses qui ressurgissent, de plus en plus de pensées sombres, notamment la nuit.
Hier j'allais vraiment pas bien, et même avec de l'alcool c'était quand même très compliqué, et je me suis réveillée terriblement angoissée (Mais bon au moins j'ai réussi a dormir, c'est déjà pas mal).
Ce qui me frustre le plus, c'est que vraiment un ou deux jours avant que tout ça commence (J'entends par la ce mal-être permanent lorsque je ne consommes rien) , je m'étais dis que ce confinement me plaisait bien finalement, et qu'il passait extrêmement vite. Mais depuis , c'est vraiment tout le contraire et je n'ai jamais trouvé le temps aussi long.
Courage <3
Alors déjà c'est la première fois que je poste un message ici même si je lis très souvent les posts, donc je suis désolée si c'est un peu maladroit
Et non pour le coup tu n'est absolument pas seule et c'est pour ça que je me force à t'écrire ce message haha, depuis quelques jours ça devient vraiment de plus en plus compliqué de vivre ce confinement, j'ai passé commande il y'a quelques jours (Benzos, Ké et un liquide de e-cig au cbd qui m'a l'air cool) et depuis je n'arrive plus à rien faire, je suis devant l'ordinateur de 15 à 7h du matin et j'ai mes angoisses qui ressurgissent, de plus en plus de pensées sombres, notamment la nuit.
Hier j'allais vraiment pas bien, et même avec de l'alcool c'était quand même très compliqué, et je me suis réveillée terriblement angoissée (Mais bon au moins j'ai réussi a dormir, c'est déjà pas mal).
Ce qui me frustre le plus, c'est que vraiment un ou deux jours avant que tout ça commence (J'entends par la ce mal-être permanent lorsque je ne consommes rien) , je m'étais dis que ce confinement me plaisait bien finalement, et qu'il passait extrêmement vite. Mais depuis , c'est vraiment tout le contraire et je n'ai jamais trouvé le temps aussi long.
Courage <3
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- Groschacha
- Psychokinésiste onirique
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- Inscrit le 12 Feb 2015
- 89 messages
Hello konohamaru !
Merci d'avoir commenté :)
Oui c'est fou comme on peut apprécier de faire des activités anodines lorsqu'on a consommé alors que ces mêmes activités nous paraissent chiantes sobre.
Moi dès que j'ai pris ma trace, alors que l'effet n'est même pas monté, je me dis : go refaire les joints de ma douche, go faire une séance de sport..... Alors que sobre, la motivation n'est pas là.
Eh oui les mystère de la dopamine / sérotonine / cervelle magique ......
Courage à toi aussi en attendant ta commande, même si c'est dur, on doit prendre sur soi pour pas craquer pendant cette étrange période de conf....
Merci d'avoir commenté :)
Oui c'est fou comme on peut apprécier de faire des activités anodines lorsqu'on a consommé alors que ces mêmes activités nous paraissent chiantes sobre.
Moi dès que j'ai pris ma trace, alors que l'effet n'est même pas monté, je me dis : go refaire les joints de ma douche, go faire une séance de sport..... Alors que sobre, la motivation n'est pas là.
Eh oui les mystère de la dopamine / sérotonine / cervelle magique ......
Courage à toi aussi en attendant ta commande, même si c'est dur, on doit prendre sur soi pour pas craquer pendant cette étrange période de conf....
L'homme ne peut que s'incliner quand le hip-hop impose son dogme ♫
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