20 ans de subu, l'arrêt c'est pour bientôt
Publié par yoyo1976,
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#1
- yoyo1976
Nouveau membre
- 09 janvier 2019 à 09:12
bonjour a tous,
je suis tombé sur ce forum par hasard. Vous connaissez tous ces bonnes résolutions que nous prenons tous les 4 matins et plus particulièrement celles qu'on prend pour la nouvelle année.
je précise que j'ai un bon job. j'ai la chance de faire de ma passion mon travail. j'ai des fonctions de management et une certaine exposition sociale .j'ai un enfant de 12 ans.. j'ai une vie sociale presque normale même si je me suis coupé de beaucoup de personnes. Je ne suis pas du tout marqué physiquement . je suis ce que j’appelle inséré socialement mais un écorché à l'intérieur . Un fou solitaire....
Mais Ma vie est un mensonge
j'ai décidé à 42 ans de me prendre en main. Je suis un poly addict. Je prend du subutex (6mg) depuis plus de 20 ans. Pfff, j'ai pris "seulement" 3 ans d'héro et presque 20ans de drogue légale avec quelques périodes sans rien mais cela remonte à plus de 15 ans . En gros , depuis 2007 et la naissance de ma fille je tape (et oui je les sniffe) entre 8 et 5 mg tous les jours. je me cache tout le temps. je suis un pro du rail rapide en toute circonstance !! en gros 3-4 traces par jour. Et ça personne ne le sait! personne dans mon entourage sait que je prend du subutex . La seule personne qui le sait est mon généraliste qui est devenu mon dealer . En plus lui , il me dis que 8mg c'est pas beaucoup et que je peux resté comme ça toute ma vie! Moi ça me bouffe ma vie. Tout est organisé autour du Subutex. Mes vacances, mes sorties, ma vie de couple .Tout est centré autour du petit cachet blanc; je compte combien je dois prend de tablette quand je pars en congés . je m'interdis les voyages à l'étranger au cas où je me fasse contrôlé par les douanes . Tout est mensonge ; excuses en bois . Le dénis absolu!!! .. En plus, J'habite dans une zone très rurale où tout le monde se connait alors je fais 2h45 A/R de voiture pour aller à la pharmacie pour passer incognito dans la grande ville.
En 2012, après la séparation avec ma femme. J'ai voulu stopper à la dure. j'ai fortement réduit les doses pendant 2-3 mois puis j'ai demandé a me faire interner dans un hôpital psychiatrique pour le sevrage. je suis resté 2 semaines et j'ai même trouvé ça facile. Finalement c’était pas si dur . Mais la réalité de la vie m'a rattrapé avec son lot de stress et d’anxiété. A la sortie, j'ai déconné . J'ai trop fumé de cannabis . J'ai également bu beaucoup. J'avais un traitement aux d'anxiolytiques en plus. Et un jour quand j'étais bien alcoolisé et défoncé au chichon, j'ai fais une crise de panique. un truc de dingue! C'est incontrôlable. Comme quant t'es en bad trip sous LSD. J'arrive a redescendre mais les semaines qui suivent sont terribles .je me bourre pendant 2 mois d'anxiolytiques et d’alcool jusqu'au décès de mon père. Et là, dans sa pharmacie de cancéreux se trouve du durogesic! je lis la notice , c'est un antalique à la morphine ! sauvé !!! je suis sauvé et je prend la boite. c'est des patchs!!!. beh moi je l'ai mis dans la bouche!!! . Çà y est les angoisses et le stress avaient disparus!!! . Là , j'ai su que j'avais mal géré l’arrêt (trop brutal ) du Subu. Donc je suis retourné voir mon cher généraliste 4 mois après mon séjour en HP et lui ai demandé de me prescrire ma drogue légale . je me suis dis qu'il fallait mieux prendre ce traitement et se sentir "bien" que ne prendre des anxios se se sentir malade comme un chien. C’était en 2012, depuis 6 années sont passées... 6 ans à se voiler la face que tout va bien! 6 ans à se faire des rails de subu n'importe où! je veux changer ! je veux évoluer et devenir libre!!!
En plus de ça, je bois!!! j'ai grandi dans un univers où faire l'apéro tous les jours était normal . On va dire que j'ai toujours plus ou moins bu. Toutes les merdes, les séparations et les échecs que j'ai eu sont tous liés à ma consommation trop excessive d'alcool .je croyais boire normalement mais non! Je suis un buveur compulsif! Des jours , des semaines voire des mois sans une goute et d'un coup d'un seul une envie de me murger arrive. Et là ça peut durer des semaines ... Des semaines où je plonge dans les tréfonds . Où je me mine du matin au soir de la bière , du vin ou du whisky. Je rebois le matin pour éviter la gueule de bois de la veille . Et la spirale est lancée avec son lot de remords et une perte totale d’estime de soi . je me planque pour boire. je me planque aussi pour le subu. Tout ça pour monter aux autres que je vais bien! je mange des chewing-gums ou des agrumes pour ne pas sentir la vinasse. PATHÉTIQUE !!!
je suis en couple avec une chic fille. Je l'aime! elle a capté pour l'alcool! je lui pourri sa vie. J'ai aucun projet et elle s’essouffle à mes côtés. de toute façon a l'heure actuelle elle est plus là! elle en a eu marre de mon comportement parfois agressif... pitoyable attitude de ma part
J'ai décidé de me prendre en main l'été dernier . arrêter de subir et passer à l'action ... Donc Depuis quelques mois je me suis remis au sport. Je cours en montagne et fais de la muscu régulièrement. j'ai perdus une dizaine de kg! c'est encourageant et me motive comme y faut. Je mes suis donné quelques objectifs de chronos et j'ai effectué quelques courses. D'autres sont au programme en 2019 car le sport est devenu mon meilleur allié. Quand je ne cours pas , je ne me sent pas bien ! une nouvelle addiction ? mais il vaut mieux être accro au sport qu'au subu ou à l'alcool non ?!
Une autre évolution notable dans mon comportement : Je ne tape plus le subu et je le prend normalement en une seule prise le matin, 6 mg sous la langue et hop!!!! des années que je me faisais des traits toute la journée...
Pour ce qui est de l'alcool, c'est plus compliqué et j'ai eu quelques rechutes. Comme avant noël où j'ai fais n'importe quoi! Mais depuis le 31janvier je n'ai plus bu. Les efforts que j'ai fait pour arriver au niveau de course à pied où je suis me poussent à ne pas faire le con . Mais la marge n'est pas grande et je suis encore fragile. C’est pour ça que Je veux devenir abstinent. Je sais que j'en suis capable!!! on dit plutôt devenir indifférent!
En plus de ça je veux stopper le subutex. Je me donne 1 an et demi pour y arriver en faisant des paliers chaque mois. j'étais à 7 mg en décembre en rail . Aujourd'hui je suis à 6 mg en sublingual . Je vais en lever 0.5mg/mois ou 1 mg si ça va bien puis quand je serais à 2mg, j’enlèverais 0.2mg/mois. je sais qu'avec beaucoup de sport ce sera possible. je secréterais de nouveau de l'endorphine !!!!
j'ai aussi pris RDV avec un psychiatre pour qu'il m'accompagne dans ma démarche. pourquoi ne pas aller aussi voir un psychologue?! Il faut que j'en parle . Il faut que je me libère de ces poids . j’ai entendu parlé du blactophène ? c'est quoi, pensez vous que ça puisse m'aider?
je préférerais ne rien prendre. Regardez !je me suis drogué à l'héro pendant seulement 3 ans et j'ai un traitement de substitution depuis plus de 20 ans qui me bouffe la vie. Quand j'ai arrêté la cigarette il y a 2 ans (je fumais presque 2 paquets de camel par jour) , je n'ai pas voulu de patch ou de cigarette électronique. C'est remplacer une chose par une autre !!
Voilà donc mes gros défis que je vais affronter en 2019 ! Je veux de venir libre de toute substance ! je veux vivre et ne plus me mentir à moi et aux autres ! Cette fois ci c'est la bonne !
merci à vous
je suis tombé sur ce forum par hasard. Vous connaissez tous ces bonnes résolutions que nous prenons tous les 4 matins et plus particulièrement celles qu'on prend pour la nouvelle année.
je précise que j'ai un bon job. j'ai la chance de faire de ma passion mon travail. j'ai des fonctions de management et une certaine exposition sociale .j'ai un enfant de 12 ans.. j'ai une vie sociale presque normale même si je me suis coupé de beaucoup de personnes. Je ne suis pas du tout marqué physiquement . je suis ce que j’appelle inséré socialement mais un écorché à l'intérieur . Un fou solitaire....
Mais Ma vie est un mensonge
j'ai décidé à 42 ans de me prendre en main. Je suis un poly addict. Je prend du subutex (6mg) depuis plus de 20 ans. Pfff, j'ai pris "seulement" 3 ans d'héro et presque 20ans de drogue légale avec quelques périodes sans rien mais cela remonte à plus de 15 ans . En gros , depuis 2007 et la naissance de ma fille je tape (et oui je les sniffe) entre 8 et 5 mg tous les jours. je me cache tout le temps. je suis un pro du rail rapide en toute circonstance !! en gros 3-4 traces par jour. Et ça personne ne le sait! personne dans mon entourage sait que je prend du subutex . La seule personne qui le sait est mon généraliste qui est devenu mon dealer . En plus lui , il me dis que 8mg c'est pas beaucoup et que je peux resté comme ça toute ma vie! Moi ça me bouffe ma vie. Tout est organisé autour du Subutex. Mes vacances, mes sorties, ma vie de couple .Tout est centré autour du petit cachet blanc; je compte combien je dois prend de tablette quand je pars en congés . je m'interdis les voyages à l'étranger au cas où je me fasse contrôlé par les douanes . Tout est mensonge ; excuses en bois . Le dénis absolu!!! .. En plus, J'habite dans une zone très rurale où tout le monde se connait alors je fais 2h45 A/R de voiture pour aller à la pharmacie pour passer incognito dans la grande ville.
En 2012, après la séparation avec ma femme. J'ai voulu stopper à la dure. j'ai fortement réduit les doses pendant 2-3 mois puis j'ai demandé a me faire interner dans un hôpital psychiatrique pour le sevrage. je suis resté 2 semaines et j'ai même trouvé ça facile. Finalement c’était pas si dur . Mais la réalité de la vie m'a rattrapé avec son lot de stress et d’anxiété. A la sortie, j'ai déconné . J'ai trop fumé de cannabis . J'ai également bu beaucoup. J'avais un traitement aux d'anxiolytiques en plus. Et un jour quand j'étais bien alcoolisé et défoncé au chichon, j'ai fais une crise de panique. un truc de dingue! C'est incontrôlable. Comme quant t'es en bad trip sous LSD. J'arrive a redescendre mais les semaines qui suivent sont terribles .je me bourre pendant 2 mois d'anxiolytiques et d’alcool jusqu'au décès de mon père. Et là, dans sa pharmacie de cancéreux se trouve du durogesic! je lis la notice , c'est un antalique à la morphine ! sauvé !!! je suis sauvé et je prend la boite. c'est des patchs!!!. beh moi je l'ai mis dans la bouche!!! . Çà y est les angoisses et le stress avaient disparus!!! . Là , j'ai su que j'avais mal géré l’arrêt (trop brutal ) du Subu. Donc je suis retourné voir mon cher généraliste 4 mois après mon séjour en HP et lui ai demandé de me prescrire ma drogue légale . je me suis dis qu'il fallait mieux prendre ce traitement et se sentir "bien" que ne prendre des anxios se se sentir malade comme un chien. C’était en 2012, depuis 6 années sont passées... 6 ans à se voiler la face que tout va bien! 6 ans à se faire des rails de subu n'importe où! je veux changer ! je veux évoluer et devenir libre!!!
En plus de ça, je bois!!! j'ai grandi dans un univers où faire l'apéro tous les jours était normal . On va dire que j'ai toujours plus ou moins bu. Toutes les merdes, les séparations et les échecs que j'ai eu sont tous liés à ma consommation trop excessive d'alcool .je croyais boire normalement mais non! Je suis un buveur compulsif! Des jours , des semaines voire des mois sans une goute et d'un coup d'un seul une envie de me murger arrive. Et là ça peut durer des semaines ... Des semaines où je plonge dans les tréfonds . Où je me mine du matin au soir de la bière , du vin ou du whisky. Je rebois le matin pour éviter la gueule de bois de la veille . Et la spirale est lancée avec son lot de remords et une perte totale d’estime de soi . je me planque pour boire. je me planque aussi pour le subu. Tout ça pour monter aux autres que je vais bien! je mange des chewing-gums ou des agrumes pour ne pas sentir la vinasse. PATHÉTIQUE !!!
je suis en couple avec une chic fille. Je l'aime! elle a capté pour l'alcool! je lui pourri sa vie. J'ai aucun projet et elle s’essouffle à mes côtés. de toute façon a l'heure actuelle elle est plus là! elle en a eu marre de mon comportement parfois agressif... pitoyable attitude de ma part
J'ai décidé de me prendre en main l'été dernier . arrêter de subir et passer à l'action ... Donc Depuis quelques mois je me suis remis au sport. Je cours en montagne et fais de la muscu régulièrement. j'ai perdus une dizaine de kg! c'est encourageant et me motive comme y faut. Je mes suis donné quelques objectifs de chronos et j'ai effectué quelques courses. D'autres sont au programme en 2019 car le sport est devenu mon meilleur allié. Quand je ne cours pas , je ne me sent pas bien ! une nouvelle addiction ? mais il vaut mieux être accro au sport qu'au subu ou à l'alcool non ?!
Une autre évolution notable dans mon comportement : Je ne tape plus le subu et je le prend normalement en une seule prise le matin, 6 mg sous la langue et hop!!!! des années que je me faisais des traits toute la journée...
Pour ce qui est de l'alcool, c'est plus compliqué et j'ai eu quelques rechutes. Comme avant noël où j'ai fais n'importe quoi! Mais depuis le 31janvier je n'ai plus bu. Les efforts que j'ai fait pour arriver au niveau de course à pied où je suis me poussent à ne pas faire le con . Mais la marge n'est pas grande et je suis encore fragile. C’est pour ça que Je veux devenir abstinent. Je sais que j'en suis capable!!! on dit plutôt devenir indifférent!
En plus de ça je veux stopper le subutex. Je me donne 1 an et demi pour y arriver en faisant des paliers chaque mois. j'étais à 7 mg en décembre en rail . Aujourd'hui je suis à 6 mg en sublingual . Je vais en lever 0.5mg/mois ou 1 mg si ça va bien puis quand je serais à 2mg, j’enlèverais 0.2mg/mois. je sais qu'avec beaucoup de sport ce sera possible. je secréterais de nouveau de l'endorphine !!!!
j'ai aussi pris RDV avec un psychiatre pour qu'il m'accompagne dans ma démarche. pourquoi ne pas aller aussi voir un psychologue?! Il faut que j'en parle . Il faut que je me libère de ces poids . j’ai entendu parlé du blactophène ? c'est quoi, pensez vous que ça puisse m'aider?
je préférerais ne rien prendre. Regardez !je me suis drogué à l'héro pendant seulement 3 ans et j'ai un traitement de substitution depuis plus de 20 ans qui me bouffe la vie. Quand j'ai arrêté la cigarette il y a 2 ans (je fumais presque 2 paquets de camel par jour) , je n'ai pas voulu de patch ou de cigarette électronique. C'est remplacer une chose par une autre !!
Voilà donc mes gros défis que je vais affronter en 2019 ! Je veux de venir libre de toute substance ! je veux vivre et ne plus me mentir à moi et aux autres ! Cette fois ci c'est la bonne !
merci à vous
Hors ligne
#2
Salut,
Je te comprends et te souhaite d'y arriver.
Je ne vais pas te réecrire mon expérience, j'ai tendance à trop développer.
En gros, ca fait 4 ans et quelques que je prends du Tramadol, j'ai tenté de l'arrêter après un an, mais dû à une année d'opérations hardcore et de mon problème originel qui n'était pas gérable en devant rester alitée, j'ai repris.
J'ai la chance de ne pas être mentalement dépendante et de ne pas boire nifumer. Mon autre addiction pour soulager mes émotions, c'est la nourriture... Et ca a aussi des sacrés conséquences sur le corps et la vie, mais je gère.
Cette année, j'ai rencontré l'homme qui me correspond, on veut une vie saine, et surtout pouvoir utiliser nos cerveaux au maximum.
Et forcément, les opiacés, ca endort un peu...
Et puis tant qu'à faire, on voudrait des enfants, et un parent sous opiacés, c'est éjà pas idéal, et peut-être encore moins idéal si c'est celui qui a l'enfant dans le ventre quand il absorbe le produit.
Donc j'essaie d'arrêter, mais à mon rythme maintenant.
J'ai essayé à la dure, ca n'est pas viable. Déjà, il y a 2 effets que je ne supporte pas: les brain zaps et les spasmes musculaires (Syndrome des Jambes sans Repos, que je ressens dans tout le corps quand je suis en manque, surtout quand je suis près de m'endormir).
Et le manque quand t'essaies de bosser, surtout quand tu as un emploi de cadre, c'est pas possible.
Je suis passée de 300 mg en août à environ 50 mg par jour maintenant (parfois je peux faire moins)
Je ne laisse plus mes envies de décrochage me faire aller trop vite (et elles sont toujours présentes, je suis du genre à vouloir toujours faire plus et mieux, donc je dois lutter contre moi-même).
Je remarque que parfois, je vais faire un palier pendant plusieurs semaines, voire mois, à un certain dosage, puis d'un coup, je vais pouvoir descendre.
Ma facon de decrocher est donc la suivante:
Je laisse mon corps me dire ce dont il a besoin.
Je ne prends plus de Tramadol à heure fixe, mais quand je commence à ressentir des symptômes de manque.
J'évite de rester trop longtemps en manque, sinon, je vais avoir besoin d'une dose plus forte le lendemain.
J'attends juste de ressentir le manque, et je prends un petit dosage.
Au début, je prendais 2 pilules par 2 pilules.
Puis, j'ai alterné avec 1 pilule/2 pilules
Puis 1 à la fois,
Puis j'ai ouvert les gélules et vidé la moitié (à la louche, je n'ai pas de matériel de précision)
Et actuellement, je prends la formule en gouttes, qui me permet de prends l'équivalent d'1/4 de pilule à la fois.
Voilà, peut-être qu'en séparant ton dosage sur la journée te permettrait de diminuer?
Tu peux demander à ton médecin de te prescrire des 2mg 4 fois par jour, comme ca c'est divisé pour toi, et le jour où tu veux tenter 6 mg, tu peux, etc.
Donne-nous des nouvelles, Godspeed!
Je te comprends et te souhaite d'y arriver.
Je ne vais pas te réecrire mon expérience, j'ai tendance à trop développer.
En gros, ca fait 4 ans et quelques que je prends du Tramadol, j'ai tenté de l'arrêter après un an, mais dû à une année d'opérations hardcore et de mon problème originel qui n'était pas gérable en devant rester alitée, j'ai repris.
J'ai la chance de ne pas être mentalement dépendante et de ne pas boire nifumer. Mon autre addiction pour soulager mes émotions, c'est la nourriture... Et ca a aussi des sacrés conséquences sur le corps et la vie, mais je gère.
Cette année, j'ai rencontré l'homme qui me correspond, on veut une vie saine, et surtout pouvoir utiliser nos cerveaux au maximum.
Et forcément, les opiacés, ca endort un peu...
Et puis tant qu'à faire, on voudrait des enfants, et un parent sous opiacés, c'est éjà pas idéal, et peut-être encore moins idéal si c'est celui qui a l'enfant dans le ventre quand il absorbe le produit.
Donc j'essaie d'arrêter, mais à mon rythme maintenant.
J'ai essayé à la dure, ca n'est pas viable. Déjà, il y a 2 effets que je ne supporte pas: les brain zaps et les spasmes musculaires (Syndrome des Jambes sans Repos, que je ressens dans tout le corps quand je suis en manque, surtout quand je suis près de m'endormir).
Et le manque quand t'essaies de bosser, surtout quand tu as un emploi de cadre, c'est pas possible.
Je suis passée de 300 mg en août à environ 50 mg par jour maintenant (parfois je peux faire moins)
Je ne laisse plus mes envies de décrochage me faire aller trop vite (et elles sont toujours présentes, je suis du genre à vouloir toujours faire plus et mieux, donc je dois lutter contre moi-même).
Je remarque que parfois, je vais faire un palier pendant plusieurs semaines, voire mois, à un certain dosage, puis d'un coup, je vais pouvoir descendre.
Ma facon de decrocher est donc la suivante:
Je laisse mon corps me dire ce dont il a besoin.
Je ne prends plus de Tramadol à heure fixe, mais quand je commence à ressentir des symptômes de manque.
J'évite de rester trop longtemps en manque, sinon, je vais avoir besoin d'une dose plus forte le lendemain.
J'attends juste de ressentir le manque, et je prends un petit dosage.
Au début, je prendais 2 pilules par 2 pilules.
Puis, j'ai alterné avec 1 pilule/2 pilules
Puis 1 à la fois,
Puis j'ai ouvert les gélules et vidé la moitié (à la louche, je n'ai pas de matériel de précision)
Et actuellement, je prends la formule en gouttes, qui me permet de prends l'équivalent d'1/4 de pilule à la fois.
Voilà, peut-être qu'en séparant ton dosage sur la journée te permettrait de diminuer?
Tu peux demander à ton médecin de te prescrire des 2mg 4 fois par jour, comme ca c'est divisé pour toi, et le jour où tu veux tenter 6 mg, tu peux, etc.
Donne-nous des nouvelles, Godspeed!
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#3
- yoyo1976
Nouveau membre - 09 janvier 2019 à 10:08
merci pour ta réponse
j'ai des 2mg justement!
c'est moi qui ai demandé cette posologie à mon doc il y a quelques années.
je tapais 4 x 2 mg par jour depuis 2012 . 4 traces réparties sur la journée
Aujourd'hui je prend mes 3x2 mg en une seule prise sous la langue!
Fini le geste du trait! fini cette habitude de camé...
Ensuite je vais enlever 0.5 ou 1 mg par mois jusqu'à ce que je sois à 2mg .
là, il faudra y allé molo, genre 0.1 ou 0.2 mg en mois chaque mois...
c'est le début
je compte bien vous tenir au courant de mon cheminement
merci encore
j'ai des 2mg justement!
c'est moi qui ai demandé cette posologie à mon doc il y a quelques années.
je tapais 4 x 2 mg par jour depuis 2012 . 4 traces réparties sur la journée
Aujourd'hui je prend mes 3x2 mg en une seule prise sous la langue!
Fini le geste du trait! fini cette habitude de camé...
Ensuite je vais enlever 0.5 ou 1 mg par mois jusqu'à ce que je sois à 2mg .
là, il faudra y allé molo, genre 0.1 ou 0.2 mg en mois chaque mois...
c'est le début
je compte bien vous tenir au courant de mon cheminement
merci encore
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#4
Franchement bravo!
Arrêter le geste, c'est dur! C'est déjà énorme d'avoir fait ca, en gros, t'es sur la voie pour ne plus être un accro dans ta tête, mais plus que dans ton corps, et c'est le plus simple à gérer :)
Est-ce que tes 6mg sub-lingual te font autant d'effet que les 8 mg en traces?
Arrêter le geste, c'est dur! C'est déjà énorme d'avoir fait ca, en gros, t'es sur la voie pour ne plus être un accro dans ta tête, mais plus que dans ton corps, et c'est le plus simple à gérer :)
Est-ce que tes 6mg sub-lingual te font autant d'effet que les 8 mg en traces?
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#5
- Mister No
Pussy time - 09 janvier 2019 à 14:14
Cette fois ci c'est la bonne !
Je te le souhaite, mais l'expérience montre que les traitements de substitutions fonctionnent quand ils sont pris et pas arrêtés.
Cette année, j'ai rencontré l'homme qui me correspond, on veut une vie saine, et surtout pouvoir utiliser nos cerveaux au maximum.
Et forcément, les opiacés, ca endort un peu...
Et puis tant qu'à faire, on voudrait des enfants, et un parent sous opiacés, c'est éjà pas idéal, et peut-être encore moins idéal si c'est celui qui a l'enfant dans le ventre quand il absorbe le produit.
Mieux vaut une prise en charge avec un TTT de substitution pris régulièrement que prendre le risque d'une rechute ou d'une grosse dépression qui peut durer.
L'idéal n'existe pas, à chacun de tenter ce qui parait préférable.
'ai aussi pris RDV avec un psychiatre pour qu'il m'accompagne dans ma démarche. pourquoi ne pas aller aussi voir un psychologue?! Il faut que j'en parle . Il faut que je me libère de ces poids . j’ai entendu parlé du blactophène ? c'est quoi, pensez vous que ça puisse m'aider?
Je te conseille un addicto qui sera mieux formé pour t'accompagner pour un sevrage.
A mon avis, le mieux est de réduire progressivement les doses, mais en étant stabilisé en sublingual.
Là, si tu sniffes encore, c'est que tu as besoin en plus de la molécule d'un sentiment de rush plus le geste.
Je crois que la clé est là, si tu dois te sevrer, prends le temps et surtout il te faut à mon avis un addicto.
Le baclophène inhibe le craving et l'envie d'alcool, je ne sais pas si il s'utilise pour d'autres drogues.
Bon courage, tiens nous au jus, renseigne-toi également sur la grossesse, ici ou ailleurs de mères substituées et leur enfant pour qui tout s'est finalement bien passé.
Dernière modification par Mister No (09 janvier 2019 à 14:16)
Just say no prohibition !
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#6
- yoyo1976
Nouveau membre - 09 janvier 2019 à 14:27
ontheverge a écrit
Franchement bravo!
Arrêter le geste, c'est dur! C'est déjà énorme d'avoir fait ca, en gros, t'es sur la voie pour ne plus être un accro dans ta tête, mais plus que dans ton corps, et c'est le plus simple à gérer :)
Est-ce que tes 6mg sub-lingual te font autant d'effet que les 8 mg en traces?
salut,
ouais, ce fameux geste qui te rappelle tous les jours que tu es un toxico.
donc oui peut être comme tu le dis, j'ai passé un cap.
Sinon pour ta question de savoir si 6mg d'un seul coup sous la langue me font autant d'effet que des traces ? et bien c'est oui! je suis bien toute la journée jusqu'au lendemain sans sentir aucuns désagréments.
je précise que je ne tapais jamais 8mg d'un coup ! je tapais 4 comprimés de 2mg sur la journée.
merci pour tes encouragements
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#7
@ Yoyo: je me demande si le subutex, c'est comme le Tramadol, à savoir que si tu le prends normalement, tu peux diviser les dosages, ou si tu es obligé de prendre ton dosage d'un coup,
Genre est-ce que tu pourrais prendre 4 mg le matin et 2 le soir, ou 3 x 2mg au cours de la journée ou est-ce que ca aurait des effets non souhaités?
Par rapport à mon expérience avec le Tramadol, c'est le fractionnement qui me permet de baisser, vu que je peux alterner des jours à dosage plus faibles et que je ne suis pas liée par un dosage unique,
Mais c'est peut-être très différent, alors vraiment, aucune idée, juste une question peut-être à poser à un médecin?
@Mister No: Je suis tout à fait d'accord avec l'idée que chacun doit tenter ce qui lui paraît préférable.
Ca dépend tellement de plein de paramètres.
Je pense que le fait que je ne sois pas dépendante psychologiquement et que je veux vraiement me débarrasser du lien avec un médicament fait que j'ai naturellement pensé à juste arrêter,
Cela dit, je n'aurais jamais pu le faire cold turkey, déjà essayé, je ne supporte pas. Alors que pour d'autres, c'est leur facon de procéder.
Donc en ce qui me concerne, le TSO n'est vraiment pas adapté, j'ai baissé mon dosage par 5/6 fois en 4 mois, voire plus certains jours, donc je ne vois pas l'intérêt de m'accrocher à autre chose.
J'ai pris le Tramadol uniquement sur prescription, et toujours moins que la dose prescrite, donc j'ai encore maintenant un stock énorme,
Quand j'ai commencé mon sevrage en septembre, j'avais 110 boîtes de 30 pilules dans mon cartons de médicaments, et un peu partout dans mes sacs, voiture, etc. et au moins 10/15 boîtes chez mes parents, donc vraiment, si j'étais opio-dépendante, je pense que j'aurais tout pris avant de me tourner vers un TSO, mais là, je veux juste arrêter parce que je pense que mon problème médical peut être réglé autrement.
Aussi, il me semble que le but du TSO peut également être de décrocher graduellement en douceur et Yoyo semble vouloir arrêter le lifestyle tout autant que le produit en lui-même.
Par contre, je ne sais pas si tu penses que Yoyo est une femme ou si je me suis trompée et que c'en est vraiment une, alors que depuis le début j'ai cru que c'était un homme, ou si c'est à moi que tu t'adresses en parlant de grossesse sous TSO, donc je ne sais pas quoi répondre à ca.
Bon courage Yoyo!
Genre est-ce que tu pourrais prendre 4 mg le matin et 2 le soir, ou 3 x 2mg au cours de la journée ou est-ce que ca aurait des effets non souhaités?
Par rapport à mon expérience avec le Tramadol, c'est le fractionnement qui me permet de baisser, vu que je peux alterner des jours à dosage plus faibles et que je ne suis pas liée par un dosage unique,
Mais c'est peut-être très différent, alors vraiment, aucune idée, juste une question peut-être à poser à un médecin?
@Mister No: Je suis tout à fait d'accord avec l'idée que chacun doit tenter ce qui lui paraît préférable.
Ca dépend tellement de plein de paramètres.
Je pense que le fait que je ne sois pas dépendante psychologiquement et que je veux vraiement me débarrasser du lien avec un médicament fait que j'ai naturellement pensé à juste arrêter,
Cela dit, je n'aurais jamais pu le faire cold turkey, déjà essayé, je ne supporte pas. Alors que pour d'autres, c'est leur facon de procéder.
Donc en ce qui me concerne, le TSO n'est vraiment pas adapté, j'ai baissé mon dosage par 5/6 fois en 4 mois, voire plus certains jours, donc je ne vois pas l'intérêt de m'accrocher à autre chose.
J'ai pris le Tramadol uniquement sur prescription, et toujours moins que la dose prescrite, donc j'ai encore maintenant un stock énorme,
Quand j'ai commencé mon sevrage en septembre, j'avais 110 boîtes de 30 pilules dans mon cartons de médicaments, et un peu partout dans mes sacs, voiture, etc. et au moins 10/15 boîtes chez mes parents, donc vraiment, si j'étais opio-dépendante, je pense que j'aurais tout pris avant de me tourner vers un TSO, mais là, je veux juste arrêter parce que je pense que mon problème médical peut être réglé autrement.
Aussi, il me semble que le but du TSO peut également être de décrocher graduellement en douceur et Yoyo semble vouloir arrêter le lifestyle tout autant que le produit en lui-même.
Par contre, je ne sais pas si tu penses que Yoyo est une femme ou si je me suis trompée et que c'en est vraiment une, alors que depuis le début j'ai cru que c'était un homme, ou si c'est à moi que tu t'adresses en parlant de grossesse sous TSO, donc je ne sais pas quoi répondre à ca.
Bon courage Yoyo!
Dernière modification par ontheverge (09 janvier 2019 à 16:39)
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#8
- yoyo1976
Nouveau membre - 09 janvier 2019 à 16:36
@ontheverge : fini le suspense, je suis un....... homme 
pour te répondre, le fractionnement de mon traitement à été ce qu'il m'a fait augmenter les doses de 2 mg jusqu'à 12mg en 2014. un pti rail par là, un autre ici et tiens un autre encore et encore... si depuis le début du traitement j'avais respecté le mode d'admission et la posologie je ne serais pas ici 20 ans plus tard à vouloir stopper cette addiction . C’est certain !!!
alors le fait d’arrêter les traces et de le prendre en une seule prise me fait de facto diminuer la dose.
pour te répondre, le fractionnement de mon traitement à été ce qu'il m'a fait augmenter les doses de 2 mg jusqu'à 12mg en 2014. un pti rail par là, un autre ici et tiens un autre encore et encore... si depuis le début du traitement j'avais respecté le mode d'admission et la posologie je ne serais pas ici 20 ans plus tard à vouloir stopper cette addiction . C’est certain !!!
alors le fait d’arrêter les traces et de le prendre en une seule prise me fait de facto diminuer la dose.
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#9
Ah oui, quand il y a les cravings qui s'en mêlent, ca devient tout de suite plus compliqué,
Tu parles d'un rdv avec un psychiatre.
Peut-être, si tu y as accès, qu'un addictologue pourrait t'aider, non seulement dans l'arrêt du subutex, mais aussi pour voir que faire par rapport à ton souci avec l'alcool?
Tu parles d'un rdv avec un psychiatre.
Peut-être, si tu y as accès, qu'un addictologue pourrait t'aider, non seulement dans l'arrêt du subutex, mais aussi pour voir que faire par rapport à ton souci avec l'alcool?
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#10
- yoyo1976
Nouveau membre - 16 janvier 2019 à 17:26
17 jours à 6 mg en 1 seule prise .
Fini les traces
Tout va bien
Je continu
Fini les traces
Tout va bien
Je continu
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#11
- yoyo1976
Nouveau membre - 07 février 2019 à 15:59
Bonjour
Je continu sur ma lancée
Je suis à 5 mg depuis début février en sublingual.
Une prise le matin et pour l’instant tout se passe bien ...
En 2 mois j’ai baissé de 3mg et arrêté complètement les rails... une première depuis 2012.
J’ai le moral . Je ne ressent aucun manque ou gêne .
Je vous tiendrais au jus des prochains paliers
Je continu sur ma lancée
Je suis à 5 mg depuis début février en sublingual.
Une prise le matin et pour l’instant tout se passe bien ...
En 2 mois j’ai baissé de 3mg et arrêté complètement les rails... une première depuis 2012.
J’ai le moral . Je ne ressent aucun manque ou gêne .
Je vous tiendrais au jus des prochains paliers
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#12
- yohardt
Nouveau membre - 20 février 2019 à 08:01
Bien le bonjour ! Cela fait plus de 10 ans que je tape en secret (le croyais-je) un comprimé de buprénorphine 2mg craqué en trois matin-midi-soir et selon les besoins.. J'ai pris tout un tas de trucs depuis l'âge de 17 ans avec une préférence certaine et journalière pour l'héro, arrêtée en 2008, avec quelques écarts bien entendu !
En 2011 j'ai rencontré une femme qui allait devenir mon épouse et que j'ai rejoint à Nantes. Suite à des comportements un peu étranges de ma part (humeurs changeantes, absences inexpliquées etc) j'ai expressément dû lui expliquer mon passé, mes travers et ma "guérison". J'ai bien évidemment menti sur la fin de l'histoire.. en effet, je me suis bien gardé de lui dire que je m'enfilais de la bupré 3 fois par jour dans le pif !
Le fait de la rejoindre et de changer d'univers m'avait convaincu que ça m'aiderait à laisser mon nez tranquille, mais que nenni mes amis !!!
Mon comportement étant toujours le même, réglé comme une horloge (à 30min près) pour taper dans le plus grand secret, et laissant traîner parfois un morceau de carte de crédit rayé ou quelques traces de sucre glace sur la commode dans notre chambre.. j'ai fini par me faire pincer .
C'est donc seulement à la fin de l'été 2018 que ma femme m'a fait cracher le morceau (en poudre), et pour mon plus grand bien. Tout ça n'était plus tenable pour moi (et elle): les flips lors de voyages à l'étranger, faire en sorte que mes vacances coïncident avec le temps de l'ordonnance, taper un trait dans des conditions et lieux dégueulasses genre chiottes d'autoroute ou d'aéroport les jours de grande affluence, être à plat en fin de matinée chez mes clients et sauter comme un cabri 10 minutes plus tard..
En novembre dernier, pour mon 41ème anniversaire j'ai décidé de sortir de cet état et d'aller voir un autre docteur/dealer, mais cette fois si un spécialiste des addictions (et des additions, 68eur la consultation).
Après avoir listé les avantages et inconvénients liés au médicament, il en est ressorti que j'avais tout du gars qui souhaite vivement s'en tirer:
Ne voulant pas passer par la manière forte, la seule option me restant a d'abord été de ne prendre mon cachet qu'en une seule prise par jour et sous la langue, fini les narines, fini le rituel.. et content d'y être parvenu contre dix petites nuits bien pourries.
Début janvier j'en étais à 4 comprimés de 0.4mg, soit 1.6mg/jour, la semaine suivant la baisse de 0.2mg est difficile, surtout la nuit, le jour ça passe, notamment grâce à mon activité professionnelle, il faut se bouger !
Le 13 janvier, je baisse de nouveau d'un demi cachet, soit prise de 1.4mg/jour: première nuit parfaite puis une semaine de nuits de merde ! les journées deviennent plus difficiles à gérer..
Je préviens mon doc que les nuits sont compliquées et il me propose 5 à 20 goûtes de tercian (neuroleptique sans risque d'accrochage) avant le coucher le temps que les nuits soient meilleures, à moi de doser en fonction de mon ressenti.
Le 05 février je passe à 3 cachets/jour (1.2mg), les 5 premières nuits ont été profondes (avec 15 goûtes) mais cela va faire 10 nuits que je ne dors que de 23h à 1h30 du matin, et encore je suis hyper agité pendant ce sommeil.
Malgré mes 60 kg mes jambes pèsent 2 tonnes (environ) et une bestiole me déchire l'échine.
Du coup la nuit j'ai une autre vie où j'écoute de la musique dans le casque et je danse de la tête et des pieds, le reste de mon corps ne veut pas trop pogoter.
Je me doute bien que la route est longue, mais putain qu'elle est longue !
PS: Salut à toi Yoann76, ton témoignage m'a fait rire et m'a touché aussi, je me suis reconnu dans beaucoup de choses et ça m'a donné envie de me livrer à mon tour. Désolé à tout le monde pour cet écrit qui peut sembler par moment être une redite de ce que yoann76 avait déjà très bien décrit.
Hug !!
En 2011 j'ai rencontré une femme qui allait devenir mon épouse et que j'ai rejoint à Nantes. Suite à des comportements un peu étranges de ma part (humeurs changeantes, absences inexpliquées etc) j'ai expressément dû lui expliquer mon passé, mes travers et ma "guérison". J'ai bien évidemment menti sur la fin de l'histoire.. en effet, je me suis bien gardé de lui dire que je m'enfilais de la bupré 3 fois par jour dans le pif !
Le fait de la rejoindre et de changer d'univers m'avait convaincu que ça m'aiderait à laisser mon nez tranquille, mais que nenni mes amis !!!
Mon comportement étant toujours le même, réglé comme une horloge (à 30min près) pour taper dans le plus grand secret, et laissant traîner parfois un morceau de carte de crédit rayé ou quelques traces de sucre glace sur la commode dans notre chambre.. j'ai fini par me faire pincer .
C'est donc seulement à la fin de l'été 2018 que ma femme m'a fait cracher le morceau (en poudre), et pour mon plus grand bien. Tout ça n'était plus tenable pour moi (et elle): les flips lors de voyages à l'étranger, faire en sorte que mes vacances coïncident avec le temps de l'ordonnance, taper un trait dans des conditions et lieux dégueulasses genre chiottes d'autoroute ou d'aéroport les jours de grande affluence, être à plat en fin de matinée chez mes clients et sauter comme un cabri 10 minutes plus tard..
En novembre dernier, pour mon 41ème anniversaire j'ai décidé de sortir de cet état et d'aller voir un autre docteur/dealer, mais cette fois si un spécialiste des addictions (et des additions, 68eur la consultation).
Après avoir listé les avantages et inconvénients liés au médicament, il en est ressorti que j'avais tout du gars qui souhaite vivement s'en tirer:
Ne voulant pas passer par la manière forte, la seule option me restant a d'abord été de ne prendre mon cachet qu'en une seule prise par jour et sous la langue, fini les narines, fini le rituel.. et content d'y être parvenu contre dix petites nuits bien pourries.
Début janvier j'en étais à 4 comprimés de 0.4mg, soit 1.6mg/jour, la semaine suivant la baisse de 0.2mg est difficile, surtout la nuit, le jour ça passe, notamment grâce à mon activité professionnelle, il faut se bouger !
Le 13 janvier, je baisse de nouveau d'un demi cachet, soit prise de 1.4mg/jour: première nuit parfaite puis une semaine de nuits de merde ! les journées deviennent plus difficiles à gérer..
Je préviens mon doc que les nuits sont compliquées et il me propose 5 à 20 goûtes de tercian (neuroleptique sans risque d'accrochage) avant le coucher le temps que les nuits soient meilleures, à moi de doser en fonction de mon ressenti.
Le 05 février je passe à 3 cachets/jour (1.2mg), les 5 premières nuits ont été profondes (avec 15 goûtes) mais cela va faire 10 nuits que je ne dors que de 23h à 1h30 du matin, et encore je suis hyper agité pendant ce sommeil.
Malgré mes 60 kg mes jambes pèsent 2 tonnes (environ) et une bestiole me déchire l'échine.
Du coup la nuit j'ai une autre vie où j'écoute de la musique dans le casque et je danse de la tête et des pieds, le reste de mon corps ne veut pas trop pogoter.
Je me doute bien que la route est longue, mais putain qu'elle est longue !
PS: Salut à toi Yoann76, ton témoignage m'a fait rire et m'a touché aussi, je me suis reconnu dans beaucoup de choses et ça m'a donné envie de me livrer à mon tour. Désolé à tout le monde pour cet écrit qui peut sembler par moment être une redite de ce que yoann76 avait déjà très bien décrit.
Hug !!
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#13
- yoyo1976
Nouveau membre - 20 février 2019 à 11:16
Yoardt,
Je vois que je ne suis pas seul.
C’est finalement c’est une bonne de se faire pincer la main dans le sac ou plutôt devrais-je dire la paille dans le pif!
Au moins tu te sens moins seul . 1,4 mg , tu es sur la bonne route . J’espère y arriver aussi bien que toi .
De mon côté , c’est impossible d’avouer ma dépendance à ma compagne . Elle a déjà eu du mal avec ma consommation d’alcool. Elle n’a jamais fumé un Petard alors lui parler de rail , j’y compte pas .
Elle connaît mon passé mais j’ai pas pu lui dire au départ de notre relation il y a 3 ans que j’étais dépendant au sub. Maintenant c’est trop tard .ellese sentirai trahie . Notre relations serait à coup sûr finie .
J’ai mis totalement de côté l’alcool. Depuis noël dernier j’ai pas bu une goute . Et c’est très bien comme ça je m’en accommode très bien . J’ai pu aller à des fêtes et soirée en ne consommant pas d’alcool . Sans alcool , la fête est plus folle disait on ...
Pour le sub , toujours à 5 en une seule prise . Je ressent , une légère montée le matin . C'est agréable...
On verra , en diminuant , si cette agréable sensation me manquera ou non!!?
Comme tu dis , il faut bouger ! Je fais du sport à taquet . Dès que je peux , je pars courir . 3 fois par semaine je fais de la muscu . Je marche beaucoup en montagne . Ça c’est cool , ça fait parti de mon taf ...
Se vider l’esprit et avoir la foi de devenir enfin libre .
A bientôt
Je vois que je ne suis pas seul.
C’est finalement c’est une bonne de se faire pincer la main dans le sac ou plutôt devrais-je dire la paille dans le pif!
Au moins tu te sens moins seul . 1,4 mg , tu es sur la bonne route . J’espère y arriver aussi bien que toi .
De mon côté , c’est impossible d’avouer ma dépendance à ma compagne . Elle a déjà eu du mal avec ma consommation d’alcool. Elle n’a jamais fumé un Petard alors lui parler de rail , j’y compte pas .
Elle connaît mon passé mais j’ai pas pu lui dire au départ de notre relation il y a 3 ans que j’étais dépendant au sub. Maintenant c’est trop tard .ellese sentirai trahie . Notre relations serait à coup sûr finie .
J’ai mis totalement de côté l’alcool. Depuis noël dernier j’ai pas bu une goute . Et c’est très bien comme ça je m’en accommode très bien . J’ai pu aller à des fêtes et soirée en ne consommant pas d’alcool . Sans alcool , la fête est plus folle disait on ...
Pour le sub , toujours à 5 en une seule prise . Je ressent , une légère montée le matin . C'est agréable...
On verra , en diminuant , si cette agréable sensation me manquera ou non!!?
Comme tu dis , il faut bouger ! Je fais du sport à taquet . Dès que je peux , je pars courir . 3 fois par semaine je fais de la muscu . Je marche beaucoup en montagne . Ça c’est cool , ça fait parti de mon taf ...
Se vider l’esprit et avoir la foi de devenir enfin libre .
A bientôt
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#14
- MaDPapa
Nouveau Psycho - 25 février 2019 à 18:04
Salutation, je suis ému en vous lisant (mon coté sensible et emphatique sont exacerbés en se moment), j'ai se besoin de raconter notre histoire (il faut que cela sorte un jour!) aillant le même vice, le sub me bloque tout amour propre, bloque toute appréciation de bien être, donc je ne peux que être compatissent.
J'ai grandi avec la codé et autres opiacés dans toute leurs formes, actuellement je suis à 8mg/16mg quand je souffre trop je suis à 24mg (douleurs physiques non traités correctement, le sub me dure environs 12h d'antalgie sur mes maux et le fait que le sub coute bien moins chère que d'autres opiacés...).
Ma femme, contrairement à moi à arrêtée ce vice (car oui la bupré est très vicieuse et avec le temps cela pompe une énergie, mais je ne vous apprends rien), cela commencé à lui faire pareil, donc elle était décidé à arrêter mais de la meilleur façon possible, elle n'avait pas la force physiquement et psy de se sevrer en mode cold turkey pendant 2 mois.
Le contexte et les objectifs qu'elle a atteints petit à petit:
Elle prenais 2 x 2mg le matin normalement en SL, pendant environ 5 ans comme stim pour le travail, puis à commencer à taper sévèrement dans mon traitement (en plus du sien
).
Après plusieurs discutions et mises au point (menaces de séparation, menace de placer les enfants car elle soufrais et le faisait ressentir sur son enfant; j'ai une fille et elle un petit garçon), et après stabilisation à 4mg, elle à réussie à baisser en prenant son traitement tout les deux jours au lieu de tout les jours pendant 3/4 mois, ensuite, après re-stabilisation elle prenais 2 x 2mg tout les trois jours, cela à duré encore 3/4 mois et ainsi de suite jusqu’à son arrêt total, avec cette façon/méthode de faire, elle me disait dit que son corps se rééquilibré de lui même, sans trop de mal physique, par contre un enfer psychologique!!!
Elle à ut beaucoup de courage, la chance d'avoir un peu du répit et mon épaule pour les coups de blouses, pour m’occuper des enfants quand son humeur n'était pas au rendez vous les premiers jours de baisse pour s'isoler.
On a la chance d'habiter un coins reculé avec moi qui faisait le garde fou je lui donnais ses cachets de sub au compte goutes (à sa demande bien sur).
Par contre, un jour elle a déraillé complet et à essayé de me volé sur mon traitement pour essayer de combler le manque psychologique, alors qu'elle m'aurais demandé, je lui aurais donné (mes problèmes de santé ont empirés à cet époque et la faisait soufrir, elle était très sensible pendant cette période, se qui est bien normal pendant une baisse donc un manque), mais à vite compris sa bêtise et n'y a pas finalement touchée, elle me l'a avoué bien après).
Aujourd'hui je la voie heureuse, qui s’épanouit bien plus que moi et je comprends un petit peu ta situation, malgré que pour toi elle n'était pas au courant.
Je te souhaite de te rétablir et de ne surtout pas perdre espoir, à chaque chute son lot de marche à remonter, suis se que te dicte ton corps mais n'oublie pas de nourrir ton esprit par tout moyen, lecture, sport, des passions qui te nourrissent les deux.
Désolé pour les plusieurs édit, mais j'ai encore du mal à mettre des mots sur se que l'on a vécu tout en restant objectif car ce n'a pas été tout rose, surtout au début et j'en n'en garde pas vraiment de bon souvenirs.
Amicalement.
J'ai grandi avec la codé et autres opiacés dans toute leurs formes, actuellement je suis à 8mg/16mg quand je souffre trop je suis à 24mg (douleurs physiques non traités correctement, le sub me dure environs 12h d'antalgie sur mes maux et le fait que le sub coute bien moins chère que d'autres opiacés...).
Ma femme, contrairement à moi à arrêtée ce vice (car oui la bupré est très vicieuse et avec le temps cela pompe une énergie, mais je ne vous apprends rien), cela commencé à lui faire pareil, donc elle était décidé à arrêter mais de la meilleur façon possible, elle n'avait pas la force physiquement et psy de se sevrer en mode cold turkey pendant 2 mois.
Le contexte et les objectifs qu'elle a atteints petit à petit:
Elle prenais 2 x 2mg le matin normalement en SL, pendant environ 5 ans comme stim pour le travail, puis à commencer à taper sévèrement dans mon traitement (en plus du sien
).Après plusieurs discutions et mises au point (menaces de séparation, menace de placer les enfants car elle soufrais et le faisait ressentir sur son enfant; j'ai une fille et elle un petit garçon), et après stabilisation à 4mg, elle à réussie à baisser en prenant son traitement tout les deux jours au lieu de tout les jours pendant 3/4 mois, ensuite, après re-stabilisation elle prenais 2 x 2mg tout les trois jours, cela à duré encore 3/4 mois et ainsi de suite jusqu’à son arrêt total, avec cette façon/méthode de faire, elle me disait dit que son corps se rééquilibré de lui même, sans trop de mal physique, par contre un enfer psychologique!!!
Elle à ut beaucoup de courage, la chance d'avoir un peu du répit et mon épaule pour les coups de blouses, pour m’occuper des enfants quand son humeur n'était pas au rendez vous les premiers jours de baisse pour s'isoler.
On a la chance d'habiter un coins reculé avec moi qui faisait le garde fou je lui donnais ses cachets de sub au compte goutes (à sa demande bien sur).
Par contre, un jour elle a déraillé complet et à essayé de me volé sur mon traitement pour essayer de combler le manque psychologique, alors qu'elle m'aurais demandé, je lui aurais donné (mes problèmes de santé ont empirés à cet époque et la faisait soufrir, elle était très sensible pendant cette période, se qui est bien normal pendant une baisse donc un manque), mais à vite compris sa bêtise et n'y a pas finalement touchée, elle me l'a avoué bien après).
Aujourd'hui je la voie heureuse, qui s’épanouit bien plus que moi et je comprends un petit peu ta situation, malgré que pour toi elle n'était pas au courant.
Je te souhaite de te rétablir et de ne surtout pas perdre espoir, à chaque chute son lot de marche à remonter, suis se que te dicte ton corps mais n'oublie pas de nourrir ton esprit par tout moyen, lecture, sport, des passions qui te nourrissent les deux.
Désolé pour les plusieurs édit, mais j'ai encore du mal à mettre des mots sur se que l'on a vécu tout en restant objectif car ce n'a pas été tout rose, surtout au début et j'en n'en garde pas vraiment de bon souvenirs.
Amicalement.
Dernière modification par MaDPapa (27 février 2019 à 12:38)
Dieu créa le paradis, l'humain créa l'enfer; du paradis l'homme tombe en enfer et de l'enfer l'homme s’envoie un peu de paradis...
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#15
- yohardt
Nouveau membre - 03 juillet 2020 à 06:17
Salut Yoyo1976,
Je viens aux nouvelles.. quel retour d'expérience peux-tu faire sur ta décision de diminuer puis d'arrêter le sub ?
Me concernant, je ne prends plus que du 0,4mg -pour l'instant- et dors très peu (23h je tombe comme une masse /// 2h du mat.. ça me gratte..). Les paliers sont nombreux et il faut bien en moyenne quinze à vingt jours pour me stabiliser à chaque fois. C'est usant.
Je te souhaite toute la force nécessaire à ton entreprise.........SOIS FORT !!!
Je viens aux nouvelles.. quel retour d'expérience peux-tu faire sur ta décision de diminuer puis d'arrêter le sub ?
Me concernant, je ne prends plus que du 0,4mg -pour l'instant- et dors très peu (23h je tombe comme une masse /// 2h du mat.. ça me gratte..). Les paliers sont nombreux et il faut bien en moyenne quinze à vingt jours pour me stabiliser à chaque fois. C'est usant.
Je te souhaite toute la force nécessaire à ton entreprise.........SOIS FORT !!!
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#16
- NEW101
Nouveau membre - 08 septembre 2020 à 16:03
Bonjour,
Pour mon cas, j'ai consommé le sub pendant 15 ans aussi, je connais très bien la situation ou personne ne doit le savoir sauf moi...... cela fais déjà 3 ans que j'ai pris la décision de faire une descente progressive (grâce au spray nasal) , de 2 a 3 mg/j arrivé a 0.1 mg/j franchement pas une partie de plaisir, spécialement la dernière ligne droite donc a partir de 0.8mg/j plus ou moins , difficile mais supportable , a chaque pallier je prenais au moins 10 jours de diarrhée et de douleurs aux jambes ,,,,, etc , la chose qui m'a beaucoup aidée est bien le sport, footing et de la chasse sous marine ,,,, la depuis 6 jours je prend 50mg/j de tramadol et fini le sub je trouve que je m’en sort très bien, les journées très bien par contre la nuit pas vraiment mais hier j'ai très bien dormi, je pense que les choses vont s’améliorer de mieux en mieux enfin j’espère
Bonne chance pour la suite
Pour mon cas, j'ai consommé le sub pendant 15 ans aussi, je connais très bien la situation ou personne ne doit le savoir sauf moi...... cela fais déjà 3 ans que j'ai pris la décision de faire une descente progressive (grâce au spray nasal) , de 2 a 3 mg/j arrivé a 0.1 mg/j franchement pas une partie de plaisir, spécialement la dernière ligne droite donc a partir de 0.8mg/j plus ou moins , difficile mais supportable , a chaque pallier je prenais au moins 10 jours de diarrhée et de douleurs aux jambes ,,,,, etc , la chose qui m'a beaucoup aidée est bien le sport, footing et de la chasse sous marine ,,,, la depuis 6 jours je prend 50mg/j de tramadol et fini le sub je trouve que je m’en sort très bien, les journées très bien par contre la nuit pas vraiment mais hier j'ai très bien dormi, je pense que les choses vont s’améliorer de mieux en mieux enfin j’espère
Bonne chance pour la suite
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