Besoin de conseils, est ce que les TSO peuvent calmer les cravings ?

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vegas90 homme
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Bonjour à tous,

Alors voilà, j’ai pas mal cherché sur le forum mais je ne trouve pas vraiment de réponses adaptées à ma situation donc je me permet de demander conseil.

Pour faire un petit topo sur ma situation :
J’ai commencé l’héroïne en 2022 en étant totalement naïf aux opiacés, avec quand même un lourd passé de conso de tout type de drogues depuis mes 14 ans (principalement des stimulants) et une tendance addictive forte.

En commençant l’héro, naïvement j’ai pensé que le principal problème de celle ci était la dépendance physique qui me faisait très peur, car ayant déjà vécu un sevrage de benzo très difficile, je n’osais même pas imaginer celui des opiacés. Je pensais donc être « renseigné » et je me suis fixé des règles très strictes sur ma conso : ne pas consommer plus de 3 jours de suite, faire des pauses…etc
J’ai donc alterné entre héro pendant quelques jours, puis petite pause avec alcool pour remplacer (ce qui était aussi pratique pour faire baisser un peu la tolérance) puis retour à l’héro et ainsi de suite. Je précise que je consommais seul et en IV (et évidemment je n’allais pas bien du tout à cette période).
Cela a duré plus d’un an comme ça, avec plusieurs rechutes depuis, et disons que mes règles ont « fonctionné », j’ai réussi à m’y tenir, ce qui fait que je n’ai jamais ressenti de symptômes de manque physique.

Malgré tout, avec la tolérance qui montait + la recherche d’effets toujours plus intenses, petit à petit j’ai augmenté les doses ce qui a entraîné plusieurs OD avec utilisation de la naloxone et compagnie qui m’ont valu quelques aller retours à l’hôpital. Je précise que j’achetais principalement sur le DW donc à force de commander je réussissais à trouver de la came de plus en plus forte.
C’est une des raisons pour lesquelles j’ai voulu arrêter, je ne voulais plus mettre ma vie en danger constamment + l’isolement que ça induisait, la déconnexion avec la réalité, les mensonges à mes proches etc… je voulais retrouver une vie « normale ».

Sauf que voilà, en commençant j’ai complètement sous estimé l’empreinte que l’héro pouvait laisser dans mon cerveau. Je pensais gérer mon truc en évitant la dépendance physique et j’ai l’impression de m’être fait avoir comme un con.
Même si à l’heure qu’il est je ne consomme pas d’héroïne le risque de rechute est CONSTANT.
Comme beaucoup je pense, au moindre événement négatif qui se passe dans ma vie j’ai envie d’y retourner, ce qui est d’ailleurs arrivé plusieurs fois depuis. J’ai l’impression d’avoir une épée de damoclès au dessus de ma tête qui peut tomber à tout moment, et quand ça arrive, même avec toute la bonne volonté du monde, je ne PEUX pas m’en empêcher, je sens que l’hero s’est insinuée à l’intérieur de moi, qu’aujourd’hui elle y est profondément ancrée et qu’elle est bien plus forte que moi, comme une ex toxique dont je suis profondément amoureux et vers laquelle je ne peux pas m’empêcher de revenir.

Et puis surtout, même en passant plusieurs mois d’affilée sans consommer, les cravings sont un ENFER (je pense que l’IV n’a pas aidé là dessus) avec le cœur qui bat à mille à l’heure, l’impression que toutes les cellules de mon corps me supplient d’en prendre, en rêver la nuit etc… et il suffit d’un rien pour les déclencher : une prise de sang, l’évocation du sujet, même juste là d’écrire ça j’en tremble.

Du coup depuis quelques mois quand les cravings sont trop forts je consomme de la codéine, en forte dose d’un coup pour me rapprocher au maximum de l’effet du shoot. Évidemment ça ne me permet jamais d’atteindre complètement la sensation de l’héro mais ça suffit à calmer mes cravings pendant quelques jours, même si je me doute que ça les nourrit quand même sur le long terme je n’arrive pas à faire autrement.
Comme pour l’héro, j’arrive à espacer suffisamment mes prises pour éviter les problèmes de dépendance physique, mais j’avoue que je le fais aussi beaucoup pour faire baisser ma tolérance et que les effets de la prochaine prise soit encore plus intense.

Mais du coup je continue de me mettre en danger, j’ai fait une OD il y a pas longtemps, et ça m’a pas empêché de continuer après. J’étais aussi décidé à reprendre l’héroïne (enfin décidé ce n’est pas le bon mot puisque j’ai l’impression que ce n’était pas vraiment ma décision), mais coup du sort en voulant commander ma crypto s’est retrouvé bloquée pendant une semaine et j’ai pris ça comme une chance que me laissait la vie pour que je change d’avis.
Donc finalement je n’ai pas commandé mais ça repousse juste le problème de fond, qui est que j’ai l’impression que quoiqu’il arrive j’en aurais toujours envie, que chaque jour qui passe est un combat pour ne pas rechuter et que je vais devoir passer une vie entière avec ça.
Pourtant j’ai envie d’aller bien et quand c’est le cas il m’arrive de me dire (et d’y croire) « c’est bon c’est derrière moi » mais ça finit toujours par revenir. Je regrette énormément d’avoir commencé, j’ai l’impression d’avoir fait une grave erreur que je vais devoir assumer toute ma vie et ça me terrifie.

On en vient donc à mes questions, je suis suivi au CSAPA et en parlant de tout ça avec l’addicto, il a émis l’idée d’un TSO qui selon lui pourrait m’aider à calmer mes envies. J’ai toujours refusé jusqu’à maintenant mais la j’avoue que je suis désespéré et que je commence à me poser sérieusement la question. Il m’a parlé du subutex sublingual et du buvidal en injection mensuelle. Il a aussi dit qu’en cas de rechute ça me « protègerait » des OD, vu que j’ai du mal à consommer sans me mettre en danger.
Mais voilà je suis terrifié à l’idée de me créer une dépendance physique que j’ai toujours réussi à éviter jusqu’à lors et je me demande si ça vaut vraiment le coup. Je ne sais pas si j’ai envie de rentrer dans ce système de rendez vous obligatoires, d’ordonnances, de calcul pour avoir suffisamment de médocs pour ne pas être en manque…
Alors j’aimerais avoir des avis, est ce que la buprenorphine aide vraiment à calmer les cravings ? Y’a t-il des gens dans la même situation que moi que ça a vraiment aidé ? Et si je commence est ce que ce sera possible et pertinent d’arrêter un jour ?
Je précise que je n’ai pas envie d’un TSO que je pourrais consommer de manière récréative car je sais que j’en abuserais (mais là il y a le petit diable dans ma tête qui dit le contraire).
Et si le subutex ne marche pas, avez vous d’autres solutions ? Est ce que ces cravings finissent par passer un jour ? Est il possible de sortir définitivement de cette dépendance psychologique extrême aux opiacés sans médicaments ? Est ce qu’en allant mieux dans ma vie ça finira par s’estomper ? Je précise que je suis en thérapie et que je vais quand même mieux par rapport à quand j’ai commencé.
Donc selon vous est ce que ça vaut le coup ou vaut il mieux m’en tenir à mon régime actuel de codéine avec risque de rechute à l’héro à tout moment (et donc de mise en danger) mais avec espoir que ça aille mieux un jour ?

Voilà je suis désolé si c’est un peu long, à vrai dire je n’ai personne dans mon entourage qui consomme et je n’ai donc personne avec qui en parler. J’ai aussi rdv avec une patiente experte du CSAPA qui s’en est sortie et j’ai hâte d’en parler avec elle.

Merci d’avance pour vos réponses.

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Marco 68 homme
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Ciao
Oui le tso va t'aider sûrement, il faut pas le prendre mal, c'est comme un diabétique que doit prendre insuline à vie ou quelqu'un qui a dysfonctionnement thyroïdien et doit prendre un comprimé tous les matins. La différence est que le tso une fois arrivé à tes objectifs tu peux décider de l'arrêter, c'est dur de le faire mais pas impossible.

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Myozotis femme
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Salut vegas!

Merci d'être venu poster sur le forum :)


vegas90 a écrit

On en vient donc à mes questions, je suis suivi au CSAPA et en parlant de tout ça avec l’addicto, il a émis l’idée d’un TSO qui selon lui pourrait m’aider à calmer mes envies. J’ai toujours refusé jusqu’à maintenant mais la j’avoue que je suis désespéré et que je commence à me poser sérieusement la question. Il m’a parlé du subutex sublingual et du buvidal en injection mensuelle. Il a aussi dit qu’en cas de rechute ça me « protègerait » des OD, vu que j’ai du mal à consommer sans me mettre en danger

Ton message n'est pas trop long tkt au contraire il est hyper complet et ça nous permet de ne pas avoir à te poser de question supplémentaire car tout est écrit!
J'avoue être un peu embêtée car j'ai été sous méthadone et jamais sous sub, de fait c'est pas le TSO que je connais au long cours. Je me suis permise de citer cette partie de ton écrit car il me parle énormément. J'ai moi aussi mis du temps avant d'accepter un TSO et je me suis clairement posée les mêmes questions que toi.

Avant de commencer la méthadone, j'étais arriver à un stade où je me mettais en danger avec les consos. Vu que je n'arrivais plus vraiment à assouvir mon besoin d'opiacé, '(j'en étais arrivée au manque physique) je consommais TOUT et n'importe quoi pour apaiser' le chien. C'était insane, moi qui déteste la md j'en prenais à fortes doses, moi qui n'aime pas plus l'alcool que ça je tournais du matin au soir avec des bières fortes, je pillais les pharmacies de mes potes bref ça n'allait plus du tout.

Ah j'ai râlé, j'ai épuisé ma mère pendant dix jours et un matin je lui ai demandé de m'emmener en CSAPA (j'avais 27 ans). Ni une ni deux j'ai accepté en larmes ma première prescription de méthadone et honnêtement ma vie en a été bouleversée très positivement. J'avoue que l'induction était un peu chiante car ils augmentent les doses petit à petit mais une fois la dose de confort trouvée pwah! Mais vraiment, sortir de cet état de mal être permanent en si peu de temps ça en été presque divin.

Plus de craving, une pêche d'enfer, un état psychique complétement apaisé, une conso festive satisfaisante qui ne dépassait pas les week ends, multi fonction le truc!

En ce sens, mon discours est très positif sur les TSO. Et tu verras ici, (la majorité je pense) des personnes qui ont fait le choix de garder le traitement à vie tant il est dur de trouver un médicament aussi complet sans effets neurotoxiques ou cie. Ce qui est justement génial, c'est qu'avec le TSO au final tu préserves ta santé!

L'erreur que j'ai faites par contre a été de vouloir m'en séparer trop rapidement. Je suis passée de 100mg de méthadone à zéro en 5 ans. Je le répète, c'était vraiment une erreur car je n'ai pas assez profité de ma zone de confort pour faire le travail nécessaire à un sevrage réussi. A 30mg, j'avais tellement mal que j'ai pété une durite et je suis descendue à zéro en trois mois. S'en est suivi un sevrage et un PAWS de l'enfer pendant deux ans.

Depuis je suis sous AD avec une petite dose de benzo quotidienne, mais avant d'en arriver là ça a été très compliqué. Honnêtement je ne regrette pas d'avoir arrêté mon TSO par contre je m'en veux personnellement de m'être faite autant de mal pour un simple sentiment de culpabilité....


vegas90 a écrit

Et si le subutex ne marche pas, avez vous d’autres solutions ?

La méthadone qui n'a pas tout à fait le même effet ^^.


vegas90 a écrit

Est il possible de sortir définitivement de cette dépendance psychologique extrême aux opiacés sans médicaments ?

Pas impossible mais je pense difficile.

vegas90 a écrit

Est ce qu’en allant mieux dans ma vie ça finira par s’estomper ?

Je parle en mon nom en répondant OUI!!! Lâche pas la thérapie si elle te fait du bien!

vegas90 a écrit

Donc selon vous est ce que ça vaut le coup ou vaut il mieux m’en tenir à mon régime actuel de codéine avec risque de rechute à l’héro à tout moment (et donc de mise en danger) mais avec espoir que ça aille mieux un jour ?

Il n'y a que toi qui peut répondre à cette question. Nous on peut t'apporter nos témoignages mais je me permettrai jamais de te dire si tu dois prendre un TSO ou pas. Même si à travers mon post je tend à te rassurer en te parlant de mon vécu, seul toi sait ce qui est bon pour toi.

vegas90 a écrit

Voilà je suis désolé si c’est un peu long, à vrai dire je n’ai personne dans mon entourage qui consomme et je n’ai donc personne avec qui en parler. J’ai aussi rdv avec une patiente experte du CSAPA qui s’en est sortie et j’ai hâte d’en parler avec elle.

Oui je pense que ça te fera du bien d'en parler! Et j'espère que tu auras d'autres témoignages que le mien! En attendant, sur la plate forme en allant taper les mots clés dans le moteur de recherche tu trouveras beaucoup beaucoup d'échanges sur le sujet. C'est ce que j'avais fait à l'époque pour me rassurer.

Voilà j'espère avoir pu t'apporter un peu de soutien wink. Si tu le souhaites tiens nous au courant de la suite peu importe la décision prise (qui encore une fois t'appartient complètement).

A+


.....Rire De Rue.....

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pierre
Web-Administrateur
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18027 messages
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vegas90 a écrit

Mais voilà je suis terrifié à l’idée de me créer une dépendance physique que j’ai toujours réussi à éviter jusqu’à lors et je me demande si ça vaut vraiment le coup. Je ne sais pas si j’ai envie de rentrer dans ce système de rendez vous obligatoires, d’ordonnances, de calcul pour avoir suffisamment de médocs pour ne pas être en manque…

Bonjour,

est-ce que le problème c'est la dépendance pĥysique, ou alors des cravings qui t'empechent de vivre ? A vouloir lutter contre cette dépendance, tu vis un enfer...

Je sais que la dépendance st tres stigmatisée, et que c'est pour cela que tu en as peur, mais les TSO permettent de controler sa dépendance et de contrôler son craving (dans la plupart des cas). OU est le problème ?

Pierre

Reputation de ce post
 
Merci pour cette juste description du TSO.
 
Les TSO permettent de contrôler sa dépendance: un renversement intéressant ! PTX

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Mynight femme
Psycho junior
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Inscrit le 28 Mar 2021
266 messages
J'ai toujours un peu peur de ne pas être à ma place lorsque je me permets d'intervenir sur des topics concernant des produits que je n'ai pas consommés.

À savoir, l'héroïne dans le cas présent.
Ceci dit, si je me permets de répondre à ce topic, cest par que plusieurs phrases que tu as écrites ont fait écho en moi:

Lorsque tu mentionnes que tu ne mesurais pas l'empreinte que l'héroïne allait laisser dans ton cerveau.
Eh bien je ressens très précisément la même chose concernant un médicament bien connu, contenant un dérivé opiacé (il me semble que cest le cas, le Tramadol n'est pas un opiacé, mais un dérivé chimique, c'est bien cela?)
Jamais, Ô grand jamais, il y a 16, 17 ans maintenant, je n'aurais imaginé la puissàce du Tramadol, à quel point il a une emprise énorme sur le cerveau...
Et à quelle vitesse je me suis faite avoir, moi aussi (consommation épisodique au départ, puis de plus en plus fréquente, et je n'ai même pas eu le temps de me retourner, de dire ouf, que j'en prenais chaque matin, machinalement, comme on prend un antidépresseur, ou un anxiolytique.)

Quand j'ai réalisé la dangerosité de ce produit, j'étais accro à des doses très élevées.
Je te dis, même pas eu le temps de dire ouf, que j'étais ferrée, et bien ferrée.

Je te passerai les détails de toute mon histoire avec ce produit, le psychiatre qui me presvrivait gracieusement 2 gélules de 200mg LP + 3 comprimés de 50mg LI/jour, sur SON initiative (je sais que c'est incroyable, et d'ailleurs, dès que j'ose en parler, même ici, j'ai peur de passer pour une mytho tellement c'est énorme...)
Oui, cest énorme, pire qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine, mais je peux jurer sur tour ce que j'ai que c'est VRAI.
Un jour, je ferai peut-être un topic sur le sujet.


Brefffff, tout ça pour dire que sachant que le Tramadol est moins puissant que l'héroïne, on est bien d'accord, j'ose à peine imagîer ce que tu endures.

pierre a écrit

est-ce que le problème c'est la dépendance pĥysique, ou alors des cravings qui t'empechent de vivre ? A vouloir lutter contre cette dépendance, tu vis un enfer...

Je sais que la dépendance st tres stigmatisée, et que c'est pour cela que tu en as peur, mais les TSO permettent de controler sa dépendance et de contrôler son craving (dans la plupart des cas). OU est le problème ?

Je rejoins totalement Pierre.
Dans notre société de moutons à la con, il faut etre healthy, pas stressé, être anxieux, ou déprimé, ou pas au top du top en permanence est déjà mal vu.
Alors être dépendant? Mon dieu, c'est devenu un crime de lèse-majesté!
Ton anxiété ne passe pas avec une tisane bio aux racines de je ne sais quel arbre poussant exclusivement en Papouasie?!? Mais tu es irrécupérable!!!

Non mais sans déconner, pardon du language, mais ça me pompe l'air à un point?..! Oui, ça me fait bondir, et envie de leur faire avaler de force toutes leurs pilules bio!lol
Ces diktats du bien-être, mêlés à la stigmatisation de tous ceux sur qui ces méthodes ne fonctionnent pas, qui sont différents, juste différents, voient et appréhende la vie differemment, et surtout, qui décodent justement les injonctions contradictoires en vouent, (ce sont elles qui nous pourrissent la vie, pour commencer.)

Sincèrement, sans vouloir jouer les connaisseuses, étant moi-même sous tso, je pense qu'il y a des siruations qui deviennent invivables (à commencer par tes cravings), qui doivent être impérativement stoppés par un tso efficace ET à dose efficace (non, je précise, parce que le nombre de mal/sous-dosés que je lis ici, c'est effrayant.)

Je te conseille de tout cœur de te rapprocher du CSAPA le plus proche de chez toi, et si par chance, il y en a plusieurs accessibles, celui où tu te sens le mieux, écouté, et compris.
C'est le meilleur conseil, avec ma petite expérience, que je puisse te donner.
Tort ou raison, je ne sais pas.
Mais face à la douleur que j'ai ressentie en te lisant, c'est ce conseil qui m'est de suite venu à l'esprit.

Je t'envoie beaucoup de pensées positives, et de courage, sur ce chemin si ardu, et j'espère lire bientôt de bonnes nouvelles.

Préds bien soin de toi, Myna.

Dernière modification par Mynight (Hier à  20:21)


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Myozotis femme
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101 messages
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Mynight a écrit

Hier à  19:43
J'ai toujours un peu peur de ne pas être à ma place lorsque je me permets d'intervenir sur des topics concernant des produits que je n'ai pas consommés

Coucou !

Honnêtement, je ne vois aucun problème à ce que tu partages ton expérience même si c'est du trama wink. On parle d'opiacés donc no HS pour moi!!! De plus je trouve ton témoignage précieux.

Mynight a écrit

Je te conseille de tout cœur de te rapprocher du CSAPA le plus proche de chez toi, et si par chance, il y en a plusieurs accessibles, celui où tu te sens le mieux, écouté, et compris

Je me permets de faire une petite annotation. L'OP a extrêmement bien décrit sa situation et il est déjà suivi en addicto (CSAPA).

Pour moi, c'est un petit détail qui n'en est pas un. Il explique aussi qu'il n'a pas encore de dépendance physique au produit d'où sa réticence.Je n'ai pas l'impression que ça soit tant un problème de non acceptation de la dépendance car il est clairement conscient que c'est déjà le cas.

Dans ce que je lis je vois surtout la peur d'un engagement sur du long terme avec un produit et des prescriptions cadrées.

Est-ce que cela est suffisant pour refuser un traitement qui comme tu le dis Pierre aide à gérer la dépendance? Je dirais même bien la vivre.

Moi je dis que ce n'est pas une raison suffisante pour rejetter cette option. Mais je peux comprendre que ça le travaille.

Je trouve que dans les réponses ci-dessus ce n'est pas assez pris en compte. Comme tout le monde ici je pense qu'il y a comme une légère évidence sur les avantages qu'apporteraient un TSO dans sa situation mais je crois qu'il est important aussi d'entendre ses craintes à lui.

Je pense que faire le choix d'un TSO c'est faire le choix d'un engagement. Dans n'importe quelle situation pour n'importe qui la notion d'engagement peut paraître effrayante. De fait, et à titre personnel, je ne peux pas me permettre de lui dire que c'est La Solution car il faut avant tout que lui même l'assimile et l'accepte.

C'est ma façon de voir les choses en tout cas et encore une fois Vegas, ce choix t'appartient. C'est à toi de peser le pour et le contre, tu peux constater que les témoignages sont très rassurants sur les TSO (je le confirme aussi).J'espère que cela pourra t'aider à prendre TA décision.

A+

C'est tout pour moi wink.

Dernière modification par Myozotis (Aujourd'hui à  02:24)


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