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Dernière modification par prescripteur (28 février 2024 à 08:24)
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Deuterium a écrit
Le problème que j'ai, c'est que je baigne dans une zone grise en matière de légalité. J'aimerais ne plus avoir à tricher pour obtenir des opioïdes comme je le fais depuis des années. Je ne veux pas repartir sur des "anxiolytiques" et encore moins sur des antidépresseurs car ils n'ont fait qu'aggraver mon quotidien quand je les prenais.
Je serais bien content d'obtenir une aide psychologique, mais aussi une prise en charge avec un TSO pour ne plus avoir à naviguer comme ça. Quand je n'ai pas de Tramadol, mon quotidien devient pénible surtout quand j'ai des douleurs qui apparaissent en plus de cette sensation de "vide" que j'ai parfois dans mes journées. Je n'ai à ce jour, jamais connu mieux que les opioïdes et je ne veux pas qu'on essaye de m'en priver pour au final me faire inutilement souffrir comme c'est déjà arrivé de nombreuses fois avec les antidépresseurs.
Merci encore pour vos réponses.
Je t'ai déconseillé la méthadone et la bupré car c'est extrêmement pire mais piiiire,moi j'ai arrêté l'héro avec la bupré comme TSO et je regrette. Le sevrage de l'Héroine certe est intense mais ne dure pas longtemps , pour ce qui est de la bupré c'est dure, pénible, et très long, une personnes de mon entourage n'as tjr pas retrouvé un sommeil réparateur après maintenant 52jours de sevrage.
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Deuterium a écrit
J’ai finalement été pris en charge, et été mis sous Méthadone, à une dose de 30 mg par jour.
Deuterium a écrit
En tous cas je regrette ce choix, vous aviez tous raison. La méthadone, c’est une catastrophe.
Je tiens à intervenir de suite mais sans avoir le temps de développer ce matin mon argumentaire, étant sous méthadone 100 mg depuis 23 ans et heureux de ce produit qui m'a sauvé d'une mort prématurée certaine. Je ne sais pas d'où tu sors le deuxième citation. Nous sommes majoritairement contre de telles affirmations, non fondées, à part dans ton cas de la faute des prescripteurs.
C'est le CSAPA où tu t'es rendu qui est tenu par des personnes incompétantes. En effet, le dosage de 30 mg est le minimum pour stopper le manque, mais loin du dosage dit 'de confort" qui dans un premier temps se situe plutôt entre 70 et 100 mg avec des augmentations progressives par ajout de 10 mg par augmentation progressive jusqu'à atteindre la zone dite "de confort". Ce n'est qu'une fois atteint cette zone que la stabilisation et la disparition des envies d'extra commence à se mettre en place, permettant en parallèle un travail sur soi-même dans le souci d'améliorer ses conditions existentielles, d'avoir un moral en hausse et de retrouver une énergie bien souvent égarée.
La méthadone possède un fonctionnement qui n'est pas aussi simpliste. Chacun d'entre nous, ayant des ennuis avec une dépendance opiacée peut trouver dans les TSO un nouvel équilibre très loin des suites des sevrages radicaux. Je vais te coller un de tableaux fournis par le laboratoire qui fait la méthadone gélules. Ce TSO.
Manquant de temps, je fais court :
Les plus au bon dosage :
- pas de manque
- effet anti dépresseur certain
- disparition des cravings ou envies irrésistibles
- Légère euphorie
Le moins au bon dosage :
- Perte de ma libido (ouf à 50 ans)
- Constipation qui disparaît gr^ce à une tisane laxative qui a régulé mon transit
- hyper sudation (même après 23 ans d'usage)
- tendance à l'adhédonie que je contre avec le cannabis vaporisé
- sevrage hyper difficile, voir risque vital. Les addictologues calés que je connais disent tous la même chose : la méthadone est magique mais c'est à vie ou pas du tout.
Pour terminer ma réponse à ton post, j'ai 71 ans et j'ai découvert les effets de la méthadone en 1977 par des autostoppeurs anglais qui m'en ont offert un comprimé (genre 20 mg) alors que je n'avais pas encore développé la tolérance aux opioïdes. J'avais trouvé la défonce extraordinaire de par l'euphorie provoquée et surtout par la longueur de l'effet.
En 1984, j'ai eu le droit (à titre expérientiel à l'hôpital Sait Anne à Paris) à un sevrage de l'héroïne par la méthode de la bouteille chinoise (diminution subtile sur 5 à 6 semaines sans strictement rien ressentir en terme de manque, mais attention à la dépression post sevrage des opioïdes).
J'ai repris contact avec ce TSO en 2002 ou 2001(ma mémoire peut défaillir parfois) assez hors processus "normal'. On a commencé à 60 mg et stoppé la montée à 180 mg avant de me laisser redescendre à 80 mg et même 60 mg sans souci. Le but recherché par les initiateurs (venant tout droit d'un contact interne de l'OFDT) était de me coucher au sol, but atteint.
Allez, fin de mon post.
Amicalement
Fil
Dernière modification par filousky (Aujourd'hui à 17:24)
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Deuterium a écrit
Merci pour ce retour.
Comme tu dis: "les prises en charges aux CSAPA sont difficiles à obtenir".
Je suis touchée par ton parcours.
Je comprends ta déception, je suis passée par là aussi au CSAPA de ma ville, avec des soignants qui n'ont pas su montrer professionnels..
Je tiens à dire pour éviter les amalgames, que dans ton cas la méthadone ne peut être un produit à accuser mais bien plus ta prise en charge qui serait à inscriminer.
Ce n'est vraiment pas normal d'avoir ce genre de parcours. Et en effet, il y aurait de quoi monter un dossier juridique..
Je suis profondément navrée que ça ne s'est pas passé comme tu le souhaitais...
Je te rejoins sur l'idée que la méthadone n'est pas forcément la solution pour tout le monde (comme hélas, ça ne l'ai pas été pour toi) mais ça l'ai été pour beaucoup qui on pu y trouver leur compte, et surtout leur ont permis de revivre.
Encore faut-il que l'accompagnement suive..
Tout à tout mon soutien.
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Deuterium a écrit
Face à cette honteuse prise en charge, je me demande s’il faudrait le signaler à l’Ordre des Médecins…
Salut !
Ta prise en charge est malheureusement on ne peut plus classique.. Bon l'abilify j'avoue je comprends pas du tout (et ça c'est très maltraitant) mais la methadone... Ça me semble tout à fait normal qu'on te lai proposé par rapport aux doses de tramadol auxquelles tu étais arrivé.
Après que le traitement ne te convienne pas c'est une autre histoire. Et ce que je lis c'est qu'il est impossible d'aborder le sujet avec ton médecin parce que tu n'as aucune confiance en lui et il y a de quoi...
Deuterium a écrit
J’ai donc pris la lourde, la très lourde décision d’arrêter totalement la Méthadone et de ne plus renouveler l’ordonnance(Au passage, dans ce CSAPA ils faisaient des ordonnances de 28 jours alors que la prescription de flacons est de 14 jours). Je suis déterminé à sortir de ce bourbier, c’est infernal. Ce traitement m’a rendu physiquement faible, anorexique, apathique, aucun plaisir à la vie. Comme si j’étais zombifié.
Et c'est exactement comme ça qu'on arrive à ce genre de situation cad cold turkey en solo. J'ai arrêté la methadone dans des conditions similaires aux tiennes et je peux te dire que mon grand regret ce n'est pas d'avoir commencé la methadone mais bien de l'avoir arrêtée aussi brutalement.
Donc je ne peux te cacher mon inquiétude quant à cette prise de décision radicale qui est extrêmement risquée. Beaucoup plus risquée que d'augmenter les doses pour se defoncer un peu.
Deuterium a écrit
Face à cette honteuse prise en charge, je me demande s’il faudrait le signaler à l’Ordre des Médecins…
Perte de temps caractérisée. Par contre ! Tu peux changer de médecin à ta simple demande. C'est un droit.
Comment te sens tu après 3 semaines sans methadone ?
Reste pas seul tiens nous au courant si tu le souhaites.
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