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Le blog de SheepskinTearaway » CC/Héro en IV, alcool, benzos : quand on va dans le mur sciemment. » 27 octobre 2016 à  13:47

Un petit up, j'ai besoin d'aide là  je dois l'avouer ! :/

Si Prescripteur passe par là , est-ce qu'il aurait un avis sur le Solian au moins ? J'ai beau cherché sur Google je trouve pas ! Merci. :)

Pour l'AAH aussi d'ailleurs : les avis sont toujours partagés. J'espère ne pas avoir fait une grosse erreur...

Le blog de SheepskinTearaway » CC/Héro en IV, alcool, benzos : quand on va dans le mur sciemment. » 26 octobre 2016 à  14:40

Salut à  tous. :)

J'ai finalement fait une TS suite au fait que j'en pouvais tout simplement plus : héro+valium+charcutage de veines avec lame de rasoir.

J'ai atterri à  l'HP - j'avais pas le choix - ça m'a fait du bien de voir du monde. Par contre les psychiatres putain je peux toujours pas les digérer ils me font béger ! Prescription de Solian 400mg en me disant que j'allais revenir la prochaine fois "délirant" si je retouche à  quoique ce soit. C'est assez fort !

Du coup j'ai tout avoué sur l'héro à  mes parents (je leur ai pas parlé de cc mais je crois pas avoir besoin de rentrer dans les détails). Je suis rentré chez eux pour un an, ensuite je devrais reprendre mes études de Lettres modernes.

Ca me paraît hyper long, je me fais bien chier... je regarde des films, j'écoute de la zik, je joue même à  GTA moi qui avais pas touché aux jv depuis mon enfance... mais c'est toujours pas ça ! Le craving de la dope et de la cess est là . Je bédave un peu du coup.

Normalement je devrais toucher l'AAH dans peu de temps. Y a pas mal de choses qui me rendent anxieux jusqu'à  me chier au sens littéral du terme :

1° le traitement (qui pour moi n'est pas adapté, et surtout je viens d'apprendre que y a des symptômes de sevrage, que c'est pas compatible avec les "dopaminergiques", donc la coke/md/etc. si je me trompe pas ?)

2° le fait de craquer si j'ai l'AAH (j'ai peur de pas m'en tenir qu'à  la zéb et à  la picole en scred)

3° L'AAH en elle-même : je l'ai jusqu'en 2020, normalement la fin de mes études : est-ce que je pourrais dire que j'en veux plus ensuite et taffer normal ?

Cimer à  tous pour m'avoir lu et m'aider comme vous faites ! :) …

Le blog de SheepskinTearaway » CC/Héro en IV, alcool, benzos : quand on va dans le mur sciemment. » 31 juillet 2016 à  17:20

Je relance ce blog : j'ai passé les vacs avec mes parents, dans les Pyrénées. Je suis rentré y a pas longtemps (chez mes parents), et vais rentrer chez moi (demain). Ca m'a aéré l'esprit, d'autant plus que j'ai rencontré une belle personne, moi qui n'avais plus tellement foi en l'humanité.

Maintenant, ça a pas été la fête du slip non plus : j'ai commandé en scred des pompes chez SAFE pour me foutre des taquets de sub, je peux vraiment pas me passer de l'IV ; je me sens très inconfortable dans mon corps (sueurs ou frissons, ou bien sueurs froides, douleurs aux jambes puis articulations, troubles gastro-intestinaux, j'en passe et des meilleurs), et dans ma tête (anxiété x100, hyper agité, pensées ultra-obsédantes autour de l'héro, de la cc, organiser toutes les journées avec mes darons selon les moments où l'alcool est dispo, et quand il l'est pas : Valium - pas très efficace étrangement, sans doute à  cause du keum que je ressens constamment, donc ma tolérance a augmenté pour pas grand chose ; y a vraiment que la tise qui me fait du bien. J'ai de la parano aussi, qui s'est amplifié au fur et à  mesure de ma conso de cc et qui reste avec le craving que je ressens constamment. La bédavea aussi, c'est quasi tous les soirs pcq y a que ça. Autrement, c'est le nid douillet de l'héro qui agite sa carotte, et qui hante mes pensées, comme le plaisir extrême de la seringue de cocaïne.

Là  en ce moment c'est le combat dans ma tête entre les deux petites voix, comme dans les films : soit les pensées suicidaires et/ou l'envie de me faire de la maille - ou de m'enfoncer financièrement - pour les prods (et celui qui m'enfonce le plus est sans doute la cc, cette femme merveilleuse et jolie, avec qui on prend un plaisir fou de quelques nuits, mais qui nous trompe constamment; l'héroïne je la vois comme l'inverse : c'est cette femme devenue laide et repoussante, mais qu'on ne peut pas quitter, parce qu'on a construit un supposé bonheur avec) ; soit, l'envie de trouver un job pour autre chose que la consommation de prods, l'envie de me refaire une vie, celle à  laquelle j'ai un peu goûté en prenant mon indépendance, lorsque je travaillais pour la première fois, à  19/20 ans.

Je vais pas mentir j'essaye d'afficher à  ma famille et aux autres un grand sourire parce que j'ai pas envie de faire subir ma merde aux autres mais j'ai une angoisse qui me tord les intestins, qui me rend complètement parano. J'imagine que mon père va me foutre dehors, qu'il va apprendre pour ma toxicomanie, que la police me surveille, que je suis/deviens schizophrène - des anciennes et anciens amis avec lesquels je me suis disputé, avec en prime mon voisin, avec sa copine, me l'ont tellement répété, ces derniers à  travers la cloison, que j'en crois leurs insultes : il faut que je tienne avec ce sentiment constant que la masse, et surtout ceux de ma génération, me détestent nécessairement, sont ligués contre ma personne, faible et impuissante, parce que seul sans compréhension.

Egalement une autre histoire qui alimente tout ça : j'ai pété la boîte aux lettres d'une voisine d'en haut, pcq on a pas arrêté de me gueuler des trucs à  travers la cloison, qu'on a pas arrêté de se foutre très ouvertement de ma gueule parce qu'on peut pas me saquer (notamment pcq je suis toxicomane, donc forcément un type chelou, pcq j'ai peu d'amis, et quand je les appelle mes conversations téléphoniques sont écoutées puisque les cloisons petites, et comme ça parle pas de la dernière soirée, forcément faut qu'on m'emmerde jour et nuit, pour bien me faire comprendre qu'on veut pas d'un type comme ça comme voisin), et malgré m'être expliqué aux parents de la voisine, d'avoir appelé gentiment l'agence - bien sûr en disant que j'ai entièrement tord -, ils ont quand même trouvé le moyen de contacter mon père pour se "plaindre de mon comportement": mon père s'est énervé et leur a dit ce que je lui dis depuis des mois, et moi, très calmement, que j'avais gentiment reconnu mes tords, et assumé mon acte, mais qu'il fallait me laisser vivre, et si jamais qqch dérange, de me le dire -mais c'est ma personne qui dérange, donc c'est peine perdue. Le pire dans tout ça, c'est qu'il y a également les voisins d'en face pour me faire chier - juste avant de partir en vacances, en téléphonant à  mon père pour les préparatifs, la copine de mon voisin a gueulé à  travers la cloison "t'oublieras pas tes seringues !", et bien sûr l'autre fdp de se marrer. Je ressens un vrai sentiment de persécution. Ca me rend dingue au point de péter une boîte aux lettres sur un coup d'énervement - j'ai donné un coup de coude. Ensuite je l'ai vu et traité de "sale pute". Et la pauvre, qui m'a cassé les couilles toute l'année, se sent harcelé, et prévient ses parents - son père a été plus qu'agressif, mais c'est pas grave. A 3 contre 1 évidemment. Et bien sûr en donnant SA version, les "dégage connards" à  travers la cloison quand elle est en soirée avec ses potes elle en a pas parlé.

Je m'épanche longueument là -dessus mais c'est la cerise sur le gâteau et ça me rend vraiment dingue qu'on me casse les couilles de cette façon. Donc j'essaye de relâcher la pression, mais je peux pas m'empêcher d'être hyper anxieux, nerveux, avec tout ce mélange franchement difficile à  tenir. Je suis à  cran, j'essaye de me contenir comme je peux, pour être tout à  fait honnête. …

Le blog de SheepskinTearaway » CC/Héro en IV, alcool, benzos : quand on va dans le mur sciemment. » 01 juillet 2016 à  19:55

Stalker, non, je ne vois pas un spécialiste de ce trouble. Et je n'y crois plus. Pour moi, je suis juste différent des autres.

Si je veux réellement mourir ? En tout cas, je ne veux plus vivre. Je ne supporte plus la vie. Et ceci mettrait un terme à  mes souffrances. Je n'aime pas ce monde. Je n'aime pas cette vie. Et surtout : je déteste l'humanité. Celle qui fait la vie.

J'aime dormir, et avoir le cerveau anesthésié. En gros, j'aime être mort.

Le blog de SheepskinTearaway » CC/Héro en IV, alcool, benzos : quand on va dans le mur sciemment. » 30 juin 2016 à  20:39

Amaranthe, ce que tu dis, si je n'y croyais plus, je serais allé me suicider. C'est pour cela que je cherche un travail (j'ai postulé à  McDo, il y a des chances que j'échappe aux vacances avec les darons) : me faire du fric, pour pouvoir garder mon indépendance, pour pouvoir payer mes consos, mais surtout pour sortir derrière, et m'investir dans un club de théâtre et une assoc' politique.

La chose c'est que je suis fatigué : l'assoc' politique j'avais déjà  tenté, et j'avais l'impression d'être un fantôme. Je suis jamais à  ma place. Au bout du 4ème "hey !" je peux enfin en placer une...

C'est peut-être la dépression mais j'ai le sentiment de n'être considéré, aimé, par rien ni personne. Au mieux je suis un bouche-trou. Hormis les professionnels de santé, humainement, on ne m'aime pas. Alors je me dis : soit, c'est une année où je retente de m'intégrer en ayant un travail à  temps partiel (McDo) et ma vie peut se relancer, soit j'accumule un autre échec. Et j'en ai marre.

En fait je vais être honnête : j'ai envie de me suicider, mais je souhaite pas cela à  mes parents. Parce qu'au fond, ce sont les seules personnes qui pensent à  moi. A 21 ans, je trouve ça triste à  mourir. Je suis un raté. …

Le blog de SheepskinTearaway » CC/Héro en IV, alcool, benzos : quand on va dans le mur sciemment. » 27 juin 2016 à  02:35

Ce qui ne m'intéresse pas, ce sont les autres. Je suis un vrai paumé. Je ne fais parti d'aucun groupe social. Voilà  pourquoi je bois et me drogue. Autrement ça aurait peu d'intérêt. L'isolement me rend fou. J'ai eu un (des) diagnostics psychiatriques : soupçon d'asperger, que j'aurais du confirmer au CRAHN, et borderline. Mais au fond, je ne cherchais qu'à  justifier cette question : pourquoi suis-je TOUJOURS seul ? Même en étant pas vraiment timide ? Pourquoi est-ce que je suis bizarre ? Alors certes, c'est le serpent qui se mord la queue : plus on s'isole, moins on a de chances d'épouser les normes - certes. Mais dès le départ un truc clochait. J'ai jamais été comme les autres. En tout cas, c'est ce qu'on m'a constamment renvoyé?

Comme tout ça me travaille sans cesse, me rend dépressifx1000 et anxieux/angoisséx1000, que je suis incompris par tout le monde, que je ne peux plus prendre plaisir aux choses du quotidien, je me drogue et je bois. Mes passions me permettent de tenir mon lourd quotidien, et la drogue et l'alcool permettent de toujours prendre goût à  mes passions, tout en permettant également de tenir le coup. Evidemment, elles ont leur contre-partie... et le serpent se mord toujours la queue.

Je sais vraiment pas quoi faire. Parce que tu me parles de l'année prochaine MT, mais là , j'ai une autorisation de découvert de -200, et cela fait 7 jours que je l'ai dépassé, par 2 prélèvements (EDF, une assurance-arnaque à  laquelle je me suis fait avoir) et bientôt le 3ème, SFR, qui arrivera plus tard dans la journée.

J'attends l'AAH. Elle ne devrait pas tarder, il manque le certificat médical du psychiatre (au lieu de celui du médecin traitant). Ca devrait être fait dans la semaine. Mon dossier a été déposé en Septembre, il sera réexaminé tout de suite. Mais il y a aussi des chances que je ne la touche pas. Et c'est long. Et je dois partir avec mes parents en vacances 3 semaines, Samedi 9, et les voir Jeudi 7-Vendredi 8. Pour pécho des prods après avoir touché l'AAH ça va être tendu, et ça va être difficile de tenir.

Franchement : au secours. J'en ai marre. Je veux la tête fracassé pour ne plus penser. Je dors pas, je mange pas, j'ai goût à  rien... avec mes parents, j'aurais de la compagnie. Mais même je serais toujours tourmenté par mes problèmes sans fins qui me gâchent la vie et mes passions, pourtant nombreuses... et la dépendance est là  aussi. Même si elle vient d'un problème, si elle répond à  qqch, il faut aussi l'admettre : je consomme également parce que le processus addictif s'est mis en place. Il y a bien des moments où la raison - pas la justification hein, la raison - de consommer originelle n'est pas là , mais où je consomme tout de même. Mais ces moments d'apaisements surviennent souvent lorsque je sais que je vais pouvoir consommer... rien ne m'angoisse plus que de me dire que je ne pourrais plus shooter d'héro/de coke. Autant vous dire que je ne dors plus... …

Le blog de SheepskinTearaway » CC/Héro en IV, alcool, benzos : quand on va dans le mur sciemment. » 24 juin 2016 à  00:32

Je suis déjà  suivi par toute l'équipe du CSAPA, CAARUD, et la psy du CSAPA. Mais je pars de rien... je n'ai jamais eu que des relations chaotiques, de rares relations amicales de courtes durées. Forcément, sans les consos, je reviens à  avant, cà d à  une vie chaotique, en dépression et anxiété/angoisse chronique... les consos n'ont rien arranger, mais c'est pas comme si c'était l'unique facteur qui m'a fait tomber, comme si j'avais une vie avant que j'ai perdu à  cause de ça - non, c'était déjà  un beau merdier, là  c'est une hécatombe : supprimer les consos, ce n'est qu'un premier pas, déjà  très dur, vers la rédemption.

J'attends l'AAH. Je mise tout là -dessus. Autrement, je risque de perdre mon autonomie, retourner chez mes parents à  la campagne, dans la solitude, le rien, et bien-sûr sans pouvoir consommer, ni voir l'équipe qui me suivait...

Honnêtement, si je ne la touche pas, j'ai très peur de me suicider. …

Le blog de lucifer » injection du subutex reste encore un long combat » 19 octobre 2015 à  21:21

Merci. Ca fait plaisir à  lire avant le taquet du soir, Et les ruminations culpabilisantes du matin...

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