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Alcool » Décès par hémorragie œsophagienne : la fume en cause? l'alcool? » 30 juillet 2018 à  10:40

Bonjour à toi, et déjà encore du courage, du temps et des pensées pour doucement, réussir à traverser ces moments, et que la douleur et les questions s'éloignent un peu; que tu trouves juste un peu d'apaisement.

Le processus d'acceptation passe par l'interrogation pointilleuse de toutes les phases, les fameux "et si" qui nous assaillent. Certains plus que d'autres, comme toi qui, pour tout, "aime comprendre".
J'ai vécu quelque chose de similaire et oui, je me suis refait les films avec des ptits et grands changements, la phrase qu'il aurait fallu, le geste qui aurait incité, ou au contraire, suspendu.... bref, j'ai essayé de refaire l'histoire. Je pense que, en plus de cette envie de comprendre, basique, de l'ordre de l'intérêt et de la curiosité, c'est aussi une façon de penser avoir un certain contrôle sur nos émotions et empêche de sombrer totalement. Donc, c'est agaçant d'un côté parce que bien sûr, impossible d'avoir une réponse, mais je crois que cela sert à tenir le coup, d'un …

Conseils généraux de réduction des risques » Urgence du à la prise massive de multiple substances. » 07 avril 2018 à  19:42

Si tu prends un plaisir intense à manipuler l'autre, tu vas forcément avoir envie d'y retourner, non? et ainsi tu entretiendrai quelque chose comme un système de boucle pour toi, qui entraverait la relation à l'autre. Enfin, il me semble.
Je rejoins en cela, ce qui t'a été dit plus haut: sans confiance, soins difficiles ou tronqués; et donc potentiellement inefficaces.

Si je résume: tu prends plaisir pendant, tu te sens ignoble après. Ne serai-tu pas dépassé aussi par ce jeu-là?

(Nota Bene aux forumeurs plus aguerris en terme de RDR: j'ai l'impression de poser les pieds sur des oeufs, c'est bien la première fois que je me lance à donner un avis auprès d'un consommateur. Si je suis à côté, merci de me le signaler, en douceur svp:))

Au coin du comptoir.... » L'amour est une drogue (quasi?) comme les autres. » 07 avril 2018 à  19:27

[quote=Morning Glory][quote]Mais bon, je ne me suis pas encore retrouvée face à un "produit" :roll: (mode caustique/ironie).
Tout ça pour me dire que je pense à toutes ces composantes de la vie qui nous font kiffer, et de l'influence que ça peut avoir; les parallèles possibles sur le mode de fonctionnement, sans pour autant dire que ça peut remplacer, loin de là (on retombe dans le : une personnalité, un environnement, un produit). Mais là je m'éloigne un peu.[/quote]
Désolée je dois être un peu à l'ouest, mais j'ai pas compris ce passage^^"[/quote]
J'avoue en relisant qu'il est un peu tordu. Je voulais signifier que parfois je me demande si certains fonctionnements du cerveau devant certaines situations ne sont pas juste des "atténuations" les uns par rapport aux autres. Et là, par exemple, l'amour passionnel fonctionnant à peu près comme des produits, mais avec des variations ou intensités. Et le côté "socialement acceptable et accepté" doit aussi y jouer un rôle.

Je sais que j'ai …

Conseils généraux de réduction des risques » Urgence du à la prise massive de multiple substances. » 07 avril 2018 à  17:56

Alors, je n'y connais rien en produits, mais y'a une chose que je sais: c'est que l'excès d'écriture sur un forum, à partir du moment où tu ne fais que décrire ce que tu vis sans insulter personne, ne peut guère avoir d'effets indésirables...
Donc, si ça te fait du bien, continues à déverser. Je pressens qu'il vaut mieux que tu écrives des pages et des pages plutôt que de reprendre quelque chose.

Au coin du comptoir.... » L'amour est une drogue (quasi?) comme les autres. » 07 avril 2018 à  17:36

Merci pour vos réponses.

Oui [b]sufenta[/b]: dans une moindre mesure je pense. Enfin, je n'ai jamais testé de stupéfiants, de produits: une seule cuite dans ma vie avec 3 verres de Whisky à 16 ans, je supporte pas le tabac et j'ai tenté une fois un joint, ça m'a rien fait vu que je crapotais (enfin, je suppose que c'était la raison). Par contre, des années après, un joint qui tournait dans la pièce et je suis restée ensuite des heures sans pouvoir dormir: le joint ou l'environnement, j'ai jamais su. Y'a qlqs années une simple tisane "nuit" me laissait parfois groggy le lendemain.

L'alcool stimule aussi l'ocytocine? j'ai pas bien compris.

[b]Morning Glory[/b]: Mouais, cette théorie des trois ans, je pense a été "détournée". (dont le titre de beigbeider, réel raccourci qui a bien marqué les esprits). Et comme tu dis notamment sur l'aspect où le couple doit survivre pour entourer l'enfant jusqu'à ses trois ans.

Mais je reste d'accord justement pour évoquer l'aspect passionnel, qui …

Actualités » Rachat de PsychoACTIF par Bayer/Monsanto » 01 avril 2018 à  23:32

:super: :lol:
Excellemment trouvé. J'ai bien ri.

Une TV radio locale en a monté un dans le sens "première autorisation de culture de canabis labelisée bio, et issu d'un parc national". Interview du député à l'appui. J'ai pensé à vous quand je l'ai vu:

https://www.dici.fr/actu/2018/04/01/hautes-alpes-premiere-france-cannabis-issu-parc-ecrins-autorise-vente-1122482

Au coin du comptoir.... » L'amour est une drogue (quasi?) comme les autres. » 01 avril 2018 à  23:23

Perso, j'en suis assez certaine, mais là ce serait des scientifiques qui le disent.
Vous en pensez quoi?

https://www.franceinter.fr/sciences/l-amour-aurait-le-meme-effet-qu-une-drogue-mais-la-on-a-le-droit-d-en-abuser

Familles, amoureux(euse), collègue : je t'aime moi non plus ? » mon ex mari s'enfonce, comment gerer les visites de sa fille » 27 mars 2018 à  17:37

Situation compliquée.
Si par téléphone il te semble lointain à répondre, tu peux peut-être lui envoyer un mail? Il prendra ainsi le temps de lire ce que tu souhaites lui faire passer, d'y réfléchir et d'y répondre.

Les questions qui suivent sont surtout là pour te faire réfléchir sous plusieurs angles, aucune obligation d'y répondre directement.
Quel âge a ta fille et est-ce que son père vit seul? Quelles sont tes "certitudes" ou "probabilités" de sa consommation abusée en l’occurrence? Est-ce la première fois que tu t'interroges sur ses capacités à prendre en charge votre fille? Ses parents sont-ils en possibilité de jeter un œil, d'être en contact avec ta fille ou de la récupérer directement si elle en a besoin?
Comment s'organise habituellement ce voyage? as-tu déjà évoqué la préparation de ces vacances avec lui? (dates, accord, qui fait le transport)

Utilisation du site Psychoactif » Psychoactif pour les nuls » 25 mars 2018 à  22:03

Co-dep?
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Merci Pierre; j'édite rapidement car le message est visiblement apparu pendant que j'écrivais le mien. Je réfléchirai plus avant à la réponse du pourquoi j'ai passé le pas (en plus de ce que je dis plus bas). Ma première réponse serait: en désespoir de cause.

Salut Gilda, et merci pour l'appréciation. J'apprécie, justement.:) Et me doutais que je risquais fort d'aller plus ou moins à l'encontre de certains.

J'ai bien précisé plus haut que c'est une question de choix, de point de vue, et d'objectifs que se donnent le forum. Je le suis comme il est, et donne juste mon avis, forcément un peu décalé du fait de ma raison d'y être venue, et d'y rester.

Quand au fait de parcourir le forum, j'ai commencé à le lire en Février 2015. Et j'ai mis 2 ans et demi pour m'inscrire. Et pourquoi? Parce que pour moi à cette époque en tout cas, les thread que j'ai trouvé était plutôt "léger" sur le thème, ou/et assez vieux. Quelques réponses, peu de discussions au long cours. En août de l'année derniè …

Au coin du comptoir.... » Euthanasie pour souffrances psychiques incurables » 25 mars 2018 à  15:15

Je ne voulais pas trop intervenir parce que ça détourne un peu du propos de départ que je trouve fort intéressant aussi. Mais voilà quoi:)

Y'a juste un truc qui m'a embêté dans la loi du Tallion quand j'ai commencé à comprendre dans ma toute jeunesse. C'est qu'elle est impossible à mettre en œuvre, et je vais expliquer pourquoi selon moi. Je vais puiser dans ton exemple cynder (non, je ne te traque pas, juste on a des centres d'intérêts communs visiblement, au même moment).
Si on s'en tient au fameux oeil pour oeil, dent pour dent, littéralement en fait, le violeur pédophile, il ne faudrait pas l'éliminer, mais violer son gosse. Pour être puni de la même façon qu'il a "pêché". Pourtant, le gosse il n'y est pour rien. D'où l'absurdité de base. Oui, je sais ça peut paraitre très première lecture et premier degré, pourtant...

Quand à l'aspect répressif, "tranquillité d'esprit" de tout un chacun et des faiseurs ou applicateurs de lois, vertus pédagogiques (ironie) de l'enfermement, les …

Utilisation du site Psychoactif » Psychoactif pour les nuls » 25 mars 2018 à  14:48

Co-dep?
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Merci à toi aussi, Cynder,

Cela m'amènerait presque à penser que j'aurai quelque chose à vous faire passer des ressentis de ce côté de la barrière, qu'il faudrait abaisser... Car oui, en ce qui me concerne et en vous lisant, j'ai plongé dans un (ces) immense(s) monde(s) intermédiaire(s) entre deux entités qui restent à mon sens bien repérés et étiquetés comme les "drogués, marginaux, pas nets" et "les autres" (légère caricature, mais pas tant que ça si ça se trouve).

Cherchons ce qui nous rassemble, pas ce qui nous divise.

Utilisation du site Psychoactif » Psychoactif pour les nuls » 25 mars 2018 à  13:05

Co-dep?
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Ben justement, ce que tu trouves instinctif ne l'est à mon avis absolument pas, et n'est pas perçu comme tel par le quidam moyen qui ne comprend rien à la base et qui ne vient pas pour sa propre consommation. Car l'ensemble de la présentation est bien ciblé sur les consommateurs. Donc entraide, oui, mais sous-entendu pour les consommateurs, rien d'évident pour les autres. La nuance peut faire la différence pour aller un peu plus loin.

Car la démarche n'a rien d'évident non plus. Je ne parle pas de la façon dont on va intervenir, juste déjà, d'oser venir frapper à la porte. C'est pour ça que de sentir que la porte est entrouverte, ça aide.
Un non-consommateur qui cherche de l'info, à comprendre, à avancer au-delà des préjugés véhiculés par la société ambiante globale (et je ne pense pas être dans une frange "fermée") ne sait pas trop vers où aller. Y'a pas trop pignon sur rue dirons-nous.

Bien sûr, je parle pour moi, en fonction de mon expérience.
J'ai été plongée dans le monde des …

Utilisation du site Psychoactif » Psychoactif pour les nuls » 25 mars 2018 à  11:58

Co-dep?
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J'aime l'ide et le terme "entraides".
Mais pour moi, s'il n'y a pas un ptit clin d'oeil explicite pour l'entourage, vous passerez encore plus à côté de celui-ci. Je sais bien que ça n'est pas la plus grande partie de votre public, ni même de votre cible mais si vous souhaitez malgré tout les inscrire dans votre démarche il faut que ça soit clair.
Perso, s'il n'y avait pas eu la parenthèse, pas sûre que j'aurai tenté de pousser la porte.

Nous constatons régulièrement je pense, et vous le décriez volontiers, le fossé qu'il y a entre consommateurs et non-consommateurs, d'incompréhension et de préjugés. Si d'emblée, vous croyez que c'est "instinctif" que nous incluez l'entourage, et que partant, c'est évident sans le dire, je pense que vous vous leurrez.

Après c'est un choix. A vous de voir.

Utilisation du site Psychoactif » Psychoactif pour les nuls » 13 mars 2018 à  00:33

Co-dep?
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En vrac, parce que sinon, je n'aurai ptet pas le courage et le temps de répondre mieux.

- utilisation sur ordi.
- interface proche d'autres forums oui et non. j'ai eu du mal à m'y retrouver au début, mais je ne saurai plus dire pourquoi maintenant que j'ai trouvé mes marques
- ah bon? y'a un système pour voir les derniers messages non lus, autre que la liste des forums????
- je me suis inscrite, après plus de 2 ans de lectures plus ou moins ponctuelles. Mes premières lectures ne m'avaient pas apportées ce que je cherchais, et je n'avais pas l'impression que j'y trouverai ce dont j'avais besoin. Pourquoi au bout de 2 ans et demi? Mon évolution ou un soir de déprime plus fort? et un ou deux topics proches de ma situation qui sont arrivés, je suppose. Entre autres.
Je suis toujours dans l'expectative pour témoigner plus avant, me posant la question de l'utilité d'un côté, si c'est le bon endroit pour le faire...
- je suis d'accord avec le fait que la bannière a un côté austère. Au début, …

Familles, amoureux(euse), collègue : je t'aime moi non plus ? » Mon compagnon consomme, que faire ? » 12 mars 2018 à  22:16

Pareil que Zazou2A, de très bon conseil.

Lui demander aussi ce qu'il attend de toi. Te demander ce que tu es capable de faire, d'être dans ce type de situation.

Et je rajouterai, dans la discussion à avoir et à maintenir tout du long, connaître vos limites, propres à chacun, autour de la consommation. A partir de quel moment pour l'un comme pour l'autre ça pose telle ou telle question. Que chacun le sache, ajuste si besoin, car tout évolue.

Ne pas rester seule avec tes interrogations, tes sensations, tes doutes, tes espoirs aussi. Lache-les avec lui et ici ou ailleurs; trouve à qui parler: csapa, autres, personnes de confiance.

Familles, amoureux(euse), collègue : je t'aime moi non plus ? » je suis en train de perdre mes droits parentaux » 12 mars 2018 à  14:45

Je crois que c'est aujourd'hui le jugement de badadij, alors soutien de loin en attendant des nouvelles.

Cocaïne-Crack » Témoignage : Crack, overdose et décès » 12 mars 2018 à  14:26

[quote=lugga]Merci Co-dep.
Je viens de lire rapidement ton post concernant : « Qu'est-ce que c'est être "sauveur/se"? ». Je suis entièrement d’accord avec le point de vue de Gilda. En effet, chacun fait avec ce qu’il est et ce qu’il a. Tu as sûrement fait du mieux que tu as pu. Et lui également. Ses choix de vie lui appartiennent et il avait sûrement ses raisons à lui. Il en va de même pour toi. Tu as voulu aussi te protéger et c’est bien légitime. Il n’y a aucune culpabilité à avoir. Comme beaucoup, je pense que seul lui pouvait « se sauver ». C’était son chemin, sa croix, sa bataille ou pas d'ailleurs. Evidemment que l’amour inconditionnel de sa bien-aimée peut être une aide mais parfois cela ne suffit pas et y’a rien à regretter. Ne retient pas que « ça » de votre relation, il y a surement eu pleins de bons moments ensemble. Garde en tête la joie de l’avoir connu un moment au cours de ta vie et souviens toi de tout ce que cela t’as appris sur toi, sur le couple et sur la vie de man …

Familles, amoureux(euse), collègue : je t'aime moi non plus ? » je suis en train de perdre mes droits parentaux » 06 mars 2018 à  10:27

Bonjour,

Je n'était pas venue depuis quelques jours et je reprends le fil. Je réagis, à chaud à ci-dessous avant de reprendre la suite:

[quote=babaji]la garde alternée n est pas possible actuellement elle gagne 4fois ce que je gagne pour une garde alternée il faut que les deux foyers offrent le même confort je n ai pas les moyens d entretenir mon enfant la moitie du tps et çà elle le prouvera aisément ,et déjà il faut me dépêtrer de cette situation présente
le juge n en a rien foutre des parents c est le bonheur de l enfant qui prime donc entre une connasse qui gagne bien sa vie mais qui est toxique et moi sans une thune qui suis un ancien tox il est évident que jamais un juge ira ds ce sens et je l ai observe autour de moi ca ne peut fonctionner que si les deux parties sont encore capable de parler et ont un niveau de vie similaire ce que je peux comprendre
amicalement
babaji[/quote]
Je ne suis pas d'accord avec le fait qu'un parent gagnant 4x plus que l'autre rende impossible la …

Cocaïne-Crack » Témoignage : Crack, overdose et décès » 26 février 2018 à  22:54

Très beau et dur témoignage. Mais sûrement nécessaire. Pour toi de l'écrire, pour d'autres de le lire.

Et pour moi, de me sentir moins seule. Parce que je n'ai pas réussi encore à écrire tout. Mais que ça finit pareil ou presque; tu as des certitudes que je n'ai pas.

Je t'envoie plein de pensées réconfortantes, en attendant que tu puisses te remettre progressivement.

Familles, amoureux(euse), collègue : je t'aime moi non plus ? » Qu'est-ce que c'est être "sauveur/se"? » 26 février 2018 à  22:34

Mille fois merci Gilda, ça fait du bien de lire ce que tu dis.

J'aime bien l'idée des souvenirs apprivoisés. C'est ce vers quoi je tends en effet. Et justement, tout à l'heure, j'ai attrapé une petite cuillère spécifique, et j'ai souri. Parce que pour une raison précise, elle me ramenait à lui, à nous, à une chouette époque. Et puis pour les mauvais souvenirs, je les atténue, en vous lisant, en écrivant ici, car au final, la peine que vous avez à discuter de vos prises avec M.Toutlemonde, elle est la même que je peux avoir pour parler de tout ça avec le quidam moyen. Je ne supporte pas le "ah ben oui, mais il l'a cherché" ou "c'était évident que ça risquait de revenir". Celle-là, j'avoue, je ne l'ai jamais avalé et j'ai coupé les ponts avec la personne. Une bonne copine pourtant.

Tenter de faire comprendre la situation n'est pas facile, quand soi-même en la vivant il a fallu un certain temps pour en comprendre les tenants et les aboutissants.

Oui, je suis triste encore. Mais pas tou …

Familles, amoureux(euse), collègue : je t'aime moi non plus ? » je suis en train de perdre mes droits parentaux » 26 février 2018 à  21:52

Bonsoir babaji,

Y'a encore du boulot à faire dans les commissariats pour tout ce qui est droit parentaux et des enfants... Pas la première fois que je lis un truc où, disons, que ça manquait de professionnalisme.
Tu as pu faire ta déclaration de non-présentation et ça c'est le plus important.

J'avalise plein de choses de ce qui a déjà été dit. Je rajouterai donc juste que y'a un truc que les juges n'aiment généralement pas, (si ça se trouve, encore moins que les anciens toxs) ce sont les parents qui chargent l'autre parent sans raison valable. J'ai vu des retours de bâton comme ça. Donc, ton point fort, c'est que toi tu interviens en pensant à l'enfant, son bien-être, ce dont elle a besoin. Tu es focalisée sur elle, et non pas sur sa mère. Et ça, ça se ressent souvent, et c'est de plus en plus compris; notamment parce, que c'est vrai, un certain nombre de mères en ont abusé (en abuse encore).

N'hésites pas non plus à dire ce que tu mets en place pour elle, et ce à quoi tu penses q …

Familles, amoureux(euse), collègue : je t'aime moi non plus ? » Qu'est-ce que c'est être "sauveur/se"? » 26 février 2018 à  00:00

J'avais raté la dernière intervention d'el_addicto. L'angle est intéressant, et élargit le débat.
En agrandissant le concept et toutes les actions, réactions que peut faire ou avoir l'entourage durant la situation.

Bien sûr qu'il était pétri de souffrances; et qu'il cherchait différentes façons de les affronter, les atténuer. Il est parti dans plusieurs directions, dont les substances plus ou moins variées, même si je n'ai pas eu les détails.(MXE à une époque et drogues de synthèse, cathinones). Durant un temps j'ai pu être auprès de lui, discuter, et puis ça n'a plus été possible. Durant une thérapie, il s'enfonçait dans ses souffrances à les revivre plutôt que de les régler. Il n'en sortait jamais en fait. Ne voyait plus rien d'autre, s'éloignait de moi et même de ses enfants, y compris en vacances. Son addicto et sa psy n'avaient pas le même avis sur le fait de continuer à consommer en faisant ce travail de fond. Je vivais à côté de lui sans savoir quoi faire quoi dire; il devena …

Familles, amoureux(euse), collègue : je t'aime moi non plus ? » Qu'est-ce que c'est être "sauveur/se"? » 18 février 2018 à  20:59

Merci Mickikeupon, mais je ne suis plus en région parisienne. J'ai enfin réussi à en partir. Et il est de toute façon trop tard désormais. Il aurait fallu que je connaisse cela y'a 2ans. Je ne savais pas qu'il existait qlqch en-dehors des csapa.

Familles, amoureux(euse), collègue : je t'aime moi non plus ? » Qu'est-ce que c'est être "sauveur/se"? » 17 février 2018 à  22:09

[quote=prescripteur]Évidemment, tu aimerais pouvoir changer les choses plus rapidement et plus directement mais c'est là que le "sauveur" devient une charge sans être plus efficace et rentre dans une relation de conflit.
Avec le respect mutuel dans le couple il est rare que les choses ne finissent pas par s'améliorer mais ça prend du temps et il faut savoir l'accepter.

Évidemment son problème peut s'aggraver, comme tu le soulignes, mais il faudra te dire que tu n'y pouvais rien, que la "maladie" était trop forte. Cela arrive malheureusement dans tous les domaines de la pathologie.

nb= Il y a des moments où une personne peut etre "sauveur", par exemple de la noyade ou en appelant les secours en cas d'OD, mais en dehors de ces situations d'urgence il vaut mieux être aidant que sauveur.

Amicalement[/quote]
Le temps, malheureusement, et la suite nous l'a dit, on ne l'avait pas plus que ça. Et oui, j'ai bien été obligée de me dire que la "maladie" a été plus forte. Mais je ne m'en remet …

Familles, amoureux(euse), collègue : je t'aime moi non plus ? » Qu'est-ce que c'est être "sauveur/se"? » 17 février 2018 à  21:12

Ne pas dire "tu devrais", ça je savais déjà, y compris à l'époque. Et j'y faisais attention. Que j'ai eu des difficultés à dire " Je suis mal par rapport à ça et ça" c'est vrai aussi. Et le peu de fois où j'ai réussi à le dire, j'ai eu très peu d'écho. Alors, on s'est plus ou moins fermés, en essayant vaguement de faire comme si ça n'était pas là.

Et forcément, l'incompréhension de l'un et de l'autre, de nos réactions, s'est installée. Je suis aussi allée dans un centre, car je savais que j'avais besoin d'aide, mais pas le même que lui, car je pensais que ça risquait d'interférer avec son suivi à lui. La personne que j'avais eu à Drogue Info Service ne m'a rien dit sur l'aspect préférable ou non de se faire suivre dans le même centre, cependant, je ne suis pas sûre qu'il y avait l'aide aux proches là où il allait.

Au début je voulais comprendre, être soutenue pour savoir comment agir. Et puis ensuite j'essayais de tenir le coup le temps de pouvoir me retourner, tout simplement.
J'ai …

Familles, amoureux(euse), collègue : je t'aime moi non plus ? » Qu'est-ce que c'est être "sauveur/se"? » 17 février 2018 à  12:09

[b]Prescripteur[/b]: merci pour les différenciations de sauveurs, d'aide, et l'évitement de la standardisation éventuelle du proche/conjoint qui essaie aussi de se dépatouiller sans trop savoir comment. Je me doute qu'il y a toute sorte de possibilités entre besoin de maitrise aussi de l'entourage, bienveillance, chercher à comprendre et trouver la meilleure solution pour tout le monde... Rien de simple là-dedans, ni aucune formule pré-mâchée.
Ai-je bien compris, vous faites partie des professionnels en addictologie? Si oui, quels sont les signes qui vous font dire que l'entourage de la personne que vous suivez est "aidante", positive, ou plus problématique? C'est un point où j'ai eu du mal à me situer envers les équipes qui suivaient mon compagnon. Vu que cela le concernait lui, je n'avais pas lieu de m'en mêler, et je ne savais donc bien évidemment que ce que mon compagnon voulait me dire, ce qui est tout naturel au nom de la notion de vie privée et de secret médical. Aucun souci su …

Familles, amoureux(euse), collègue : je t'aime moi non plus ? » Qu'est-ce que c'est être "sauveur/se"? » 14 février 2018 à  01:24

J'espère que tu ne regrettes pas d'être intervenu finalement. J'apprécie ton récit. Pour moi tu as bien fait de l'écrire. Je réponds donc sur ton début d'abord, sur lequel je suis assez d'accord sur le fond, mais peut-être que je mets plus de nuances dans le terme aider. Ou devrai-je dire "être là".

Je l'ai accepté comme il était. ça l'avait même étonné. "mon passé d'addicto, et autres ça te gène pas?" "ben, non, ce que je vois c'est ce que tu es maintenant, et pour moi y'a pas d'soucis" (bon, d'ac, si j'avais un peu plus su qu'on pouvait gravement rechuter même 30 ans après, j'aurai ptet répondu autrement). C'est la suite qui a été plus difficile. Devais-je lâcher aussitôt, sans donner une chance; dès la découverte d'une reprise, sans savoir plus de quoi il retournait? Non, on était déjà "liés" par les sentiments, les quelques années déjà vécues ensemble; et puis j'ai justement pris le truc comme "et s'il avait un cancer, l'aurai-je laissé tomber?"


Ton témoignage est pile dans ma …

Familles, amoureux(euse), collègue : je t'aime moi non plus ? » Qu'est-ce que c'est être "sauveur/se"? » 14 février 2018 à  00:14

Ah, oui votre définition est bien tranchée et proche de ce que je trouve l’extrême en terme de "soi-disant relation d'aide" dirai-je. Effectivement, la personne forte d'une toute puissance qui se dit "avec moi il va y arriver", ça fait peur. Et pour moi, là y'a même pas de terme... c'est au-delà encore. (que cela soit pour une addiction ou toute autre situation)

Cependant, Manuel_marshall, tu mixes sauveur et aide de la part des proches, avec des nuances quand même.

Bien d'accord avec vous que toute aide/accompagnement ne peut pas se faire sans la personne concernée, et selon sa propre direction qu'elle souhaite suivre.
De même, il n'y a jamais aucun plan prévu d'avance, ça se construit (ou se déconstruit) au fur et à mesure, selon les évolutions de l'un de l'autre, de la situation.
ça c'est pour le général.

Après, il y a la confiance et la compréhension des deux côtés, et les clichés possibles:
"La drogue, c'est quand même pas top" versus "De toute façon il/elle ne va pas compren …

Familles, amoureux(euse), collègue : je t'aime moi non plus ? » Qu'est-ce que c'est être "sauveur/se"? » 12 février 2018 à  11:36

Suite à la remarque de Mascarpone dans le thread de Zoulou, et ce terme qui revient régulièrement dans des discussions, je lance le débat. Non comme une provoc, hein. Mais vraiment pour creuser l'idée, car cela fait partie de mes questionnements dans quelle mesure (consciente? inconsciente?) je l'ai été ou pas. Pour moi, je la récuse en partie même si je pense que certains pourtant pourraient le penser (mais peu connaissent mon histoire, justement parce que je n'ai pas envie qu'on me colle cette étiquette de façon automatique).

Selon vous, y a-t-il différentes acceptations ou nuances du terme? lesquelles? selon bien sûr les parcours, ou de quel côté de la barrière on se trouve/s'est trouvé.

Merci.

Familles, amoureux(euse), collègue : je t'aime moi non plus ? » Il m'aime ou pas ? » 12 février 2018 à  11:23

La question "est-ce qu'il m'aime?" est-elle la bonne. Ou du moins, la seule?
Ne faudrait-il pas aussi que tu te demandes toi, ce que tu souhaites, et ce que tu ne veux plus accepter, supporter, pour toi, et pour tes enfants.
Pars de toi, pas de lui. Et poses, pour toi, pour lui des limites, avec les conséquences qui vont avec.

Je n'aimais pas non plus, à une époque, quand on me disait de penser à moi avant tout. Et même encore, j'ai un peu du mal avec cette affirmation. Mais il n'empêche qu'il faut se la poser souvent; "et moi, dans tout ça?"

A mon avis, si tu n'es pas à l'aise avec lui maintenant dans cette situation, mets de côté tout projet commun pour le moment. Après, selon l'évolution tu aviseras (et il peut être bon de se donner quelques signaux, une échelle de temps juste pour se situer).

Courage. Je sais que c'est dur.

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