[quote=filousky][quote=Viaflie]Mais j'ai peur de repartir en mode défoncée avec la metha alors que le subutex on ne le sent pas, on ne sent rien je trouve[/quote]
pourquoi cette peur ? La méthadone, si elle peut te faire passer une période de "lune de miel" pendant laquelle tu peux te sentir en forme et euphorique, cette période ne dure qu'un temps (5/6 mois au mieux).
Ensuite, augmenter ne te fera pas revenir cette "lune de miel" et tu te sentiras juste :"plutôt bien".

La méthadone, si elle est suffisamment dosée, t'empêchera de ressentir le plaisir d'un extra opiacé, à moins d'attendre que le manque de méthadone s'installe (ça peut durer quelques jours).

Perso, à 80 mg de méthadone, sans prendre ma dose le matin, le dernier extra (180 mg d'oxy en I.V.) ne m'a strictement rien apporté en terme de plaisir. Que d'alle de chez que d'alle. Ça donne pas envie d'y retourner.

Ceci explique pourquoi il existe tout un tas de gens traités à bas seuil, car à 100 mg, pas la peine d'essayer. …

[quote=Cazale][quote=Viaflie]C'est quoi l'orobupre par rapport a la buprenorphine simple comme différences ? Ça apporte quoi en plus ? Et ça présente quoi comme intérêt thérapeutique ? (Je suis a la bupre simple)[/quote]
Alors, l’Orobupré est un comprimé qui fond sur la langue et pas en dessous. Ensuite, corrigez moi si je me trompe, mais sa biodisponibilité est censée être plus élevée que le sub donc il est censé être plus efficace que le sub à dose égale et aussi efficace à dose plus faible. La dose max est de 18mg par jour. Pour finir l'interêt est sûrement que l’UD prenne moins de bupré par jour, je sais pas vraiment pour être honnête.[/quote]
Merci, et sinon j'ai lu un peu ta problématique, pourquoi tu ne veux plus prendre de metha ? (Enfin si tu veux en parler bien sûr)

[quote=Indykush]L'orobupre est mieux absorbée par l'organisme que la bupre classique ou que le subutex d'après ce que j'ai pu lire et mon médecin. Je suis aussi sous orobupre depuis peu et ça ne me le fait pas. Mais j'ai tendance à souvent sous doser alors... ça me l'a fait les 2 3 premières prises de sub alors que j'étais sous metha 3 jours avant, puis ensuite j'avais la nausée la ou les 2 premières heures comme si je surdosais et en début de manque en milieu d'aprèm avec apparition de flemme, de petite crampe et de déprime.. et depuis, même après être passé sous orobupre, je n'arrive pas à doser. J'ai l'impression d'être toujours un peu en manque ou alors je dois prendre beaucoup plus que prévu, environ 16 Mg alors que sous metha je passais mes journées oklm avec seulement 20 ou 30 suivant les périodes en sachant qu'il m'arrivait encore assez régulièrement de prendre de la came (1 à 2 fois par semaine environ). Je crois que la bupre ne me convient pas mais je ne veux pas de la metha …

[quote=Oaxaca-na][quote=Viaflie]J'ai commencé mardi, je suis d'accord que ça calme l'envie d'opiaces, a ce niveau là ça marche bien aussi pour moi. Je pense pas que le dosage soit trop bas car je la prend deux fois par jour et une fois mon addicto m'a conseillé de prendre toute la dose d'un coup (que je prend en deux fois) ça m'a donné la nausée donc j'ai pas forcément envie d'augmenter.

C'est pas vraiment l'effet en soi qui me manque c'est juste l'effet sur l'humeur car pour moi c'était un antidépresseur au delà de l'effet défonce et euphorisant, ça m'évitait d'être angoissée, stressée ou mal.
Depuis que j'ai arrêté le souci c'est que je suis beaucoup moins patiente avec mon entourage par exemple, je m'énerve plus facilement. J'ai aussi de nouveau des angoisses malgré la buprenorphine, ou bien je me sens triste, stressée, bref j'ai réouvert la porte à toutes les émotions négatives que je pouvais oublier. Donc c'est pas que la défonce me manque mais d'être toujours calme et "détendue" …

Coucou, j'ai arrêté pareil a sec l'année dernière, ça a duré cinq jours super compliqués et deux semaines de galère derrière, par contre je suis restée insomniaque et en craving pendant Des mois. Tout ça pour replonger un an après.
Comment ça se passe aujourd'hui ?
Édit : ah merde j'avais pas vu la date (juste celle du dernier post et je croyais que c'était celle du sujet), courage à tous, c'est possible c'est sur mais je trouve qu'on est vulnérable derrière

Bonjour a tous !

Je suis sous buprenorphine depuis peu, ça comble certes le manque physique mais j'ai un peu un sevrage psychologique du fait de ne plus avoir d'effet opiacé sur l'humeur (j'ai l'impression d'être très facilement irritable, de ne plus avoir d'antidépresseur naturel...)

En tapant la bupre je trouve que l'effet est un peu mieux, j'ai lu beaucoup de sujet sur le sniff mais personne ne semble dire que c'est vraiment dangereux, donc c'est possible de ne le faire que comme ça ou il y a des inconvénients ?

Mon addicto m'a dit qu'il serait possible de switcher vers la methadone apres le confinement, j'ai lu qu'on sentait mieux les effets opiacés avec la metha, donc ça serait mieux pour moi ?

Belle journée à tous

Bonjour a tous, j'espère que vous allez bien.

Je viens a vous au cas où un truc pareil soit déjà arrivé a quelqu'un parce que la je tombe des nues et ça me rend très méfiante pour consommer.

J'ai acheté une coke a un mec que je ne connais pas (il livre autre chose habituellement, a ce niveau là il est fiable) :
Déjà elle a une odeur super bizarre que j'ai du mal a identifier, pas une odeur de coke mais comme une odeur d'essence ou de plastique chauffé. La nuit est passée et elle a perdue cette odeur pour avoir une petit odeur de coke (peut être que c'était juste le sachet qui était stocké dans un endroit bizarre?)

Et la je chauffe légèrement l'assiette pour me faire une trace et la coke a fondu. Vraiment c'est devenu liquide, pâteux, je joint une photo, ça fait un peu penser a de la lessive qui commence a fondre.
Je suis méfiante pour tester, mon copain vient de goûter et dit qu'elle pique un peu plus et que les effets montent plus vite. Il dit qu'elle a un effet euphorisant.

Édit …

Bonjour à tous

Je me retrouve dans une situation embêtante, c'est que je prends du tramadol de temps en temps depuis peu de temps car ça me rappelle les effets que j'adore avec les opiacés, mais jusqu'à cette semaine, jamais plusieurs fois d'affilée et là c'est les vacances donc cette règle a sauté et c'est le drame, je ressens à nouveau le manque :-(

D'ailleurs j'avais remarqué qu'on s'habitue a une vitesse, je n'avais déjà plus d'euphorie la seconde fois.

En fait ça ne me dérangerait pas d'en reprendre pour faire passer le manque cette semaine mais question numéro 1 : est ce que le tramadol a une impact négative sur le cerveau ? Car pour l'instant j'ai de très bons résultats que je veux conserver car ma filière est sélective. Je ne peux pas me permettre une baisse de vigilance ou de travail, donc quelles sont les interactions exactes avec les capacités si quelqu'un les connait ? Si ça met en péril mes études je préfère arrêter des maintenant et tant pis pour le manque cette semai …

Bonjour,

Dans le cas où on a déjà été accro physiquement a des opiacés, je crois que la dépendance physique revient beaucoup plus vite. J'ai cherché sur les forums mais y aurait il des gens qui auraient une idée de a quel point ça peut revenir vite exactement ?

Pour exemple j'avais pris du tramadol en dose normal (pas récréative) après avoir été accro au subutex et au bout de 48h ça m'a redéclenché un syndrome de sevrage. Donc les opiacés risquent de me rerendre accro physiquement en combien de temps? 48h, moins ? Si je prend tous les deux/trois jours est ce que je l'eviterai ?

Coucou, y a eu de sacrés débats ! Merci a tous sans exception pour vos réponses.

Pour préciser un peu suite a une phase un peu addictive je me suis beaucoup intéressée aux effets des drogues sur le cerveau, des opiacés en particulier, et je pense savoir exactement comment ça marche. J'ai repris des études de psycho et je fais toutes mes recherches autour de ça, des cravings... Du coup je pensais connaître ça par cœur et ne plus y être vulnérable. En plus je n'avais plus rien envie de consommer. c'est revenu d'un coup, j'y ai cède avec un médicament que je ne connaissais pas (le tramadol c'est ma première fois en récréatif) et jai eu un bouleversement au plus fort des effets.

Je suis sortie me ballader dans la rue et c'était incroyable... Comme un soleil chaud, le pur bonheur, je sais que c'est normal mais sur le coup je me dis "je ne veux plus vivre sans, pendant un an je n'ai rien pris et le bonheur de ma vie quotidienne n'est pas comparable a ça". J'essayais d'y réfléchir par rappo …

Merci Rick, C.naya, Sambkh et Marla Singer. Ça fait chaud au coeur d'avoir de la compréhension et de voir qu'on est pas seul.

Ce qui ressort de vos réponses c'est que c'est normal et qu'il faut être sûr d'avoir du temps bien rempli (ça tombe bien je suis en période d'examens) et que c'est plus psychologique lié a la situation.

J'ai en effet l'impression que c'est de ne pas être heureuse qui me fait péter les plombs quand on est a deux. Au final j'obsede complètement sur l'héro plutôt que de réfléchir a mettre fin à cette situation, parce que c'est plus simple a imaginer... J'ai un peu craqué et maintenant j'ai envie de continuer sous prétexte de me détendre après les partiels par exemple mais j'ai bien conscience qu'il vaut mieux cesser tout, surtout que j'y suis bien parvenue avant. C'est une rééducation du cerveau, faut pas que la substance soit une récompense, donc faut en trouver d'autres. Ça va bcp mieux depuis que je suis a nouveau seule.

Je suis allée chez mon médecin un soir …

Hello a tous

Je me tape un stress qu'il y ait eu un peu d'air qui soit passé lors d'une injection que je me suis fait moi même (sans expérience). J'ai mal a l'endroit piqué et surtout je psychote en me disant "et si un peu d'air est passé ?"
Donc concrètement si ça doit m'apporter des problèmes je m'en rendrai compte quand ? Est ce grave ?

Merci a tous

Merci Meumeuh et Mascarpone pour vos réponses.

Donc pour toi Mascarpone pas de baisse des effets en repassant en snif après l'IV, c'est juste deux modes d'administrations différents et le risque est plutôt d'accrocher au shoot, mais en terme d'effets possible d'obtenir les mêmes avec un snif. Ben je te remercie ça répond exactement a ma question. Je compte rester vraiment très occasionnelle (voir j'hésite a le faire parce que j'ai tout arrêté et que je commence sérieusement à aller mieux et a moins y penser), néanmoins ce genre de mises en garde est important, on est jamais trop prudent

[quote=RandallFlag]Quelque soit le produit, les effets physiologiques d'une substance sont en corrélation avec sa demie vie dans l'organisme.
Donc pour l'héroïne 5 a 8h.

Après ça dépend des sujets, de la pureté du produit etc etc.....

Pour être prudent perso je dirais 12h pour être sûr dans ton cas.

Cordialement.[/quote]
Merci beaucoup !

Bonjour a tous

Je m'y suis peut être mal pris mais je n'ai pas trouvé de topic avec une réponse a ma question toute bête

Combien de temps les pupilles restent elles en micropointe après un snif ou une fume d'héro ?

Je n'ai pas forcément envie que mon entourage soit au courant et il y en a qui connaissent bien ce symptôme (et qui m'ont connu avec des toutes petites pupilles) donc que j'amenage des moments où quand je serai avec eux mes pupilles auront repris leur taille normale

Je vous remercie pour vos réponses et désolée si repost