- mariemeuh
- Psycho junior
- Inscrit le 05 Jan 2013
- 209 messages
Bonjour,
le sujet Drogués Zeureux fait à de multiples reprises référence au Patriarche. Ai fait quelques recherches sur le net.... ça fait froid dans le dos quand on sait que le Patriarche a été remplacé par Adomia que ce groupe est considéré comme une secte en France mais qu'elle est implantée au Canada et bénéficie du statut d'ONG et donc reçoit des subventions par l'ONU.
Ne nous reste qu'à espérer que leurs notions de "réinsertion" de "soin" aient évolué.
Ci dessous un extrait parlant d'un livre sur le Patriarche.
Le Patriarche
facile d'y entrer, difficile d'en sortir
(Source : Livre La Mafia des sectes, par Bruneau Fouchereau - Editions Filipacchi - Paris, 1996)
Quel père, quelle mère ne donnerait pas tout ce qu'il possède pour sauver son enfant ? Parmi les sectes qui ont le mieux réussi dans ce secteur, celle du Patriarche est bien la plus importante. Son association s'est constituée uniquement sur le fonds de commerce de la toxicomanie. Ses techniques de manipulation mentale valent bien celles de Moon ou de la Nouvelle Acropole. Lucien Engelmajer, retraité, ancien vendeur de meubles, et sa femme institutrice jouaient les artistes et recevaient des marginaux. Les années 70 entonnaient leur hymne à l'amour libre, et la consommation de drogue connaissait un premier essor. Lucien, l'air malicieux, disait souvent à son copain le boulanger : « Un jour, je serai un gros client ! »
En 1972, le brave homme aux cheveux blancs et à la longue barbe créa l'Association du Patriarche. « Lulu et sa femme aident les drogués » disait-on au village : « Il paraît même, qui z'en ont déjà sorti d'là ! ». Très rapidement, le stade artisanal des premiers temps fut dépassé pour atteindre une ampleur internationale.
Aujourd'hui, l'association comprend plus de deux cent trente-quatre centres répartis dans toute l'Europe, dont six en Amérique latine et un en Floride. Plus de vingt-cinq mille personnes vivent dans ces communautés. Si les enquêtes fiscales ne cessent de se multiplier, dès le printemps 1978, Christian Colombani, dans les pages du Monde, dénonçait les méthodes abusives de Lucien et sa femme.
L'imprimerie 34, à Toulouse, avait lancé un cri d'alarme deux ans auparavant en donnant aux anciens de la secte les moyens d'éditer un fascicule où ils dénonçaient les abus exercés (racket économique, droit de cuissage, violence...). Les cadres du Patriarche s'étaient empressés d'opposer un ferme démenti, et avaient clamé leur innocence. Tous mettaient en avant les prodigieux résultats de l'association...
Eh oui, c'est « qu'le père Lulu », il a mis une technique au point. Elle tient un peu des méthodes de lavage de cerveau à la mode viêt-minh, mais c'est efficace ! Tout d'abord, le toxicomane subit un sevrage total de tout excitant ou narcotique. Ensuite, il est encadré au moins par un membre du groupe vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Un discours insidieux lui est alors servi. Petit à petit, on lui fait admettre qu'à l'extérieur des communautés du Patriarche, le monde est « complètement pourri » et que, au contraire, à l'intérieur tout est magnifique. L'Association du Patriarche est présentée comme un paradis, la réalisation de tout ce dont le pauvre toxicomane avait toujours rêvé. Parallèlement, un savant processus de perte d'identité est mis en place.
Le patient doit remettre ses papiers au chef du groupe, quand ce n'est pas à Lulu en personne. Les lectures, le courrier, les visites, les activités, les coups de téléphone, tout est absolument planifié, voire censuré par les dirigeants. Les patients n'ont plus aucun droit à l'initiative et doivent répondre à tous les ordres... Si cette vie pèse sur le patient et que celui-ci demande à partir, alors commence un véritable marathon pour l'insoumis. Ce demier est appelé « déviant », on explique au « pauvre petit toxico » qu'il a un coup de « flip », un « flash back » de la défonce, et que, par conséquent, il n'est pas responsable de ce qu'il dit... Si le candidat au départ insiste, malgré ces premières embûches, le « déviant » doit alors affronter tout le groupe, pour expliquer les raisons de son désir. Là , chaque argument sera repris et présenté comme une insulte et une attaque contre la communauté et, plus précisément, contre la grande oeuvre de générosité de ce bon Lucien Engelmajer.
Certains témoignages,recueillis par la Commission d'enquête sur les violences institutionnelles, font état de véritables passages à tabac lors de ces séances « d'explication ». Car partir, c'est blesser le « bon Père » qui veille sur la collectivité. Si, enfin, l'individu s'acharne, et persiste à ne pas vouloir se rendre aux arguments massus de ses « amis », vient le moment de se confronter à Lulu en personne et de lui demander ses papiers, pour se faire expliquer, une nouvelle fois, que son salut est ailleurs. Bien souvent, le « déviant », chose que l'on comprend si l'on connait la psychologie des toxicomanes, préférera s'enfuir au milieu de la nuit, laissant derrière lui ses papiers... Mais dès que sa disparition est signalée, c'est une véritable battue qui s'organise. Car le « déviant » qui est parti s'est enfui sans pouvoir parler ! Il faut donc le rattraper pour lui permettre de s'expliquer. Tous les Centres du Patriarche sont alors mis en alerte. Les communes environnantes, les maires et parfois les gendarmes, de manière officieuse, donnent un coup de main. Comment pourrait-on refuser le secours à une association humanitaire, qui aide des enfants en détresse ? Grâce à un système rodé d'informateurs et de rabatteurs, le « déviant » sera bientôt « persuadé » de retourner au sein de sa communauté, qu'il n'aurait jamais dû quitter pour sa sécurité.
Face à ces accusations, les porte-parole du Patriarche n'ont de cesse de crier à la diffamation. Pour eux les centres du Patriarche sont des lieux de liberté, où l'on apprend à se défaire de la drogue... et rien d'autre !
L'enquête la plus complète jamais réalisée en France sur l'Association du Patriarche est l'oeuvre d'un inspecteur du ministère des Finances, Pierre Consini. Ce rapport de sept cents pages, réalisé en 1986, est d'une limpidité effrayante. Il est bon de livrer aux lecteurs quelques éléments de ses conclusions, restées jusque-là inédites :
â—¾ Chapitre 1 : La nature particulière de l'activité de l'Association du Patriarche justifie-t-elle qu'elle se tienne à l'écart des lois ?
â—¾ Chapitre 2 : Le Patriarche est aujourd'hui dans la société française comme un corps étranger, non lié organiquement à elle, inspiré de sa propre vérité, mais en même temps saisi par une sorte d'obsession de l'encerclement et de la menace extérieure.
â—¾ Chapitre 5 : (à propos de l'hygiène) Plusieurs centres appellent de ce point de vue à des observations de fond importantes, qui justifieraient leur fermeture...
â—¾ Chapitre 7 : Le financement de l'association s'effectue dans des conditions d'ambiguïté, d'absence de clarté et pour partie d'irrégularités. Les fonds. provenant de sources privées (familles, dons...) transitent par des voies que le droit réprouve. Les familles des étrangers hébergées en France sont invitées à déposer leurs versements dans un compte en Suisse.
Sans tenir compte des biens immobiliers, ni du produit de la vente des différentes marchandises artisanales que fabriquent les centres, ni des 175 francs, par jour et par lit, pour une centaine de lits que donne l'État à l'Association du Patriarche, chacun de ses centres rapporte 20.000 francs en moyenne par mois, uniquement grâce à la vente des livres de Lucien Engelmajer.
Les premières bourrasques de la cohabitation ont-elle fait sombrer ce rapport dans une inopportune corbeille à papier ? Ni le ministère des Finances, ni celui de la Justice n'ont pris les mesures que l'inspecteur Pierre Consini préconisait. En septembre 1988, Albin Chalandon, ministre de la Justice, déclarait dans un journal de France 2 : « Nous allons augmenter de mille lits la capacité des centres d'accueil du Patriarche et décupler les subsides de l'État...» Heureusement, ces dires n'ont été suivi d'aucun acte. Mais si l'aide de l'État au Patriarche n'a pas augmenté, elle n'a pas non plus diminué. Les centres continuent à se démultiplier, et malgré la récente découverte de véritables « sidatoriums » institués par ce brave Lulu, rien, décidément rien n'est fait pour endiguer la montée en puissance de cet organisme international.
Qu'attendent les pouvoirs publics, devant quelles menaces tremblent-ils ? Est-ce devant l'avertissement donné par Lucien Engelmajer, lors d'un entretien avec les membres du Groupe de recberche sur les violences institutionnelles sur la fermeture éventuelle de ses établissements ? Lulu, le plus calmement du monde, en bon Patriarche, avait alors expliqué que deux de ses jeunes résidents menaçaient de s'immoler par le feu si jamais on touchait à l'association... Quotidiennement, des juges condamnent des toxicomanes à suivre une cure dans des centres du Patriarche ; chaque semaine, des assistantes sociales dirigent des enfants vers les camps de travail du bon Lulu et, partout en France, à défaut d'autres lieux d'accueil, les sidatoriums se remplissent.
L'un des principaux fonctionnaires du ministère de la Justice, l'un des rares qui aient vu se succéder quatre gouvernements, ne s'étonne pas. Tout en gardant l'anonymat, il explique :
« Les centres comme ceux du Patriarche ont une grande qualité aux yeux des politiques, ils ne coûtent pas cher ! Peu importe si, à terme, ils représentent un danger pour la société civile, peu importe si des sectes sont derrière, peu importe encore les véritables conditions de vie des toxicomanes, c'est toujours cela que nous n'avons pas à gérer ! Ainsi raisonnent beaucoup de juges. De toute manière, si le Patriarche et les autres sectes pseudo-thérapeutiques relâchaient les toxicomanes dans la nature du jour au lendemain, ce serait une catastrophe bien plus grande encore. N'oubliez pas que le trafic de drogue a augmenté, chaque année, depuis 1987, de 150%. Alors, d'une certaine manière, vu les budgets qui se réduisent comme peau de chagrin, les sectes sont presque les bienvenues ! »
le sujet Drogués Zeureux fait à de multiples reprises référence au Patriarche. Ai fait quelques recherches sur le net.... ça fait froid dans le dos quand on sait que le Patriarche a été remplacé par Adomia que ce groupe est considéré comme une secte en France mais qu'elle est implantée au Canada et bénéficie du statut d'ONG et donc reçoit des subventions par l'ONU.
Ne nous reste qu'à espérer que leurs notions de "réinsertion" de "soin" aient évolué.
Ci dessous un extrait parlant d'un livre sur le Patriarche.
Le Patriarche
facile d'y entrer, difficile d'en sortir
(Source : Livre La Mafia des sectes, par Bruneau Fouchereau - Editions Filipacchi - Paris, 1996)
Quel père, quelle mère ne donnerait pas tout ce qu'il possède pour sauver son enfant ? Parmi les sectes qui ont le mieux réussi dans ce secteur, celle du Patriarche est bien la plus importante. Son association s'est constituée uniquement sur le fonds de commerce de la toxicomanie. Ses techniques de manipulation mentale valent bien celles de Moon ou de la Nouvelle Acropole. Lucien Engelmajer, retraité, ancien vendeur de meubles, et sa femme institutrice jouaient les artistes et recevaient des marginaux. Les années 70 entonnaient leur hymne à l'amour libre, et la consommation de drogue connaissait un premier essor. Lucien, l'air malicieux, disait souvent à son copain le boulanger : « Un jour, je serai un gros client ! »
En 1972, le brave homme aux cheveux blancs et à la longue barbe créa l'Association du Patriarche. « Lulu et sa femme aident les drogués » disait-on au village : « Il paraît même, qui z'en ont déjà sorti d'là ! ». Très rapidement, le stade artisanal des premiers temps fut dépassé pour atteindre une ampleur internationale.
Aujourd'hui, l'association comprend plus de deux cent trente-quatre centres répartis dans toute l'Europe, dont six en Amérique latine et un en Floride. Plus de vingt-cinq mille personnes vivent dans ces communautés. Si les enquêtes fiscales ne cessent de se multiplier, dès le printemps 1978, Christian Colombani, dans les pages du Monde, dénonçait les méthodes abusives de Lucien et sa femme.
L'imprimerie 34, à Toulouse, avait lancé un cri d'alarme deux ans auparavant en donnant aux anciens de la secte les moyens d'éditer un fascicule où ils dénonçaient les abus exercés (racket économique, droit de cuissage, violence...). Les cadres du Patriarche s'étaient empressés d'opposer un ferme démenti, et avaient clamé leur innocence. Tous mettaient en avant les prodigieux résultats de l'association...
Eh oui, c'est « qu'le père Lulu », il a mis une technique au point. Elle tient un peu des méthodes de lavage de cerveau à la mode viêt-minh, mais c'est efficace ! Tout d'abord, le toxicomane subit un sevrage total de tout excitant ou narcotique. Ensuite, il est encadré au moins par un membre du groupe vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Un discours insidieux lui est alors servi. Petit à petit, on lui fait admettre qu'à l'extérieur des communautés du Patriarche, le monde est « complètement pourri » et que, au contraire, à l'intérieur tout est magnifique. L'Association du Patriarche est présentée comme un paradis, la réalisation de tout ce dont le pauvre toxicomane avait toujours rêvé. Parallèlement, un savant processus de perte d'identité est mis en place.
Le patient doit remettre ses papiers au chef du groupe, quand ce n'est pas à Lulu en personne. Les lectures, le courrier, les visites, les activités, les coups de téléphone, tout est absolument planifié, voire censuré par les dirigeants. Les patients n'ont plus aucun droit à l'initiative et doivent répondre à tous les ordres... Si cette vie pèse sur le patient et que celui-ci demande à partir, alors commence un véritable marathon pour l'insoumis. Ce demier est appelé « déviant », on explique au « pauvre petit toxico » qu'il a un coup de « flip », un « flash back » de la défonce, et que, par conséquent, il n'est pas responsable de ce qu'il dit... Si le candidat au départ insiste, malgré ces premières embûches, le « déviant » doit alors affronter tout le groupe, pour expliquer les raisons de son désir. Là , chaque argument sera repris et présenté comme une insulte et une attaque contre la communauté et, plus précisément, contre la grande oeuvre de générosité de ce bon Lucien Engelmajer.
Certains témoignages,recueillis par la Commission d'enquête sur les violences institutionnelles, font état de véritables passages à tabac lors de ces séances « d'explication ». Car partir, c'est blesser le « bon Père » qui veille sur la collectivité. Si, enfin, l'individu s'acharne, et persiste à ne pas vouloir se rendre aux arguments massus de ses « amis », vient le moment de se confronter à Lulu en personne et de lui demander ses papiers, pour se faire expliquer, une nouvelle fois, que son salut est ailleurs. Bien souvent, le « déviant », chose que l'on comprend si l'on connait la psychologie des toxicomanes, préférera s'enfuir au milieu de la nuit, laissant derrière lui ses papiers... Mais dès que sa disparition est signalée, c'est une véritable battue qui s'organise. Car le « déviant » qui est parti s'est enfui sans pouvoir parler ! Il faut donc le rattraper pour lui permettre de s'expliquer. Tous les Centres du Patriarche sont alors mis en alerte. Les communes environnantes, les maires et parfois les gendarmes, de manière officieuse, donnent un coup de main. Comment pourrait-on refuser le secours à une association humanitaire, qui aide des enfants en détresse ? Grâce à un système rodé d'informateurs et de rabatteurs, le « déviant » sera bientôt « persuadé » de retourner au sein de sa communauté, qu'il n'aurait jamais dû quitter pour sa sécurité.
Face à ces accusations, les porte-parole du Patriarche n'ont de cesse de crier à la diffamation. Pour eux les centres du Patriarche sont des lieux de liberté, où l'on apprend à se défaire de la drogue... et rien d'autre !
L'enquête la plus complète jamais réalisée en France sur l'Association du Patriarche est l'oeuvre d'un inspecteur du ministère des Finances, Pierre Consini. Ce rapport de sept cents pages, réalisé en 1986, est d'une limpidité effrayante. Il est bon de livrer aux lecteurs quelques éléments de ses conclusions, restées jusque-là inédites :
â—¾ Chapitre 1 : La nature particulière de l'activité de l'Association du Patriarche justifie-t-elle qu'elle se tienne à l'écart des lois ?
â—¾ Chapitre 2 : Le Patriarche est aujourd'hui dans la société française comme un corps étranger, non lié organiquement à elle, inspiré de sa propre vérité, mais en même temps saisi par une sorte d'obsession de l'encerclement et de la menace extérieure.
â—¾ Chapitre 5 : (à propos de l'hygiène) Plusieurs centres appellent de ce point de vue à des observations de fond importantes, qui justifieraient leur fermeture...
â—¾ Chapitre 7 : Le financement de l'association s'effectue dans des conditions d'ambiguïté, d'absence de clarté et pour partie d'irrégularités. Les fonds. provenant de sources privées (familles, dons...) transitent par des voies que le droit réprouve. Les familles des étrangers hébergées en France sont invitées à déposer leurs versements dans un compte en Suisse.
Sans tenir compte des biens immobiliers, ni du produit de la vente des différentes marchandises artisanales que fabriquent les centres, ni des 175 francs, par jour et par lit, pour une centaine de lits que donne l'État à l'Association du Patriarche, chacun de ses centres rapporte 20.000 francs en moyenne par mois, uniquement grâce à la vente des livres de Lucien Engelmajer.
Les premières bourrasques de la cohabitation ont-elle fait sombrer ce rapport dans une inopportune corbeille à papier ? Ni le ministère des Finances, ni celui de la Justice n'ont pris les mesures que l'inspecteur Pierre Consini préconisait. En septembre 1988, Albin Chalandon, ministre de la Justice, déclarait dans un journal de France 2 : « Nous allons augmenter de mille lits la capacité des centres d'accueil du Patriarche et décupler les subsides de l'État...» Heureusement, ces dires n'ont été suivi d'aucun acte. Mais si l'aide de l'État au Patriarche n'a pas augmenté, elle n'a pas non plus diminué. Les centres continuent à se démultiplier, et malgré la récente découverte de véritables « sidatoriums » institués par ce brave Lulu, rien, décidément rien n'est fait pour endiguer la montée en puissance de cet organisme international.
Qu'attendent les pouvoirs publics, devant quelles menaces tremblent-ils ? Est-ce devant l'avertissement donné par Lucien Engelmajer, lors d'un entretien avec les membres du Groupe de recberche sur les violences institutionnelles sur la fermeture éventuelle de ses établissements ? Lulu, le plus calmement du monde, en bon Patriarche, avait alors expliqué que deux de ses jeunes résidents menaçaient de s'immoler par le feu si jamais on touchait à l'association... Quotidiennement, des juges condamnent des toxicomanes à suivre une cure dans des centres du Patriarche ; chaque semaine, des assistantes sociales dirigent des enfants vers les camps de travail du bon Lulu et, partout en France, à défaut d'autres lieux d'accueil, les sidatoriums se remplissent.
L'un des principaux fonctionnaires du ministère de la Justice, l'un des rares qui aient vu se succéder quatre gouvernements, ne s'étonne pas. Tout en gardant l'anonymat, il explique :
« Les centres comme ceux du Patriarche ont une grande qualité aux yeux des politiques, ils ne coûtent pas cher ! Peu importe si, à terme, ils représentent un danger pour la société civile, peu importe si des sectes sont derrière, peu importe encore les véritables conditions de vie des toxicomanes, c'est toujours cela que nous n'avons pas à gérer ! Ainsi raisonnent beaucoup de juges. De toute manière, si le Patriarche et les autres sectes pseudo-thérapeutiques relâchaient les toxicomanes dans la nature du jour au lendemain, ce serait une catastrophe bien plus grande encore. N'oubliez pas que le trafic de drogue a augmenté, chaque année, depuis 1987, de 150%. Alors, d'une certaine manière, vu les budgets qui se réduisent comme peau de chagrin, les sectes sont presque les bienvenues ! »
Je suis Charlie
Hors ligne
- TankGirl
- Membre avisée (De quoi??)
- Inscrit le 24 Apr 2012
- 397 messages
C'est juste à gerber et ça colle des frissons dans le dos!! (Et pas ceux du keukeu, hein...)
J'suis, réellement, désolée pour tous ceux & celles qui sont passé(e)s par là ...
Si je pouvais lui cramer la gueule, en personne, à "Ce brave Lulu", putain que ça serait avec plaisir!!
Bref, des histoires comme celle là me laissent sans voix, et me font mal au cœur pour tous nos "frères et sœurs" qui ont vécu ce calvaire...
Comme je le disais...
Amicalement & solidairement...
T.G.
J'suis, réellement, désolée pour tous ceux & celles qui sont passé(e)s par là ...
Si je pouvais lui cramer la gueule, en personne, à "Ce brave Lulu", putain que ça serait avec plaisir!!
Bref, des histoires comme celle là me laissent sans voix, et me font mal au cœur pour tous nos "frères et sœurs" qui ont vécu ce calvaire...
Comme je le disais...
Amicalement & solidairement...
T.G.
Dernière modification par TankGirl (29 avril 2014 à 13:29)
"Je suis faite de morceaux de moi-même éparpillés, puis recollés ensembles, parce qu'il faut bien avoir l'apparence d' un corps..." (C.Collard)
"I'm not totally useless... I can be used as a bad exemple..."
"Imperfection is beauty, Madness is genius and it's better to be absolutely ridiculous than absolutely boring..." (M.M)
Hors ligne
- manolo33
- Nouveau Psycho
- Inscrit le 14 Dec 2012
- 97 messages
Bien d'accord avec toi TankGirl!!
Ce qui me fous bien les boules aussi, c'est la réponse du fonctionnaire du ministère de la justice... Hallucinant!
Manolo
Ce qui me fous bien les boules aussi, c'est la réponse du fonctionnaire du ministère de la justice... Hallucinant!
Manolo
Si on mettait tous les cons dans un placard, il n'y aurait plus grand monde pour en fermer les portes.
Hors ligne
- TankGirl
- Membre avisée (De quoi??)
- Inscrit le 24 Apr 2012
- 397 messages
Malheureusement, dans des cas comme celui là , beaucoup de personnes jugées "respectables" sont impliquées!!
Ce qui est d'autant plus gerbant!!
T.G.
Ce qui est d'autant plus gerbant!!
T.G.
"Je suis faite de morceaux de moi-même éparpillés, puis recollés ensembles, parce qu'il faut bien avoir l'apparence d' un corps..." (C.Collard)
"I'm not totally useless... I can be used as a bad exemple..."
"Imperfection is beauty, Madness is genius and it's better to be absolutely ridiculous than absolutely boring..." (M.M)
Hors ligne
- @lex
- Buprénorphinomane a la retraite. Methadonomane.
- Inscrit le 24 Feb 2014
- 718 messages
Putain .... Ouais putain ouais .... J'sais meme pas quoi dire sans deconner, c'est quoi ce délire ?!
Comment ca a pu durer si longtemps sans qu'un tox péte un cable, se barre, et revienne armé pour tout déglinguer y compris le "bon Lulu" ?
J'suis sur le cul, et pour tout ceux qui "y sont passés" j'en suis grandement desolé, je compatis, et j'ose a peine imaginer ce que ca a du etre.
Déjà , le sevrage sans rien, le bourrage de crane, le vol, le viol, la violence ... Mais c'est meme pu une secte a ce point là , mais un camps de concentration !!!
C'est a gerber, et j'aurais avec plaisir fait subir toutes ces atrocités a ce bon lulu et sa femme en guise de vengeance, puissance 1 000+.
Comment on peut en arriver là , c'est effrayant ce qu'un etre humain est capable de faire de son "pouvoir" (parce que c'est clairement le pouvoir qui lui ai monté a la tete, puisque plus la secte prenait de l'ampleur plus il s'est senti poussé des ailes et pire ont été ses "chatiments" ..)
Quand on pense qu'aux USA ils existe un nombre impressionnant de sectes qui usent surement des memes methodes, ca fait peur serieux...
Ca donne la haine, ca prend aux trippes, et t'as juste envie d'aller cramer leur secte de merde ...
Comment ca a pu durer si longtemps sans qu'un tox péte un cable, se barre, et revienne armé pour tout déglinguer y compris le "bon Lulu" ?
J'suis sur le cul, et pour tout ceux qui "y sont passés" j'en suis grandement desolé, je compatis, et j'ose a peine imaginer ce que ca a du etre.
Déjà , le sevrage sans rien, le bourrage de crane, le vol, le viol, la violence ... Mais c'est meme pu une secte a ce point là , mais un camps de concentration !!!
C'est a gerber, et j'aurais avec plaisir fait subir toutes ces atrocités a ce bon lulu et sa femme en guise de vengeance, puissance 1 000+.
Comment on peut en arriver là , c'est effrayant ce qu'un etre humain est capable de faire de son "pouvoir" (parce que c'est clairement le pouvoir qui lui ai monté a la tete, puisque plus la secte prenait de l'ampleur plus il s'est senti poussé des ailes et pire ont été ses "chatiments" ..)
Quand on pense qu'aux USA ils existe un nombre impressionnant de sectes qui usent surement des memes methodes, ca fait peur serieux...
Ca donne la haine, ca prend aux trippes, et t'as juste envie d'aller cramer leur secte de merde ...
Hors ligne
- TankGirl
- Membre avisée (De quoi??)
- Inscrit le 24 Apr 2012
- 397 messages
@lex a écrit
Putain .... Ouais putain ouais .... J'sais même pas quoi dire sans déconner, c'est quoi ce délire ?!
Comment ça a pu durer si longtemps sans qu'un tox péte un cable, se barre, et revienne armé pour tout déglinguer y compris le "bon Lulu" ?
J'suis sur le cul, et pour tout ceux qui "y sont passés" j'en suis grandement désolé, je compatis, et j'ose a peine imaginer ce que ça a dû être.
Déjà , le sevrage sans rien, le bourrage de crane, le vol, le viol, la violence ... Mais c'est même pu une secte a ce point là , mais un camps de concentration !!!
C'est a gerber, et j'aurais avec plaisir fait subir toutes ces atrocités a ce bon lulu et sa femme en guise de vengeance, puissance 1 000+.
Comment on peut en arriver là , c'est effrayant ce qu'un être humain est capable de faire de son "pouvoir" (parce que c'est clairement le pouvoir qui lui ai monté a la tête, puisque plus la secte prenait de l'ampleur plus il s'est senti poussé des ailes et pire ont été ses "chatiments" ..)
Quand on pense qu'aux USA ils existe un nombre impressionnant de sectes qui usent surement des memes méthodes, ça fait peur sérieux...
Ça donne la haine, ça prend aux tripes, et t'as juste envie d'aller cramer leur secte de merde ...
Comme tu dis...
T.G.
"Je suis faite de morceaux de moi-même éparpillés, puis recollés ensembles, parce qu'il faut bien avoir l'apparence d' un corps..." (C.Collard)
"I'm not totally useless... I can be used as a bad exemple..."
"Imperfection is beauty, Madness is genius and it's better to be absolutely ridiculous than absolutely boring..." (M.M)
Hors ligne
- Syd
- cannasexalcoholic
- Inscrit le 04 Feb 2014
- 185 messages
le message du gouvernement est clair,
faites ce que vous voulez des toxs, des handicapes, des pauvres...
faites ce que vous voulez des toxs, des handicapes, des pauvres...
« L'amour c'est l'infini mis à la portée des caniches. » Céline
Hors ligne
- ziggy
- Michel HAmBurger avec nous
- Inscrit le 21 Jul 2008
- 1935 messages
Une chose est sure, j'irai jamais dans leurs cures ou leur putain de post cure à la con... je prefere de loin rester chez moi bosser et diminuer la métha ! pas besoin de ces ordures !!!
Life on Mars ..........................................
Hors ligne
- @lex
- Buprénorphinomane a la retraite. Methadonomane.
- Inscrit le 24 Feb 2014
- 718 messages
C'est clair, je préfére carrément faire mon protocole metha, vivre normalement, bosser, rien devoir a personne, etre autonome, ... que de faire une cure (meme dans un hosto) a la dure en mode nawak.
T'facon les stats prouvent que cette methode ne fonctionne qu'avec quoi, 5% des personnes. Et encore, en general ce sont des personnes peu accrochées qui peuvent se défaire du prod psychologiquement dans le meme temps que le sevrage physique. Un TSO a de plus grandes chances d'aboutir a une abstinence, et tout ca sans souffrir inutilement !
Et meme "a la dure" je prefere en chier dans mon lit, dnas mon chez moi, en faisait ce que je veux quand je veux comme je veux, que dans un cadre stict qui va m'empecher d'etre a l'aise un minimum. Parce que un sevrage a la dure chez soi c'est pas la meme, tu peux prendre autant de douche que tu veux, tu peux manger c'que tu veux quand tu veux, tu peux t'aerer ou rester au lit, etc .... T'es libre et bien plus en confort que dans un hosto ou pire dnas une secte avec deux matons a ton chevet lol.
Je pige pas ce coté maso moi. On a la chance d'avoir des moyens de s'en sortir avec le minimum de casse, mais certains continuent a se faire du mal inutilement (car ca méne a une rechute quasi systématiquement).
D'ailleurs combien de personne j'ai pu entendre dire "faudrait les enfermer le temps de les sevrer".
Ouais comme ca le mec dés qu'il peut sortir il court se faire un big shoot et tape une OD. Bravo. o/
T'facon les stats prouvent que cette methode ne fonctionne qu'avec quoi, 5% des personnes. Et encore, en general ce sont des personnes peu accrochées qui peuvent se défaire du prod psychologiquement dans le meme temps que le sevrage physique. Un TSO a de plus grandes chances d'aboutir a une abstinence, et tout ca sans souffrir inutilement !
Et meme "a la dure" je prefere en chier dans mon lit, dnas mon chez moi, en faisait ce que je veux quand je veux comme je veux, que dans un cadre stict qui va m'empecher d'etre a l'aise un minimum. Parce que un sevrage a la dure chez soi c'est pas la meme, tu peux prendre autant de douche que tu veux, tu peux manger c'que tu veux quand tu veux, tu peux t'aerer ou rester au lit, etc .... T'es libre et bien plus en confort que dans un hosto ou pire dnas une secte avec deux matons a ton chevet lol.
Je pige pas ce coté maso moi. On a la chance d'avoir des moyens de s'en sortir avec le minimum de casse, mais certains continuent a se faire du mal inutilement (car ca méne a une rechute quasi systématiquement).
D'ailleurs combien de personne j'ai pu entendre dire "faudrait les enfermer le temps de les sevrer".
Ouais comme ca le mec dés qu'il peut sortir il court se faire un big shoot et tape une OD. Bravo. o/
Hors ligne
- Sacha
- Nouveau Psycho
- Inscrit le 24 Apr 2012
- 125 messages
Merci pour cet article, je ne comprenais rien à cette histoire de Patriarche. En tout cas ça fait froid dans le dos. Ça me fait penser aux personnes qui pensent te sauver ! OUI IL FAUT QUE JE TE SAUVE parce que moi aussi ça me fait du bien...
Hors ligne
- y091792k
- en Fauteuil , RETRAITÉ jusqu'à la Fin .
- Inscrit le 20 Aug 2008
- 702 messages
C cyclique le Patriarche. J y ai vecu 2 à 3 années dans les 1980...et Tout est vrai , et j y ai raconté ma vie dans le délire de l Époque , mais c est loin et quand on etait à la rue dans ces années là , il n y avait ni Methadone ni Subu etc...bref pour l avoir vecu aussi , on faisait des cures en HP. Ou , la case Prison ou le Patriarche. Voilà ce qu il y avait ...donc , moi j ai fait 3 ans et suis parti pour une consulte à l Hosto et n y suis Jamais revenu ....!
Mais bon , comme toujours il y avait des moments sympas et d autres d une rare violence. ?.j ai vu un type espagnol , qui pour n avoir rien foutu de sa journée s est vu exploser la tête et à 2 doigts de se faire chattrer , si si , l Ovni l avait cafte et vu qu on reglait tout tout Seul , on pouvait faire disparaître qsu un sans soucis rt durant la reunion quotidienne du soir , ça s est passé à un cheveux ! À , le Patriarche ...drôle de moment et de vie very Wild ..!
Mais bon , comme toujours il y avait des moments sympas et d autres d une rare violence. ?.j ai vu un type espagnol , qui pour n avoir rien foutu de sa journée s est vu exploser la tête et à 2 doigts de se faire chattrer , si si , l Ovni l avait cafte et vu qu on reglait tout tout Seul , on pouvait faire disparaître qsu un sans soucis rt durant la reunion quotidienne du soir , ça s est passé à un cheveux ! À , le Patriarche ...drôle de moment et de vie very Wild ..!
la mort ne viendra pas me prendre de mon vivant....
Fumier ....JE suis Toujours Vivant ....! PAPILLON .
Hors ligne
- noibé
- Psycho sénior
- Inscrit le 30 Jan 2013
- 786 messages
Bonsoir
Le texte de Mariemeu est complètement exact,je me revois dans cet enfer car comme le dit yk......(désole pour orthographe pseudo)c'était ça où la prison, c'était l'aube des 90,s,pas de métha,pas de sub,juste le choix entre la peste et le choléra ,sympa le choix.
La bas quand tu décidais de partir en t'échappant sinon tu te prenais une séance de tabassaient et tu pouvais même te faire enfer merle temps de retrouver un esprit"associatif",bref quand tu partais tu ne pouvais faire confiance à personne,il y avait tout un système ou la culpabilisation et la délation avaient bonne place comme dans toute bonne secte qui se respecte,et on oserait espérer que ça n'existe plus ce genre d'endroit mais malheureusement ça existe encore,c'est peut être moins pire mais la structure et la méthode sont les mêmes.
Il est important de noter qu'il n'y avait aucun encadrement médical,pas même un infirmier
Amicalement
Le texte de Mariemeu est complètement exact,je me revois dans cet enfer car comme le dit yk......(désole pour orthographe pseudo)c'était ça où la prison, c'était l'aube des 90,s,pas de métha,pas de sub,juste le choix entre la peste et le choléra ,sympa le choix.
La bas quand tu décidais de partir en t'échappant sinon tu te prenais une séance de tabassaient et tu pouvais même te faire enfer merle temps de retrouver un esprit"associatif",bref quand tu partais tu ne pouvais faire confiance à personne,il y avait tout un système ou la culpabilisation et la délation avaient bonne place comme dans toute bonne secte qui se respecte,et on oserait espérer que ça n'existe plus ce genre d'endroit mais malheureusement ça existe encore,c'est peut être moins pire mais la structure et la méthode sont les mêmes.
Il est important de noter qu'il n'y avait aucun encadrement médical,pas même un infirmier
Amicalement
Hors ligne
- Bicicle
- Rat de laboratoire
- Inscrit le 08 Aug 2011
- 1701 messages
Comment ça c'était la secte ou la prison ? J'ai pas compris, c'est les juges qui te laissaient ce "choix" ?
C'est un truc de fou, vous devriez raconter ça plus en détail, vous avez vécu une sacré expérience quand même, c'est pas un truc qu'on dit comme ça genre "hey j'ai fait une promenade aujourd'hui"... Ça mérite de creuser l'histoire et de recueillir vos témoignages de vos moments là bas et de bien tout compiler et tout expliquer et raconter...
Si en plus la justice laissait faire, c'est un bon gros scandale.
C'est un truc de fou, vous devriez raconter ça plus en détail, vous avez vécu une sacré expérience quand même, c'est pas un truc qu'on dit comme ça genre "hey j'ai fait une promenade aujourd'hui"... Ça mérite de creuser l'histoire et de recueillir vos témoignages de vos moments là bas et de bien tout compiler et tout expliquer et raconter...
Si en plus la justice laissait faire, c'est un bon gros scandale.
"Quiconque fait deux cent mètres sans amour, va à ses funérailles vêtu de son linceul." W.Whitman
Hors ligne
- TankGirl
- Membre avisée (De quoi??)
- Inscrit le 24 Apr 2012
- 397 messages
+++ Niveau scandale!!!
Malheureusement vu l' époque ça ne m'étonne guère...
T.G.
Malheureusement vu l' époque ça ne m'étonne guère...
T.G.
"Je suis faite de morceaux de moi-même éparpillés, puis recollés ensembles, parce qu'il faut bien avoir l'apparence d' un corps..." (C.Collard)
"I'm not totally useless... I can be used as a bad exemple..."
"Imperfection is beauty, Madness is genius and it's better to be absolutely ridiculous than absolutely boring..." (M.M)
Hors ligne
- sud 2 france
- problème traitement
- Inscrit le 14 Oct 2013
- 2032 messages
apparemment Noibe tu es passé par la case "Patriarche"...g 1 pote qui a 1 bonne 50aine d'années et qui y est passé aussi, et il dit PAREIL: petite fugue=passage à tabac, droit de cuissage sur les jeunes filles 1 peu fragiles, il m'a même dit qu'1 fois pendant qu'ils trimaient dans les champs comme des esclaves (qq'1 qui travaille dur gratuitement pour 1 autre est à mon sens 1 esclave), ils ont vu Herr Engeimejer passer dans sa voiture de luxe+++ (il m'a dit Rolls Royce, mais n'en était pas sur). Maintenant il existe aussi au Canada Narconon qui sont la branche désintox de l'église de scientologie; et ils reçoivent des subventions, si si, comme s'ils n'en avaient pas assez...Et ils tachent d'ouvrir des antennes en France...Là ,pareil, décroche à la dure et suivre à la lettre les conseils de Ron Hubard...je précise que ça n'a rien à voir avec les Narcotiques Anonymes où là c'est libre, et même si ça ne peut pas convenir à tout le monde ya AUCUNE obligation.et oui, y'aura TOUJOURS des salopards pour profiter de la détresse d'autres humains...
Hors ligne
- @lex
- Buprénorphinomane a la retraite. Methadonomane.
- Inscrit le 24 Feb 2014
- 718 messages
Je me répéte mais c'est gerbant, et quand je lis les témoignages de ceux qui y ont été, j'en ai presque envie de chialer par compassion, parce que j'imagine a peu présle scénario ... c'est horible que des etres humains soient aussi cons pour s'entre tuer comme ca juste par l'appart du gain (je parle des bon fidéles qui tabassaient ou qui violaient les gosses paumées ) ou du pouvoir.
Plus vous en parlez, plus ca me fait penser a dess camps de concentration franchement ... Les memes methodes : on exploite les gens, puis on les tue (enfin presque dans ce cas précis) quand ils sont genant.... C'est inhumain, et que la justice ai supporté cette merde de secte sans jamais faire d'enquetes ne serais-ce que pour l'hygiéne et la santé (parce qu'un sevrage sec peut finir mal ...) et que cette meme justice ait envoyée des gens dans ces camps ....... J'en reviens pas .... Au final les gens auraient su, la prison etait bien mieux ...
Franchement j'm'en remets pas, j'etais loin d'imaginer que ca ait pu imaginer cher nous pendant si longtemps sans que rien ne soit fait .... ca me glace le sang ... encore une fois desolé, sincérement, pour tout ceux qui y sont passés ....
J'suis degouté de lire ces horreurs
Plus vous en parlez, plus ca me fait penser a dess camps de concentration franchement ... Les memes methodes : on exploite les gens, puis on les tue (enfin presque dans ce cas précis) quand ils sont genant.... C'est inhumain, et que la justice ai supporté cette merde de secte sans jamais faire d'enquetes ne serais-ce que pour l'hygiéne et la santé (parce qu'un sevrage sec peut finir mal ...) et que cette meme justice ait envoyée des gens dans ces camps ....... J'en reviens pas .... Au final les gens auraient su, la prison etait bien mieux ...
Franchement j'm'en remets pas, j'etais loin d'imaginer que ca ait pu imaginer cher nous pendant si longtemps sans que rien ne soit fait .... ca me glace le sang ... encore une fois desolé, sincérement, pour tout ceux qui y sont passés ....
J'suis degouté de lire ces horreurs
Hors ligne
- noibé
- Psycho sénior
- Inscrit le 30 Jan 2013
- 786 messages
Met oui,ça à perdure nusqu'en 99 /2000,et j'explique pourquoi a Bycicle son :"comment ça c'était. La prison ou cette secte de merde?"
Déjà faut savoir qu'il y a des juges qui connaissaient le patriarche sans savoir bien sur à quel point ils ne transgressaient les lois, donc des juges faisaient un marche avec l'UD:une cure la bas a durée indéterminée ,et dans ce mot est. Grêla philosophie du "club",tu sais quand tu rentres mais jamais quand tu sortiras
Comme tu dis Alex c ignoble de bourrer le cerveau de X ou Y personne avec un tissu de conneries!!
Amicalement
Déjà faut savoir qu'il y a des juges qui connaissaient le patriarche sans savoir bien sur à quel point ils ne transgressaient les lois, donc des juges faisaient un marche avec l'UD:une cure la bas a durée indéterminée ,et dans ce mot est. Grêla philosophie du "club",tu sais quand tu rentres mais jamais quand tu sortiras
Comme tu dis Alex c ignoble de bourrer le cerveau de X ou Y personne avec un tissu de conneries!!
Amicalement
Hors ligne
- TankGirl
- Membre avisée (De quoi??)
- Inscrit le 24 Apr 2012
- 397 messages
@lex= on s'est plus ou moins croisés sur la "conclusion" 
"Je suis faite de morceaux de moi-même éparpillés, puis recollés ensembles, parce qu'il faut bien avoir l'apparence d' un corps..." (C.Collard)
"I'm not totally useless... I can be used as a bad exemple..."
"Imperfection is beauty, Madness is genius and it's better to be absolutely ridiculous than absolutely boring..." (M.M)
Hors ligne
- sud 2 france
- problème traitement
- Inscrit le 14 Oct 2013
- 2032 messages
A @lex: apparemment les bons "fidèles" comme tu dis, n'avaient RIEN à y gagner; les passages à tabac executés par EUX MEME (donc d'anciens tox...) -car Herr Lucien ne se serait pas sali et/ou fatigué les mains à cogner- ne leur rapportait AUCUNE récompense, contrepartie, avantage, quel qu'il soit, si ce n'est l'orgueil d'être + waffen SS que ses pairs, et 1 bon (sale) chien de garde...Quant au droit de cuissage c'était seulement réservé à Herr Lucien;(car je crois, dis moi si je me trompe Noibe, le sexe y était interdit ou fortement déconseillé)-papa pouvait profiter de ses "filles" mais les "accueillis", entre eux c'était NEIN! Mais peut etre que je me trompe quant au sexe entre pairs? Si je me trompe je compte sur Noibe pour me le dire... Pour en revenir aux Narcotiques Anonymes je souhaiterai qu'ils ne soient pas amalgamés à toutes ces sectes; ce sont des réunions qui ont lieu de manière régulière (ex: 1fois/semaine) où l'on se rend quand ON en a envie, on a rien à donner de materiel ou autre; il est fait (de manière TRES nuancée) parfois question d'1 puissance supérieure, mais au sens où CHACUN l'entend (Bouddha, Allah, Jesus,Gaia,Zarathoustra,Tengri, Shiva?) et ils disent bien "certains ont cherché la solution dans la religion mais ne l'ont pas trouvée"...on peut ne pas y aller pendant 3 mois pendant lesquels on se sera mis la race et y revenir du jour au lendemain AUCUN reproche, pas la moindre reflexion,remarque ne vous sera faite...Après ça ne convient pas forcément à tout le monde, mais c'est la bienveillance qui prévaut, et de manière désinteressée...Voila, moi j'y suis allé quelquefois, ça m'a pas emballé + que ça, mais je n'y ai JAMAIS rien ressenti de malsain, nuisible, pervers,manipulateur,endoctrinant, interessé.Il faut parfois rendre à César ce qui appartient à César, pour reprendre l'expression...voilou les psycho...que la force soit avec vous!!!
Hors ligne
- noibé
- Psycho sénior
- Inscrit le 30 Jan 2013
- 786 messages
C exactement ça Sud d f , c Lucien qui choisissait ses compagnes,de préférence 15-16ans et mignonnes,mais vu son âge ça s'apparente à de la pédophilie .
Et pour ce qui est de "corriger un esprit non associatif"c'était des anciens(tox) qui s'en chargeaient et ils n'y gagnaient rien,sauf le fait d'être persuadés (étant donne le bourrage de. Crâne dont ils ont fait l'objet)d 'œuvrer pour le bien de l'assoc.
Quand quelqu'un te plaisait et réciproque et qu'ils en avaient vent ils séparaient le couple en en envoyant un des deux à l'autre bout du pays soi disant pour voir si ils s'aimaient vraiment (non mais de quoi je me mêle)et si le couple ne lâchait pas l'affaire ils pouvaient(des fois) se mettre en couple minimum après 1 ou 2 ans de séparation
Voilà comment ça se passait, avec tjrs un climat de limite peur ou tu ne pouvais dire tes réelles pensées sinon ça se retournait contre toi.
Amicalement
Et pour ce qui est de "corriger un esprit non associatif"c'était des anciens(tox) qui s'en chargeaient et ils n'y gagnaient rien,sauf le fait d'être persuadés (étant donne le bourrage de. Crâne dont ils ont fait l'objet)d 'œuvrer pour le bien de l'assoc.
Quand quelqu'un te plaisait et réciproque et qu'ils en avaient vent ils séparaient le couple en en envoyant un des deux à l'autre bout du pays soi disant pour voir si ils s'aimaient vraiment (non mais de quoi je me mêle)et si le couple ne lâchait pas l'affaire ils pouvaient(des fois) se mettre en couple minimum après 1 ou 2 ans de séparation
Voilà comment ça se passait, avec tjrs un climat de limite peur ou tu ne pouvais dire tes réelles pensées sinon ça se retournait contre toi.
Amicalement
Hors ligne
- TankGirl
- Membre avisée (De quoi??)
- Inscrit le 24 Apr 2012
- 397 messages
Décidément, ça fait toujours aussi froid dans le dos cette histoire de "Patriarche"...
J'vous plains vraiment les mecs (et meufs) qui sont passé(e)s par là !!
Il a dû vous falloir une bonne dose de courage et je comprends l'envie de se tailler, en douce au milieu de la nuit, sérieux!!
Rien à dire de pertinent, sur le sujet, si ce n'est (Comme précédemment...):
Amicalement.
T.G
J'vous plains vraiment les mecs (et meufs) qui sont passé(e)s par là !!
Il a dû vous falloir une bonne dose de courage et je comprends l'envie de se tailler, en douce au milieu de la nuit, sérieux!!
Rien à dire de pertinent, sur le sujet, si ce n'est (Comme précédemment...):
Amicalement.
T.G
"Je suis faite de morceaux de moi-même éparpillés, puis recollés ensembles, parce qu'il faut bien avoir l'apparence d' un corps..." (C.Collard)
"I'm not totally useless... I can be used as a bad exemple..."
"Imperfection is beauty, Madness is genius and it's better to be absolutely ridiculous than absolutely boring..." (M.M)
Hors ligne
- prescripteur
- Modérateur
- Inscrit le 22 Feb 2008
- 11142 messages
Ce qui est malheureux en plus c'est que toute cette affaire a jeté un doute sur le concept même de communauté thérapeutique en toxicomanie. Alors que j'ai visité les communautés thérapeutiques en Espagne (plus de 5000 places) qui sont, semble t il, tout à fait correctes (proyecto hombre). sur le modèle italien (projecto uomo).
http://proyectohombre.es/
En France il existe quelques communautés théraoeutiques qui semblent non plus n'avoir aucune relation avec les méthodes du Patriarche et qui pourraint donc être encouragées.
http://www.sante.gouv.fr/fichiers/bo/20 … 110035.htm
http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/epfxeltb.pdf
Amicalement
http://proyectohombre.es/
En France il existe quelques communautés théraoeutiques qui semblent non plus n'avoir aucune relation avec les méthodes du Patriarche et qui pourraint donc être encouragées.
http://www.sante.gouv.fr/fichiers/bo/20 … 110035.htm
http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/epfxeltb.pdf
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (05 mai 2014 à 15:19)
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
Hors ligne
- noibé
- Psycho sénior
- Inscrit le 30 Jan 2013
- 786 messages
Il y a une association italienne je crois qui s'appelle vita nova,mais c'est calqué sur le patriarche,mêmes méthodes,car c'est des anciens du patriarche qui ont fondé ce truc,a éviter donc
Hors ligne
- prescripteur
- Modérateur
- Inscrit le 22 Feb 2008
- 11142 messages
Parles tu de Dianova, qui est en effet officiellement issue du Patriarche mais qui s'est officiellement opposée à Engelmajer ??
http://www.dianova.org/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dianova
Mais certains parlent de collusion entre les anciens membres du Patriarche et ceux de Dianova
http://www.laverdadsobreelpatriarca.org/fr/accords.htm
Mais j'ai trouvé aussi en cherchant autour de vitanova, le nom de san patrignano. J'ai trouvé un reportage récent la dessus. Leurs méthodes sont en effet curieuses mais pas "patriarcales" semble t il.
Par ailleurs vitanova est une association canadienne de prise en charge des toxicomanes.
http://www.vitanova.ca/
Elle est fondatrice de l'association rainbow contre les drogues (Rainbow Association against drugs) qui est étroitement associée à San Patrignano.
Ces 3 associations se présentent relativement "bien" et ne se réclament pas du Patriarche.
Si des forumers ont des infos ou des témoignages sur ces 3 associations et structures et sur Dianova, cela me paraitrait interressant pour éviter, éventuellement (à ce stade je n'ai pas d'avis) , à certains de retomber dans les expériences du Patriarche ou d'autres.
Amicalement
http://www.dianova.org/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dianova
Mais certains parlent de collusion entre les anciens membres du Patriarche et ceux de Dianova
http://www.laverdadsobreelpatriarca.org/fr/accords.htm
Mais j'ai trouvé aussi en cherchant autour de vitanova, le nom de san patrignano. J'ai trouvé un reportage récent la dessus. Leurs méthodes sont en effet curieuses mais pas "patriarcales" semble t il.
Par ailleurs vitanova est une association canadienne de prise en charge des toxicomanes.
http://www.vitanova.ca/
Elle est fondatrice de l'association rainbow contre les drogues (Rainbow Association against drugs) qui est étroitement associée à San Patrignano.
Ces 3 associations se présentent relativement "bien" et ne se réclament pas du Patriarche.
Si des forumers ont des infos ou des témoignages sur ces 3 associations et structures et sur Dianova, cela me paraitrait interressant pour éviter, éventuellement (à ce stade je n'ai pas d'avis) , à certains de retomber dans les expériences du Patriarche ou d'autres.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (05 mai 2014 à 17:14)
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
Hors ligne
- mariemeuh
- Psycho junior
- Inscrit le 05 Jan 2013
- 209 messages
Bonsoir à tous!
voilà pour la suite et moi je me dis "méfiance ou prudence".... bon c'est reconnu comme ONG, elle est en lien avec l'ONU, mais quand on sait toutes les subventions gouvernementales que le Patriarche a reçu!!!
Publié le 05 juillet 2008 à 00h00 | Mis à jour le 05 juillet 2008 à 09h05
Dianova: un passé lourd à porter pour l'ancienne secte
Éric Clément
La Presse
C'est au centre de Dianova, à Terrebonne, que le fils du hockeyeur Guy Lafleur a subi un programme post-désintoxication de quatre mois. Dianova est une association à but non lucratif enregistrée au Québec depuis 1994. Créée en 1974 en France, elle s'appelait alors Le Patriarche. Elle a changé de nom après ses démêlés avec la justice française, a appris La Presse.
Fondée par un ex-brocanteur qui voulait venir en aide aux drogués, Lucien J. Engelmajer, l'association a été financée par l'État français jusqu'en 1998, recevant jusqu'à 6,6 millions de francs par an. Elle était alors une multinationale qui fournissait des soins aux toxicomanes dans 210 centres de 17 pays, dont le Canada. En France, elle hébergeait 2500 pensionnaires dans 67 centres en 1994.
Même si sa thérapie a permis à de nombreux drogués de s'en sortir, ses méthodes étaient décriées. Le sevrage qu'elle appliquait coupait le toxicomane du monde extérieur.
De plus, elle avait des holdings enregistrés dans des paradis fiscaux, comme le Luxembourg ou le Liechtenstein. La justice a commencé à s'intéresser à l'association en 1985 à cause de son opacité financière. En 1995, Le Patriarche est même inscrit au répertoire français des sectes.
Du coup, en 1998, la France cesse de la financer. Le fondateur est écarté. Sa «vision autarcique des choses» était remise en question à l'interne, dit le directeur général de Dianova Canada, Bruno Ferrari, qui travaille pour l'association depuis 25 ans.
Changement de nom
En 2001, une juge d'instruction française délivre un mandat d'arrêt international contre le fondateur du Patriarche pour «viols et tentatives de viols sur mineurs de moins de 15 ans». L'association change alors de nom pour Dianova. Elle cesse ses activités en France, notamment à cause de la pression médiatique, mais les poursuit à l'étranger.
La justice suit son cours. Les juges retrouvent la trace de dizaine de millions d'euros. Un procès se déroule en 2006 contre 13 personnes. Lucien Engelmajer est condamné par défaut à cinq ans de prison: il s'est réfugié au Belize, en Amérique centrale, où les mandats d'arrêt internationaux n'ont pas de valeur et où il meurt en 2007 à l'âge de 87 ans.
Au procès, de nombreux témoins défilent. Les chefs d'accusation sont : abus de biens sociaux, complicité de faux, blanchiment, recel, abus de faiblesse, escroquerie, abus de confiance. Parmi les accusés : Jean-Paul Séguéla, ancien député de la Haute-Garonne et conseiller de 1993 à 1995 de Charles Pasqua, l'ex-ministre français de l'Intérieur. M. Séguéla est accusé d'avoir reçu six millions de francs de la part de M. Engelmajer.
Il est condamné à trois ans de prison dont un avec sursis, interdiction de quatre ans de ses droits civiques et 50 000 euros d'amende. Sa peine a été confirmée en appel le 30 avril dernier. Plusieurs autres responsables ont été condamnés à de la prison, dont un des fils du fondateur, Kim Engelmajer.
«En première instance, écrivait l'AFP en avril, le procureur avait estimé que l'association du Patriarche, qui recueillait des dons au profit des toxicomanes, s'était révélée 'une secte qui a exploité sans vergogne' ses pensionnaires 'pour construire un empire colossal' avec des ramifications dans de nombreux pays d'Europe et des Amériques.»
Changement de cap
Dianova est aujourd'hui présent dans 12 pays. Au Québec, elle a ouvert un centre à Nominingue en 1994 avant de déménager à Terrebonne en 2006, un investissement de plus d'un million. Elle peut y accueillir 35 pensionnaires. Dianova est certifié depuis 2002 par le ministère de la Santé et des services sociaux du Québec.
Bruno Ferrari a expliqué en détail à La Presse l'évolution de l'organisme. Il a connu les deux époques : celle controversée en France et celle qui a vu en 2007 le Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC) accorder à Dianova International un « statut consultatif spécial » auprès de l'ONU.
Il dit que Dianova a débuté ses activités au Québec grâce à des fonds européens qui ont permis d'ouvrir le centre de Nominingue. À ce moment-là , Le Patriarche s'était lancé dans diverses activités parallèles, comme l'ouverture d'une pâtisserie dans le Vieux-Montréal, mais, depuis, elles ont toutes été abandonnées.
«C'est vrai que ça donnait une impression de nébuleuse, mais en 1998 on a changé nos façons de voir les choses et on a mis nos pratiques à plat, dit M. Ferrari. Aujourd'hui, on oriente les gens vers des hôpitaux pour la désintoxication et on ne fait plus que la réhabilitation. On s'est arrimé avec d'autres organismes pour la réinsertion, comme le centre Delta ou L'Exode qui dirigent les gens vers des logements.»
L'époque où les toxicomanes étaient isolés du reste du monde, vendaient le journal Antitox dans la rue et buvaient de la tisane de coquelicot est-elle terminée?
«Depuis longtemps, répond Bruno Ferrari. On a tiré un trait sur cette époque. On était remplis de bonne volonté. C'était la résultante d'une autre époque. Tous les organismes qui travaillaient en toxicomanie ont changé leur approche. Aujourd'hui, notre programme s'inscrit dans un continuum d'interventions. Il est complémentaire à ce qui existe au Québec pour venir en aide aux toxicomanes et aux personnes souffrant de dépendances.»
Robert Manningham, responsable d'Atelier Habitation Montréal qui a trouvé la maison de la rue Saint-André, est au courant du passé de Dianova. «Ils sont maintenant reconnus par les Nations unies et ont fait des changements majeurs dans leur structure, dit-il. Cela n'a plus rien à voir avec ce que c'était auparavant. La Maison du Père et l'Accueil Bonneau réfèrent énormément de gens à Dianova.»
---
Les activités de Dianova pour les toxicomanes
- Programme de 4 mois en «milieu de vie».
- Coût: 1800 $ par mois. Les bénéficiaires du bien-être social et les chômeurs ne paient pas.
- Certifié par Québec, mais non financé par le public sauf pour des projets particuliers.
- 50% de ses revenus viennent des programmes de 4 mois.
- Reçoit une centaine de personnes par an à Terrebonne.
- Dianova est membre du RAPSIM (Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal).
- Informations : www.dianova.ca
voilà pour la suite et moi je me dis "méfiance ou prudence".... bon c'est reconnu comme ONG, elle est en lien avec l'ONU, mais quand on sait toutes les subventions gouvernementales que le Patriarche a reçu!!!
Publié le 05 juillet 2008 à 00h00 | Mis à jour le 05 juillet 2008 à 09h05
Dianova: un passé lourd à porter pour l'ancienne secte
Éric Clément
La Presse
C'est au centre de Dianova, à Terrebonne, que le fils du hockeyeur Guy Lafleur a subi un programme post-désintoxication de quatre mois. Dianova est une association à but non lucratif enregistrée au Québec depuis 1994. Créée en 1974 en France, elle s'appelait alors Le Patriarche. Elle a changé de nom après ses démêlés avec la justice française, a appris La Presse.
Fondée par un ex-brocanteur qui voulait venir en aide aux drogués, Lucien J. Engelmajer, l'association a été financée par l'État français jusqu'en 1998, recevant jusqu'à 6,6 millions de francs par an. Elle était alors une multinationale qui fournissait des soins aux toxicomanes dans 210 centres de 17 pays, dont le Canada. En France, elle hébergeait 2500 pensionnaires dans 67 centres en 1994.
Même si sa thérapie a permis à de nombreux drogués de s'en sortir, ses méthodes étaient décriées. Le sevrage qu'elle appliquait coupait le toxicomane du monde extérieur.
De plus, elle avait des holdings enregistrés dans des paradis fiscaux, comme le Luxembourg ou le Liechtenstein. La justice a commencé à s'intéresser à l'association en 1985 à cause de son opacité financière. En 1995, Le Patriarche est même inscrit au répertoire français des sectes.
Du coup, en 1998, la France cesse de la financer. Le fondateur est écarté. Sa «vision autarcique des choses» était remise en question à l'interne, dit le directeur général de Dianova Canada, Bruno Ferrari, qui travaille pour l'association depuis 25 ans.
Changement de nom
En 2001, une juge d'instruction française délivre un mandat d'arrêt international contre le fondateur du Patriarche pour «viols et tentatives de viols sur mineurs de moins de 15 ans». L'association change alors de nom pour Dianova. Elle cesse ses activités en France, notamment à cause de la pression médiatique, mais les poursuit à l'étranger.
La justice suit son cours. Les juges retrouvent la trace de dizaine de millions d'euros. Un procès se déroule en 2006 contre 13 personnes. Lucien Engelmajer est condamné par défaut à cinq ans de prison: il s'est réfugié au Belize, en Amérique centrale, où les mandats d'arrêt internationaux n'ont pas de valeur et où il meurt en 2007 à l'âge de 87 ans.
Au procès, de nombreux témoins défilent. Les chefs d'accusation sont : abus de biens sociaux, complicité de faux, blanchiment, recel, abus de faiblesse, escroquerie, abus de confiance. Parmi les accusés : Jean-Paul Séguéla, ancien député de la Haute-Garonne et conseiller de 1993 à 1995 de Charles Pasqua, l'ex-ministre français de l'Intérieur. M. Séguéla est accusé d'avoir reçu six millions de francs de la part de M. Engelmajer.
Il est condamné à trois ans de prison dont un avec sursis, interdiction de quatre ans de ses droits civiques et 50 000 euros d'amende. Sa peine a été confirmée en appel le 30 avril dernier. Plusieurs autres responsables ont été condamnés à de la prison, dont un des fils du fondateur, Kim Engelmajer.
«En première instance, écrivait l'AFP en avril, le procureur avait estimé que l'association du Patriarche, qui recueillait des dons au profit des toxicomanes, s'était révélée 'une secte qui a exploité sans vergogne' ses pensionnaires 'pour construire un empire colossal' avec des ramifications dans de nombreux pays d'Europe et des Amériques.»
Changement de cap
Dianova est aujourd'hui présent dans 12 pays. Au Québec, elle a ouvert un centre à Nominingue en 1994 avant de déménager à Terrebonne en 2006, un investissement de plus d'un million. Elle peut y accueillir 35 pensionnaires. Dianova est certifié depuis 2002 par le ministère de la Santé et des services sociaux du Québec.
Bruno Ferrari a expliqué en détail à La Presse l'évolution de l'organisme. Il a connu les deux époques : celle controversée en France et celle qui a vu en 2007 le Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC) accorder à Dianova International un « statut consultatif spécial » auprès de l'ONU.
Il dit que Dianova a débuté ses activités au Québec grâce à des fonds européens qui ont permis d'ouvrir le centre de Nominingue. À ce moment-là , Le Patriarche s'était lancé dans diverses activités parallèles, comme l'ouverture d'une pâtisserie dans le Vieux-Montréal, mais, depuis, elles ont toutes été abandonnées.
«C'est vrai que ça donnait une impression de nébuleuse, mais en 1998 on a changé nos façons de voir les choses et on a mis nos pratiques à plat, dit M. Ferrari. Aujourd'hui, on oriente les gens vers des hôpitaux pour la désintoxication et on ne fait plus que la réhabilitation. On s'est arrimé avec d'autres organismes pour la réinsertion, comme le centre Delta ou L'Exode qui dirigent les gens vers des logements.»
L'époque où les toxicomanes étaient isolés du reste du monde, vendaient le journal Antitox dans la rue et buvaient de la tisane de coquelicot est-elle terminée?
«Depuis longtemps, répond Bruno Ferrari. On a tiré un trait sur cette époque. On était remplis de bonne volonté. C'était la résultante d'une autre époque. Tous les organismes qui travaillaient en toxicomanie ont changé leur approche. Aujourd'hui, notre programme s'inscrit dans un continuum d'interventions. Il est complémentaire à ce qui existe au Québec pour venir en aide aux toxicomanes et aux personnes souffrant de dépendances.»
Robert Manningham, responsable d'Atelier Habitation Montréal qui a trouvé la maison de la rue Saint-André, est au courant du passé de Dianova. «Ils sont maintenant reconnus par les Nations unies et ont fait des changements majeurs dans leur structure, dit-il. Cela n'a plus rien à voir avec ce que c'était auparavant. La Maison du Père et l'Accueil Bonneau réfèrent énormément de gens à Dianova.»
---
Les activités de Dianova pour les toxicomanes
- Programme de 4 mois en «milieu de vie».
- Coût: 1800 $ par mois. Les bénéficiaires du bien-être social et les chômeurs ne paient pas.
- Certifié par Québec, mais non financé par le public sauf pour des projets particuliers.
- 50% de ses revenus viennent des programmes de 4 mois.
- Reçoit une centaine de personnes par an à Terrebonne.
- Dianova est membre du RAPSIM (Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal).
- Informations : www.dianova.ca
Je suis Charlie
Hors ligne
- y091792k
- en Fauteuil , RETRAITÉ jusqu'à la Fin .
- Inscrit le 20 Aug 2008
- 702 messages
@ prescripteur , effectivement , c est Dianova , géré par certains Traîtres du Patriarche par qui le fameux Putsch est arrivé et à annoncer la Fin d' Engelmaher dit Lucien ,
celui ci s est tiré se planquer en Amérique du Sud puis a fini ses jours au Belize où il meurt d une crise cardiaque apres un ouragan ...puis il a eté ramené à Toulouse où il repose avec des membres de sa famille ..
celui ci s est tiré se planquer en Amérique du Sud puis a fini ses jours au Belize où il meurt d une crise cardiaque apres un ouragan ...puis il a eté ramené à Toulouse où il repose avec des membres de sa famille ..
la mort ne viendra pas me prendre de mon vivant....
Fumier ....JE suis Toujours Vivant ....! PAPILLON .
Hors ligne
- noibé
- Psycho sénior
- Inscrit le 30 Jan 2013
- 786 messages
Bien sur que dianova ne revendique pas les mêmes méthodes que le patriarche car ils savent(à juste titre vu que ce sont des ex patriarches) que l'image et les méthodes employées sont catastrophiques, donc ils taisent une partie des méthodes qu'ils emploient car il y a de sacres similitudes entre les deux sauf que Dianova fait attention à l'image qu'elle renvoie surtout vis à vis des médias.
Et puis combien ont dit à une époque que le Patriarche c'était vraiment bien ,que L.E sauvait des vies et patati patata.
Le propre de beaucoup de mouvements sectaires est que l'on ne distingue rien qui cloche en tant que visiteur externe au mouvement ,c'est quand on y est plongé jusqu'au coup que l'on voit ce qui cloche ,même si tu poses des questions à un membre il y a 9chances sur 10 qu'il ne te dises rien,par crainte,même si t'es seul avec lui ça sera motus
Et puis combien ont dit à une époque que le Patriarche c'était vraiment bien ,que L.E sauvait des vies et patati patata.
Le propre de beaucoup de mouvements sectaires est que l'on ne distingue rien qui cloche en tant que visiteur externe au mouvement ,c'est quand on y est plongé jusqu'au coup que l'on voit ce qui cloche ,même si tu poses des questions à un membre il y a 9chances sur 10 qu'il ne te dises rien,par crainte,même si t'es seul avec lui ça sera motus
Hors ligne
- LLoigor
- Modérateur
- Inscrit le 08 Aug 2008
- 10035 messages
On en avais parlé via une dépèche AFP y a un moment ici :
https://www.psychoactif.org/forum/viewtopic.php?id=54
Idem sur ce liens il y a aussi pas mal de choses sur Engelmajer :
http://www.prevensectes.com/patriarc.htm
Sinon y a un numéro d'asud journal (un vieux numéro) ou y avais un reportage avec témoignages etc ... et il me semble même que c'était Pierre a l'époque qui avais répondu a une femme qui justement défendais lucien engelmajer.
Par contre je me souviens plus du tout du numéro du journal
lloigor
https://www.psychoactif.org/forum/viewtopic.php?id=54
Idem sur ce liens il y a aussi pas mal de choses sur Engelmajer :
http://www.prevensectes.com/patriarc.htm
Sinon y a un numéro d'asud journal (un vieux numéro) ou y avais un reportage avec témoignages etc ... et il me semble même que c'était Pierre a l'époque qui avais répondu a une femme qui justement défendais lucien engelmajer.
Par contre je me souviens plus du tout du numéro du journal
lloigor
Вам не нужно делать ничего, кроме перевода подписи
Hors ligne
- ponkyfonk
- Banni
- Inscrit le 28 Apr 2014
- 26 messages
merci à mariemeuh d'avoir apporter le sujet en début de discussion puis l'avoir alimenté par la suite.
Je tenais à en savoir + sur le patriarche chose faite, merci à tous.
Je tenais à en savoir + sur le patriarche chose faite, merci à tous.
Hors ligne
- @lex
- Buprénorphinomane a la retraite. Methadonomane.
- Inscrit le 24 Feb 2014
- 718 messages
Salut,
mon message s'est effacé donc j'vais faire court.
Ils sont ou les soit disant tox qui s'en sont sortis grace au patriache et sa bonté ??
Ces tox qui malgré les methodes dégeulasses de la secte ont reussis a se sevrer et a se sauver la vie ??
Ben ils sont l'arbaléte dans le bras pour oublier c'qu'ils ont fait subir a d'autres tox pour etre bien vus et pouvoir sortir retourner se droguer.
Un GROS RAMASSIS DE MERDE cette secte, et c'est HYPER MALSAIN que de refaire une assoc" avec pour base des "ex-patriarcheux." Ca peut pas le faire. Ca me dégoute, ca m'effraye tout ce monde de sectes plus horribles les unes que les autres....
EDIT : si ce qu'ils appellent "des toxicomanes que le patriarche a reussis a sevrer et a sauver blabla" c'est le sevrage forcé a l'entrée sans aucun medoc ni rien, je ri. Parce que de TOUT ceux là , ils se sont tous barrés par peur et sont retournés dans la came a coup sur. On connait les pourcentages de reussites de tels sevrages (et encore pire dnas ce genre de contexte). En sortant de là , t'as qu'une envie c'est de te défoncer a mort pour oublier c'qu'on t'as fait subir.
Et ceux que je plains le plus dans ceux qui sont passés par cette secte ce sont les pauvres nanas adolescentes qui ont été violées par leur bourreau. J'en ai les larmes aux yeux sans deconner tellement j'ai mal pour ces gens là ..... Mais putain pourquoi ces atrocités existent ?! Comme si vive la dépendance a une drogue dure n'etait pas assez difficile comme ca .... A gerber tout ca, j'en ai des hauts le coeur a la lecture (et ce n'est pas une expression, mais une realité)
mon message s'est effacé donc j'vais faire court.
Ils sont ou les soit disant tox qui s'en sont sortis grace au patriache et sa bonté ??
Ces tox qui malgré les methodes dégeulasses de la secte ont reussis a se sevrer et a se sauver la vie ??
Ben ils sont l'arbaléte dans le bras pour oublier c'qu'ils ont fait subir a d'autres tox pour etre bien vus et pouvoir sortir retourner se droguer.
Un GROS RAMASSIS DE MERDE cette secte, et c'est HYPER MALSAIN que de refaire une assoc" avec pour base des "ex-patriarcheux." Ca peut pas le faire. Ca me dégoute, ca m'effraye tout ce monde de sectes plus horribles les unes que les autres....
EDIT : si ce qu'ils appellent "des toxicomanes que le patriarche a reussis a sevrer et a sauver blabla" c'est le sevrage forcé a l'entrée sans aucun medoc ni rien, je ri. Parce que de TOUT ceux là , ils se sont tous barrés par peur et sont retournés dans la came a coup sur. On connait les pourcentages de reussites de tels sevrages (et encore pire dnas ce genre de contexte). En sortant de là , t'as qu'une envie c'est de te défoncer a mort pour oublier c'qu'on t'as fait subir.
Et ceux que je plains le plus dans ceux qui sont passés par cette secte ce sont les pauvres nanas adolescentes qui ont été violées par leur bourreau. J'en ai les larmes aux yeux sans deconner tellement j'ai mal pour ces gens là ..... Mais putain pourquoi ces atrocités existent ?! Comme si vive la dépendance a une drogue dure n'etait pas assez difficile comme ca .... A gerber tout ca, j'en ai des hauts le coeur a la lecture (et ce n'est pas une expression, mais une realité)
Dernière modification par @lex (06 mai 2014 à 16:07)
Hors ligne
Pied de page des forums
Propulsé par FluxBB
Traduction par FluxBB.fr
Psychoactif est une communauté dédiée à l'information, l'entraide, l'échange d'expériences et la construction de savoirs sur les drogues, dans une démarche de réduction des risques.
Soutenez PsychoACTIF A propos de Psychoactif | Politique de confidentialité | CGU | Contact | 
Flux RSS | Affichage Mobile
Flux RSS | Affichage Mobile
Droit d'auteur : Les textes de Psychoactif de https://www.psychoactif.org sont sous licence CC by NC SA 3.0