Grand revirement de la politique antidrogue mondiale

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pierre
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Grand revirement de la politique antidrogue mondiale

samedi 17 mai 2014


NEW YORK, 12 mai 2014 (IRIN) - Alors que l’enthousiasme des États-Unis concernant la guerre contre la drogue faiblit, cette dernière ayant coûté cher pour peu de résultats, les experts observent un véritable revirement à  l’échelle de la politique mondiale.

Ce virage s’est caractérisé par de fortes pressions exercées par certains pays d’Amérique latine et d’Europe et des associations oeuvrant dans le domaine de la politique antidrogue pour l’adoption d’une nouvelle politique mondiale relative à  la drogue. Cette question devrait en effet être abordée lors d’une session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies en 2016.

Les États-Unis en ont assez de voir leurs prisons engorgées de toxicomanes et de petits trafiquants et certains États du pays expérimentent de nouvelles approches de dépénalisation du cannabis. Les pays partisans d’une ligne dure risquent donc de n’obtenir qu’un maigre soutien à  leur cause. D’autant plus que l’opinion publique réclame de plus en plus l’adoption d’une nouvelle politique mondiale accordant plus de liberté aux pays afin que ceux-ci puissent décider de leurs propres stratégies et notamment privilégier la santé publique plutôt que des politiques de prohibition et d’interdiction.

La dernière initiative en faveur d’une révision de la politique en la matière est la publication, cette semaine, par le Projet international de politique antidrogue de la London School of Economics et l’Open Society Foundation, d’un rapport de grande portée intitulé Ending the Drug Wars (Mettre un terme aux guerres contre la drogue). Soutenu par cinq économistes titulaires du prix Nobel, le rapport sera utilisé par le gouvernement guatémaltèque dans les négociations internationales concernant la politique antidrogue.

Le rapport appelle à  l’adoption de nouvelles stratégies de lutte antidrogue basées sur des preuves scientifiques plutôt que sur des arguments moraux. Il recourt au langage économique des analyses coût-bénéfice pour étudier les conséquences importantes des efforts de prohibition et d’interdiction sur les pays producteurs de drogue et les pays de transit – en Amérique latine, en Asie et en Afrique. Il analyse également les bénéfices des approches de « réduction des méfaits » appliquées aux toxicomanes, davantage axées sur la santé publique, par opposition aux arrestations et aux mises en détention. Les résultats du rapport sont nuancés et parfois contradictoire, preuve peut-être qu’il n’y a non seulement pas de réponse facile, mais surtout pas de solution universelle à  cette épineuse question qu’est la politique antidrogue.

Selon John Collins, éditeur du rapport, les informations ne manquent pas sur les conséquences désastreuses de la guerre contre la drogue – des violentes guerres de cartels aux incarcérations de masse, en passant par les déplacements de population et la hausse des taux d’infection au VIH - mais l’heure est venue pour les pays de mener leurs propres expériences et recherches sur ce qui fonctionne ou non.

Voir : La politique antidrogue n’améliore pas le sort des victimes de la guerre

« De nombreux pays s’accordent sur le fait que la guerre contre la drogue repose sur la supposition fondamentalement erronée que lorsque l’on s’attaque à  l’offre, on s’attaque à  la demande, alors qu’en réalité cela entraîne seulement une inflation des prix de la drogue », a dit M. Collins. Les interdictions ont perturbé les flux sur le marché de la drogue, entraînant une montée en flèche des prix de la drogue et une escalade des guerres de cartels, car les produits de contrebande comme la cocaïne et l’héroïne ont acquis une valeur méritant d’être défendue pour les barons de la drogue et les trafiquants.

L’une des études présentées dans le rapport analyse « l’effet ballon », qui veut que lorsque l’offre de drogue est interdite et supprimée dans un pays, le problème ne fasse que se déplacer aux dépens d’un autre.

Voir : Ballons et saucisses – comprendre le trafic de drogue mondial

Selon Peter Reuter, auteur d’un chapitre du rapport intitulé The Mobility of Drug Trafficking (La mobilité du trafic de drogue), la répression de trafiquant par les autorités néerlandaises à  l’aéroport de Schiphol au début des années 2000 pourrait avoir poussé les cartels à  trouver d’autres itinéraires, en passant par exemple par l’Afrique de l’Ouest pour atteindre l’Europe.

M. Reuter avertit cependant que si l’effet ballon est une « métaphore convaincante » qui comporte « au moins un brin de vérité », il existe bien d’autres exemples qui montrent que la répression n’a pas toujours entraîné de changements évidents dans de nouvelles régions. Il déplore le manque de témoignages « en l’absence d’entretiens avec les trafiquants ». L’insuffisance de preuves tangibles est en effet l’un des principaux obstacles pour les personnes qui tentent de mener des recherches scientifiques sur l’industrie illégale de la drogue qui se chiffre en milliards de dollars.

M. Collins estime cependant que « les politiques scientifiques commencent à  prendre le pas » sur l’idéologie dans les débats sur la question de la drogue.

Rejet des gouvernements latino-américains

Les statistiques sur le trafic de drogue restent floues. Il est plus facile de quantifier les énormes coûts humains et sociaux des guerres de la drogue sur les pays producteurs et de transit comme la Colombie, le Mexique, le Guatemala et le Salvador. Les dirigeants latino-américains se déclarent donc de plus en plus franchement contre les politiques prohibitionnistes.

Dans leur chapitre, intitulé Why is Strict Prohibition Collapsing? (Pourquoi l’interdiction absolue ne fonctionne pas ?), Daniel Mejia et Pascual Restrepo soutiennent que les gouvernements latino-américains rejettent cette politique parce que le coût élevé des tentatives de réduction de l’offre de drogue – qui entraînent des violences, favorisent la corruption et déstabilisent les institutions – est bien supérieur aux 400 à  500 millions de dollars par an d’aide que ces pays reçoivent des États-Unis et d’autres pays pour les efforts menés contre les trafiquants et les cartels. Le pays producteur et de transit ne sont plus disposés à  « hypothéquer leur sécurité nationale » à  cette fin, affirment-ils.

D’autres déclarent n’avoir rien à  reprocher aux nouvelles politiques de dépénalisation de la consommation, qui traitent la toxicomanie comme un problème de santé plutôt que comme un crime et qui s’attaquent davantage au problème de la demande. Ils mettent cependant un bémol en soulignant que pour des pays comme la Colombie et le Mexique, fortement déstabilisés par les guerres de la drogue, une politique progressiste axée sur la santé ne sera pas suffisante pour résoudre le problème de l’érosion de la loi et de l’ordre, de la corruption, du crime organisé, des trafiquants et des déplacements massifs d’habitants hérités de la guerre contre la drogue.

« De nombreux pays s’accordent sur le fait que la guerre contre la drogue repose sur la supposition fondamentalement erronée que lorsque l’on s’attaque à  l’offre, on s’attaque à  la demande, alors qu’en réalité cela entraîne seulement une inflation des prix de la drogue »
Malgré l’assouplissement de l’interdiction des drogues dures, les réseaux illégaux renforcés par le commerce lucratif de la drogue ne vont pas disparaître – même si leurs marchandises les plus précieuses, comme l’héroïne et la cocaïne, perdent de leur valeur. Dans l’économie illicite mondialisée d’aujourd’hui, les criminels organisés font preuve d’une flexibilité remarquable. Ils sont en effet capables de se reconvertir pour intégrer d’autres marchés lucratifs comme le trafic d’êtres humains, de matières premières, d’animaux menacés d’extinction, etc. Dans l’État du Michoacà¡n, au Mexique, le cartel des Chevaliers templiers s’est lancé dans le commerce de citrons verts, par exemple, en ayant recours à  la violence pour prendre le contrôle des entreprises exportatrices légitimes. Les groupes d’autodéfense, qui se sont créés pour lutter contre les cartels en l’absence d’intervention efficace du gouvernement, signalent une autre triste conséquence des guerres de la drogue : l’émergence de groupes paramilitaires qui pourraient bientôt tomber dans le trafic, comme cela s’est produit avec les Forces d’autodéfense unies de Colombie (AUC).

M. Mejia maintient cependant que l’assouplissement de l’interdiction des drogues représente au moins un début de solution : « Oui, ce trafic sera en partie substitué par d’autres activités illégales, mais si la [politique de] prohibition est abandonnée, les rentes exorbitantes obtenues par ces organisations criminelles diminueront de manière non négligeable. »

« Avec la prohibition, les drogues ont atteint une valeur astronomique »

Sanho Tree, directeur du Projet de politique antidrogue de l’institut d’Études politiques de Washington, partage l’avis de M. Mejia. Selon lui, les cartels participent au trafic de stupéfiants « parce que les drogues sont les fruits les plus accessibles » – le narcotrafic est le moyen le plus facile de gagner d’importantes sommes d’argent de manière illégale, car il suffit de transporter la drogue d’un pays à  l’autre. « La prohibition de drogues équivalait à  offrir aux criminels des distributeurs automatiques de billets », a-t-il dit. « En faisant simplement pousser quelques mauvaises herbes et en les transformant, on peut faire fortune rapidement ».

La marche à  suivre est complexe et il n’y a clairement pas de solution facile. Cependant, comme le dit M. Tree, « avec la prohibition, les drogues ont atteint une valeur astronomique. L’idée que l’on puisse maîtriser ces organisations en s’attaquant à  l’offre est fausse et dangereuse. L’effet sur les prix des drogues est inverse. »

M. Tree préconise d’abandonner le discours opposant les drogues licites aux drogues illicites. Selon lui, cela crée une fausse dichotomie. « Nous devons disposer de tout un éventail de réglementations et de sanctions. Nous avons besoin de différentes catégories », a-t-il dit. Le cannabis pourrait intégrer la même catégorie que l’alcool et les drogues plus dures pourraient faire partie d’un groupe différent, soumis à  davantage de restrictions. « Il n’y a pas de solution universelle », a-t-il ajouté.

« Nous n’essayons pas de présenter cela comme un problème unique avec des solutions simples, a dit M. Collins. Nous soulignons la complexité de la question tout en affirmant que nous pouvons améliorer considérablement la politique mondiale en matière de lutte antidrogue. Des sommes trop importantes ont été dépensées pour appliquer des politiques préjudiciables et trop peu de fonds ont été alloués à  des politiques prouvées efficaces. Nous affirmons qu’il faut expérimenter de nouvelles méthodes et les évaluer. La plupart des États ont évité cette stratégie. »

Bien que les experts aient détecté un « profond revirement » politique maintenant que les États-Unis ne sont plus aussi déterminés à  contraindre d’autres pays à  les suivre dans la guerre contre la drogue, de nombreux pays continuent à  défendre une ligne dure. C’est le cas de la Russie, de la Chine et de l’Iran, par exemple, mais aussi de plus en plus du Canada, d’après certains. Avec le « gel diplomatique » actuel entre la Russie et les États-Unis au sujet de la crise ukrainienne, la coopération en matière de lutte antidrogue semble cependant lointaine. Selon le média Russe RT, le directeur par intérim de l’Agence antidrogue américaine, Michael Botticelli, aurait refusé une invitation à  une rencontre pour discuter de la lutte antidrogue à  Moscou plus tard ce mois-ci et l’un de ses homologues russes, Viktor Ivanov, a été interdit d’entrée sur le territoire américain, car il fait partie des personnes frappées par les sanctions américaines.

Mais en l’absence de consensus mondial, comment les pays vont-ils établir ensemble une politique antidrogue ?

Les Nations Unies doivent laisser leur rôle de responsable de l’application des traités internationaux pour endosser celui de facilitateur, soutient M. Collins. Cependant, rares sont ceux qui s’attendent à  ce que la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies de 2016 débouche sur une nouvelle convention. Le slogan de la session extraordinaire de 1998, « Un monde sans drogue – c’est possible ! » et la déclaration faite alors en faveur du développement de stratégies visant à  éliminer la culture illégale de pavot à  opium, de cocaïers et de cannabis avant 2008 semblent ridiculement naïfs aujourd’hui et ont peu de chance d’être repris dans la prochaine déclaration mondiale relative à  la lutte contre la drogue.

pg/cb-ld/amz

Source : http://www.irinnews.org/fr/report/10007 … e-mondiale

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
11142 messages
Bonne nouvelle. !!
Mais je crois que la différence entre les USA et la Russie et la Chine c'est que jusqu'ici ces deux derniers Etats etaient durs chez eux mais n'essayaient pas de régenter le monde entier. Alors que depuis la fin de la dernière guerre les USA imposent leur politique de la drogue à  tous les Etats et mettent reellement en péril (pression diplomatiques, économiques voire plus) les gouvernements qui ne rentrent pas dans leurs vues (saluons par exemple le courage du gouvernement urugayen). Donc si les USA changent de politique, cela ne soulagera malheureusement pas les usagers russes ou chinois mais pour nos pays cela risque d'amener des changements rapides.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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noibé homme
Psycho sénior
Inscrit le 30 Jan 2013
786 messages
D'ailleurs la politique de lutte contre la drogue aux USA n'a rien donne car dans certains états comme celui de Washington ,des villes comme Seattle n'ont plus les moyens de mettre les petits dealers en prison: déjà  il n'y à  plus de places et il y a une multiplication du nombre de ces petits vendeurs qu'on accompagne plutôt dans des structures de soins appropriées plutôt qu'en taule
Et la bas le business de la drogue est élevé à  un niveau industriel et bien plus organisé que le petit deal de cites qu'on a de par chez nous
En plus le principal pays producteur en l'occurrence le Mexique est voisin donc ça fait que lorsque les douanes US trouvent une cargaison il y en a 10 qui vont entrer et en plus la qualité de l'hero Mexicaine est bien meilleure que l'afghane coupée que l'on trouve dans notre douce France
Tout ça pour répéter que la "guerre à  la drogue" est perdue depuis bien longtemps déjà  alors pourquoi s'entêter?que ça soit aux USA , en Europe ou n'importe ou ailleurs pourquoi ne pas apprendre à  faire avec?
Amicalement

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Laura Zerty homme
Banni
Inscrit le 02 Feb 2014
1262 messages
Ba on y vient, mais doucement...

C'est comme d'hab', il en faut un qui ouvre le bal et les autres suivent, les Américains commencent doucement à  comprendre qu'il faut changer les politiques vis à  vis des drogues, on a vu que l'Uruguay s'y est mit dernièrement, en France et en Europe on en parle de plus en plus, faut juste changer comme dis dans le texte les jugements moraux.

Les politiques commencent à  comprendre que la drogue n'est pas un fléau si elle est régulée et que les usagers sont sensibiliser, une fois que ça sera inscrit dans les esprits du plus grand nombre, il n'y aura plus qu'à  légaliser certains produits...surtout le Cannabis puisque c'est une drogue douce.

Je pense que lorsque toutes les personnes actuellement au pouvoir n'influenceront plus les lois en ayant plus d'autorité, alors on franchira le cap de la légalisation...à  mon avis ce n'est qu'une question de temps, une ou deux décennies et c'est fait (en France du moins).

"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

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noibé homme
Psycho sénior
Inscrit le 30 Jan 2013
786 messages
Une décennie on a peu être une chance de gouter à  cette liberté mais 2 décennies il y en a pas mal d'entre nous qui connaîtront jamais,snif
Et puis le cannabis c bien mais la poudre c encore mieux,qui n'a jamais rêve d'aller au tabac chercher son ou ses grammes d'hero ?
Ou que comme les distributeurs de capotes il y aurait des distrib avec des pompes pleines de super bonne blanche!!
Il est pas beau le monde de demain?
Allez,salut tous les psychos
Reputation de ce post
 
j'en veux des distrais MDR mirabelle

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Amarnath homme
Ni ceci Ni cela
Inscrit le 26 Jan 2014
1041 messages
Et bien je me demande encore à  qui à  profité ce crime ?

Dans tout les cas, nous sommes les dégâts collatéraux d'une politique répressive et inutile. Cela fait des années que nous leur répétons qu'ils sont dans l'erreur, mais comment faire entendre une parole, à  quelqu'un qui ne va peut entendre ?

Bon, cela peut-être une bonne nouvelle, malgré que je doute fort que la sagesse l'emporte, même si j'ai envie d'être optimiste et me dire que nous sommes sur la bonne voie. 2016, nous voilà .

Je suis pour une légalisation d'absolument tout les produits psychotropes, inclus les médicaments en pharmacie, pour que chacun puisse vivre la vie qu'il entend vivre, avec la drogue, si tel est son souhait.

Nous devons grandir, ne plus infantiliser les gens, bien au contraire, il est primordial de communiquer, d'informer et que la RDR accompagne chaque vente de drogue.

Comme tout les produits, les taxes existeront (malheureusement).

Les prisons pourront en partie se vider, les tribunaux se désengorgés, la police pourra enfin trouver du temps, pour résoudre les affaires de cambriolages et d'agressions.
Nous pourrons enfin nous sentir des citoyens libres et heureux.

Quand je vivais en Hollande, je me sentais vraiment bien, accepté par les gens. Ils ne jugent pas aussi rapidement, que nous ne le faisons en France.
Depuis que je vie en France, avec Hollande....
Non, je m'en fou, tous des guignols, sauf maman.

Enfin voilà  j'avais envie de dire tout ça, pour rien, mais ce n'est pas grave, ça fait du bien.

Dans tout les cas, c'est vraiment un progrès énorme, inespéré. C'est génial de savoir que tout est possible avec ce rapport.

Qui sniffera, verra !

Et si tout ceci, n'était qu'une blague !

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Laura Zerty homme
Banni
Inscrit le 02 Feb 2014
1262 messages
J'accuserai pas Hollande de la sorte, ou alors c'est que tu le juges comme tu es jugés en tant que drogué.

Enfin je ne vois pas de différence entre Chirac, Sarko et Hollande...donc ce n'est pas vraiment une question de personne mais plutôt de politique...après c'est clair que le président est le représentant et qu'il encaisse les responsabilités, enfin surtout les mécontentements arf, mais je ne suis pas sur qu'il est vraiment son mot à  dire quand à  la légalisation du Cannabis par exemple.

Même s'il est pour il ne se prononcera pas pour être sur de garder l'électorat vieille France qui croit aux valeurs du PS. C'est clair que si le peuple ne te soutient pas, tu n'es rien en tant que président et c'est pour cela qu'on en chie tous à  se reporter la faute les uns sur les autres.

On a aucun rêve commun, à  part celui de sauver ses apparences et de préserver sa place.

Noibé tu rêves trop arf, la poudre ça restera banni parce que c'est trop dangereux, autant le Cannabis on peut l'envisager, d'ailleurs ça ne changerait pas grand chose à  maintenant qu'il soit légal ou pas, mais avec la poudre ça risquerait de vraiment déraper. C'est vrai qu'il y a de plus en plus de consommateurs mais je pense que les usagers et futurs usagers ne sont pas du tout assez responsabilisés pour ne pas tomber dans les pièges de la drogue, les gens ont tendance à  faire assez vite n'importe quoi par flemme de se renseigner, et on sait tous qu'avec la poudre on tombe vite, voir très vite dedans comparé au Cannabis.

Ok on consomme facilement plus vite du Canna que de la poudre, mais c'est moins fort et moins addictif en règle général.

Non déjà  si on peut s'acheter sa 20 balles de Weed librement c'est cool, pour les autres drogues ça risque de pas passer avant un ou deux siècles plutôt :)

Sinon si vous voulez vous faire peur, voila un autre style de deal qui est légal et trèèèèèès rentable :


"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

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