les addictions de mon fils

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Marie 03 femme
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Bonjour à  tous,
Merci de m'accueillir parmi vous. Je suis une maman d'un garçon qui galère depuis de nombreuses années avec la drogue, l'alcool, les médicaments; et là  maintenant, je n'en peux plus, mais il faut que je tienne pour lui, je l'aime et j'ai envie qu'il se sorte de ce cercle infernal. En fait, je ne sais plus quoi faire, on a tout essayé, pour le moment, je n'ai plus d'idées pour l'aider. On a tout essayé, sans succès, même lui dit qu'on ne peut plus rien faire pour lui, qu'il est foutu. Médecin, psy, médicaments, hospitalisation contre son gré, drogue de nouveau, arrêt, médicaments, arrêt, psychiatre,drogue à  nouveau, voilà  où on en est. Il dit qu'il ne sait pas ce qu'il a , qu'il est comme ça depuis des années avec son mal être et moi, je ne lâche pas, j'essaye de l'aider comme je peux, il dit que je l'étouffe parfois, il voit qu'il n'est pas comme les autres jeunes de son âge, il a des crises d'angoisses, et si on se dispute ou si je l'ignore, il culpabilise encore plus et se fait du mal. Voilà  ou on en est, personne n'est heureux dans notre famille, parce que tout le monde souffre. Merci à  vous, franchement, j'attends vos conseils et votre aide, je n'ai plus de mots pour lui parler, je vis avec la peur de faire quelque chose ou action qui seraient encore plus nocives pour lui. Merci. Et pardonner moi si je ne sais pas exactement quoi cocher comme cases, c vrai que je ne comprends pas tout non plus, je suis désolée.

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majama femme
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Bonjour Marie,

Ta situation à  l'air difficile à  vivre et c'est compréhensible..
Quel âge à  ton fils et quelle drogue ou médicaments prend t-il?
Est-il suivi dans un centre d'addictologie?
Ca fait beaucoup de question mais c'est pour comprendre et essayer de te répondre au mieux.
Effectivement ton post n'est pas au bon endroit mais peut-être qu'un modérateur pourrait le déplacer afin qu'on puisse avoir une plus grande visibilité pour y répondre.
Même si c'est pas facile pour une maman il faut essayer de sortit un peu de toute cette culpabilité pour continuer à  l'aider comme tu le fais déjà  c'est important de se sentir épauler.
Mais il faut aussi te préserver!!
L'écoute et le dialogue sont deux choses importante et il faut les préserver un maximum.
Mais tu ne pourras pas l'aider contre son gré et la démarche de s'en sortir lui appartient, pourquoi ne viendrait-il pas poster ici lui aussi si le cœur lui en dit bien sur.
On sent que tu fais déjà  beaucoup pour lui et bravo pour cela c'est pas évident pour une maman de venir se confier ici mais tu y trouvera une écoute mais il n'y a pas de solution toute faite et lui seul peut le faire..
Courage à  vous à  bientôt

Dernière modification par majama (08 novembre 2015 à  13:54)


Peu importe le flacon pourvu qu'on aie l'ivresse..

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Marie 03 femme
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Merci Majama,

Votre réponse m'a fait du bien, pour une fois, je me suis sentie moins seule, même si je ne sais pas trop ou dire mon histoire, j'ai un peu de mal avec les sites et les forums il faut dire.
Mon fils à  24 ans, il a commencé la drogue vers 16 ans, il a raté ses études, de 18 à  22 il n'a rien fait, toujours dépressif, drogué, alcool etc... il est parti pendant 1 an 1/2 avec une copine, pas très loin, et au bout de se laps de temps, il m'a appelé pour que je retourne le chercher. Donc, j'ai toujours tout fait, et maintenant il me reproche de l'avoir trop couvé et qu'il ne sait rien faire par lui-même. (ex: papiers, linge, ménage, nettoyer sa voiture, ranger,etc...)
puis en 2013? je lui ai trouvé un boulot , il a été pris, s'était près de chez nous 5 km, ça c'est bien passé, mais en fin de saison, il a été muté un peu plus loin 35 km et là , ça a commencé à  se dégrader, il a terminé son Cdd , il est partit au japon pendant 10 jours avec un copain, tout c bien passé, il était clean. après le japon, il est resté 4 mois sans rien faire, puis il a été de nouveau appelé par l'entreprise pour un poste qui a été crée, toujours près de chez nous et il a eu direct un CDI. Il était content, mais cela n'a pas duré, un de ses collègues buvait, et il a commencé à  boire avec lui et là , la dégringolade à  recommencer, si bien qu'il a décidé de faire une rupture conventionnée et maintenant c fini, plus de boulot et re drogues dures.
Nous sommes passés par du Xana, Zopiclone, cymbalta zyprexa, abilify, stinox, tercian, valium, seresta, méthadone pendant 4 ans, subutex et surement d'autres, je ne m'en souviens plus. le pire a été le valium il devenait fou et hyper agressif, bien entendu, il ne dort pas, ou très peu, la journée et vadrouille la nuit ou reste sur son ordi. Là , il a repris de l'héroine depuis 3 semaines et n'a plus un sou bien entendu.
Lorsque nous avions vu un psychiatre pendant son hospitalisation contre son gré juste avant 18 ans, il nous a dit que notre fils étaient foutu. depuis je n'ai jamais refait cette démarche de peur de retomber sur ce type. Voilà , vous en savez un peu plus. je n'ose pas lui proposer de poster ici son histoire, il verrait ce que j'ai posté même sous un pseudo et me reconnaitrait de suite, ce serait encore pire. il me dit que veut en finir et qu'il n'y a pas de solutions pour lui puisqu'on a tout essayé, même les guérisseurs, l'hypnose, les huiles essentielles, la relaxation, les magnétiseurs, les psy, les psychologues bref. je me sens totalement démunie. Merci encore de votre réponse et désolée si je ne suis pas au bon endroit, je ne sais pas le faire.

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majama femme
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Marie,

A mon avis c'est surtout ce côté mal être ou il faut chercher à  faire quelque chose et vraiment de ça qu'il faut se préoccuper..
A 24 ans foutu mais quel con le médecin qui t'as dit ça !!
Après le problème c'est que les thérapie c'est long et que des que les choses semble aller mieux on ne s'en préoccupe plus,ou guère et c'est malheureusement la qu'il faut s'accrocher et continuer son suivi et ses traitements sinon c'est la dégringolade et 1 pas en avant 2 en arrière ce qui rend piètre l'estime qu'on a de soi et plus les efforts pour aller bien se casse la gueule et plus on s'enfonce dans cette spirale de mésestime qui très dur à  vivre.
C'est un peu le chien qui se mord la queue..
Tu devrais quand tu parles avec lui aborder les choses positives qu'il a fait comme ses boulots son voyage et toute ses petites choses positive.Ensuite les échecs ça arrive et pas qu'aux gens qui prenne de la drogue la vie est faite comme ça de victoire et d'échecs il faut l'accepter et trouver les moyens pour affronter les périodes difficiles et aussi une chose importante apprendre à  gérer l'ennui ce qui n'est plus évident quand tu as appris à  pallier celui ci par la drogue mais difficile ne veut pas dire impossible non plus..
A tes écrit même si les choses ne sont pas toutes roses elles ne sont pas encore dramatiques même si je comprend on est loin de l'idéal que toi petite maman tu espère pour ton fils..
Essaie même si c'est plus facile à  dire qu'a faire de te servir des choses positive pour avancer toi et lui parce qu'il y en a.Alors que parfois certaine situation c'est le néant mais pas la votre donc accrochez vous..
Peut-être qu'un suivi dans un centre d'addicto serait à  revoir et prendre de la méthadone correctement dans le cadre d'un traitement n'empêche pas de vivre bien au contraire elle apporte stabilité et équlibre..
A bientôt

Peu importe le flacon pourvu qu'on aie l'ivresse..

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majama femme
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Ton post a été déplacé tu es donc dans le bonne rubrique "famille"..Courage à  vous !

Peu importe le flacon pourvu qu'on aie l'ivresse..

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killeuse2luxe femme
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bonjour marie, je tiens a te répondre car la maman de mon ex copain était dans le meme cas que toi son fils a commencé la drogue tres tot, c'est avec lui que j'ai moi meme commencé l'heroine, quand moi j'en suis sorti lui n'a pas réussi a suivre, ses parents on essayé beaucoup de choses mais il n'etait pas près, c'est bete a dire mais il n'etait pas pres a s'en sortir et a mettre des mots sur son mal être, maintenant il a 28 ans  cela fais 6 ans que je ne suis plus avec et il vient tout juste de rentrer dans un centre sur paris, mais de son plein grés il entame sa 3 ème semaines et quand je lui parle il a l'air bien et enfin décidé a tirer un trait sur la drogue, et je pense que ça va marché tout simplement parce qu'il est acteur de sa démarche et non spectateur, c'est dur pour des parents quand ils voient qu'ils ne peuvent pas aider leur enfant mais parfois il faut laisser faire les choses tout en le soutenant dans ses démarches mais le laisser les entreprendre il faut qu'il arrete pour lui et pas pour vous, le garçon dont je vous parle a touché le fond, j'ai cru moi meme que jamais il ne s'en sortirai mais  a 28 ans comme a 24 ans on est pas foutu ! la vie nous apprend de nos erreurs son tour viendra il finira par ouvrir les yeux surtout avec une maman qui le soutient courage a vous

Dernière modification par killeuse2luxe (08 novembre 2015 à  20:27)

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Marie 03 femme
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Merci Majama et Killeuse2luxe,

Quand je lis ce que vous m'écrivez, aujourd'hui, les larmes coulent, je n'arrête pas, tout d'un coup, je me suis sentie moins seule. N'empêche que je n'arrête pas de culpabiliser en permanence, je me dis sans arrêt que j'ai loupé quelque chose dans son éducation, que je l'ai trop gâté, que je lui ai tout fait et que je continue, il me le reproche, qu'il ne sait rien faire. Les médicaments, il n'en veut plus, d'ailleurs il n'a jamais été capable de les prendre correctement, si on lui dit un comprimé, il en prend 10, ça a été très loin, je ne vis pas, je guette tout le temps où il peut être et ce qu'il fait, j'ai souvent été le ramasser dans sa voiture, la nuit avec l'aide de sa soeur (qui n'en peux plus non plus) complètement saoul ou drogué, c'est épuisant. Quand il a été sous métha, c'est vrai que c'était mieux car c'est l'infirmière qui venait lui donner, j'ai été obligée de faire ça, j'en pouvais plus, il exagérait toujours, ça a duré pendant 4 ans, après il a voulu tout arrêter car il voulait aller au Japon, et il sait que ce n'était pas possible sous méthadone. Après il a retravaillé, puis dégringolade de nouveau, il est allé voir notre médecin, mais comme il avait honte et ne voulait pas me le dire, il cachait le subutex et il le snifait la nuit, mais jamais en respectant les doses, puis de nouveau des anti-dépresseurs, puis arrêt de tout d'un coup, plus de subutex ni d'anti-dépresseurs du jour au lendemain, donc état de manque, irritabilité, et j'en passe et pour finir plus de boulot, il n'a pas beaucoup d'amis non plus d'ailleurs ou s'ils lui disent certaines vérités, il se bloque et ne les voie plus et s'enferme à  la maison sans sortir, sauf pour aller voir ceux qu'il ne faudrait pas.Il est allé une seule fois dans un centre à 35 km de chez nous et n'a plus jamais voulu y retourner, ni chez un psy d'ailleurs. Lorsque je lui dit qu'il est malade et qu'il devrait se faire soigner dans un centre, il me dit que c'est moi qui est dingue, on se dispute, il culpabilise, moi aussi, on tourne en rond, je suis malheureuse, et lui se fait du mal dès qu'on en arrive là , il fume aussi du "shit" en permanence, ne dort pratiquement pas, et du coup moi non plus. Je ne m'autorise rien, ne m'éloigne pas de la maison et de mon téléphone car je vis en permanence dans la peur, en fait, je me dis qu'un jour je vais avoir un coup de fil et qu'on me dira qu'il est mort, tout seul dans la nuit quelque part, c'est horrible, et je me dis que ce sera de ma faute parce que je ne fais pas une autre hospitalisation contre son gré, la première a été un échec, il ne veut aller nul part, il dit qu'il n'est pas malade, que c moi, donc il n'y a pas de solution, c pour cela qu'il fallait que je parle à  quelqu'un. En fait, même notre médecin ne sait pas ce qu'il a, à  l'origine, pourquoi il est si sombre, ne pas avoir cette envie de vivre et de faire des choses, il dit en permanence que la vie c de la merde et qu'il va se pendre ou se jeter dans un mur en voiture, comment voulez vous que je ne sois pas terrifiée. Je vous laisse, je vais essayer d'aller dormir un peu, car bien sûr, moi non plus je ne dors presque pas, seulement que je sais qu'il est rentré alors je m'autorise quelques heures de repos. Merci encore de m'avoir répondu, vous m'avez fait du bien.

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killeuse2luxe femme
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Vous ne devez pas culpabiliser, je suis sous methadone depuis 6 ans j'ai 25 ans et j'ai commencé a consommer des drogues a 13 ans et a shooter l'heroine a 15 ans, j'ai eu une enfance difficile ma mere est bipolaire ça n'a pas toujours été facile elle n'a jamais su que je me piquais je ne vivais plus chez elle quand je consommais vraiment, elle a toujours cru que je fumais et elle paniquait deja elle culpabilisait aussi, des raisons de culpabiliser elle en avait beucoup mais pourtant jamais je n'ai dis ou pensé que ma toxicomanie était de la faute de ma mere, je me suis mise dans la drogue seule, avec mes fréquentations et une attirance inexplicable pour les drogues, j'ai une petite soeur de 15 ans elle est tres studieuse et tres sage et pourtant on a la meme mere, certes elle a eu des choses que je n'ai pas eu, un pere aimant et present mais elle a souffert aussi mais n'est pas attiré par les drogues elle est une adolescente facile a vivre contrairement a moi, ma mere nous a elevé de la meme façon je suis tombée dans la drogue, elle non, c'est donc personnel, il ne faut pas culpabiliser, vous n'etes pas la responsable de sa descente aux enfers ou du moins vous n'etes pas la seule responsable, il l'est aussi, il ne me semble pas qu'il soit suivi par un addicto dans un centre spécialisé mais seulement en medecin de famille, il faudrait essayer de le faire suivre labs les gens le comprendront et pourront l'aider vous pouvez vous aussi rencontrer des addictologues et des psy qui vous aideront dans cette epreuve et vous dirons ce qu'il est bon de faire ou pas, ça vous aidera a le comprendre un peu plus, a comprendre un peu la toxicomanie courage a vous
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merci killeuse2luxe, aujourd'hui, il a enfin accepter de reprendre un traitement

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majama femme
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A te lire je me dit qu'il n'aurait pas du arrêter la méthadone d'après se que je comprend il était plus stable quand il la prenais et que sa chute vertigineuse c'est après son voyage et l'arrêt de la métha ..
Ton fils à  "mon avis"mais je suis pas médecin (mais enfin les idées noires ça parle) est en pleine dépression mais il ne faut pas que tu pense comme le dit killeuse que tout est ta faute c'est pas vrai!!
La métha chez certaines personne à  des vertues antidépressive que n'a pas le subutex et certaine personne on un traitement anti dépresseur en plus de leur méthadone et ce porte très bien..
Il est à  mon avis capital qu'il retourne dans un csapa (centre d'addicto) ou toute une équipe pluridisciplinaire pourrait le prendre en charge  infirmier médecin psychologue psychiatre etc.
La dépression est une maladie si c'est réellement de ça qu'il souffre la drogue est surement juste une conséquence d'où l'importance d'essayer de comprendre le fond pour soulager la forme.
Essaie de lui parler de ça.Ton médecin n'est pas habilité a lui délivrer le métha dans un premier temps il faudrait qu'il aille dans ce fameux centre en expliquant que sa vie était beaucoup plus stable à  l'époque ou il prenait de la métha et le mieux serait aussi qu'il puisse déballer qu'il ne pas bien du tout ..
Enfin tu pourras pas le faire à  sa place mais peut-être pourrais tu aborder le fait qu'il était mieux avant qu'il arrête la métha et lui dire qu'au centre il pourrait y avoir acces ..
Marie il faut que tu arrives même si c'est pas simple à  poser toute cette culpabilité tu as tout fait pour ton enfant ce que tu jugeais bon et vu l'attention que tu lui porte je ne pense pas que tu sois une mauvaise mère bien au contraire..
La dépression ça peut arriver à  n'importe qui et chacun y trouve des manière de panser ses maux..
Ton médecin traitant pourrait peut-être lui en parler à  ta place si il se braque quand toi tu aborde le sujet..
Ne t'oublie pas Marie tu as le droit de vivre aussi et tu n'es pas l'entière responsable de ce qu'il vit il faut non plus te laisser culpabiliser et lui donner les tuyaux pour qu'il aille mieux et le laisser ensuite se prendre en charge tu ne pourras pas le sauver et tu vas t'y perdre si tu continu à  ruminer de la sorte..Dans un 1 temps tu peux toi aussi te rendre au centre pour en parler ils seront plus amène de te dire comment faire et seront t'écouter..
J'espère que vous irez bien ..
Je suis de tout cœur avec toi.
Prend soin de TOI aussi
Bye
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merci Majama, aujourd'hui, il a accepté de reprendre un traitement

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Marie 03 femme
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Bonjour Majama et Killeuse2luxe,

Merci à  vous pour vos conseils, après discussion ce matin de bonne heure, mon fils a accepter de nouveau un traitement, après maintes palabres, il a dit oui, je suis donc retourner chez notre médecin traitant pour lui faire represcrire  de la méthadone (elle peut le faire pour 14 jours) car nous habitons assez loin du centre AMPA, c'est  un premier pas pour éviter qu'il ne retourne chercher de la drogue cette nuit. Par contre, j'ai envie de repasser par notre infirmière pour qu'elle apporte sa dose journalière, je ne me sens plus capable de gérer le stock qu'il y aura à  la maison, et j'ai peur qu'il exagère et qu'il ne prenne pas sa dose correctement et qu'il revende le reste, j'ai peur de ça, mais je ne sais pas comment il va le prendre, j'attends sa réaction tout à  l'heure et j'angoisse car je sais ce qu'il va me répondre, que je ne lui fais pas confiance. Ai je tort ou raison, je ne sais pas comment faire, qu'en pensez vous vous? j'espère de tout coeur qu'on ne va pas se redisputer pour ça. Merci encore à  vous, vous m'avez fait beaucoup de bien, je me sens moins seule et le fait de pouvoir parler sans être jugée m'a un peu apaisée. A plus tard pour vos réponses et merci encore, ça fait du bien.

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majama femme
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635 messages
Je sais pas quoi te répondre au sujet de gérer sa métha je pense qu'il a aussi besoin que tu lui fasses confiance,c'est déjà  un grand pas qu'il accepte de reprendre son TTT !!
Tu peux peut-être,juste lui suggérer de la le lui garder si lui ne se sent pas de respecter les posologies mais pas lui dire je vais gérer à  ta place mais plutôt j'ai confiance en toi mais si tu doute ou si t'as besoin je peux le faire pour toi.
C'est cool si tu te sent mieux et c'est cool surtout qu'il décide de reprendre son TTT .
A bientôt souffle un peu Marie tu l'as bien mérité !!

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Intervenant Nuit Blanche homme
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Bonjour Marie,

Votre situation est très délicate mais pas infranchissable
Déjà  c'est quoi ce médecin qui dit que ton fils est foutu ?????? Il faudrait aller le revoir et lui demander sur quoi il se base... voir le dénoncer pour ne plus qu'il pratique !!!
Dans certaines situations complexes, il faut toujours l'avis de 2 ou 3 médecins et surtout des personnes qui ont l'habitude de ce genre de situation.

Tu as eu de très bons conseils de Majama et Killeuse2luxe
J'aimerais ajouter quelques éléments :
Si ton fils te dis que tu l'a trop couvé, materné, il faut l'écouter et le prendre en compte... peut être que c'est le cas, car dans ce que je lis, tu veux tout faire pour lui alors qu'à  son âge, c'est à  lui de se prendre en charge. Meme le boulot c'est toi qui lui a trouvé donc il a besoin d'espace je pense, qu'on lui fasse confiance, même si ses démarches ne fonctionnent pas du 1er coup. Si il a décidé ce matin de reprendre la metha c'est qu'il veux s'en sortir... et il fera le nécessaire quand ce sera le bon moment pour lui.

La culpabilité est certes inutile mais la remise en question est importante. Il n'y a pas d'éducation idéale. Un excès de contrôle sur son enfant ou un excès de laxisme aura différentes conséquences ou les mêmes selon le parcours, le vécu, la famille. La culpabilité empêche d'accepter la situation tel qu'elle est. Toi tu culpabilise, lui il dois en rajouter et ça monte crescendo. Un cercle vicieux ou tout le monde souffre.

J'ai compris qu'il y avait une soeur ! A t'il un père ou y a t'il un autre homme à  la maison ?
Je sens mais peut être que je me trompe qu'il manque de cadre paternel ou de modèle masculin de référence

INB

Intervenant Nuit Blanche - Action de réduction des risques en milieu festif à  Genève - www.nuit-blanche.ch

Travail photographique personnel : www.regards-et-perceptions.com

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Melanie85 femme
Nouveau Psycho
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186 messages
Bonjour Marie,

Je vais essayer de répondre à  certaines de tes questions. Car comme toi je me suis posé la question du pourquoi.
Pourquoi consommons nous des drogues?
Et étant moi-même maman et ancienne consommatrice , je me suis demandé si mes enfants pouvaient en arrivé à  consommer un jour .
Après de nombreuses lectures j'en suis arrivé à  la conclusion qu'il y a plusieurs facteurs qui entre en compte, le tempérament de l'enfant, l'éducation, la capacité de résilience quand l'enfant vit des drames, une rencontre un moment donné de la vie...
Mais dans ton histoire il apparaît clairement qu'il y a un manque de confiance en toi-même et ton fils. Pour t'aider à  prendre conscience qu'il faut changer ton comportement envers ton fils si tu désir l'aidé, j'aimerais te lire un passage d'un livre qui s'appelle pour" une enfance heureuse , repenser l'éducation à  la lumière des dernières découverte sur le cerveau."

L'amour inconditionnel nourrit l'enfant et lui permet de grandir harmonieusement . Quand l'enfant reçois cet amour, il ressent un profond sentiment de sécurité intérieure ,de confiance ,de paix et développe une juste estime de lui-même .Sa confiance en lui l ouvres aux autres et à  la vie .Cette nourriture indispensable à  offrir à  l'enfant peut être absente .Certains parents ne peuvent donner cet amour qui n'ont jamais recu .Parfois, le parent pense aimer son enfant en le félicitant uniquement lorsque il obéit ou a de bonnes notes à  l'école. L'enfant est alors désorienté ,ne sait plus qui il est .Il se perd ,ils ne se sent pas aimé pour lui-même mais pour se qui satisfait ,contente ses parents.

La confiance

La confiance est intimement liée à  l'amour .Elle y prend sa source. La confiance en soi, dans la vie ,ne se décide pas. Elle nous est donnée par les autres, d'abord par les parents puis par l'entourage.
Quand l'enfant entend<<je te fais confiance, je fais confiance en qui tu es >>ou << tu es capable de vivre et de bien vivre>> ses paroles résonnent en lui comme une autorisation, un encouragement à  vivre .
Une ambiance familiale aimante, chaleureuse, non jugeante crée de la confiance ,un sentiment de sécurité ,de sûreté. Les parents connaissent les qualités et les capacités de leur enfant ,ils l' encouragent. L'enfant se sent alors en confiance avec ses parents, il développe grâce à  ce sentiment intérieur de sécurité profonde de la confiance en lui-même qui l'aide à  se connaître et agir. Oui je peux affirmer ce que j'aime, ce que je suis et je suis capable d'entreprendre. Cette confiance réciproque est la base d'une spirale vertueuse ,la vie devient plus facile, plus légère. La confiance donner à  l'enfant construit son image ,son estime de lui-même, si quelqu'un me fais confiance alors je suis quelqu'un de bien. Le point de départ pour grandir, pour s'épanouir, plonge ses racines dans la confiance reçu de la part de ce que l'on estime ,de ceux qui sont une référence. Quand la confiance n'est pas au rendez-vous ,l'horizon est sombre pour l'enfant ,les parents vivent dans l'inquiétude, le surveille, le contrôle .
La vie est difficile ,éprouvante pour les parents et pour l'enfant .Dès tout-petit, il entend <<qu'est-ce que tu vas encore inventer comme bêtise aujourd'hui >>ces paroles de doute ,de suspicion ,sont un venin.
Elle exerce sur lui une pression continuelle << mes parents pensent que je ne suis capable de rien>>.Et se que les parents redoutent arrivent, le cercle vicieux s'enclenche cela amène les parents à  le dénigrer de plus en plus. Tu es vraiment un incapable qu'est-ce que je vais faire de toi, encore une bêtise, cela ne m'étonne pas de toi ,qu'est-ce que tu es maladroit tu fais toujours tout tomber ,j'en ai ras-le-bol de toi .Ces mots blessants, humiliant ,distiller au fil des jours s'insinue au coeur de l'enfant comme un poison et détruisent sa propre image, il finit par croire ce que les autres disent de lui .
Oui je suis nul c'est vrai.
L'enfant est en  état d' insécurité intérieure vis-à -vis de ses parents et de lui-même, doute de lui ,de ses capacités.
Il manque d'assurance ,devient méfiant, renfermé n'ose plus s'exprimer, ni entreprendre .Sans confiance, l'enfant craint de ne pas être aimé. Il est le méchant, mauvais ,bon à  rien .
Il s'accroche alors à  ses parents en quête de marques d'affection ,il ne peut être autonome ,il reste dans la dépendance dans l'attente de l'affection de ses parents.

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thierry97 homme
Nouveau Psycho
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Oui Melanie 85 mais la n'est pas le probleme . Le fils de Marie n'est plus un enfant c'est un homme . Enfin au sens littéral du terme car etre un homme c'est avant tout savoir s'assumer ,se prendre en charge et accepter la vie telle qu'elle est avec ses malheurs ,ses contraintes et ses échecs .

Le probleme de ton fils Marie est qu'il est dépressif . Il lui faut avant tout du courage et de la motivation pour sortir la tete hors de l'eau . Prendre un traitement c'est bien mais sans suivi psychologique cela revient a traiter les symptômes mais pas la cause . Enfin a mon humble avis .

S'il refuse de voir un psy , ce n'est pas un drame , le plus important c'est qu'il sorte de son isolement et qu'il parle de ses souffrances . C'est pourquoi je pense qu' il serait vraiment bien pour lui de s'inscrire sur la plate forme de psychoActif . Le simple fait de discuter avec des gens qui ont ou ont eu les mêmes problèmes que lui ne pourra etre que bénéfique . D'une part il verra qu'il n'y a pas de fatalité et qu'il est toujours possible de s'en sortir  . D'autre part ce peut etre l'occasion de comprendre l'origine de sa consommation et de mieux en appréhender les conséquences pour lui et son entourage familial .

Thierry97

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Melanie85 femme
Nouveau Psycho
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186 messages
Thierry,

Si je pense qu'il est en parti là  le problème.
En tout cas le problème relationnel entre Marie et son fils.
Et même si il n'est plus un enfant,la vision que Marie a de lui  peut influencer son comportement,même si il y a un problème de dépression derrière tout cela.
Les problèmes dépressifs peuvent venir de plein de choses ,mais quand on veut aider un proche,il faut absolument de la confiance en l'autre.
Surtout si c'est un parents,encore plus une maman.
Le seul conseils que je peu donner,c'est de t occuper de toi,Marie.De faire confiance à  ton fils,de l'accepter avec ses travers et de lâcher prise.   
Si il veut se droguer,c'est son problème.Si il a besoin de toi,tu seras là  pour le soutenir

Dernière modification par Melanie85 (09 novembre 2015 à  20:45)

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Marie 03 femme
Nouveau membre
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14 messages
bonsoir à  tous, Melanie, Thierry, Majama, et Intervenant nuit blanche,

Que ça fait du bien pour une fois d'avoir des personnes qui ne jugent pas, qui "m'écoute" si je puis dire et qui m'aide sans juger! il y a des années que je n'ai pas eu tout cela. j'avais dû m'adresser aux mauvaises personnes depuis si longtemps.
Ce qui me stupéfie, c'est que tous vous avez senti des vérités à  travers mes écrits, et que tous vous avez parlé de CONFIANCE, et oui, mon fils manque de confiance en lui, c sûr, et oui, c un homme, et oui, je ne le lâche pas et ça le gonfle! Mais aussi, comme le disait Mélanie, certains enfants ont un tempérament plus fort que d'autres, et d'aussi loin que je me souvienne, c'était le cas de mon fils, à  savoir qu'il ne veut pas entrer dans quelque moule que ce soit! et nous bien sur les parents on voudrait l'inverse!
Vous avez raison quand vous dîtes que moi aussi, je dois me corriger, je le sais, mais j'ai du mal!ce sont des habitudes ancrées depuis longtemps que peut être je ne m'en rend pas compte et c'est devenu des automatisme, cela dure depuis 8 ans maintenant, alors forcement, j'ai du mal à  lâcher prise, c comme si je le faisais il lui arriverait malheur, je vois cela comme ça, j'ai tout le temps peur pour lui mais bien sûr il en peut plus. Quand il a marre de tout, il finit toujours pas se faire du mal, il essaye de le cacher dans un premier temps, mais il finit toujours par venir me le dire et la spirale recommence.
Pour répondre à  Intervenant Nuit Blanche, oui, j'ai un mari aimant, mais qui n'est pas à  la maison en permanence car il travaille en région Ile de France et rentre tous les 10.15 jours,donc, ce n'est pas facile et il ne voit pas toujours hélas ce qui se passe ici. Mais il pense comme vous tous, que je devrais faire confiance à  notre fils, lui lâcher la grappe, ne pas tout faire à  sa place, le responsabiliser, bref,lui laisser faire ses choix et le laisser vivre!!! donc, c'est un sujet tendu entre nous, mais les relations avec son fils sont bonnes car il ne parle jamais de son état avec lui, ne lui dis jamais fais pas ci fais pas ça,! bref, cela ne se passe pas trop mal à  vrai dire avec son papa, qui est d'un naturel calme. Par contre, aujourd'hui, il a décidé de reprendre son traitement de métha, mais il ne veut pas qu'on lui dise, il a quand même peur de sa réaction et je pense qu'il a honte. Mais moi, je le sais, et maintenant, je suis le "cul" entre 2 chaises car mon fils me dit de ne pas lui dire! et ça continue, je ne sais pas quoi faire, et je vais devoir porter cela encore . Heureusement ma fille est absente en ce moment, car elle aussi ne supporte plus cette situation, elle me dit qu'elle aussi elle existe et que j'ai 2 enfants mais que j'ai tendance à  en oublier un en route. Mais ma fille est l'opposée de son frère, elle a été facile, elle réussit ses études, elle est d'ailleurs à  l'étranger pour cela, mais elle a vécu des scènes difficiles et peut être qu'elle lui en veut de l'attention qu'il mobilise avec moi, qu'elle est peut être jalouse, je ne sais pas. Mais peut être que lui aussi il est jaloux car elle réussit! on est quand même un peu perdus, et pas heureux, car malgré tout, on s'aime les uns les autres, j'en suis sûre!
Pour en revenir au psy, le dernier qu'il a vu, c'était en septembre, et quand ça été le tour à  mon fils après 2 h d'attente dans un cabinet bondé, il lui a dit, non mais tu as vu tous ces dingues! et si tu es venu pour que je te refile des cachets, t'en aura pas, à  part ça , qu'est ce que t'as? mon fils n'a pas voulu y retourner, de tous les psychiatres ou psychologues qu'il  a pu voir, il m'a dit personne ne trouvera ce que j'ai. Et celui qui lui a nous a dit qu'il était foutu, est un grand directeur de centre de notre région!
Par contre, je vais essayer de lui dire s'il veux essayer de parler ici sur ce sîte, mais dans quelle rubrique me conseiller vous? et il faut qu'il crée son propre compte, en même temps j'ai peur qu'il tombe sur mes poste à  moi et que ça ne lui convienne pas, cela risque encore de déclancher  une dispute, même si on ne vous connait pas. Je ne sais pas, je vais essayer, mais aujourd'hui, j'ai été un peu moins malheureuse et stressée, déjà  qu'il accepte son traitement et surtout d'avoir eu votre soutien à  tous, cela m'a fait un bien fou après toute ses années à  être seule à  porter tout cela et pour cela je vous dis un grand MERCI, merci pour vos encouragements et vos conseils. Je trouve que c'est rare dans le monde ou l'on vit. voilà , vous en savez un peu plus, mais peut être que le mal vient de moi finalement!

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majama femme
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Je pense que tu devrais respecter son choix de pas dire à  ton mari qu'il reprend son traitement.
Le moment viendra probablement ou lui si il va mieux il pourra dire c'est grace à  ce TTT.
Pour l'instant il doit ce dire c'est pas sur que ça marche,laisse lui le temps de se rendre compte que grâce à  la Métha il se stabilisera peut-être,lui aussi à  besoin de se faire ses propres preuves il doit douter de lui même en ce moment laisse lui un peu de temps avant d'aborder le sujet avec ton mari..
Ca lui prouvera aussi que toi tu lui fait confiance et qu'il peut avoir confiance en toi.
Puis je te conseil de lire des témoignage sur les TSO pour que toi tu puisses comprendre que l'arrêter de but en blanc c'est quasi voué à  l'échec et tu pourrais ainsi comprendre de plus prêt ce que vie ton fils .
Prends soin de toi Marie et laisse ton fiston essayé de s'envoler prendre sa route en main qui j'espère sera bien plus sereine..
Bien à  vous

Peu importe le flacon pourvu qu'on aie l'ivresse..

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majama femme
Adhérent PsychoACTIF
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Ps:Les psychologues et psychiatres il faut en essayer plusieurs jusqu'à  ce qu'on tombe sur celui qui nous convient c'est pas toujours simple mais à  mon avis c'est un élément important pour aller mieux..

Peu importe le flacon pourvu qu'on aie l'ivresse..

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prescripteur homme
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Inscrit le 22 Feb 2008
11884 messages
Bonjour Marie,
en plus il faut aussi que ton fils aille voir le psychologue ou le psychiatre en se disant qu'il peut vraiment l'aider et en faisant tout pour cela. Tant qu'il aura l'idée qu'aucun psychiatre ne pourra trouver ce qu'il a et l'aider, ses prévisions se réaliseront. C'est d'ailleurs une attitude assez courante.

C'est, par exemple, comme avec les profs. Il y en a des bons et des mauvais, comme des médecins et de tous les autres métiers, mais si on ne compte que sur un très bon prof exceptionnel pour réussir on sera souvent en difficulté.  En pratique on réussit par ce qu'on fait soi même des efforts et qu'on arrive à  tirer le maximum des profs qu'on rencontre.

Pour les psychiatres c'est pareil, il faut tirer le maximum de la relation et pour cela il faut aussi AIDER le professionnel, au lieu de se réjouir de voir qu'il n'y comprend rien et qu'on a bien raison de s'en méfier. (en éliminant évidemment ceux qui sont réellement très mauvais mais tous ne le sont pas. Si tous ceux qu'on rencontre sont "nuls", il faut se poser des questions.).

Donc commence par encourager ton fils à  reconnaitre qu'IL a des soucis de santé et que ce n'est pas tous les autres qui sont malades et qui n'y comprennent rien. Et que s'il veut vraiment etre aidé, alors il rencontrera des soignants imparfaits mais qui pourront quand même collectivement l'aider. C'est notre sort à  tous !! Et que chercher de l'aide c'est POUR lui et pas CONTRE les soignants.

Tu connais peut etre l'histoire du gars qui est sur l'autoroute et qui entend à  la radio qu'il y a un conducteur à  contre sens et qui dit à  sa femme.

C'est pas un, ils sont tous à  contre sens.

Mais ne te précipite pas,  reconnaitre ses problèmes demande du temps et dans une certaine mesure une "zone" de tranquillité où se poser et réflechir.

Je pense aussi que sa soeur pose probleme car si elle est posée en modèle de réussite, alors il n'a aucune chance de revenir à  son niveau. Donc il me parait important de bien faire sentir que chacun "réussit" à  sa manière et qu'il ne doit pas faire une compétition avec elle.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (10 novembre 2015 à  08:36)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Marie 03 femme
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14 messages
Bonjour Majama et Prescripteur,

Merci pour vos encouragements, ça me fait vraiment du bien de vous parler.
Comme tu le dis Majama, j'ai décidé de ne rien dire à  son père pour le traitement, je lui ai laissé son sac de métha, on verra bien,même si j'ai peur.
Pour le psy, il ne veut rien entendre pour le moment, donc pour l'amener à  aller en voir un autre, je ne pense pas que ce soit possible pour le moment.
Notre médecin traitant va lui reproposer de rentrer en clinique pour les addictions, mais là  encore, je pense que c mort d'avance.
Je sens quand même qu'il a vu qu'il a encore déconné et qu'il veut s'en sortir tout seul.
Quand il a voulu aller au Japon, il a tout arrêter progressivement, mais peut être trop vite quand même car dès qu'il est revenu, il s'est mis à  boire plus évidemment et ça a continué sur son lieu travail ou il y avait du stress aussi, et il a fini par en partir aussi.
Donc voilà  où on en est, il navigue la nuit, dort le jour, fume plus que de raison et ça m'inquiète beaucoup.
Excusez moi pour tout ça, je vais finir par vous gonfler, les TSO, je suis désolée, je ne sais pas ce que c'est non plus, j'ai pas tellement l'habitude avec les ordi non plus. Pardon
Bonne journée à  vous et merci encore

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Marie 03 femme
Nouveau membre
Inscrit le 07 Nov 2015
14 messages
Majama,

Peux tu stp rediriger mes posts et  vos réponses sur votre sîte et plus sur notre boîte mail perso, j'ai trop peur qu'il le découvre, je préfère venir sur le site et m'enlever une angoisse de plus et avoir mon petit coin pour moi pour une fois. est-ce possible?
A plus tard et bonne journée à  vous

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majama femme
Adhérent PsychoACTIF
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635 messages
Coucou Marie je ne comprend pas bien ce que tu me demande et je ne peux rien déplacer l'autre jour c'est un modérateur qui a déplacer la discussion je peux pas le faire moi. Je comprend que tu préfèrerais qu'on discute en message privé?

Peu importe le flacon pourvu qu'on aie l'ivresse..

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majama femme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 12 Nov 2014
635 messages
Ou ton fils va venir consulter le site et tu voudrais que la discution disparaisse?
En tout cas je n'ai aucun pouvoir la dessus seul un modérateur peut le faire.

Peu importe le flacon pourvu qu'on aie l'ivresse..

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prescripteur homme
Modérateur
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11884 messages
Oui envoie un MP (message privé) à  Pierre, qui peut supprimer tous tes messages.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Marie 03 femme
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Inscrit le 07 Nov 2015
14 messages
c oui qu'il faut aller pour envoyer un message privé à  Pierre, je ne sais pas,, désolée, je suis une grosse naze, pardon!
merci à  vous de votre soutien, ça me fait vraiment du bien

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prescripteur homme
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Inscrit le 22 Feb 2008
11884 messages
Je le signale à  Pierre
Amicalement
Reputation de ce post
 
Merciiiiiiiiii pour le service

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Marie 03 femme
Nouveau membre
Inscrit le 07 Nov 2015
14 messages
Bonjour à  Tous,

Depuis que mon fils a décidé de reprendre son traitement de méthadone, il est pris de mouvements incontrôlés de ses bras et jambes qu'il ne peut pas arrêter,est-ce normal? Je n'avais jamais vu cela avant, on dirait qu'il a des tics nerveux incontrôlables, de plus il se gratte et il a des boutons rouge sur le visage, est-ce que c'est grave?
A plus vous tous et merci
Marie

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majama femme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 12 Nov 2014
635 messages
Salut Marie,

Prescripteur pourra t'éclairer surement.
A t-il d'autre symptômes? Appel un médecin juste pour avoir un avis c'est plus prudent je pense !

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stella femme
Psycho junior
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363 messages
Mmmmh c'est étrange. Ça ne ressemble pas trop aux effets de le méthadone. Il y a peut être quelques chose d'autre derrière. Je pense également qu'il serait bon de consulter un médecin.

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
11884 messages
Oui, ce n'est pas du tout typique de la methadone. Il faut en effet consulter mais aussi si possible savoir s'il a pris autre chose (legal ou illegal) = codeine , amphet, neuroleptiques, autres médicaments ?? par exemple , car le diagnostic et le traitement peuvent être spécifiques. Je pense que le mieux c'est les urgences car il y a eventuellement plusieurs specialistes consultables.
A t il d'autres problèmes de santé ?
Et puis le traitement à  la Methadone ne se reprend pas à  la même dose s'il y a une interruption même de quelques jours. S'il a fait la reprise de lui même il faut là  aussi baisser et aller consulter.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (11 novembre 2015 à  18:10)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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