Parler de ses conso, le dilemme mensonge / honnêteté

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Mister No homme
Pussy time
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8406 messages

On entre dans un truc plus général mais pas inintéressant non plus. Parce qu'en fait le pbème n'est pas de dire ou de ne pas dire ses consos, mais comment va-t-il, va-t'elle le prendre ?

Bin si, le problème c'est avant tout la franchise, l'honnêteté comme ciment dans un couple mais on dirait que ça t'échappe.

Finalement cette question elle se pose sur beaucoup de choses, admettons que je vote FN (c'est un exemple bordel, je vote à gauche), est-ce que je vais le dire à ma moitié ?
J'aime regarder des films de boule avant de me jeter sur ma meuf, comment va-t'elle le prendre ?
J'ai un peu flirté avec sa cousine, bon OK un peu plus que "flirter", comment va-t'elle l'accepter ?
Et je crois que l'on peut dérouler les exemples à l'infini...

C'est bon, ça suffit...
Pas terrible les comparaisons avec l'usage de produit dans un couple. Gerbant. gerbe

Dernière modification par Mister No (13 décembre 2017 à  10:24)


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thecheshirecat homme
Psycho sénior
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839 messages
Les exemples ne sont pas forcément heureux, mais ton message Mister No, semble être une condamnation du point de vue de Caïn.
Désolé, ça me paraît être une posture moralisatrice tout aussi douteuse. Ca me paraît une bonne chose que Caïn essaie d'exprimer un point de vue nuancé.

Personne ne prétend que mentir sur ses consommations est une panacée, mais je pense qu'on ne peut pas faire l'économie du contexte sur des questions telles que celle là, et toute posture qui ferait une généralisation au mieux, incomplète et au pire, dangereuse et culpabilisante.

Je ne vois pas comment vous pouvez vous permettre de décréter que garder sa consommation pour soi condamne un couple à se construire sur de mauvaises bases. C'est comme si je disais "ceux qui dévoilent leur consommation à leur moitié(e) soulagent avant tout leur conscience, c'est de l'égoïsme pur et dur" comme une vérité générale. Ce serait faux et méprisant.

Foutu citron.

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Recklinghausen homme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 09 Mar 2015
6185 messages
Salut,

Mes consos font partie de moi. Une partie intégrante.

Je suis à prendre en L'état... Ou pas.

Je ne me sens pas l'obligation de dissimuler qui je suis pour ne pas vivre seul.

Je respecte la moitié car elle sait qui je suis. Et je n'ai pas honte de ce que je suis.

Elle a le choix de rester à mes côtés... Ou pas.

Elle ne sera pas désemparée en apprenant une de mes addictions.

Tout est... Clair.

Ce n'est pas pour cela que je ne garde pas une part de jardin secret, tout comme elle de son côté.

Mais les choses fondamentales ( et JE pense que mes addictions en font partie ) ont toutes été abordées.

Il n'y a aucun jugement et si mon attitude fait culpabiliser certain(e)s, j'en suis navré.

Mais une chose est sûre, JE préfère vivre seul plutôt que de nier qui je suis.

@ +


Reck.
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C'est également ma philosophie et depuis toujours - ElS
 
Totalement d'accord, à prendre ou à laisser - Pory

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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thecheshirecat homme
Psycho sénior
Inscrit le 09 May 2017
839 messages
Oui Reck, j'ai bien compris que c'était ton point de vue.
Moi j"ai fait le choix de ne pas en parler, pour plusieurs raisons qui tiennent au contexte de mon couple, et je n'ai pas du tout l'impression de me renier, au contraire.

Plutôt de prendre mes responsabilités en infligeant pas à ma compagne, qui a déjà assez de souffrances à gérer, une inquiétude supplémentaire et dispensable qui lui ferait plus de mal à elle qu'elle ne m'en fait à moi. Je n'ai pas du tout l'impression de faire un choix égoïste, au contraire, cela me faciliterait la vie d'en parler , mais cela compliquerait la sienne.

Je n'ai pas vraiment de problèmes avec ça, donc la culpabilité ça va, te fais pas de bile,  je ne me sens pas moins légitime dans mon point de vue que vous wink. C'est une autre vision de ce qui est prioritaire dans un couple.

En revanche, je sais que ma vision des choses n'est pas une vérité générale, et je ne me permettrais pas de la présenter comme telle.

Bin si, le problème c'est avant tout la franchise, l'honnêteté comme ciment dans un couple mais on dirait que ça t'échappe.

c'est davantage ça que je relevais dans le post de Mister No.


Foutu citron.

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Caïn homme
PsychoAddict
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2003 messages
Ce que je trouve intéressant dans les témoignages de Reck et du Déchirecat, c'est que les deux ont su s'adapter à leur conjoint. Et c'est ce qu'il se passe avec la personne qu'on aime en général. On trouve, ou au moins on essaie, la bonne distance, le bon rapport aux choses. C'est l'avantage des couples qui durent, même s'il y a des frictions, elles sont même parfois nécessaires, on parvient à trouver l'équilibre.
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Tout à fait d'accord sur le besoin d'équilibre du couple !! Reck.

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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Anonyme9404
Invité
Salut à tous, je me la ramène juste pour vous dire que j'ai beaucoup aimé vous lire, et que cette discussion est très intéressante, vraiment...

J'ai vécu un expérience héroïne en couple, et ce que je peux dire c'est qu'au départ, c'était cool, on se disait tout et au fur et à mesure du temps, la relation s'est ternis, et c'est devenu n'importe quoi !

Au départ c'était confiance (on se disait tout), c'était partage (on partageait tout), c'était de la joie (on aimait se défoncer ensemble, et faire l'amour jusqu'à pas d'heure) ...

Mais au fur et à mesure du temps, ça s'est dégradé, je peux aujourd'hui admettre que j'en suis fortement la coupable, c'est cet homme là qui m'a fais découvert l'héroïne, il avait beaucoup plus d'expérience que moi, et gérer mieux que moi.

Je devais avoir à peine 22 ans... et lui 26 ans !

J'aurais dû plusieurs fois le suivre dans ces faits et gestes, et sa sagesse et son expérience, ce qui aurait en plus permis de rendre notre couple plus solide, plus confiant, plus aimant, mais je devenais incontrôlable, et indomptable.

J'étais qu'une gamine sans expériences. Sans maîtrise de son corps émotionnel.

Même par amour, ces mots ne suffisaient plus à me calmer, j'y arrivais plus, et pourtant je l'aimais.
Mais elle a finit par tout contrôler dans ma vie l'héroïne.

Il s'en ai beaucoup voulu, il m'a vu complètement tomber au dedans...
Et pour moi les manques devenaient ingérable, même si je trouvais un p'tit truc pour me calmer physiquement, psychologiquement j'étais attachée à elle, à l'héroïne !

Donc petit à petit, cachoteries, et lui aussi.
Voir même revente avec mon propre mec, j'allais me chercher gros, et je lui en revendais etc.

Ensuite, on ne partageait plus rien, je dormais même plus avec lui, je préférais rester sur le canapé à piquer du nez.

Ensuite, c'est devenu passionnel entre lui et moi, alors qu'au départ c'était fusionnel

On s'aimait, mais on se criait dessus.
Voir même on s'est foutu sur la gueule plus d'une fois, mais sans se faire trop de mal.
On voulait pas se faire du mal.

Et puis des histoires avec d'autres personnes ont remué le couteau dans la plaie, des mensonges, de la jalousie, et tout et tout, c'était devenu ingérable.

Donc c'est chaud de contrôler cela à deux, lorsque les deux membres du couples consomment de l'héroïne, et je dirais surtout ceci à cause du manque de maturité soit de l'un des deux, ou bien des deux !

Pour rien au monde j'aurais envie de revivre cela, et pour ma part, désormais je pense comme d'autres l'ont dis au dessus, j'envisagerais plus du tout de me mettre avec quelqu'un qui consommerait...

Même de l'alcool, ou autres choses légales.
Après l'amour non plus ça se contrôle pas vraiment, donc je ne sais pas si ce que je dis à réellement de la valeur.

Mais les opiacés, en couples en ayant moins de 30 ans, et donc très peu d'expérience.... bah bof bof, et bon courage, c'est aussi ce que je souhaite faire comprendre à ceux qui lisent, et qui pourrait se voir dans mon témoignage.

Si par nature, la fille a une tendance à être têtue, et à ne pas avoir peur, alors, pour le mec ça peut vite déraper, et devenir incontrôlable.

Mais je tiens à rebondir sur le témoignage de cette fille toxique, je tiens à dire que ceci, ce genre de situations n'arrivent pas que dans le milieu de la drogue.

Des filles toxiques qui dépouillent les mecs il y en a malheureusement partout....
Sans qu'elles aient un lien avec de la drogue.

Donc il ne faut pas non plus stigmatiser les junkies femelles.
Et des mecs qui abusent de quelques manières que se soit, il y en a partout aussi !

Mon Fère s'est fait avoir, cette fille étudiait, elle était à BAC+ 5, et d'autres choses, bref, elle a arnaqué mon frère, c'est lui qui lui a tout payé, ses voyages, ses études, et une fois qu'il avait plus rien sur le compte, elle a mit dehors.
Il s'est suicidé... !!!!

Elle lui a tout pris, son amour propre, sa dignité, son argent, sa confiance, tout de chez tout, elle l'a manipulé par tous les pores de sa peau, il a JAMAIS réussis à s'en remettre de la manière dont elle s'y est pris pour lui prendre tout ce qu'il avait...

Et pourtant, cette fille est en apparence diplômée, polie et j'en passe, aucune drogue.

Juste pour dire qu'une fille non tox peut tout aussi bien faire vivre un enfer à d'autres. Et être toxique. Croire ou penser une seule seconde qu'on peut s'en sortir avec une non tox est une erreur. Enfin serait une erreur.

Désolée pour le manque de clarté, j'ai un beau de mal à exprimer le fond de ma pensée, et si je suis pas claire, vous aurez qu'à me dire.


Baiala,

Dernière modification par Anonyme9404 (13 décembre 2017 à  16:24)

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Pour le rappel des évidences,et ce témoignage touchant :l Lalie
 
Quelle jolie partage :) Reck.
 

Dreamyn
Psycho junior
Inscrit le 20 Sep 2017
295 messages
Merci à tous de participer à ce thread qui m'aide à y voir plus clair :)

Pour l'instant je suis plutôt dans l'optique de TTC, même si je peux entendre d'autres points de vues et que je serai peut-être amenée à changer de discours dans un futur plus ou moins proche. Je préférerai vivre dans l’honnêteté comme toi Reck, mais ça pourrait bien signifier la fin de mon couple. J'étais heureuse avant de le rencontrer mais j'ai l'impression d'être plus heureuse maintenant, même si je ne lui dit pas tout-tout. Je pense que la taille de nos jardins secrets est propre à chacun, on y met tous des choses différentes, il n'y a pas à juger.

Moi aussi ça me fait tiquer d'entendre une réflexion telle que l'honnêteté comme ciment dans le couple (Mister No). A mon avis un couple c'est une entité toujours en évolution, une relation qui continue de se construire à mesure que chacune des parties (les membres du couple) évolue dans sa vie, modifie ses manières de penser, vit tout simplement... Aucun être humain n'est figé dans ce qu'il est, alors les couples sont toujours amenés à évoluer. Si un couple ne devait se construire que sur la franchise, je pense qu'il n'y en existerait pas beaucoup... Lorsqu'on se met en couple on se montre sous un jour favorable, on ne met pas sur la table tous ses défauts dès le premier jour... Dévoiler des bribes de son passé ne se fait pas en un jour et, quand on ne vit pas ensemble, connaitre les petites habitudes de son conjoint (les addictions entre autres) prend du temps, si ce n'est pas immédiatement visible

Bref, jusqu'à maintenant l’honnêteté faciliterait ma vie mais pas la sienne (à mon avis). Je souffre de mes mensonges, de mes omissions, c'est un peu la galère mais c'est "moins pire".. La franchise pourrait briser mon couple et surtout faire souffrir mon copain inutilement. Il a une vie pas facile et notre relation est assez complexe (pas à cause de la drogue) du coup il me demande souvent si je suis heureuse avec lui. Je ne voudrait pas que le dévoilement de mon addiction puisse lui faire penser le contraire... Pour tâter le terrain, je lui parle de mon addiction au tabac mais ce que je reçois en réponse me fait dire qu'il va me falloir drôlement enrober mon histoire pour qu'il comprenne voire accepte mon amour pour les opiacés. Ça l'angoisse déjà que je fume des clopes parce qu'il se dit que le jours où on ira dans son pays, il lui faudra se mettre à fumer pour que ce ne soit pas trop "étrange" que ça femme fume surpris La pression de la société et/ou de la famille n'est pas la même pour tous et partout dans le monde sad

Dernière modification par Dreamyn (13 décembre 2017 à  16:31)

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Mister No homme
Pussy time
Inscrit le 04 Aug 2014
8406 messages

Moi aussi ça me fait tiquer d'entendre une réflexion telle que l'honnêteté comme ciment dans le couple (Mister No). A mon avis un couple c'est une entité toujours en évolution, une relation qui continue de se construire à mesure que chacune des parties (les membres du couple) évolue dans sa vie, modifie ses manières de penser, vit tout simplement

Ma conso fait partie de ma personnalité, de mon mode de vie... Je n'imagine pas vire en couple dans un tel déni de ma personne. Après, le terme d’honnêteté est dur à digérer et moralisateur, il me semble que j'aurais du parler d'intégrité de la personne. Je ne m'imagine pas vivre avec une personne qui rejette une partie de mon identité. Après pour l’honnêteté, honnêtement, je n'ai pas de leçon à donner, j'ai du apprendre.

Dévoiler des bribes de son passé ne se fait pas en un jour

Je ne parle pas d'une situation au passé, mais d'une situation au présent.

La franchise pourrait briser mon couple et surtout faire souffrir mon copain inutilement.

Tant que la situation n'est pas claire, soit l'un soit l'autre souffrent de cette forme de déni ou de mensonge, même si ce dernier est voulu pour une bonne cause.

Ça l'angoisse déjà que je fume des clopes parce qu'il se dit que le jours où on ira dans son pays, il lui faudra se mettre à fumer pour que ce ne soit pas trop "étrange" que ça femme fume surpris La pression de la société et/ou de la famille n'est pas la même pour tous et partout dans le monde sad

A un moment donné, chacun choisit ou non de céder à la pression, et parfois, cela implique un coupage de ponts familiaux.

Dernière modification par Mister No (14 décembre 2017 à  07:53)


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filousky homme
Modérateur
Inscrit le 14 Dec 2008
11530 messages
Répondre avec assurance à cette question est vaniteux. Tant de paramètres à prendre en compte.

Personnellement, dans mes couples avec mariage, il était hors de question de cacher quoi que ce soit au quotidien . Ma première épouse fixait sa blanche avec moi, donc difficile de nier quoi que ce soit. Nous avions les mêmes goûts, ceux de ma génération "peace and love" et très "sex&drugs&Rock&Roll).
7 ans, c'est ma limite. Au bout de 7 ans de défonce dont 3 aux opiacés (blanche et coke quand il y avait), nous avions épuisé tous les vertiges de l'amour et ne nous aimions plus, nous n'aimions plus que la blanche.

Quand j'ai rencontré ma deuxième épouse avec qui j'ai eu mon troisième enfant, j'étais dans un période 100% sobre de tout excepté le tabac et elle n'avait aucune culture sur les drogues, n'ayant jamais tiré sur un pétard (fille de gendarme, très gentil au demeurant). Je luis ai raconté mes deux dernières décennies avec consommation et nous nous sommes mariés, décidés de faire un enfant assez vite (les deux quarante ans passés).
Après 7 ans de vie commune et une fille née, le fait de ne pas cacher que je me remettais à fumer des joints a suffi pour déclencher la procédure de séparation et le divorce devenu nécessaire.

Entre les deux, juste après mon sevrage réussi des I.V. d'héroïne en 1984 et donc de la conso quotidienne de blanche, je suis tombé fou amoureux d'une femme incroyablement intelligente et sexy, bien branchée mais pas du tout consommatrice de poudre, plutôt des joints, quelques pyramides ou buvards de LSD et des champignons et de très bons alcools. Elle gardait u souvenir ému de la pasta qu'elle avait fumé en Colombie lors d'un séjour de vacances.

Avec elle, j'ai raconté mon passé et pas mon présent (envies d'extras) surtout envahi par l'envie de faire l'amour avec elle au plus vite. Je ne lui cachait pas ma consommation de codéine quotidienne, son papa étant psychiatre érudit sur les drogues et j'avais officiellement parlé de ma consommation de 16 neo-codions/jour comme une garantie d'être comblé au niveau de mes besoin opiacés.

Pendant l'année qu'a duré notre passion le diable au corps, je n'ai eu que quelques envies de me faire un bon shoot. Les trois premières fois, j'ai stoppé ma pulsion juste à temps. La quatrième fois, j'ai acheté un gramme et me le suis fixé chez moi  (nous avions chacun notre logement) en laissant les cotons tâchés de sang dans les poches d'un peignoir de ma belle salle de bains toute en mosaîque. Bel acte manqué qui a amené un début de dépression chez elle qui m'a quitté deux mois après cette pirouette du destin, n'ayant pas la force de vivre avec ce questionnement sur le mec qu'elle aimait.

Mes trois cas montrent que ce qui marche dans trois conditions différentes n'a pas de vraie règle, pas de constante. Cela s'adapte au cas par cas, l'idéal étant de pouvoir communiquer sur le sujet, les tabous ayant la vie coriace.

Amicalement

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Pas de règle constante. Pas de jugement. Bien d'accord. C.
 
Joli post, merci Filou! /MT
 
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Anonyme8541 femme
Darlene is watching you
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252 messages
Perso les mythos (sur les conso ou non)c'est sûrement ce qui a flingué 2 de mes relations.
Je suis du genre comprehensive, a trouver des excuses tout ca.
Le fait que Mr veuille se mettre une race dans son coin pour tout se garder, c'est pas tant le problème, meme si ça fait pas hyper plaisir. Mais qui est irréprochable.
Non ce qui me foutait hors de moi c'est d'être prise pour une conne et que la personne en face n'assume pas. Alors quand en plus le filou n'a même p as le «respect» lol de pondre un mytho plausible, la ça me mettait furax.
Tu veux faire ca dans ton coin et me le cacher, ok. Mais le minimum c'est d'avoir la décence de faire ça proprement!!! mur

Et quand il y a mytho a répétition, la confiance s'effrite. Et le rôle du flic parano à l'affut de la moindre incohérence, très peu pour moi, jme fait suffisamment de noeuds au cerveau toute seule...
Non couple et conso ça peut déjà assez virer au glauque, donc en rajouter avec des cachoteries...
Le plus triste c'est qu'ils n'assumaient pas leurs choix. «il faudrai etre une grosse merde pour faire ca» disait mon dernier mec. Donc en fait c'est lui qui se jugeait tellement mal, quil n'arrivait pas a comprendre que je puisse comprendre un derapage...
Mais bref.

Apres no jugement, je relate juste mon expérience drapeau-blanc

«On m'a noyé dans du formol j'aurai toujours 20ans»  demon1
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Silenciel homme
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4 messages
Salut,

J'ai pris beaucoup de prods different dernièrement car j'ai commencé à acheter sur le dark net. Je tiens à ma liberté de consommation, je consomme donc occasionnellement.
Bilan: j'ai fini par jeter 0,5g de coke 90% pure car j'ai jugé la substance trop addictive.
Je vapote de la weed (J'ai arrêté le tabac pour la même raison que la C)
Je prend de l'MDMA moins d'une fois par mois.
Et j'ai essayé le 4-AcO-DMT et je dois dire que c'est le meilleur prod que j'ai jamais testé, je l'adore ! Je songe sérieusement à arrêter complètement tout le reste grâce à cette molécule révolutionnaire qui fait vraiment du bien. J'ai vu un reportage ou le mec a arrêté le cristal (meth) grâce à la 5-MeO-DMT et il aide d'autres personnes à en faire de même grâce à cette molécule. Si tu veux décrocher, je te conseille vivement la 4-AcO-DMT. :)

Il est silencieux quand il est dans les cieux. Précieux, il comprend l'essentiel, l'essence du ciel, ce qui nous anime et aussi nous abime. Ce qui le rend plus fort il en veut encore et encore.

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thecheshirecat homme
Psycho sénior
Inscrit le 09 May 2017
839 messages
Silenciel, j'ai beau relire ton post, et outre le fait que conseiller une molécule (quelle que soit la molécule et la raison) ne me semble pas vraiment très judicieux, je ne vois pas le rapport avec la conversation actuelle ?

Foutu citron.

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Anonyme6408
Invité
Alalala, parler de ses consos, voilà un topic sur lequel il ne faut pas que je poste avant d'aller au taf, je risque d'être à la bourre.

Dans mon cas c'est un peu compliqué. Ça fait grosso modo 7 ans que je suis avec ma compagne. Au début c'était pépoose, on fumait des joints ensemble, prenait des prods un peu plus fort à l'occase...

Puis il y a 4 ans, la rupture. Parce que je picolais trop quand j'allais mal, et trop souvent, que je fumais trop de weed, qu'on ne baisait plus et qu'on voyait le couple mourir. Une rupture de quelques mois qui m'a permis d'aller voir ailleurs, mais également de glandouiller dans mon appart toulousain de 30m² (un luxe aujourd'hui) et dans lequel à part aller sur internet, y avait pas masse d'activités - quand on n'a pas d'imagination, pas trop de vie sociale - hormis le PC, et une méchante envie - d'abord relativement saine - de se renseigner sur les drogues.

Puis assez vite j'ai compris les codes, repéré les shops, acheté, tombé sur cette salope (mais je t'aime) de 3-MMC et autres substances, donc quelques unes qui a mon avis jouent à fond à l'heure actuelle sur ma peur de la ville et de l'enfermement.

Quelques mois après donc on se remet ensemble, je lui dit que j'ai touché à quelques prods mais il manquait la sincérité derrière, et on ne vivait toujours pas ensemble. Sauf que lors d'un concert elle a pris 50mg de MDMA et qu'elle s'est tapée une syndrome de DP/DR pendant plusieurs mois, donc autant dire que pour elle la drogue, si subtile soit-elle, c'était fini.

Lorsqu'on a déménagé au pays des ours, c'est devenu compliqué, des courriers qui arrivent d'Europe entière, des nuits blanches... Bien sûr elle savait que je consommais, mais elle pensait que c'était occasionnel, entre potes (j'étais le "mr pharmacie")... Alors que pendant ce temps je tournais à la 3-MMC, à l'EPH et X-FA sans quelle ne se rende compte de rien, et que j'amortissais les descentes à coups de benzos.

Bref, ce petit manège a duré quelques années, à me faire attraper à l'occase (genre après une nuit à prendre du clonazolam au pifomètre, du 5-MAPB et à fumer du THJ-018... le lendemain j'avais une tronche éclatée et tous mes effets personnels étaient dans les toilettes sèches, au fond du jardin), à jurer que c'était la dernière (sauf que j'ai fait plusieurs fois des simili-comas à cause de la MXE, sous ses yeux)... Franchement, je salue sa patience ; sans ça je serais célib' voire pire, en couple avec une autre toxico qui m'aurait pas refrénée.

J'ai jamais réussi à jouer complètement cartes sur table avec elle, trop peur du retour de bâton, de la crainte de la rupture... Puis peu à peu ma folie des RC s'est calmée, l'envie de me percher également. Je suis tombé dans la codéine et suis resté accroché aux benzos (putains de flubromazépam, j'en ai commandé trop !).

Elle ne savait rien de tout ça, jusqu'à mon passage à la bupré en juin, les rdv médicaux qui s’enchaînent et les sachets "pharmacie" qui se multiplient, et là y a eu la grande discussion. J'ai envie de dire "putain j'ai morflé", mais en fait pas tant que ça au final, elle a comme toujours su faire preuve de patience et de calme.

Elle sait que je prends des anxiolytiques pour l'angoisse mais pas à quel dosage (et ne sait pas que je tourne encore au flubro en attendant de pouvoir aisément switcher jusqu'au prazépam, que je stocke en attendant), sait que je suis sous bupré mais pas tout à fait à quel dosage. Comme je le sniffe je lui fais pour l'instant croire que le nez parfois bouché est un effet secondaire inhérent à la bupré, mais je vais pas tarder à arrêter cette ROA, parce qu'abuser de la confiance de quelqu'un je l'ai déjà fait quelques années et qu'un beau jour ça va s'arrêter, sans doute de façon brutale.

Donc voilà, période un peu charnière, il reste des mensonges que je cherche à réparer, un sevrage de benzos par-dessus un autre sevrage de benzo, une stabilisation et un changement de ROA pour le TSO à revoir et je pourrai enfin me regarder en face et me dire que j'ai totalement cessé de me foutre de la gueule de la personne qui m'est la plus chère.

En bref : ouais, c'est compliqué de parler drogue à sa compagne. Peur de la rupture, perte de la confiance de l'autre ; j'ai d'autant plus flippé qu'elle ne prend plus rien, du tout, nada. Au final je dirais que j'ai une chance assez folle d'être avec une fille capable d'autant de patience et de calme (même si j'ai du esquiver quelques mandales et objets, faut pas déconner). Elle m'aide à progresser là où une autre personne m'aurait sans doute indirectement encouragée à continuer en cachette, par vengeance ou je ne sais quoi.

Et voilà, je vais être à la bourre.
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Bon témoignage.
 
Merci pour ce témoignage suf
 

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Caïn homme
PsychoAddict
Inscrit le 04 Oct 2013
2003 messages
Voilà Noyer, je crois que ton témoignage illustre ce que j'ai pu dire avec d'autres. Il y a des trucs qu'on peut dire parce que la franchise est nécessaire sur le fond. Il y a des trucs que l'on dit... un peu moins. 
Pour ménager l'autre, pour la survie du couple. C'est une question d'équilibre.
Un problème que tu abordes en passant, c'est les mensonges que l'on se fait à soi-même. Ils deviennent souvent des mensonges que l'on fait à l'autre. Genre quand on se dit, ha ben c'est mon dernier rail, je retournerai pas chez le dealer. Mon cul oui, au fond on sait parfaitement que le lendemain on y sera, ou peut-être le soir-même si on trouve la thune.
Il y a aussi les situations qui changent. Je pense ne pas être le seul à avoir vécu ce que j'ai vécu. J'ai connu ma femme dans un contexte de fêtes, de sorties, de potes qui passent à n’importe quelle heure... Et bien sûr de matos qui circule. Ma femme (elle ne l'était pas encore officiellement, et de toute façon on s'est mariés pour payer moins d'impôt pas pour rendre des comptes à un Guignol dans une Mairie) elle l'acceptait, consommait à l'occase. Mais bien sûr des décennies après, avec des responsabilités de parents, elle a changé là-dessus. Moi aussi, mais j'ai tenté de continuer de consommer en lousd' ou en avouant un minimum.
Comme le dit Noyer, quand tu consommes mieux vaut être avec quelqu'un qui appuie sur le frein (quitte à devoir lui cacher certains "dérapages") que sur l'accélérateur.
Finalement, au bout de quelques années de conso de came qui dérivaient dangereusement, ça m'a aidé à faire le choix du TSO qui est pour moi un bon compromis. Entre envie de défonce et nécessité de stabilité.
Chacun finit par trouver sa voie, sa voix, dans un couple. Sinon ben y'a plus de couple, juste deux futurs célibataires...

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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Dreamyn
Psycho junior
Inscrit le 20 Sep 2017
295 messages
Merci à tous pour vos témoignages :)


@ Noyer, ton histoire me donne envie d'en dire une peu plus sur moi à mon copain dans un avenir plus ou moins proche... j'aime bien l'idée d'en parler sans trop de détail pour éviter les pressions :)


@ Mister No, je pense qu'on ne se comprends pas parfois.

Mister No a écrit

Dreamyn a écrit

Dévoiler des bribes de son passé ne se fait pas en un jour

Je ne parle pas d'une situation au passé, mais d'une situation au présent.

Je crois que tu as manqué la fin de ma phrase "et, quand on ne vit pas ensemble, connaitre les petites habitudes de son conjoint (les addictions entre autres) prend du temps". Mes conso font partie du présent mais comme je ne vis pas avec mon copain, on ne connait pas tout de l'autre.

Mister No a écrit

Dreamyn a écrit

La pression de la société et/ou de la famille n'est pas la même pour tous et partout dans le monde sad

A un moment donné, chacun choisit ou non de céder à la pression, et parfois, cela implique un coupage de ponts familiaux.

Je parle de la famille de mon copain, qui a une vision de la France assez lointaine de la réalité. Je n'aimerais pas que mon copain me demande de choisir entre lui et mes conso, du coup je pense que ce serait l’hôpital qui se fout de la charité de lui demander de choisir entre sa famille et moi :)

Malgré ces incompréhensions, merci quand même pour le partage de ton point de vue :)

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Anonyme6408
Invité
Dreamyn, je viens de lire ton début de thread, et si je pense que parler - percer un peu l'abcès - peut aider, faut prendre en compte dans ton cas :

- les différences culturelles (nationalité ? codes sociaux ?). Genre quel autre bout du monde ? Si c'est les US là-bas ils se tapent masse d'OD de fentanyl, donc ça devrait a priori lui faire peur, et là va falloir rattraper le coup en disant qu'il ne s'agit "que" de codéine. Si c'est le Japon, effectivement il estimera qu'il faut faire face à la souffrance sans sourciller. Je caricature mais l'idée est là.

- ne dévoiler que le nécessaire, montrer la souffrance au besoin en interrompant sa conso pendant quelques jours quand l'autre est là, afin de souligner la nécessité d'un traitement adapté.

- insister sur le fait qu'il s'agit d'une erreur de jeunesse (mais comme on est tout le temps jeune ça passe) et que les choses vont s'arranger.

- expliquer à quelqu'un qui n'a jamais connu d'addiction les bouleversements que ça peut produire sur le plan social, neurochimique... et qu'il est inutile de bouleverser plus que ça le couple en sus.
 

sud 2 france homme
problème traitement
Inscrit le 14 Oct 2013
2032 messages
Après tout est une histoire de mesure et de "mettre de l'eau dans son vin".....Mais si la conso n'entraîne pas de problèmes comportementaux, financiers, familiaux, de santé....de temps passé à..., au lieu de passer du temps avec l'être aimé -ce qui implique quand même une conso plutôt occasionnelle- et tant que ça n'impacte pas sur le quotidien et la vie de couple, que la conso n'empêche pas de remplir ses obligations de toute sorte (s'occuper des enfants, de la paperasse, de la maison, le travail et j'en oublie) ce n'est pas dramatique, en tout cas pas + que qqu'un qui sort du taf et se boit 2 demis....Mais pour moi ça implique une conso qui n'est pas quotidienne....Puis ça dépend du (des) prods consommés.....La fumette n'aura pas le même impact qu'une conso de CC (sauf si celle ci reste très occasionnelle). Puis il faut aussi apprendre à faire confiance....Rien de + destructeur que la suspicion, le flicage...... Mais comme le dit si bien FILOUSKY c'est vraiment du cas par cas.....Perso j'ai partagé quelques anées d'une femme salement accro aux benzos pourtant drogue légale.....C'était pas le fait qu'elle en prenne qui me gênait mais le fait qu'elle reste toujours dans son lit.....Je l'y rejoignais pour vous savez quoi, mais avec deux enfants (sa fille et la mienne) au milieu c'était vraiment très compliqué; sa fille ne comprenait pas, et je ne savais que lui dire à part "elle est malade".....La mienne elle avait (hélas) compris.....Heureusement c'était une période de ma vie où j'étais vraiment clean et où je pouvais assurer pour deux et pour les filles....Mais jamais je n'ai caché ses boîtes ou quoi que ce soit......
Oui comme le dit FILOUSKY c'est vraiment au cas par cas, puis ça dépend aussi du produit consommé je pense.....

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La lie
Banni
Inscrit le 01 Aug 2012
1945 messages

Anonyme6408 a écrit

montrer la souffrance au besoin en interrompant sa conso pendant quelques jours quand l'autre est là, afin de souligner la nécessité d'un traitement adapté

thinking Là , je pense que l'on est typiquement dans :

S2F a écrit

Oui comme le dit FILOUSKY c'est vraiment au cas par cas,

Car , perso , je crois qu'il n'y a pas meilleur moyen de faire flipper pas mal de personnes  qui sont complètement étrangères au monde des UD , que le fait qu'ils voient  l'autre dans un état de manque (par exemple) sans la prise de l'indispensable "traitement adapté" ... hmm 
Alors que  , exemple Sub , la personne prend son dosage quotidien , et strictement rien de par son comportement ne l'a differenciera d'une personne "lambda" (non-consommatrice) ....


Par delà les miens et les balles ...

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MushRocks homme
L'infréquentable
Inscrit le 19 Mar 2017
269 messages
Hello,

Je ne sais pas trop quoi te répondre.
Pour mon cas, la vérité m'a aidé à comprendre que mon entourage voulait mon bien et qu'il était là pour m'aider.
Sauf que, ils ont tellement peur que leur aide devient trop intrusive, c'était limite du flicage. Certains ont abandonnés et m'ont lâchés, d'autres sont toujours là et regardent impuissants.

D'un autre côté, ils ne comprennent pas les rechutes à répétition voir l'aggravation de l'addiction. Donc oui, je me remets à mentir et à cacher mes consommations au maximum possible.
J'estime que finalement c'est mon problème, que cela ne les regarde pas et qu'il y a des professionnels de santé qui sont là, qui ne jugeront pas et qui ne te lâcheront pas.

Ce que les gens (pour ma part) ont du mal à comprendre c'est que l'addiction est une maladie sournoise et difficile à soigner complètement, surtout quand on a un manque quelque part dans sa vie et qu'on trouve un réconfort dans le produit.

En te souhaitant bon courage. Ne culpabilise pas si tu choisies de mentir, mais fais le intelligemment : en te faisant aidé en parallèle.

Cordialement,
MushRocks
« Une vision sans action n'est qu'une hallucination. »
« Des raisons ? Y a pas de raisons. On a pas besoin de raisons quand on a l'héroïne. »

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Wonderland femme
Borderline & beyond
Inscrit le 19 Dec 2017
626 messages
Tous ces avis sont intéressants finalement, ça permet de voir le spectre de la vision du couple chez les personnes qui consomment des substances.

Pour ma part, je suis team honnêteté, même si je ne l'ai pas toujours été. Je suis avec le même mec depuis 2011, avec ruptures et remises, bref avant ces derniers mois la relation était plus toxique que ce que je pouvais consommer. Je lui avais parlé de mon addiction à la weed depuis le collège, j'avais été plutôt honnête avec lui en précisant que je fumais tous les jours etc. C'était inenvisageable pour lui, ça le rendait fou et il n'aimait absolument pas. Du coup après avoir arrêté pendant une période et repris je ne lui ai pas dit. J'ai repris ma consommation habituelle comme si je n'avais jamais arrêté sans jamais lui en parler. Je m'arrangeais toujours pour fumer quand il n'était pas là (nous habitions dans deux villes différentes à ce moment là) et j'étais incapable de lui parler de cannabis parce que dans sa tête j'étais une junky. Mais ça me saoulait, je n'en pouvais plus car lorsqu'on était ensemble pendant les vacances, je ne pouvais pas fumer, ça se ressentait sur mon humeur et même sur mon envie d'être avec lui.
Après une énième reprise entre nous, j'ai décidé cette fois ci de lui dire clairement que je fumais comme je voulais et qu'il n'avait pas son mot à dire dessus.

Aujourd'hui, il partage le petit pétard nocturne avec moi et me demande même de le rouler. Je peux fumer en journée tranquillement. J'ai plus de mal que lui avec ça à vrai dire car j'ai toujours peur du regard qu'il aurait dessus mais je vois qu'il a changé. Lorsque je lui ai demandé ce qui a fait ce changement, il m'a dit qu'il m'a toujours imaginée complètement stone quand je fumais, et qu'il a bien vu que ce n'était pas du tout le cas et que si ça pouvait me détendre, il n'y voyait pas de souci.

Je parle de mon expérience car je comprends ta suffocation dans une relation où tu n'es pas toi même car tu ne peux pas dire la vérité. Je pense qu'il faut d'abord être en phase avec soi même et accepter que l'on consomme et que sur terre, on n'est pas seul. Certes, une hygiène de vie sans addiction à des substances serait meilleure, mais des millions de gens de par le monde mènent une vie "normale" tout en consommant. Et il faut s'accepter comme cela (sans pour autant se dire yolo je fais n'importe quoi avec ma santé) pour pouvoir en parler autour de soi.
Je pense qu'à la longue, rester sans rien dire te mènera limite à abuser. Et si tu comptes suivre un traitement et voir un conseiller, je pense qu'il serait mieux d'avoir ton compagnon à tes côtés pour te soutenir, autrement te vois-tu vraiment passer une vie à consommer des substances en te cachant ?

Courage en tous cas, en te souhaitant de trouver la réponse à ton dilemme.

"I've never had problems with drugs. I've had problems with the police." Keith Richards

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babaji
international freak
Inscrit le 21 Feb 2013
1003 messages
salut les psychos
ce sujet me touche personnellement et a ma relation a la dope
je n ai jamais cache la fumette ni les extas le speed etc mais l hero a une image plus destroy et je ne sortais qu avec des meufs clean j avais assez avec mes demons,mais ces demoiselles aiment les bad boys a court termes 
je rencontre une nana on passe _8ans ensemble elle prend un peu de cc et de md
elle est traveller comme moi bref tout allait bien
jusqu au jour ou la miss etait ds notre piaule,impossible de mE shooter  je vais me shooter a la blanche ds le chiotte du resto resultat od mon pote m a veille toute la nuit il est infirmier et etait au courant de mes addictions hero et meth
ce que j essayais de cacher vainement et connement  a ma belle le lendemain elle fait un test de grossesse et la elle a reagi violement m a largue car elle voulait se proteger et je dois reconnaitre avoir une grosse rechute
moi pere je decide d arreter mais ce fut la fois de trop ,elle est rentree en FRANCE je suis reste jusqu a tomber en taule en ASIE ce qui lui a fait peur plus son entourage qui m a lynche
cettre od la veille de ma paternite m a donne a gamberger c etait trop incroyable un mois plus tard je me retrouve en taule ds un des pire pays d Asie elle m a soutenue le tpos d incarceration et m a quitte une fois libre ds sion milieu il n y a pas de mec comme moi donc rejet pas de toxs
depuis j ai compris mais trop tard j ai tout bousiller
amicalement
babaji
maintenant j ai tout stopper sauf les petards et la methadone mais vraiment je regrette elle a eu la sensation d etrre prise poour une conne alors que je n arrivais pas a aborder le sujet
pour qq de clean voiur son mec se shooyait ou etre en manque doit etre flippant je l ai compris trop tard quel con !!!!!
amicalement *
babaji
apreqs ce sejour carcerale j ai radicalement change mis sous metha pas une rechute opi juste de la cc exceptionnelement en shoot only et tjrs seul je n ai plyus de poters qui tapent j ai trop perdu j ai voulu etre franc et j ai tout poaume
j aurais du percuter avant maintenant ma dope c esty ma fille
amicalement
babaji
Reputation de ce post
 
Bordel quelle histoire, j’ai aussi bien merdé dans le style courage suf

La dope fait mieux passer les moments sans argent que l argent les moments sans dope

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Sufenta
Modérateur
Inscrit le 11 Apr 2015
6262 messages
Roooh mon pauvre babaji

La sale histoire tu devais pas être bien tu as du te dire je m’en fais un bon comme ça jsuis tranquille et la tolérance descend parfois très vite ...

Moi aussi j’ai déjà fait des belle connerie aussi et mon ex petait un câble ... je vous raconterais à l’occas quelque perles de mes bêtises ..

Mais là où je m’en veux et trouve ça con c’est comme pour toi baba auj je suis calmé mais le mal est fait ...

SINTES: Analyse de produits :
https://www.psychoactif.org/sintes

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Mascarpone homme
Vieux clacos corse pas coulant
Inscrit le 19 Sep 2015
4222 messages
Juste une remarque : Croyez vous que c'est vraiment les faits qui ont provoqué vos emmerdes quand ça s'est su ou plutôt, justement, le fait que l'autre s'aperçoive qu'on ait pu lui mentir pendant des années? ...

Perso, je ne digèrerais JAMAIS de me rendre compte que j'ai vécu 10 ans (par ex) avec une meuf qui a pu me cacher un truc aussi "gros" que son addiction à une drogue . Comment peut on avoir confiance en l'autre pour tout le reste après ça?
Autant on est pas obligé de s'étendre dans le détail sur son passé, autant, bien sûr, il est même bon de garder un "jardin secret", autant quand on partage la vie et le coeur de quelqu'un, il y a , selon moi, des choses qu'on ne peut pas taire tant elles font partie intégrante de la personnalité même (et l'addiction, en est une)...

Bref, un mensonge aussi gros et durant aussi longtemps, pour moi, c'est inconcevable avec la personne qui partage ma vie...

Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!

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Sufenta
Modérateur
Inscrit le 11 Apr 2015
6262 messages
Perso moi elle le savait mais au final a accepté un temps et après c’est devenu plus compliqué, mais ce qui a surtout foutu le dawa ça a été les benzo par dessus ..

Mais au final elle savait, a toléré mais avec le temps ça l’a pas fait, alors que j’aurais été prêts à bosser sur tout ca au bon moment.

J’ai jamais menti pour la morphine, bien sûr je suis pas arrivé salut c’est moi je prend de la morphine. La ou j’ai merdé c’est avec les benzo, elle n’aimait pas du coup qd j’en prenais je disais que non alors que ça se voyait à 1000km et que j’etais un méga boulet ..

Le pire c’est que j’ai compris mais avec trop d’erreur et trop longtemps après .. jsuis un con, c’est bête aujourd’hui je pourrais en prendre par camion mais je ne le fait pas / plus cherche l’erreur.

Mais mentir sur tout comme une consommation quotidienne de fumette ou d’opices ça doit être très dur à vivre ..

SINTES: Analyse de produits :
https://www.psychoactif.org/sintes

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sud 2 france homme
problème traitement
Inscrit le 14 Oct 2013
2032 messages
Je plussoie Noyer: de ce que j'ai pu voir ce qui paniquait le + un non usager d'opi dans l'usage c'est........LE MANQUE. Quand j'allais voir ma grand mère (Dieu ait son âme, où je ne sais qui ou quoi elle était pas croyante) et que j'étais encore VRAIMENT dans le produit elle me disait: "Surtout fais en sorte de ne pas tomber malade ici !!!" La honte comme vous n'imaginez même pas mais bon elle était pragmatique mémé....Et aussi des connaissances usagères qui se mettent avec qqu'un qui consmme pas; tout va bien..... jusqu'à la Vraie crise de manque; je vous raconte pas la panique 'incompréhension la stupeur et la peur de perdre l'autre....Et l'impuissance aussi

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Anonyme6408
Invité

La lie a écrit

Anonyme6408 a écrit

montrer la souffrance au besoin en interrompant sa conso pendant quelques jours quand l'autre est là, afin de souligner la nécessité d'un traitement adapté

thinking Là , je pense que l'on est typiquement dans :

S2F a écrit

Oui comme le dit FILOUSKY c'est vraiment au cas par cas,

Car , perso , je crois qu'il n'y a pas meilleur moyen de faire flipper pas mal de personnes  qui sont complètement étrangères au monde des UD , que le fait qu'ils voient  l'autre dans un état de manque (par exemple) sans la prise de l'indispensable "traitement adapté" ... hmm 
Alors que  , exemple Sub , la personne prend son dosage quotidien , et strictement rien de par son comportement ne l'a differenciera d'une personne "lambda" (non-consommatrice) ....

Effectivement, je l'évoquais comme piste mais cet acte peut faire fuir pas mal de personnes.

Mais j'ai envisagé de le faire au début quand j'ai parlé de mon traitement à ma compagne. Parce qu'elle ne comprenait pas qu'on ne pouvait pas vivre sans un produit, me demandait si je mentais pas parfois un peu pour me percher tranquillement avec l'aval d'une autorité médicale etc etc. Bon, plutôt que de le faire je lui ai décrit une crise de manque, les effets physiques, psychiques et moraux. Du coup elle a compris.

Et effectivement, une autre fois elle m'a demandé quel effet ça faisait d'être sous bupré. Je lui ai répondu "strictement rien" (bon, ce qui est faux vu que je la sniffe donc ça me met un petit coup de speed et une légère euphorie), c'est juste pour pas tomber en manque. J'essaie de lui faire comprendre que oui, c'est une drogue, mais que les effets récréatifs sont nuls ou quasi-nuls. Mais qu'en revanche si elle - ou une personne non addict - venait à prendre un cacheton de bupré, elle allait passer quelques heures à dégueuler.

Dans le couple, faut insister sur le fait que le produit ne change pas la personnalité, les émotions... et que tant qu'on le prend, on est on ne peut plus normal.

 

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babaji
international freak
Inscrit le 21 Feb 2013
1003 messages
salut MAS
pour te repondre je n ai rien cache elle en avait marre de mes exces et je traversais un moment de rechuyte apres 10ans clrean elkle a vraiment flippoe qd je me suis mis aux qshoots d ice
pour une nana clean c etait trop a assumer je ereconnais j ai merde mais cezttre histoire m a fait vraiment percute car une od la veille d une parternite ca ssecoue et bien sur qu elle est pose des questions c est legitime
.l hero c etait limite elle comprenait pourquoi j en reprenais mais l ice en shoot avec les conneries mais aussi les exces de certains elle a eu peur et je la comprends le shoot de meth c est qd meme extreme
au moins on est ok en tant que parents car elle voit bien que je suis clean je ne lui ai jamais menti les bad boys c est marrant au debut puis conneries apres conneries elle est devenue moins patiente c est normal
amicalement
babaji

La dope fait mieux passer les moments sans argent que l argent les moments sans dope

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Caïn homme
PsychoAddict
Inscrit le 04 Oct 2013
2003 messages
Il y a trop de trucs associés au shoot, trop d'images négatives ou flippantes.
Quand j'ai repris de la came et que je me suis fait gauler, heureusement c'était en sniff. En fait j'ai plus jamais reshooté depuis les années 80. A part une fois, il me restait juste un petit truc, en rail ça m'aurait rien fait. je me suis bricolé un shoot. Mais ça ça restera toujours secret. A vrai dire ça a pas été la claque, y'en avait trop peu. Mais bon.

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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ontheverge femme
Wiser
Inscrit le 30 May 2014
157 messages
Salut,

Moi aussi, je suis une fille, avec un problème de consommation de médicaments opioïdes, le Tramadol.

En ce qui concerne mes petits amis de courte durée (2 mois), j'en ai eu 2 depuis que je prends du Tramadol et dans les 2 cas, après la rencontre et quelques jours, nous avons été amenés à être à distance, l'un vivant en Angleterre, et l'autre à 500 km de moi;
-le premier, je lui ai dis quasiment tout de suite. Résultat, il m'accusait régulièrement de piquer du nez, alors que je ne m'en rendais pas compte du tout. Et j'ai fini par comprendre qu'il pensait que je piquais du nez quand, en fait, on était sur Skype, et que je baissais les yeux pour regarder mon portable...
-Le deuxième: je ne lui ai pas dit, seulement que j'en avais pris une fois pour des douleurs quand on était ensemble, sans plus, et là, pas de remarques sur un comportement étrange de ma part.

Mon premier copain a été la seule personne à me dire que je piquais du nez, donc j'étais très étonnée, et j'ai compris qu'en fait, il était influencé par le fait qu'il savait que je prenais des opiacés, qu'il ne s'était jamais demandé si je pouvais, non pas dormir, mais seulement regarder autre chose...

Donc mon expérience des relations de peu d'importance me dit qu'il ne faut pas le dire tout de suite.

En revanche, je suis en relation avec mon ami à présent depuis 3 ans et demi, avec des coupures et c'est une relation pas simple, mais nous nous aimons réellement, et avons passé plus de 3 ans à nous apprivoiser, et donc maintenant, ça va.

Nous nous sommes rencontrés quand j'ai commencé ma conso, donc il était plus ou moins présent depuis le début.
Au début, il avait du mal avec ça, il disait qu'il ne voulait pas être avec une droguée, sauf que j'ai une réelle raison médicale d'avoir besoin d'opiacés, entre autres, pour ralentir ma digestion et pour gérer mes douleurs intestinales insupportables.

Maintenant, il est toujours inquiet de ça, mais il sait que je ne peux pas faire autrement.
Il comprend aussi que parfois, j'ai des symptômes de manque, que j'ai besoin d'aller à la pharmacie tous les mois, que je ne peux pas faire sans.

Donc en gros, je ne conseille pas d'en parler au début, parce que les gens jugent et rapportent tout à ça. Mais une fois que la relation est sérieuse, la personne va bien voir que tu n'es parfois pas bien, que tu prends des médicaments souvent.
Alors tu peux expliquer ton problème, et ensuite, expliquer qu'un médicament opioide sous-entend accoutumance, mais que c'est un effet secondaire que tu ne peux pas contrôler, et qu'il faut faire avec.

En espérant avoir un peu aidé,
Bonne continuation

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Caïn homme
PsychoAddict
Inscrit le 04 Oct 2013
2003 messages
Je ne sais pas si on peut considérer ça comme une "chance" mais c'est vrai que c'est toujours (ou en tout cas souvent) plus facile de parler de ses consos, quand on peut les expliquer par des raisons médicales.
Genre oui je prends de la codé mais c'est parce que j'ai des migraines (en fait j'en prends aussi quand je n'ai pas de migraine mais là c'est plus dur à "justifier").

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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